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mercredi 13 mai 2015

Le Méthane - L'arme fatale des Changements Climatiques?

AVERTISSEMENT : 11 Février 2017
Une nouvelle étude scientifique est sortie et qui diminue grandement le risque d'un important relâchement de méthane en Arctique et qui aurait causé un réchauffement très rapide et potentiellement nous précipité dans l'extinction massive.
Article en Anglais : http://blogs.agu.org/geospace/2017/02/08/gas-hydrate-breakdown-unlikely-cause-massive-greenhouse-gas-release/
Lien vers la traduction francophone de l'article : https://translate.google.ca/translate?sl=en&tl=fr&js=y&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&u=http%3A%2F%2Fblogs.agu.org%2Fgeospace%2F2017%2F02%2F08%2Fgas-hydrate-breakdown-unlikely-cause-massive-greenhouse-gas-release%2F&edit-text=&act=url


Il apparaît que la "bombe méthane" n'en n'est pas une. Selon les recherches et études récentes, c'est du CO2 qui va s'échapper lentement mais sûrement et qui va accélérer le réchauffement climatique à un rythme plus régulier. Notez que le CO2 s'échappe quand même 1000 fois plus que le méthane du pergélisol, mais pas de hausse subites et drastiques du réchauffement climatique n'est prévue lors du dégel.
Il reste quand même un risque qu'un quantité appréciable de méthane s'échappe du fond marin du plateau oriental sibérien, mais ce risque est lié a une activité séismique ou tectonique imprévisible.

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Convention sur ce blogue
Dans l'expression parties par million, nous nous servirons de ppm (petit "m") et pour parties par Milliard, ce sera ppM.

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Les sources de méthane

Il y en a plusieurs, commençons par un graphique en pointe de tarte pour nous ouvrir l'appétit...
Source : traduit depuis http://icp.giss.nasa.gov/education/methane/intro/cycle.html
La source la plus importante provient de l'extraction des combustibles fossiles, c'est à dire pétrole, charbon et gaz naturel (méthane à 98%) par fracking

Aussi, les réseaux gaziers qui amènent le gaz naturel dans nos villes et le distribue a souvent des fuites importantes. Heureusement, ce gaz n'explose que lorsque sa concentration dans l'air se situe entre 4% et 16%. Fait a noter, le méthane participe à la destruction de la couche d'ozone stratosphérique qui protège la vie des dangereux rayons ultraviolet qui cause le cancer de la peau chez les humains et stérilise plusieurs espèces plus petites ; c'est une des causes (l'autre sont les insecticides) identifiées pour expliquer l'importante diminution d'amphibiens. La diminution de la couche d'ozone contribue elle aussi au réchauffement global car les radiations dans l’ultraviolet sont très énergétiques et causent plus de réchauffement, qui à cause des gaz à effet de serre ne peut retourner vers l'espace,

La deuxième source en ordre d'importance sont les ruminants, et principalement l'élevage des bovins pour les Big Mac et autres mets à base de viande de vache ainsi que le lait et le fromage. Il a été calculé qu'aux USA, les gaz d'échappement des bovins produisait l'équivalent en CO2 de tout le transport routier, aérien, maritime et ferroviaire qui s'y fait. La façon la plus efficace de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et la pollution agricole est de diminuer ou de cesser de manger au moins de la viande rouge.

Aussi, tout le fourrage et les céréales nécessaires pour nourrir les animaux d'élevage, comme toute agriculture d'ailleurs, produit de l'oxyde nitreux, ou protoxyde d'azote (N2O), un autre gaz à effet de serre. Son potentiel de réchauffement global à 100 ans est de 298 fois celui du CO2, d'où l'importance de réduire l'apport en azote et phosphate et de favoriser la bio-culture et/ou la permaculture et de manger le moins de viande possible pour réduire cet impact.

Un fait qui m'a surpris, c'est que la culture du riz produit une quantité importante de méthane, 12%, ce qui n'est pas rien... Ça explique pourquoi j'ai laissé tomber le riz pour le remplacer par du couscous et des lentilles, mais maintenant que je connais mieux le N2O, je devrais peut-être revenir au riz...

