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samedi 24 mars 2018

Le réchauffement climatique est ici et est pire et plus rapide que prévu

Le problème est que le dernier rapport du GIEC est paru en 2013 et qu'il est désormais obsolète. Il s'avère que nous avons beaucoup appris sur notre climat depuis. Le réchauffement climatique s'est rapidement amplifié et ses conséquences se font ressentir avec beaucoup plus d'intensité.

Ces nouvelles informations donnent une image de plus en plus urgente de la nécessité de réduire les émissions combustibles fossiles au maximum. Si seulement nous avions commencé en 1992... (vidéo)

Le prochain rapport du GIEC ne paraîtra qu'en 2022 et à cause des procédures lentes, la science qu'il publiera sera déjà vieille d'au moins un an. Et à cause du processus de révision, on doit encore s'attendre à des évaluations parfois trop conservatrices.

Ce graphique paru en 2013 est déjà obsolète. Nous savons maintenant que les pires prévisions du GIEC sont les plus justes.
Les modèles climatiques utilisés dans ces rapports vieillissent rapidement. Depuis les années 1970, ils ont systématiquement sous-estimé le taux de réchauffement de la planète . Certaines des plus récentes évaluations exhaustives de la science climhttp://leclimatoblogue.blogspot.ca/2016/10/la-terre-depasse-le-max-dabsortion.htmlatique, y compris le rapport spécial sur les sciences climatiques approuvé par la Maison-Blanche, incluent de nouvelles sections effrayantes sur les « surprises climatiques » comme les sécheresses et les ouragans simultanés qui ont de lourdes conséquences. 
Notre rapport sur le climat de 600 pages en un seul tweet :
  • C'est vrai
  • C'est nous
  • C'est sérieux
  • Et la fenêtre de temps pour empêcher les impacts dangereux se ferme rapidement
    - Katharine Hayhoe (climatologue) (@KHayhoe) 11 août 2017
«Les rétroactions positives (cycles d'auto-renforcement ou "feedback") dans le système climatique ont le potentiel d'accélérer le changement climatique induit par l'homme», dit une section du Climate Science Special Report , et même de dérégler le système climatique de la Terre, en partie ou en totalité, le faire basculer dans de nouveaux états qui sont très différents de ceux expérimentés dans un passé récent (les derniers 10 000 ans). »
Rien de tout cela n'était inclus dans le dernier rapport du GIEC.

"Nouveau" Les événements climatiques extrêmes en forte recrudescence selon un rapport européen.

Nous sommes déjà  à ~1°C de réchauffement comparé à la moyenne de 1850-1900 (début de l'ère industrielle) et ~1,2°C comparé à 1750 (la véritable mesure de l'ère préindustrielle). Il est déjà probable à plus de 95% que nous dépasserons les 1,5°C même si nous réduisions drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre demain matin. Malgré une légère baisse de l'activité solaire, la température moyenne grimpe, et elle grimpe très rapidement dans l'Arctique.

Progression de la température moyenne globale.
L'ensoleillement qui atteint notre planète est en très lente diminution mais jamais assez pour causer un âge glaciaire au cours des prochains siècles. C'est mesuré en Watts par mètre carré au cours des décennies.

En fait, un grand nombre de choses ont changé dans notre compréhension du système climatique de la Terre depuis le rapport 2013 du GIEC. Voici quelques points importants:
  1. L'élévation du niveau de la mer va être bien pire que ce que nous pensions. Lors de la dernière évaluation du GIEC, le scénario le plus défavorable pour l'élévation du niveau de la mer au cours de ce siècle était d'environ un mètre. La prévision est maintenant d'environ 2,4 mètres. C'est en grande partie parce que :
  1. Les calottes glaciaires massives de l'Antarctique pourraient s'effondrer beaucoup plus rapidement que nous le pensions. Des mécanismes d'effondrement récemment découverts dans certains des glaciers les plus grands et les plus vulnérables de la planète dans l'inlandsis antarctique occidental commencent à attirer l'attention de la communauté scientifique. Si ces mécanismes venaient à se concrétiser au cours des prochaines décennies, ils libéreraient suffisamment d'eau de fonte pour inonder toutes les villes côtières de la planète, le Bangladesh et plusieurs îles.
  1. Les événements météo extrêmes prévus se produisent et peuvent maintenant être liés au changement climatique en temps réel. De l'Arctique aux tropiques, les incendies de forêt, les tempêtes intenses et autres phénomènes météorologiques extrêmes ont été de plus en plus féroces ces dernières années et le changement climatique a joué un rôle mesurable. Un rapport de 2016 des Académies nationales des sciences a ouvert les vannes, pour ainsi dire, du domaine naissant de l' attribution de d'événements météo extrêmes. De l'ouragan Harvey de l'an dernier aux inondations du mois dernier dans le Massachusetts, presque tous les événements météorologiques ont révélé une relation traçable avec le changement climatique causé par l'homme.
  1. Le réchauffement planétaire de 1,5 degré Celsius est une quasi-certitude. Un prochain rapport spécial du GIEC dira que la réalisation de l'objectif de 1,5 degré - l'un des engagements les plus ambitieux de l'accord de Paris semble «extrêmement improbable» Les sources d'énergie sans carbone arrivent sur le marché environ 10 fois trop lentement . À ce stade, il faudrait probablement de la géo-ingénierie pour ralentir le rythme du réchauffement climatique . Les chercheurs ont commencé à tester des moyens de le faire.
  1. Nous avons déjà perdu des écosystèmes entiers, notamment des récifs coralliens. Au cours d'un événement El Niño record en 2015, le monde a perdu de vastes étendues de corail dans un événement de blanchiment mondial « différent de tout ce que nous avons jamais vu ». Plus de 90% des coraux disparaîtront d'ici 2050 sans de drastiques réductions de nos. Cela signifie que l'une des plus riches réserves de biodiversité de la planète est déjà menacé.
Je vais en rajouter

