Comment expliquer cette réalité au plus grand nombre?

Nous sommes la cause des Changements Climatiques, soyons la solution.
Merci de partager nos articles, ils sont écrits dans le seul but d'informer.

Translate/Traduire

Aucun message portant le libellé industrie des combustibles fossiles. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé industrie des combustibles fossiles. Afficher tous les messages

vendredi 30 juin 2017

Un changement climatique non maîtrisé

English translation below 

 Article par Michel-Pierre Colin que je remercie cordialement


Aux États-Unis, une oligarchie politico-économique élue a choisi de sacrifier le genre humain pour son profit immédiat, sur l’autel du changement climatique, en se retirant de l’accord de Paris de décembre 2015 sur le climat.

Cette annonce a eu pour effet immédiat de resserrer les liens des quelques 200 autres pays signataires, l’Union Européenne et la Chine en tête. Les Universités Américaines, les plus grandes villes, et une trentaine d’États américains poursuivent l’effort, avec l'objectif clair de “Make Our Planet Great Again”, rendre à notre planète sa grandeur, selon les termes du Président de la république E. Macron. Reste à examiner s’il est toujours possible, et à quelles conditions, de combattre le changement climatique pour que les générations futures puissent encore vivre sur notre planète.

De la nature humaine

Les biologistes décrivent les êtres humains comme une espèce prédatrice et colonisatrice. Elle croît jusqu'à envahir son environnement entièrement qu'elle épuise peu à peu. Lorsqu’il est totalement épuisé elle se met en quête d’envahir un nouvel environnement qui lui soit propice. Mais aujourd'hui l’homme a envahi toute la planète et l’a en grande partie épuisée.

Le comportement de l’homme fait avant tout qu'il trouve “naturel” de se préoccuper de son seul intérêt propre, et qu'il trouve majoritairement tout aussi “naturel” de se désintéresser du bien collectif commun qu'il a l’habitude de confier aux politiques. Ceux-ci ont institué un système démocratique (ou pas) qui s’assimile à une domination du peuple par une élite économique déconnectée de l’opinion majoritaire. La dépendance de cette élite à l'argent et aux profits est responsable de l'extinction massive des espèces en cours.

L’homme est perpétuellement en guerre avec ses semblables sous tous les prétextes possibles dont le plus ancien est la religion. Les hommes ont été incapables, en des dizaines de milliers d’années, de se débarrasser des guerres. Quand ils échouent à résoudre un problème politique ou économique un peu compliqué, la guerre devient la seule solution de dépasser les difficultés rencontrées. Les hommes sont des spécialistes pour rebâtir sur les décombres fumantes de leurs dévastations.

Par son comportement “naturel” l’homme moderne (?) détruit tous les habitats possibles qu'il a envahi, puis colonisé, mais cela ne le prémunit pas de l’extinction, car la Nature ne lui donne pas plus de garantie de survie sur le long terme qu’aux dinosaures. 

Empreinte humaine et capitalisme

L’humanité consomme 1,7 fois la capacité de la Terre à se renouveler. Faire décroître cette empreinte bien en-dessous d’une Terre est devenu une question de survie pour l’humanité. Mais, envisage-t-on une décroissance de la consommation humaine ?  

Pas du tout, car la croissance est considérée comme indispensable au système capitaliste pour payer des intérêts, des dividendes et des bonus. Même si on décidait de les supprimer au nom de la décroissance, il n’est pas sûr que l’on saurait comment s’y prendre, car nous avons fait de l'économie un dieu. 

L’incapacité de payer les intérêts d’une dette s’appelle un défaut. Quand cette incapacité est généralisée, cela s’appelle un effondrement bancaire systémique. Les banques ne se font plus confiance et ne prêtent plus ; les entreprises font faillite sous le poids des dettes. Si la loi avait séparé les banques de dépôts des banques d’investissements, le citoyen serait supposé ne pas perdre d’argent, ce qui n’est pas le cas aujourd'hui. De toute façon il n'arriverait plus à emprunter. Il doit économiser s’il veut se développer. Il ne peut se développer que sur ses économies.

Il en est de même pour les entreprises en période de décroissance : se libérer des dettes, ne plus nuire à l’environnement, dépolluer, faire du neuf avec du vieux.

On peut donc dire que la décroissance nécessaire est incompatible avec le cadre actuel d'un système purement capitaliste.
C’est pourquoi, se débarrasser du capitalisme est devenu une question de survie pour une humanité qui voudrait réduire son empreinte à un niveau soutenable.  

Les connaissances scientifiques

La croissance effrénée a enclenché l’accumulation de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère, depuis longtemps le dioxyde de carbone (CO2) et plus récemment le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), et bien d'autres. Ces GES ont amené une hausse des températures moyennes, ce qu’on appelle le réchauffement climatique. En mars 2017 notre planète souffrait d’une anomalie de +1,25°C par rapport à l’ère pré-industrielle (avant 1750, définition du GIEC), plus marquée au sol en hémisphère nord à une moyenne record de 2,47°C. 

Les conséquences du réchauffement climatique sont parfaitement observables et ressenties par des phénomènes en lente croissance exponentielle : records de sécheresse, inondations, précession des saisons, baisse des récoltes de céréales et de fruits, pénurie et manque d'eau, fontes des glaciers et des pôles, dégel du Cercle polaire Arctique et du continent Antarctique, montée du niveau des océans, acidification et désoxygénation des océans, disparitions des espèces animales marines et terrestres, donc de nos chaînes alimentaires, disparition des forêts tropicales et subpolaires par la déforestation, la réallocation des sols, la sécheresse et les maladies, les feux de forêts déclenchés par la foudre, augmentation des ouragans et typhons en nombre et intensité, les nouveaux phénomènes amplificateurs induits par le réchauffement comme El Niño et les quelques 60 boucles de rétroaction positives.