Vidéo "La Bombe Méthane" courtoisie de l'émission "Découvertes" de radio-Canada.
 

Il y a une source de méthane qui est en hausse alarmante pour l'Humanité et qui menace aussi toutes les formes de Vie d'extinction, et c'est celui qui s'échappe du pergélisol de surface et celui enfoui sous l'océan Arctique à des profondeurs variables et dont certaines sources importantes sont à moins de 50 mètres sous la surface de l'eau. C'est le méthane sous forme d'hydrate de méthane, qui est enfoui dans le fond de l'océan Arctique et dans certains types de pergélisol.

L'hydrate de méthane, c'est du méthane emprisonné dans une cage
de glace et qui a une structure, un peu comme une cage, mais beaucoup plus complexe Ce sont les hydrates de méthane qui, lorsque l'eau de l'Arctique s'est réchauffée suite à un apport important de CO2 à cause d'une intense activité volcanique qui a duré environ un million d'années et qui a ainsi amorcé l'extinction Permienne.

Voici un de la trentaine et plus de cratères d'évents de méthane récemment découverts en Sibérie. Quand le méthane enfoui dans le pergélisol sous forme d'hydrate de méthane, et donc très froid, se réchauffe, il prend beaucoup d'expansion. Lorsque cette expansion arrive à un point critique, le reste de la poche de méthane prend une soudaine expansion et se détend exactement comme une explosion. On voit bien le sol qui a été éjecté vers l'extérieur. En Anglais on appelle ça un "Dragon Burp" (Rot de Dragon). Ce sont des signes avant coureur de ce qui se prépare dans l'océan Arctique si nous n'agissons pas immédiatement.

L'évent d'éruption de méthane près de Bovanenkovo dans la péninsule de Yamal en Sibérie du Nord (photographié par Mary Zulinova de l'agence de presse gouvernementale régionale de Yamal). Plus de trente cratères similaires existent maintenant et sont dus à de massives éruptions de méthane causées par la déstabilisation du scellement des hydrates de méthane sur des fractures et des failles dans le pergélisol qu'a causé le réchauffement global  par nos émissions de gaz à effet de serre et les failles et cisaillements sous-jacents. Image parue le 23 Février 2015 dans The Siberian Times"
Hydrate de méthane auquel on a mis le feu dans un labo à gauche, et dans la mer à droite.
Source
http://www.zo.utexas.edu/courses/THOC/methane.html
Source : NASA. Photo de Photo: Gary Klinkhammer, OSU-COAS




 Voici les lectures de concentration de méthane pour les mois de Janvier à fin Avril 2015.
Merci à Arctic-news pour leur collaboration et leur soutien continu.

En conclusion... Les émissions de méthane continuent de grimper en Arctique et partout ailleurs sur le globe, comme tous les autres gaz à effet de serre. C'est à croire que personne, enfin, ceux qui sont censés être nos décideurs n'écoutent ni bon sens ni science, mais seulement les grandes corporations et leur dépendance maladive aux profits, à la manipulation et à la corruption.

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  Le méthane (CH4)

La molécule de méthane a une forme plus complexe que le dioxyde de carbone (CO2) qui n'est qu'une ligne horizontale ayant un atome de carbone au centre et un atome d'oxygène à chaque extrémité.

Un peu de Physique de base nous explique que l'atome de carbone possède 4 électrons de valence ; ce sont les électrons de la couche extérieure d'un atome auxquels peuvent se lier les électrons de valence d'un autre atome pour former des molécules depuis les éléments. L'atome d'oxygène contient 2 électrons de valence et c'est pourquoi le composé CO2 existe. C'est le même principe pour le méthane : l'hydrogène a 1 seul électron de valence et c'est pourquoi 4 atomes d'hydrogènes peuvent se lier aux 4 électrons de valence de l'atome de carbone pour former le méthane.