  1. Les forêts meurent et émettent du CO2 au lieu d'en absorber (Source en Anglais)
  2. L'acidification des océans causée par nos émissions de CO2 les ont rendu 30% plus acide et la majorité des organismes qui se fabrique une carapace éprouve des difficultés. La majorité de l'oxygène dans notre atmosphère provient du microscopique phytoplancton dont 40% est déjà disparu. Le taux d'acidification est sans précédent depuis (au moins) 65 millions d'années.
  3. Le pergélisol dégèle en émettant méthane et CO2, ce qui amplifie et accélère le réchauffement.
  4. Les banquises fondent littéralement à vue d'oeil, ce qui permet aux océans d'absorber plus de chaleur amplifiant ainsi le réchauffement surtout aux pôles.
  5. La circulation thermohaline faiblit, ce grand courant océanique surnommée "le grand convoyeur", un important régulateur climatique et un élément vital de la faune marine ralentit plus vite que prévu et risque de s'arrêter avec des conséquences néfastes sur le climat du nord de l'Europe. Vidéo explicative en Anglais par Michel E. Mann.
  6. Le réchauffement accéléré des océans, 93% de la chaleur s'engouffre dans les océans. Si on extrayait la chaleur engouffrée dans les océans à cause du réchauffement climatique sur la période 1950 à 2008, il a été calculé que ce qu'on nomme réchauffement global moyen (température moyenne près de la surface) serait de 35°C plus élevé. L'eau peut emmagasiner beaucoup plus de chaleur que l’air le peut.
Carte du réchauffement global moyen pour la période 2016-2017 comparé à la moyenne 1880-1905. On voit que l'Arctique s'est réchauffé jusqu'à 6,8°C alors que la moyenne globale s'établit à ~1°C. Ce réchauffement accéléré de l'Arctique a, et aura, des conséquences importantes sur le climat, le niveau des océans, sur la faune et la flore locale, des espèces envahissantes y sont déjà observées, les espèces locales déclinent, les Inuit subissent des conséquences qui bouleversent leur vie...

COP21

Les politiciens se sont donnés des tapes dans le dos et... les promesses non contraignantes qu'ils ont prises nous garantissent, à la condition qu'ils les respectent, de 3°C à 3,5°C de réchauffement global moyen. Donc, au moins le triple en Arctique et ~5°C en Antarctique, sans oublier le réchauffement accéléré des océans, principale cause de la fonte des glaciers de l'Antarctique et de la mort des coraux.


Le taux de croissance de nos émissions de CO2 a ralenti un peu depuis 2011.
Nous en avons quand même émis 32.5 milliards de tonnes en 2017 seulement.


Les émissions de méthane aussi à la hausse, proviennent principalement des installations de gaz naturel et des élevages de bovins.
L'accélération amorcée en 2008 coïncide avec l'arrivée en masse du fracking.

En conclusion

Nous somme mal barrés! Nos gouvernements n'ont rien fait de significatif depuis 1992 sauf que de faire semblant qu'ils s'occupent du problème seulement parce que c'est bon pour leur "image". Récemment, une lettre signée par 20 000 scientifiques à réitérer l'urgence qu'il y a à agir. Plus ça va, plus il est urgent de freiner nos émissions de gaz à effet de serre et de cesser de détruire l'environnement parce que c'est pareil comme de mettre le feu à notre maison alors que nous ne pouvons pas en sortir.

À ce qu'il paraît, ce n'est pas non plus une technologie inexistante ou un plan qui ne fonctionne que sur papier qui va prévenir l’emballement du réchauffement climatique causant la destruction de la biosphère. Nous sommes trop nombreux à surconsommer ou à vouloir le faire.
Notre agriculture et notre eau dépendent de notre climat, y a-t-il plus essentiel?