Le dégel des calottes glaciaires est irréversible aux deux pôles, au Groenland, dans les glaciers et dans toutes les chaînes de montagne, l’Himalaya étant au premier rang. Au total, au moins 70 mètres de montée du niveau des océans. Mais la lenteur de l’accélération de ces dégels n’est pas brusquement visible dans nos ports et sur nos côtes par une montée de l’eau subite capable de réveiller les consciences. Tout au plus, on reconstruit les maisons sur de plus hauts pilotis et on surélève les rues comme à Miami ou à Long Island.

En Europe, les moissons d’été ont commencé en juin 2017. La sécheresse est passée par là depuis le début de l’année.

Certainement on doit stopper la production des GES, de toute origine. Tout en sachant qu’à la température actuelle, nous ne pouvons plus contrôler un éventuel relâchement de méthane stocké dans les hauts fonds qui bordent l’océan Arctique. Les 50 Gigatonnes de méthane qui sont censés s’y trouver, vont provoquer un bond des températures que les experts qualifient de catastrophique. 

Le corps humain est une centrale thermique qui se maintien à 37°C. Il échange avec l'air ambiant. Ce n'est possible que dans certaines combinaisons de température et d'humilité. Sur la Côte d'Azur le corps accepte 40°C avec une humidité de 20%. Dans les zones tropicales une humidité de 90% avec une température de 40°C sera mortel : en quelques heures, le corps humain sera "cuit" de l'intérieur comme de l'extérieur.

Les êtres humains sont parfaitement conscients de l’augmentation de tous ces phénomènes, mais ils n’arrivent pas à se représenter ni la lenteur de cette progression année après année, ni sa croissance exponentielle. Ils pensent qu'une progression lente laisse le temps de revenir plus tard sur le phénomène pour s'en occuper. Mais la progression exponentielle du phénomène va les surprendre tôt ou tard. C'est ce qui fait qu'ils sont toujours en retard dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Mais le changement climatique n’attend pas l’homme. Les effets des quelques 60 boucles amplificatrices de rétroaction positive n’ont pas été examinées en détail. Cependant on sait qu’elles sont propres à accélérer (exponentiellement) et à prolonger le réchauffement de la planète. Dès lors, le consensus des experts sur un réchauffement minimum de 3°C à 4°C, difficilement supportable pour l’être humain, sera dépassé avec certitude.

Une alerte connue et publiée fréquemment

Au cours de ces 45 dernières années, l’humanité a été alertée à de nombreuses reprises sur la catastrophe planétaire inévitable qui s’ensuivrait à vouloir poursuivre une croissance économique, énergétique, démographique, sans frein sur une planète aux ressources finies (limitées).


Il y a donc 45 ans, en 1972, Donella Meadows, Dennis Meadows, Jorgen Randers et 14 autres chercheurs du MIT mettaient la Théorie de la Dynamique des Systèmes en équations pour modéliser la croissance. La Théorie de la Dynamique des Systèmes provient des travaux de Jay Forrester, professeur au MIT, concepteur du modèle informatique Word3. La version initiale de Word3 a été adaptée en Word3-91 et les résultats, similaires à ceux de 1972, furent publiés sous « Beyond the Limits » en 1992. Une adaptation nouvelle en Word3-03 a engendré les résultats publiés en 2004 en anglais, dont nous lisons enfin en 2012 la traduction sous “Les limites à la croissance (dans un monde fini)” qui est une traduction française de « The Limits to Growth, The 30-Year Update ». C’était la mise à jour en 2004, 32 ans après, du 1er fameux Rapport Meadows de 1972 qui fut inspiré par Aurelio Peccei, fondateur du Club de Rome. Comme en 1972, le modèle montre un effondrement situé entre 2015 et 2025.



D’après les auteurs, le scénario initial de 1972 se confirme toujours actuellement, bien qu’il soit basé sur des données de l’époque qui décrivent de façon réaliste la seconde moitié du 20ème siècle. On y constate un décrochage avant 2025 de la production industrielle, de la production agricole (nourriture disponible),  de l’espérance de vie, du bien-être humain et des ressources non renouvelables de la planète. Pour l'équipe Meadows, la démographie du système-Terre, marqué par l'instabilité de notre civilisation industrielle, mène à un déclin irréversible et incontrôlé à partir de 2030.

Après avoir tenté divers scénarios, les auteurs décrivent, dans un scénario n° 9, une planète qui aurait cherché, à partir de 2002, à stabiliser sa population et sa production industrielle par habitant, et qui aurait investi dans la lutte antipollution, dans la préservation des ressources non renouvelables et dans l’agriculture.

Effondrement

Nous avons vu que l’homme détruit son habitat, la Terre, et qu'il trouve cela “naturel”. Les profits des plus riches, basés sur la dette des plus pauvres, les a entraîné dans une spirale addictive aux profits, d'un capitalisme devenu incompatible avec la lutte contre le changement climatique. Les hommes ont été alertés depuis 45 ans sur l’effondrement qui devait se présenter au début du XXIème siècle, mettant en péril toutes les espèces vivantes de la planète.