Donc, le méthane a un atome de carbone au centre et 4 atomes d'hydrogène qui lui donnent sa  forme tétraédrique. Sa forme plus complexe est l'une des caractéristiques qui en font un gaz à effet de serre si puissant, car elle lui permet de bloquer la radiation infrarouge venue de la terre (chaleur) plus efficacement et rapidement.

Trois images représentant la molécule de méthane CH4 (1 atome de carbone au centre et 4 d'hydrogène.) À noter que l'hydrogène a été découverte par Antoine Lavoisier. En passant, son histoire comme celle de plusieurs scientifiques est fascinante. Les 3 images alignées ci-dessous proviennent de Wikipédia
 

Une note finale : Pour ce qui est du CO2, cela lui prend une dizaine d'années (selon une étude récente) à atteindre son plein potentiel de réchauffement alors que celui du méthane est atteint dès qu'il se retrouve dans l'atmosphère.

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Le potentiel de réchauffement du méthane (CH4) comparé au dioxyde de carbone (CO2)

Il faut tenir compte de plusieurs facteurs, principalement la durée de vie du méthane, sa proportion dans l'atmosphère et les régions où il retrouve dans l'atmosphère. Le concentration des méthane est mesurée en ppM (parties par Milliard).

Source : GIEC, AR5 mais depuis Arctic-News dans
un des nombreux articles par Sam Carana.
Jusqu'à date on voit que le méthane ne semble pas être le monstre auquel on fait souvent allusion. Mais ce sont là les données fournies par le GIEC, qui semble ne jamais tout dire... 

Premièrement, voyons une brève histoire du méthane...
Source : Agence Américaine  de Protection de l'Environnement (EPA)
http://www.epa.gov
Sur la partie gauche de l'image, on remarque qu'avant JC, la concentration de méthane atmosphérique n'a jamais dépassée 800 ppM  au cours des 800 000 dernières années. Notre industrialisation a déclenché cette hausse subite et exponentielle d'émissions de méthane. Sur la moitié de droite, ce sont les émissions de méthane plus récentes. Aujourd'hui, on observe le méthane à 1829 ppM et ça continue de monter.

Un peu plus sur sa durée de vie...
Source : Ici sur Arctic-news

 Et maintenant, beaucoup plus sur son potentiel de réchauffement.

Ce texte a été traduit d"après celui qu'a rédigé Sam Carana
et qu'on retrouve ici sur Arctic-news
La raison qui explique que le méthane a un potentiel de réchauffement plus élevé dans l'Arctique dépend de variables tel que l'épuisement d'hydroxyle (un type de radical) qui facilite et accélère la décomposition du méthane en CO2 et formaldéhyde (CH2O). Aussi le vent, la saison, si c'est l'hiver, période durant laquelle il y a encore moins d'hydroxyle, etc. 

Une autre variable est l'effet indirecte que de larges fuites de méthane du fond marin vont provoquer d'autres fuites, ce qui va prolonger la durée de vie du méthane déjà dans l'atmosphère et de celui qui viendra juste d'après avoir été relâché, ce qui va permettre au méthane de persister localement durant des décennies, réchauffant ainsi davantage un Arctique qui est déjà à 5°C au dessus de la ligne de base alors que la moyenne de réchauffement global est à 0,85°C, mais pas pour très longtemps... On s'attend à un réchauffement accéléré au cours des trois à cinq prochaines années, principalement à cause du surplus de chaleur accumulé dans nos océans et quelques autres facteurs dont la hausse de méthane dans l'atmosphère.

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Est-il possible de combattre ces fuites?

La réponse est oui, peut-être... La vrai question est : nos décideurs le savent-ils? Probablement pas, car le GIEC n'en fait aucune mention en plus de sous-estimer, quand ce n'est pas nier, le risque que représente les hydrates de méthane. Mais la technologie existe bel et bien sur papier. Un plan d'action a été établie par des scientifiques qui comme nous, n'ont aucun pouvoir décisionnel ni aucune influence sur ceux qui en ont, et qui ne décident rien de toute façon si ce n'est que pour "remercier" ceux qui ont le plus largement contribué à leur caisse électorale, principalement en subventionnant à outrance les pétrolières avec vos taxes.


Source : Arctic-news, Pour les détails complets de cette
technologie, visiter ce lien

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Un peu de politique sur votre méthane? 

Impossible de nos jours d'être à l'abri de la politique, et encore moins en sciences climatiques. Facile à comprendre pourquoi : l'industrie des combustibles fossile a beaucoup d’argent, vraiment beaucoup, et elle se sert de cet argent pour corrompre politiciens, l'ONU et donc le GIEC, les médias, les Universités et plusieurs dirigeants et sous-fifres d'organismes gouvernementales pour n'en nommer que quelques uns...

J'ai ici une nouvelle du 14 Octobre 2014 parue entre autres sur Arctis-news et rédigée par Dorsi Diaz.

Cette nouvelle dit ceci : Il y a quelques jours, la Société Royale de Londres (une des plus vieilles et plus renommée institutions scientifique du monde), une rencontre a eu lieu qui présentait l'état des recherches sur l'Arctique et dont le nom était : Réduction de la glace maritime de l'Arctique, les preuves, modèles et les impacts globales. C'était annoncé comme une discussion scientifique organisée par les "Dr Daniel Feltham, Dr Sheldon Bacon, Dr Mark Brandon et le Professeur (Emeritus) Julian Hunt FRS"

Les présentateurs et les personnes présentes faisaient partie d'une liste de 200 scientifiques du climat parmi les plus importants. On pouvait s'attendre, à lire la liste des ateliers et des présentations, que cette conférence était tenue dans le but de discuter de la perte critique de la glace maritime observée en Arctique et que la rencontre devait inclure toutes les données et animer les conservations significatives de cet événement jamais vue dans toute l'histoire de l'Humanité.

Le problème majeur, c'est que la Dre. Natalia Shakova et son collègue le Dr. Semiletov n'ont même pas été invités malgré leurs recherches importantes et de pointe au sujet de la glace maritime et des 50 Gt d'hydrates de méthane pouvant être relâchés à tout moment. Leur non-invitation était-elle un accident? Un oubli? Quelle est la raison? Ils venaient juste de revenir d'une autre expédition au sujet des hydrates de méthanes et des interactions entre les systèmes géophysique concernés.

Dorsi Diaz ajoute :" Je crois en une communication ouverte. Je suis convaincue qu'il y a un sérieux problème dans ce cas-ci où il s'agit véritablement d'un urgence planétaire, nous sommes au seuil de la sixième extinction massive de notre planète et nous avons pour ainsi dire besoin de tout le monde sur le pont, spécialement pour ceux qui comme la Dre. Natalia Shakova et le Dr. Semileto sont deux des meilleurs.

On ne peut qu'imaginer ce qu'ils ont du ressentir, armés et prêt au combat mais ignoré et snobé de la communauté scientifique... 

[NDT Je résume l'article qui est très long et détaillé, mais dont je connais la cause, ayant moi-même tenté d’intervenir par personne interposée pour leur ouvrir la porte à cette importante conférence.]

En bref, ce sont des scientifiques Américains qui ont fortement influencé les organisateurs de la Royal Society pour trois raisons, dont deux ne sont que strictement spéculatives et ne représentent que mon opinion très personnelle.

a) Depuis un certain temps, et cela est devenu très apparent , certains Américains assoiffés ou influencés par le pouvoir et/ou la propagande tentent de tout dénier aux Russes, et certains, l'OTAN en tête, veulent même déclencher une guerre insensée contre la Russie.
b) Le GIEC apparemment sous contrôle Américain, tout comme l'ONU, ne veut pas avoir de présence Russe dans leurs rangs. Je suis convaincu qu'aucun scientifique Russe n'est membre du GIEC, mais il faudrait vérifier...
c) À l'époque, je connaissais le nom de la personne et de l'organisation, dont il était un des directeurs, qui a forcé la main (on a probablement forcer la main à lui aussi, sinon on lui aura tordu un bras) aux Britanniques pour dénier l'accès aux scientifiques Russes. Comme j'ai dit, j'ai essayé d'influencer l'acceptation des scientifiques Russes car je trouvais, moi aussi, ce geste inacceptable et j'ai donc pris mes très petits moyens pour communiquer avec des gens qui, je le croyais, pourraient influencer cette stupide décision ; j'étais franchement outré et dégoûté. Je croyais la science au dessus de cela... Au moins, et certainement comme  d'autres, j'ai essayé malgré mes petits moyens. On ne sait jamais tant qu'on n'a pas essayé.