Les scientifiques ont produit des centaines de rapports validés par leurs pairs et publiés dans des revues scientifiques comme Science ou Nature. Ces dernières années, plusieurs auteurs ont remis ces rapports en perspective, pour créer un véritable réveil des consciences et voici ma sélection de leurs livres :


Un consensus politique est survenu lors de la COP21 en décembre 2015 pour limiter le réchauffement entre 3°C et 4°C (efforts annoncés par l’ensemble des pays) bien que l’objectif visé officiellement soit de 2°C et si possible 1,5°C. En face de ces objectifs, les mesures de mars 2017 montraient un réchauffement global de 1,25°C par rapport à l’ère pré-industrielle, et de 2,47°C au sol en moyenne dans l’hémisphère nord. Ces chiffres sont à surveiller comme le lait sur le feu.

On sait qu’on a engendré des phénomènes d’accélération et de prolongement du réchauffement qui vont nous entraîner bien au-delà des efforts annoncés. Car nous avions déjà franchi le point de basculement des températures de réchauffement à la fin de l’épisode El Niño, en avril 2016. Au-delà de ce point de basculement on sait qu’il est impossible de revenir aux températures stables d’antan.

Depuis nous sommes entrés en zone inconnue de réchauffement, où nous ne pouvons plus prévoir à quel niveau de température cela s’arrêtera, malgré la géo-ingénierie chimérique, annoncée mais jamais déployée.

En guise de conclusion  

Il y a cependant des choses à faire sur le plan local pour créer les conditions résilientes de vie ultérieure éventuelle. Une transition vers une autre société nous oblige à travailler notre imaginaire, donc de nous faire des récits pour inverser ces spirales de violence et de pessimisme. Des récits qui rejettent toute dissonance cognitive et tout déni. Soyons les transitionneurs qui inventent leur propre avenir. Car les initiatives de transition libèrent les gens de ces sentiments d'impuissance tellement toxique et répandue dans la population. L'urgence est de reconstruire un tissu social local solide et vivant, doté d'un climat de confiance, c'est-à-dire un véritable « capital social » qui puisse servir en cas de catastrophe.

Les transitionneurs (qui pensent : « on est tous dans le même bateau ») souvent non-violents, collectivistes, appellent à une transition à grande échelle, car la vie n'a plus de sens si tout s'effondre. Pratiquant l'ouverture et l'inclusion, ils sont convaincus que l'avenir est dans les éco-villages, l'entraide et l'imaginaire de transition. Ils pensent « ensemble on va plus loin ».

Malgré tout, la transition est encore à très petite échelle pour le moment. Et il n’est pas sûr que nous ne soyons pas dépassés par des phénomènes abrupt, en croissance exponentielles, capables d’annihiler les efforts de transition à grande échelle.

Kevin Anderson, professeur d'énergie et de changements climatiques à l'Université de Manchester, soutient qu'il y a 95 % de risques que l'action contre le changement climatique ne soit pas assez robuste pour confiner la croissance du réchauffement de la Terre en dessous de l'objectif de 1,5°C-2°C. Il pense qu'il reste une petite chance de 5% de réussite possible. Paul Jorion, anthropologue et sociologue, estime que le genre humain n’est pas équipé mentalement pour faire face à ce défi qui maintenant semble le dépasser. 

_________________________

« Celui qui croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » Kenneth Boulding (1910-1993), président de l'American Economic Association.

_________________________

An uncontrolled climate change

In the United States, an elected political-economic oligarchy has chosen to sacrifice humanity for its immediate benefit, on the altar of climate change, by withdrawing from the December 2015 climate accord.

The announcement had the immediate effect of strengthening the ties of the 200 other signatory countries, the European Union and China at first. American Universities, the largest cities, and some thirty American states continue the effort, with the clear goal of "Make Our Planet Great Again", were the words of the French President of the Republic E. Macron. It remains to be seen whether it is still possible, and under what conditions, to combat climate change so that future generations can still live on our planet.

Human nature

Biologists describe human beings as a predatory and colonizing species. It grows until it invades its environment, which it exhausts little by little. When it is exhausted, it sets out to invade a new propitious environment. But today man has invaded the whole planet and has largely exhausted it.

Man's behavior is above all that he finds it "natural" to concern himself with his own self-interest, and that he finds mostly just as "natural" to lose interest in the common collective good he is accustomed to entrust to the politicians. They have instituted a democratic system (or not) that is assimilated to a domination of the people by an economic elite disconnected from the majority opinion.

Man is perpetually at war with his fellow men under all possible pretexts, the most ancient of which is religion. Men have been incapable, in tens of thousands years, of getting rid of wars. When they fail to solve a rather complicated political or economic problem, war becomes the only solution to overcome the difficulties encountered. Men are specialists in rebuilding on the smoking rubble of their devastation.

By his "natural" behavior man destroys all the possible habitats that he has invaded and then colonized, but this does not protect him from extinction, for Nature does not give him more guarantee of survival over the long term than the dinosaurs.

Human Footprint and Capitalism

Humanity consumes 1.7 times the capacity of the Earth to renew itself. Decreasing this footprint far below one Earth has become a matter of survival for humanity. But is there a prospect of a decrease in human consumption?

Not at all, because growth is considered indispensable to the capitalist system to pay interest, dividends and bonuses. Even if it were decided to remove them in the name of decreasing, it is not certain that one would know how to go about it.

The inability to pay interest on a debt is called a default. When this disability is widespread, it is called a systemic bank collapse. Banks no longer trust and lend; The companies go bankrupt under the weight of the debts. If the law had separated the deposit banks from the investment banks, the citizen would be presumed not to lose money, which is not the case today. In any case he would no longer be able to borrow. He must save if he wants to develop.