Ce n'est pas tout... Afin de remplacer les données manquantes au sujet du méthane Arctique, ils se sont empressé de faire une simulation numérique nommée "Sponge Bob" (Bob l'Éponge), un nom des plus douteux... Cette simulation conclue que les hydrates de méthane ne seraient pas un risque avant des siècles, car ceux-ci seraient trop profonds dans l'océan Arctique pour que le réchauffement des eaux ne puisse les déstabiliser. Aucune étude sur place n'a été faite ni n'est prévue, le modèle numérique a parlé dans le seul but de calmer les esprits et non de les éclairer ; et c'est ce que le GIEC utilisera pour préparer les prochains RCP à être publiés dans environ 4 ans...

Cependant, le Plateau Arctique Sibérien Oriental (rectangle rouge) n'est qu'à 50 mètres sous la surface et c'est justement la région étudiée par la Dre. Natalia Shakova et son équipe. C'est de là qu'on s'attend à ce que 50 Gigatonnes de méthane (mais cette seule zone en contient au moins 100 fois plu) s'échappent abruptement... C'est aussi cette région qui préoccupe tant le groupe AMEG (Arctic Methane Emergency Group) principalement composé de scientifiques du climat venant des pays Nordiques dont le Canada.

J'ai entendu un professeur Américain, David Archer, dire ici que le risque d'une éruption abrupte de méthane n'était pas de la science??? Pourtant nous savons que cela s'est produit à de multiples reprises dans le passé car nous en avons des preuves. Aussi, des papiers de recherche ont été publiés, et donc reconnus et acceptés par des pairs. Il y a une forte tendance dans la communauté élargie du GIEC à étouffer le risque que représente le méthane enfoui d'ans l'Arctique. On ne peut que déduire que ce sont les puissants intérêts pétroliers et gaziers (ce sont les mêmes) qui sont à l'origine de cette propagande trompeuse et dangereuse, ou bien certaines personnes sont extrêmement stupide...

Nous savons qu'ils veulent exploiter cette ressource dans l'Arctique. Shell y a envoyé une plate-forme qui a du rebrousser chemin tellement les conditions y sont difficiles et que la météo y est violente, surtout depuis quelques années ; vents violents, vagues atteignant parfois 12 mètres de hauteur, icebergs nombreux et se déplaçant rapidement, etc.

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Selon moi, il est grand temps de regarder la bête de l'extinction dans les yeux, et qui nous guette si nous ne faisons rien d'immédiat ; il faut décoder ses intentions!

Ci-dessous, une mise en proportion des plus frappante. À gauche, la sphère verte représente toute l'eau de notre petite planète, qu'elle soit salée, douce ou sous forme de glace... et à droite, la rose représente tout le volume d'air sur Terre,


Merci à http://planet3.org/2012/05/10/if-you-put-all-the-water-on-earth-in-one-place/
pour cette image percutante et réaliste de proportion.


Voici un graphique révélateur qui fait le lien entre les extinctions massives et le CO2. Il faut savoir que le méthane se dégrade avec le temps pour devenir CO2 et formaldéhyde (CH2O), ce qui explique la valeur en CO2 seulement. On voit que chacune des extinctions correspond à un niveau élevé ce carbone dans l’atmosphère. La plus grande des extinctions est celle du Pernien/Trias car Il faut aussi savoir que la vie ayant plus d'une cellule est apparue il y a seulement 600 millions d'années sur une Terre qui avait à l'époque déjà 3,9 milliards d'années. Les premières cellules, très simple comparées aux nôtres, ont habité à elle seule la Terre durant environ 3 milliards d'années et quelques. Cela a donc pris un peu plus de 3 milliards d'années pour que les premières formes de vie pluricellulaires, c'est à les animaux, émergent et se répandent sur Terre. Tous les individus de ces espèces morts entre le moment de l’extinction précédente et l'extinction Permienne, période pendant laquelle la vie animale s'est développée très rapidement, se sont transformés en méthane dans les fonds marin. Quand les conditions de l'extinction Permienne.ont été en place après que la température se soit suffisamment réchauffée, c'est ce qui a permis le relâchement vers l'atmosphère d'importantes quantités de méthane.


C'est à ce moment que, comparé aux extinctions précédentes, il y avait le plus d'espèces sur Terre et dans les mers. 75% des espèces terrestre se sont éteintes et 96% des espèces aquatiques.

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"Les Changements Climatiques, c'est l'histoire la plus importante de toute l'Histoire."


Comment se jouera la sixième extinction massive de l'histoire de la Terre? Serons nous cuits, noyés, asphyxiés, affamés et malades, congelés ou empoisonnés? Qu'est-ce qui portera le coup fatal?

Nous savons déjà que la météo va devenir de plus en plus extrême car nous sommes entrés dans l'ère des changements climatiques abruptes et plus le méthane provenant de l'Arctique continuera à s'échapper, même s'il ne le fait pas encore abruptement, et plus les températures grimperont vite, d'abord en Arctique, et plus le climat deviendra violent et chaotique dans hémisphère Nord en altérant davantage le courant Jet. 
(Vidéo - Dérèglement du courant Jet)
 
Les événements météo violents feront de plus en plus de dégâts et il est estimé que 5 millions de personnes meurent déjà à chaque année à cause des changements climatiques : vagues de chaleur, incendies de forêts, inondations ainsi que de famines cyclones, tempêtes, tornades, orages violents, précipitations surabondantes, etc.

La première tempête tropicale de 2015 apparaît dans l'Atlantique avec trois semaines d'avance sur le précédent record pour la première tempête tropical de l'année, record datant de 2003. Si Ana n'est pas forte, c'est parce que l'Atlantique n'a pas encore eu le temps d'accumuler beaucoup de chaleur estivale, mais en a quand même assez pour générer Ana si tôt dans la saison. D'autres records causés par les changements climatiques maintenant abruptes sont à venir, dont le monstrueux El Niño, dont il est prévu qu'il atteigne sa pleine maturité en Juin 2015.
Donc, il y a ces événements météo intenses et en nombre croissante. Il faut être prêt, et surtout être prêt à ne pas paniquer. Penser aussi aux longues pannes de courant, d'aqueduc, de transports et de communication qui accompagnent souvent ces désastres. D'abord de l"eau potable, puis des vêtements chauds pour prévenir l'hypothermie et ensuite de la nourriture. Informez-vous chez vous gouvernements pour savoir ce qui est essentiel en cas d'urgence.

Le niveau de l'eau, je veux dire celui des mers et océans sera d'au moins 2,5 mètres plus haut en 2040, et qu'il continuera de monter bien plus, 7 mètres en 2070 est une estimation plutôt conservatrice d'au moins 50%, mais pas autant que le GIEC qui a peine à prononcer 1 mètre pour 2100. Voir cet article antérieur.

Un des problèmes du GIEC, c'est que l'économie, et d'autres sciences y sont admis en tant que science, mais que connaît l'économie de la science climatique et à la biologie?. L'économie ne veut qu'assurer sa survie et ne comprends rien aux changements climatiques. C'est à cause de l'économie, qui a son mot a dire dans les rapports du GIEC, qui est, à mon avis encore, en parti responsable des sous-estimations récurrentes du GIEC et des cibles de réduction jamais signées.
Ou : Quand l’économie passe avant le Vie...