It is the same for companies in a period of decline: to free themselves of debts, no longer harm the environment, clean up, make new with the old.

It can therefore be said that the necessary decrease is incompatible with the present framework of a purely capitalist system.
That is why getting rid of capitalism has become a matter of survival for a humanity that wants to reduce its footprint to a sustainable level.

Scientific knowledge

Rampant growth has triggered the accumulation of greenhouse gases (GHGs) in the atmosphere, carbon dioxide (CO2), and more recently methane (CH4), nitrous oxide (N2O), and many others. These GHGs have led to an increase in average temperatures, known as global warming. In March 2017, our planet suffered an anomaly of +1.25°C compared to the pre-industrial era (before 1750, IPCC definition), more pronounced on land in the northern hemisphere at a record average of 2.47°C.

The consequences of global warming are perfectly observable and experienced by slow exponential growth phenomena: drought records, floods, seasonal precariousness, reduced crops of cereals and fruits, shortages of water, melting of glaciers and poles, thawing of the Arctic Circle and the Antarctic continent, rising ocean levels, acidification and deoxygenation of the oceans, disappearance of marine and terrestrial animal species, and therefore of our food chains, disappearance of tropical and sub-polar forests through deforestation, drought and disease, forest fires triggered by lightning, increased hurricanes and typhoons in number and intensity, new wave-induced amplifier phenomena such as El Niño, and some 60 positive feedback loops.

Thawing of ice caps is irreversible at both poles, in Greenland, in glaciers and in all mountain ranges, with the Himalayas in the forefront. In total, at least 70 meters of rising sea level. But the slowness of the acceleration of these thaws is not suddenly visible in our ports and on our coasts by a surge of sudden water capable of awakening consciences. At the most, houses are rebuilt on higher piles and the streets are raised like in Miami or Long Island.

In Europe, summer harvesting began in June 2017. The drought has been there since the beginning of the year.

Certainly we must stop the production of GHGs, from any origin. Knowing that at the current temperature we can no longer control the release of methane from the shallows that border the Arctic Ocean. The 50 gigatonnes of methane that are supposed to be there will cause a surge in temperatures that experts call catastrophic.

Human beings are well aware of the increase in all these phenomena, but they can not imagine the slowness of this progression year after year nor its exponential growth. They think that a slow progression allows the time to come back later on the phenomenon to take care of it. But the exponential progression of the phenomenon will surprise them sooner or later. This is why they are always behind in the fight against global warming.

Climate change does not wait for man. The effects of most positive feedback amplifier loops were not examined in detail. However, they are known to accelerate (exponentially) and prolong global warming. Consequently, the experts' consensus on a minimum warming of 3°C to 4°C, which is difficult to bear for humans, will be exceeded with certainty.

A known and frequently published alert

Over the past 45 years, humanity has been alerted on numerous occasions to the inevitable planetary catastrophe that would ensue to pursue an economic, energetic, demographic, unrestrained growth on a planet with finite (limited) resources.


So, in 1972, Donella Meadows, Dennis Meadows, Jorgen Randers and 14 other MIT researchers put the Theory of Systems Dynamics into equations for modeling growth. The Theory of Systems Dynamics stems from the work of Jay Forrester, a professor at MIT, the designer of the Word3 computer model. The original version of Word3 was adapted in Word3-91 and the results, similar to those of 1972, were published under "Beyond the Limits" in 1992. A new adaptation in Word3-03 resulted in the results published in 2004 in English, which we read in French in 2012 under "Les limites à la croissance (dans un monde fini)" which is a French translation of "The Limits to Growth, The 30-Year Update". It was the update in 2004, 32 years later, of the first famous Meadows Report of 1972 which was inspired by Aurelio Peccei, founder of the Club of Rome. As in 1972, the model shows a collapse between 2015 and 2025.


According to the authors, the initial scenario of 1972 is still valid, although it is based on data from the period that realistically describes the second half of the 20th century. There is a decline in industrial production, agricultural production (food availability), life expectancy, human well-being and non-renewable resources on the planet by 2025. For the Meadows team, the demography of the Earth system, marked by the instability of our industrial civilization, leads to an irreversible and uncontrolled decline from 2030 onwards.

After a series of scenarios, the authors describe in a scenario No. 9, a planet which, since 2002, would have sought to stabilize its population and industrial production per capita, and which would have invested in pollution control, conservation of non-renewable resources and in agriculture.

Collapse

We have seen that man destroys his habitat, the Earth, and finds it "natural". The profits of the wealthiest, based on the debt of the poorest, have led them into an addictive spiral of profits, a capitalism incompatible with the fight against climate change. Men have been alerted for 45 years on the collapse that was to occur at the beginning of the 21st century, jeopardizing all the living species on the planet.

Scientists have produced hundreds of peer-reviewed reports published in scientific journals such as Science or Nature. In recent years, several authors have put these reports in perspective, to create a true awakening of consciousness and here is my selection of their books:


A political consensus was reached at COP21 in December 2015 to limit warming to between 3°C and 4°C (efforts announced by all countries) although the official objective is 2°C and if possible 1.5°C. In response to these objectives, the March 2017 measures showed an overall warming of 1.25°C compared to the pre-industrial era and an average of 2.47°C on land in the northern hemisphere. These figures are to be watched like milk on the burner.

We know that we have generated phenomena of acceleration and prolongation of the warming which will lead us well beyond the announced efforts. Because we had already crossed the tipping point of the warming temperatures at the end of the El Niño episode in April 2016. Beyond this tipping point it is known that it is impossible to return to the stable temperatures of yore .

Since we have entered the unknown zone of warming, where we can not predict at what temperature level this will stop, despite chimerical geo-engineering, announced but never deployed.

As a conclusion

There are, however, things to be done at the local level to create the resilient conditions for possible future life. A transition to another society forces us to have our imagination working, so to tell stories to reverse these spirals of violence and pessimism. Stories that reject any cognitive dissonance and denial. Let us be the transitioners who invent their own future. Because transition initiatives free people from these feelings of impotence so toxic and widespread in the population. The urgent need is to rebuild a solid and vibrant local social fabric, with a climate of trust, that is to say a real "social capital" which can be used in case of disaster.

Transitioners (who think "we are all in the same boat") often non-violent, collectivist, call for a transition on a large scale, because life no longer makes sense if everything collapses. Practicing openness and inclusion, they are convinced that the future lies in eco-villages, mutual aid and the transitional imagination. They think "together we go further".

Nevertheless, the transition is still very small at the moment. And it is not certain that we are not overtaken by abrupt, exponential growth phenomena, capable of annihilating large-scale transition efforts.

Kevin Anderson, Professor of Energy and Climate Change at the University of Manchester, argues that there is a 95% risk that action against climate change is not robust enough to contain the growth of global warming below the target of 1.5°C to 2°C. He thinks there is still a small 5% chance of success. Paul Jorion, an anthropologist and sociologist, believes that mankind is not mentally equipped to face this challenge that now seems to go beyond it.

mercredi 31 août 2016

Méfiez Vous des Rumeurs, Il n'y Aura Pas de Refoidissement en 2030, ni pour 500 000 ans!

Qui sème le doute récolte l'incertitude...

Ces fausses nouvelles sont concoctées par les gens de l'industrie des combustibles fossiles ; ce sont des marchands de doute. En tentant de vous confondre, cela vous désintéresse du réel problème du réchauffement climatique. Vous vous dites peut-être : "Ils disent n'importe quoi ces scientifiques, on ne peut plus s'y fier ; je ne veux plus les entendre."
Et ça me donne aussi l'impression de me battre pour rien...

Voici le mensonge qu'on vous raconte ; allez-vous pouvoir faire encore confiance à ce site pour d'autres nouvelles? Pas moi!
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201604231024482598-fonte-de-glace-au-pole-nord/

On y lit que c'est un scientifique du WWF, reconnu comme étant un organisme corrompu, malgré le Panda qui leur sert d’emblème.

La preuve que l'argent fait perdre la raison...
La science qui contredit ce mensonge. C'est le texte qui s'y trouve que j'ai traduit et adapté pour le présent article. : http://www.wired.com/2011/06/solar-minimum-climate/ 
On voit la taille approximative de la petite planète Terre.
Une tache solaire, c'est le résultat d’activité magnétique dont les lignes du champ magnétique convergent vers un centre qui devient plus sombre et moins chaud. Quand ces champs magnétiques sont puissants, ils forment parfois une boucle au dessus de la tache. Quand cet immense champ magnétique se rompt, il y a éruption solaire.
La dernière fois que cela s'est produit, cela a commencé vers la moitié du 17e siècle pour durer jusqu'au début du 18e siècle ; le nord de l'Europe a connu un froid plutôt inhabituel. Le Minimum de Maunder aussi connu sous le nom de "Petit âge glaciaire". C'est une période avec des récits de gens qui patinent sur la Tamise ou la construction "d'auberges saisonnières" bâties sur la glace de la mer Baltique.

Des articles de journaux sur ces nouveaux rapports de cette possible baisse d'activité solaire ont fait grand bruit en présumant que ça pourrait se produire à nouveau. Certains ont même prétendu que ça contrerait le réchauffement climatique.

En fait, le sens du dernier rapport sur les taches solaires est encore débattu comme le raconte Andrew Revkin at Dot Earth has chronicled. Même si ce ralentissement d'activité solaire se produisait et durerait quelques décennies, des études démontrent déjà que l'impact sur le climat serait minime ; pas plus de 0,5°C de refroidissement.
28 juillet 2011 Le volcan Puyehué au Chili fait éruption et projette ce nuage jusqu'à la stratosphère. NOTE : c'est un petit volcan.

La majorité du refroidissement observé dans le Minimum de Maunder (Petit âge glaciaire) semble bel et bien être le résultat d'une coïncidence d'activité volcanique plutôt élevée qui agit comme un parasol de cendres et poussières, bloquant ainsi une partie de la lumière solaire.

Je rappelle que suite à l’éruption du Tambora en avril 1815, on a surnommé 1816 "l'année sans été" dont j'ai parlé dans mon article précédent. Le Tambora fait parti des 5 volcans les plus meurtriers...

Un autre article (en Anglais) qui parle d'une ère glaciaire pour les 2030 affirme que l'activité solaire diminuerait de 60%! Si cela se produisait, le soleil exploserait comme n'importe quelle autre étoile, point final.

Apparemment et à cause des gaz à effet de serre que nous émettons, il n'y aura pas d'ère glaciaire avant 500 000 ans (selon cet étude en anglais) alors qu'il y en a normalement au 100 000 ans selon les cycles orbitaux de Milankovitch(Wilipédia Fr).
Il est stupéfiant que l'humanité puisse influencer ainsi les mécanismes de formation de la Terre.