Le face cachée de l'extinction massive qui nous guette inclue cinq scénarios qui se chevauchent.

1- On sait que les océans se réchauffent jusqu'à 2km de profondeur (limite de nos instruments). L'eau chaude contient moins d'oxygène dissout que lorsqu'elle est plus froide. Donc, si moins d'oxygène, il y a moins de gros organismes et plus de bactéries. Les bébés lions de mer fuient l'océan où ils ne peuvent plus se nourrir. Des centaines de jeunes lions de mer sont sauvés de la famine par des biologistes, des vétérinaires et autres bénévoles en Californie.

Il y a aussi ce qu'on appelle des "Zones mortes" dans l'océan, qui sont en fait des zones ou le taux d'oxygène dans l'eau est trop bas pour supporter la vie qui s'y trouvait avant. Tout ce qui y vit maintenant se résume à des bactéries qui peuvent vivre sans oxygène et des méduses, que rien d'autre ne menace et qui se nourrissent de ces bactéries. Il y a aussi des zones mortes qui sont dues à l'apport d'engrais et de pollutions de source agricole, comme celle dans le Golfe du Mexique, qui sont capable de reprendre un peu de vie une fois la pollution rendue ailleurs et diluée.

2 - La surpêche industrielle, et il faut voir cette courte vidéo pour mieux se représenter ce fléau. Les super-chalutiers détruisent le fond des océans, la vie qui s'y trouve, si elle parvient par miracle à survivre n'a ni habitat, ni de quoi se nourrir. Il y a environ 44 000 de ces super-chalutiers qui capturent et rejettent à la mer 25 millions de tonnes (métrique) tous les poissons, tortues et mammifères marins qu'ils attrapent inutilement et rejettent à la mer dans leurs filets gigantesques capable de contenir 10 à 12 Boeing 747 sans se piler sur les roues.

Seulement 2% des pêcheurs du monde travaillent sur ces usines de destruction massive qui capturent globalement plus de 50% du poisson. Ces super-chalutiers laissent derrière eux des zones détruites du fond marin grande comme la France où presque plus rien ne peut survivre.

Avec la diminution du taux d'oxygène dissout dans l'eau, cela rend toute récupération de l'écosystème affecté virtuellement impossible. On le voit partout, le réchauffement des eaux combiné à la surexploitation des océans décime toute la Vie, et non seulement les Ours Polaires et les Lions de Mer. 
3 - L'acidification des océans. Certainement la plus méconnue des conséquences directement liée à nos émissions de CO2. Quand ce dioxyde de carbone se mêle à l'eau, celle-ci devient plus acide. C'est une réaction chimique tout à fait simple et l'expérience est facile à faire chez-soi si on a ce qu'il faut pour faire de l'eau gazéifiée et un kit, ou quelques papiers indicateurs pour vérifier le PH avant et après y avoir ajouté le gaz. CO2.

Nos océans sont en moyenne 30% plus acide qu'avant et les conséquences en sont vraiment sévères. Tous les organismes qui font des carapaces de carbonate, qu'on pense aux planctons, aux moules, aux crabes et homards ou aux huîtres, ont plus de difficulté à construire leurs carapaces car le carbonate à tendance à se dissoudre plus l'acidité est élevé. On estime avoir perdu depuis une cinquantaine d'années, à cause de l'acidification des océans, 40% du phytoplancton qui produit 60% ou plus de tout l’oxygène que toute Vie respire alors que les arbres et plantes produisent le reste...

4 - Les arbres se meurent.  Plus la température augmente plus il est difficile aux arbres de survivre. De un, il y a tous ces insectes qui pullulent car ils ne sont plus neutralisés par les hivers d'antan et qui s'attaquent aux arbres. Des dizaines de millions d'arbres sont morts ou en train de mourir. Deux millions seulement au Colorado. Il y a aussi les incendies de forêt de plus en plus fréquent, gros et intenses. Le sol est souvent détruit jusqu'à la couche rocheuse sur la côte Ouest du continent Nord-Américain, on ne voyait jamais ça il y a plus de 15 ans affirment les pompiers les plus expérimentés. Aussi, il a été démontré que lorsque la température moyenne globale attendrait 2,5°C et plus de réchauffement, dans environ 4 décennies, les arbres cesseraient eux aussi d'émettre de l'oxygène et se mettraient à émettre du carbone en mourant.