Tout ce qui nie le réchauffement climatique (et sa cause humaine, nos émissions de gaz à effet de serre) que nous vivons est un mensonge souvent soutenu par l'industrie des combustibles fossiles, sinon par des illuminés comme les "flat earthers" qui affirment que la terre est plate et que le réchauffement climatique est lié à cette... platitude.

jeudi 6 août 2015

Dissidences Climatiques

     Qui dit vrai ?
 
On entend toutes sortes de nouvelles et d’hypothèses farfelues au sujet des changements climatiques En gros, il y a quatre différentes sources qui parlent des changements climatiques.
  • Le GIEC : Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
  • L'industrie des combustibles fossiles et les complotistes
  •  Les scientifiques rattachés à des Universités
  • Les scientifiques sans attaches au financement industriel et au monde financier
Je vais faire le pont entre ces quatre sources...
Photo : Jac ~ Bo. C'est à dire moi-même.
N.B. Si vous aimez cette photo, elle peut vous servir de fond d'écran mais toute utilisation commerciale ou par des organismes est interdite sans mon consentement écrit.

     Qu'est-ce que le GIEC ?

C'est un organisme formé par l'ONU et qui signifie "Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat"
créé en novembre 1988, à la demande du G7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d%27experts_intergouvernemental_sur_l%27%C3%A9volution_du_climat

Ce sont des scientifiques bénévoles qui récoltent les données et font les premières analyses et aussi les modélisations climatiques ; cette période peut durée jusqu'à quatre ans. Au cours des deux années suivantes, le tout est évalué et synthétiser et est ensuite ré-évalué (et corrigé) par des représentants non élus de tous les gouvernements participants, et ce ne sont généralement pas des experts en Climatologie. Aussi, on nous fait croire que le tout est scientifique, mais que connaissent les économistes, juristes et autres sur le climat? Voilà pourquoi on s'est retrouvé avec l'absurde limite de 2°C proposée par un ou des économistes à Copenhague... Les vrais scientifiques prônaient 1°C, limite que nous avons malencontreusement atteinte après les 6 premiers mois de 2015. Déjà...


Un autre point sur le GIEC mais non le moindre. La grande majorité des scientifiques sont plutôt conservateurs dans leurs analyses, et si ces scientifiques sont des Académiciens comme une bonne parti de ceux qui travaillent non-bénévolement au GIEC, les prévisions sont donc les plus basses possibles, et ça c'est avant les corrections effectuées par les représentants non élus des différents pays qui eux retranchent encore des données et des prévisions pour "mieux paraître", ou pour mieux contrôler le débat.

Je sais avoir lu quelque part et de source sure, que le GIEC dans son rapport AR4 paru en 2007, dans lequel ils avaient établi le forçage radiatif à 72 fois celui du CO2 et le AR5 publié en 2014 dans lequel ils l'avaient réduit de moité, soit à 36 sans aucune justification scientifique avais-je lu. Si quelqu'un pourrait fouiller dans les AR4 et AR5 sur le forçage radiatif du méthane afin de vérifier ces dires, j’apprécierais grandement Quoiqu'il en soit, le méthane est l'arme fatale des changements climatiques.

En résumé le GIEC nous apporte les prévisions les plus optimistes possibles, mais aucune qui ne cadre avec la réalité immédiate... Aussi, ils ignorent tout ce qu'ils ne savent pas calculer avec précision, ce qui est un peu normal du point de vue scientifique, mais ils devraient au moins le dire ou soumettre une estimation ou un avis. Le silence est un accommodement déraisonnable.

 Comme on l'a lu sur ce blogue et d'autres, leurs données et prévisions sont loin derrière la science de pointe en climatologie et des autres percées effectuées par des physiciens par exemple. Qu'on pense à la vitesse à laquelle survient le réchauffement, il apparaît évident que le GIEC ne tient aucunement compte des presque 40 rétroactions qui amplifient le réchauffement et des autres turbulences climatiques comme le décrient beaucoup de scientifiques (souvent de haut niveau tels James Hansen, Natalia Shakhova et Kevin Anderson pour ne nommer que ceux-là), qui œuvrent dans ce domaine et critiquent très amèrement le GIEC sur plusieurs points scientifiques et moraux ; et avec raison.

Des exemples :

Alors que le méthane (CH4) s'échappe de plus en plus rapidement du pergélisol en Sibérie (voir la photo ci dessous) et sous marin dans l'Arctique, en particulier dans la mer de Laptev, (voir la vidéo à gauche) comme cela est révélé par des observations visuelles et des mesures directes in situ et via satellites, le GIEC s'est contenté de faire une simulation qu'ils ont nommés Sponge Bob (Bob l'Éponge) à partir de laquelle ils affirment que le méthane ne représente aucun danger pour au moins un millénaire. Mais dans leur simulation ils ont mis le fond de l'arctique à 200 mètres et plus de profondeur et concluent que l'eau chaude ne pourra se rendre à de telles profondeurs avant longtemps. Mais la mer de Laptev n'a guère plus de 70 mètres de profondeur maximale et la profondeur moyenne y est d'environ 50 mètres. Étant rattachée à la Sibérie là ou de nombreux cratères d'évents de méthane sont apparus depuis peu, le fond de la mer de Laptev regorge d'hydrates de méthane et seulement 1% de ce qui s'y trouve suffirait à réchauffer le climat d'au moins 3 à 4°C en peu de temps lorsqu'il s'en échappera... Et la première fois que cela se produira entrainera d'autres éruptions de méthane comme cela s'est produit lors de l'extinction Permienne par exemple.

L'évent d'éruption d'hydrates méthane près de Bovanenkovo dans la péninsule de Yamal en Sibérie du Nord (photographié par Mary Zulinova de l'agence de presse gouvernementale régionale de Yamal).
Image parue le 23 Février 2015 dans The Siberian Times"
Le GIEC a prévu que le ralentissement du courant surnommé Le Grand Convoyeur n'avait que 10% de chance de se produire avant 2100. Pourtant, son ralentissement a été observé et mesuré au printemps 2015 par une équipe de scientifiques dont a fait partie Michael Mann. Source : http://www.nature.com/nclimate/journal/v5/n5/full/nclimate2554.html

Le GIEC a aussi prévu que nous n’atteindrions pas les 2°C de réchauffement avant 2050. Nous en sommes déjà à 1°C et si le rythme d'accélération du réchauffement se maintient nous l'atteindrons avant 2035, et même fort probablement 2030 avec les anomalies climatiques qui se produisent cette année : le Blob (masse d'eau chaude) dans le Pacifique Nord tout près de l'Alaska, Le Super El Niño qui se prépare et va qui va relâcher dans l'atmosphère une bonne dose de chaleur et de turbulences météo intenses, et surtout la disparition de la banquise Arctique qui amplifie et accélère le réchauffement de l'atmosphère et des océans. C'est une autre prévision du GIEC qui sera devancée d'au moins cinq décennies. La montée du niveau global des océans que le GIEC avait prévu à environ 1 mètre pour 2100 sera d'au moins 15 mètres au train ou vont les choses et en 2075...Dans tout cela, il ne faut pas oublier le méthane qui s'échappe et dont un éruption massive à n'importe quel moment est fortement probable d'ici 2030.

La dé-carbonatation de l'atmosphère à laquelle ils font référence dans les scénario RPC du  GIEC, et qui devait débuter en 2025 n'est pas prête de se faire : la technologie n'y est pas et même si elle y était, il s'agirait d'une entreprise qui dépasserait de beaucoup en proportion tout ce qu'on fait, On n'extrait que 5 000 Gt de fer annuellement alors que nous avons produit 40 000 gigatonnes de CO2 en 2014 seulement. Voir cet article antérieur svp. De plus, dé-carboniser l'atmosphère ne règlerait rien au problème de l'acidification des océans comme cela a été démontré récemment par une autre étude scientifique.

____________________


     L'industrie des combustibles fossiles et les complotistes

Puissante, riche à outrance, influente et possédant de nombreux alliés dont des agences de marketing, des "think tanks" (cuves à penser) qui ont autrefois participé aux campagnes de désinformation sur les dangers de la cigarette, de l'essence au plomb et autres. Ils ont aussi des firmes d'avocats à leur service qui font du lobbying pour faire changer les lois et règlements des gouvernements et/ou de leurs institutions... En bref, le royaume de la corruption absolue.

Vu que l'industrie du pétrole commandite fortement les médias, ces derniers n'osent pas les pointer du doigt pour conserver les revenus de la publicité et c'est sans compter le phénomène de la convergence des médias dont l'industrie des combustibles fossiles possède souvent une grande quantité d'actions, sinon de réseaux d'influence capable de couper les recettes publicitaires des médias via les grandes agences de marketing entres autres.

Donc, pour brouiller les pistes et dans le but de se déculpabiliser aux yeux du grand public et le confondre, l'industrie des combustibles fossiles réussi à corrompre quelques scientifiques et pseudo-scientistes afin de faire circuler via les agences de presse, souvent inaptes à comprendre la science, ou motivés financièrement à passer outre leur présumé rigueur journalistique afin de faire circuler de fausses histoires. Difficile de connaître la réalité et de prendre les bonnes décisions dans l'incertitude pour le citoyen moyen
 
Selon ces sources corrompues, on tente de nous faire croire...
  1. Qu'on se dirige vers un mini âge glaciaire pour les années 2030, une impossibilité physique dans le contexte actuel des gaz à effet de serre ; de l'état de l'Arctique qui perd sa glace maritime toujours à cause des mêmes gaz à effet de serre dont le CO2 est la cause initiale hors de tout doute pour qui s'y connaît le moindrement.
  2. Que la cause des changements climatiques sont les cycles de Milankovitch : modifications combinées de l'orbite et de l'angle de la terre par rapport au soleil alors que nous ne sommes pas du tout près de ce point sur le cycle. En fait, nous venons presque de quitter ce point à l'échelle géologique.
  3. Ou que la cause est une magique perturbation de radiations électromagnétiques Soleil/Terre, ce qui est aussi Physiquement impossible.
  4. Ou encore que c'est le soleil qui s'est réchauffé alors que toutes les observations démontrent que le soleil s'est refroidit quelque peu au cours des récentes décennies.
Qui sème le doute récolte l'incertitude

Il y a des hypothèses encore plus farfelues du genre un planète totalement indétectable qui erre dans le système solaire Niburu, les chemtrails qui n’existent que dans l'imaginaire car si elles existaient vraiment, il y aurait des preuves et des influences autres sur le climat que celles qui sont observés et bien sur, ne pas oublier les extra-terrestres qui modifieraient notre climat pour faire de notre Terre un désert aride et presque sans vie, ce qui est en voie de devenir une réalité, mais à cause de nos émissions de gaz à effet de serre dont nous connaissons la cause et les conséquences. Mon opinion sur les chemtrails est tout sauf une opinion. Tous les scientifiques qui s'y connaissent vous le diront et si vous croyez que c'est une conspiration de leurs part, vous souffrez tout simplement de paranoïa ou vous vous êtes faits laver le cerveau par une propagande d'angoisse sans aucun fondement dans la réalité.