5 - La circulation thermohaline Un gigantesque courant qui transporte la chaleur et sert à refroidir les océans a ralenti à cause d'une immense superficie d'eau de fonte douce qui flotte dans l'Atlantique Nord à l'endroit où passe ce courant et le fait ralentir. Ci ce courant s’arrêtait totalement, cela pourrait déclencher une âge glaciaire locale qui pourrait, avec beaucoup de temps, gagné toute la Terre. Cette une autre faible probabilité...

L’extinction Permienne survenue il y a environ 252 millions d'années nous donne un aperçu de ce qui peut probablement se passer. Dans un premier temps, réchauffement global causé par du CO2 venu d'une longue activité volcanique, ce qui a déclenché des éruptions  d'hydrates de méthane dont on peut encore déceler les nombreuses traces. À ce point, les puits de carbone que sont les arbres et les océans ont cessés de capturer du carbone et se sont mis à en émettre, ajoutant au réchauffement global, les océans sont aussi devenues de plus en plus acide et se sont appauvrie en oxygène.

Les bactéries anaérobiques, qui respirent autre chose que de l'oxygène, se sont multipliées. Certaines rejettent un gaz très toxique, le sulfure d'hydrogène. Ce sulfure d'hydrogène bouillonnait probablement à la surface des océans alors qu'il s'en échappait. Il se serait répandu dans l'atmosphère en donnant un grand coup fatal d'empoisonnement à ce qui restait de Vie d'alors dans les eaux et sur terre. C'est l’hypothèse la plus acceptée dans la communauté scientifique, mais on continue à chercher des preuves et à évaluer d'autres hypothèses.


Une éclosion de sulfate d'hydrogène (en vert) s'étire sur environ 150 Km de la côte de la Namibie et se diffuse vers le large. Des eaux très pauvre en oxygène rejoignent la côte où les bactéries se nourrissent des sédiments riche en nutriments produisent ce gaz toxique qui tue les poissons et autres espèces aquatiques ou terrestres.
Aujourd'hui, la Terre est bien différente de celle à l'époque Permienne ; les continents se sont déplacés et les courants marins et atmosphériques ont modifiés leur cours. Donc, outre les dangers météo et ceux reliés à la monté des eaux et au manque de nourriture, nous allons, tôt ou tard,  percevoir une baisse en oxygène car l'oxygène produite par le phytoplancton et la végétation terrestre est en décroissance...

La question qui demeure est : allez vous tenter de faire votre part pour contrer les changements climatiques? Voulez-vous vraiment, par votre inaction ou pour l'économie, qui n'est pas un Dieu je vous le rappelle, être complice de ce génocide planétaire?

Informez-vous, trouver des groupes qui entreprennent des actions, comme de l'éducation sur ces sujets, informez-vous sur les énergies solaires et éoliennes, faites des pressions pacifiques mais éclairées aux médias et politiciens, parlez des changements climatiques avec votre entourage, partagez ce blogue et ses articles, si vous comprenez l'Anglais, visitez ces trois blogues et informez-vous davantage, et si vous ne parlez pas l'Anglais, trouvez quelqu'un de bilingue et faites vous traduire quelques bouts.

Allez voir ce plan et partagez-le! http://climateplan.blogspot.ca/

Références : http://arctic-news.blogspot.ca/
Un blogue au langage moins technique qui inclut aussi le jeu politique dans ses propos : http://climatecrocks.com/
Et celui-ci que j'ai récemment découvert et qui a aussi une très bonne réputation : https://robertscribbler.wordpress.com/

Le prochain article à paraître sur ce blogue portera sur la fonte de la glace du Groenland et de l'Antarctique et sur ce qui influence le niveaux des océans globalement et régionalement.


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