Bref, tout ce qui fait dévier notre attention de la cause réelle participe à la confusion et fait bien l'affaire de l'industrie des combustibles fossiles dont le seul but est de maximiser les profits dans les plus brefs délais. Ils sont intoxiqués aux profits et comme tous les intoxiqués, leurs conséquences sur la réalité n'existent pas dans leurs têtes. L'Homme se ment plus à lui même qu'aux autres question de s’auto-valoriser, rien de plus.
 

____________________


     Les scientifiques sans attaches au financement industriel et au monde financier

Kevin Anderson qui fustige le GIEC pour ses prévisions ultra-conservatrices et le rêve qu'est la dé-carbonisation dont le GIEC tient compte dans ses prévisions mais qui demeure dans le domaine de la science-fiction, car sans technologie ni ingénierie applicable. Et il y en a de plus en plus qui parlent librement mais souvent avec réserves tels M. bâton de hockey lui-même, Michael Mann. Il y en a de nombreux autres qui élèvent leur voix dégoûtées par inefficacité du système et l'urgence extrême de la situation.

Il faut comprendre que le système climatique est une immense machine qui englobe tout l'atmosphère, tous les océans et les mers ainsi qu'un très grand nombre d'espèces vivantes, du phytoplancton aux arbres et sans oublier les baleines ; ralentir le réchauffement à ce stade-ci est... comparable à ralentir un train de marchandises lancé à toute vitesse à mains nues. C'est sans l'ombre d'un doute scientifique que nous les humains et notre mode de vie qui sommes la cause directe des changements climatiques qui nous menacent. Il faut cesser de vivre pour soi-même et vivre pour la Vie, sans pétrole, gaz ni charbon le plus tôt possible, nous sommes 10 à 20 ans trop tard pour éviter le pire, il s'agit donc de réduire au maximum nos impacts sur le climat par toutes les mesures possibles ; mieux vaut une période très creuse faite de sacrifices intenses que zéro avenir pour tout ce qui vit.


Notre très petite terre appartient à tout ce qui y vit. Vous croyez être propriétaire d'un morceau de terre, mais il n'est pas à vous malgré ce que dit le titre de propriété. Nous ne sommes que de passage, alors contentons nous de passer, de respecter et d'apprendre.

En vacances ?
  • Ne brûlez pas inutilement des combustibles fossiles
  • Ne laissez rien derrière sinon vos traces de pas
  • Ne tuez rien sauf le temps
  • Ne prenez rien d'autre que des photos et du bon temps
____________________


     Réagissez vous aussi


Le contexte :
You Tube me recommande cette vidéo dont le titre se traduit par "Ce qu'ils ne vous ont pas dit au sujet des changements climatiques" et ça semble provenir d'un Université. La vidéo dit que le climat a toujours changé et que les humains n'y sont pour dans les changements climatiques actuels.


Je sais évidemment qu'il ment, je recherche le nom "Prager University" et ce n'est aucunement une université car ils ne donnent ni cours ni ne décernent de diplômes ; c'est de la grossière fausse représentation. Ça doit aussi être un mensonge que ce type est un co-fondateur de Greenpeace, il faudrait vérifier auprès de Greenpeace pour en avoir la certitude absolue. Pour ceux qui sont au courant des du Homeland Institute fortement financé par l'industrie des combustibles fossiles, ça vient très certainement d'eux selon un journaliste qui a laissé un commentaire sur la vidéo.


J'ai donc écrit et envoyé le commentaire qui suit à Google.



Bonjour Vous m'avez recommandé ce lien https://www.youtube.com/watch?v=RkdbSxyXftc 2 fois ce soir De un il n'y a pas d’université Prager De deux, cette personne nie les changements climatiques, une attitude criminelle dans les circonstances actuelles des changements climatiques qui nous mènent droit vers une très prochaine extinction massive !!! Comment pouvez vous avoir le culot de supporter, et pire, de recommander ce genre de site qui vous a certainement payé avec de l'argent des combustibles fossiles, la cause directe des changements climatiques. Des millions de personnes dont moi-même sont devenues végétariens afin de réduire les gaz à effet de serre. Google, êtes-vous sérieusement prêt à sacrifier l'avenir de la Vie sur Terre pour quelques misérables dollars??? Au nom de la Vie, cessez de supporter ces CRIMINELS

 ____________________


     Un mot tout personnel
J'aime bien parler de science et tenter d’éduquer et de prévenir les gens au sujet des changements climatiques. Cet article sort de mon ordinaire et me tremper l'esprit dans la corruption, le mensonge et la négligence crasse pour ne pas dire criminelle de la part de groupes qui sont sensés représenter savoir et dont le but est de diffuser de l'information juste alors qu'elle n'est que propagande pour plaire à ceux qui sont dépendants aux profits et accros au pouvoir m'a laissé un arrière goût très amer. J'avais l'impression de patauger dans du vomi ou dans des égouts sombres et pestilentiels... surtout en étant conscient de l’enjeu : la survie de la Vie sur notre petite planète. 
Si la paresse est la mère de tous les vices, la cupidité est la trop populaire prostituée de l'extinction massive qui nous guette de très près.

C'est principalement pour cette raison que je n'avais rien publié depuis début juillet, écrire cet article a été long et j'ai du passer outre ma récalcitrante envie de nombreuses fois. Je m'excuse de mon long silence, mais je sais que vous comprendrez. 
Merci à tous ceux qui me soutiennent de près ou de loin et qui partagent mon travail dur le Web.
Très amicalement
____Jack