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Articles antérieurs sur des sujets connexes


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samedi 22 juillet 2017

Les étapes du processus de la 6e extinction massive qui se déroule sous nos yeux... fermés

Nous sommes entrés de plein-pied dans l'âge des conséquences ; il n'est plus question de changements climatiques, mais de  "dérèglements climatiques".
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Vous venez peut-être d'apprendre que nous sommes en période d'extinction massive? Des médias de masse l'ont annoncé récemment mais ça fait longtemps que ceux qui observent la Vie dans son ensemble savent qu'elle décline de plus en plus rapidement, C'est nous, notre avidité et notre insouciance, qui avons amorcé cette 6e extinction massive de l'histoire de la vie pluricellulaire sur Terre...

On pourrait dire que cela a commencé avec le célèbre Dodo - c'est c'était un oiseau qui ne volait pas et habitait l'île Maurice, un peu à l'Est de Madagascar dans l'océan Indien. Les marins s'y arrêtaient pour principalement y faire des provisions de... viande de Dodo. L'extermination de cet oiseau s'est achevé vers 1662 alors que les premiers rapports (de source Hollandaise) de son existence remontent à 1598. En l'espace de seulement 64 ans, ce rare et étrange oiseau a été exterminé par l'homme.

Les tortues des Galâpagos ont aussi été massacrées pour les mêmes raisons. Avez-vous entendu parler de la tortue Georges le Solitaire?
Le célèbre Dodo Edwards, peint par Savery en 1626. Wikipedia Anglais
Un autre exemple, la Tourte voyageuse qui par centaines de milliers, noircissaient le ciel en Amérique du Nord. On estime leur nombre entre 3 et 5 milliards.
Source : https://fr.vikidia.org/wiki/Tourte_voyageuse

Cet oiseau, dont le nom est à l'origine du mot "tourtière" a lui aussi été exterminé très rapidement après l'arrivée massive d'Occidentaux sur le sol du continent Américain au 18e siècle. Le zoologiste Albert Hazen Wright signala en 1914 que la toute dernière représentante de l'espèce, une femelle baptisée Martha, était morte dans sa cage au zoo de Cincinnati dans l'Ohio le 1er de la même année : source Wikipédia Fr.

Ce n'est donc pas d’aujourd’hui que l'humanité extermine d'autres êtres vivants... quand elle ne les torture pas ; même les êtres de sa propre espèce. Vous êtes certain que notre intelligence est un si grand atout? À moins que ce soit parce que c'est moins compliqué de ne pas s'en servir = simplicité primaire.

Mais là, nous sommes définitivement en pleine période d'extinction massive et c'est connu depuis les années 1980. Selon les sources, le taux d'extinction actuel des espèces est aussi le des taux le plus rapide, plus rapide même qu'à l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années, et qui a duré plus longtemps que le terrible impact, car d'une part, le climat se réchauffait déjà avant la météorite et leur extinction massive était déjà en cours. D'autre part, l'extinction s'est poursuivie longtemps après l'impact. Plusieurs espèces de mammifères, dont les humains, sont des descendants directs d'une espèce de rat qui a survécu à tout ça, car petit, adaptable et vivant dans des terriers.

Le taux actuel d'extinction est environ 100 à 1 000 fois plus rapide qu'il ne l'est en période normale ; de quoi nous donner à tous la chair de poule. Rappelons tout de même que 99% de toutes les espèces animales, végétales ou autres (vie pluricellulaire), depuis plus ou moins 550 millions d'années sont disparues. Aussi à lire

Quand la Vie a fait ses débuts, c'était apparemment des cyanobactéries qui, par photosynthèse, ont fait monter le taux d'oxygène : le comburant de la vie, le carburant étant évidemment les calories ingérées.
La 6e extinction massive n'est pas diffusée à la télé ;
celle-ci vous divertit : c'est plus rentable.
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Il y a eu 5 extinctions massives depuis les débuts de la vie pluricellulaire dans la Biosphère ; une coquille de seulement une vingtaine de Km d'épaisseur et qui renferme tout ce qui Vit sur notre planète. Nous sommes le seule et unique cause de la sixième extinction de masse de l'histoire de la Terre : celle qui est en cours et que nous avons aveuglément, parfois par aveuglement volontaire, initié.
Nous devons, à n'importe quel prix, faire marche arrière ; c'est la bourse ou la Vie.

11 Février 2016 – Des centaines de poissons morts s’échouent sur les plages de l’Île Maurice. On voit aussi ce genre d'événement de plus en plus souvent. les 2 causes les plus probables sont : empoisonnement causé par des éclosions d'algues toxiques qui peuvent entraîner la mort d'humains, principalement via des fruits de mer contaminés.

Morts massives d’animaux en 2016 : plus de 60 cas en seulement 6 semaines. Source en Français.

Liste de celles survenues en 2017, c'est en Anglais.

Outre les massacres du Dodo, des Tourtes  Voyageuses, des Tortues et de bien d'autres espèces que nous avons déjà exterminées par nos armes, il y a d'autres causes pour expliquer le déclin actuel.

La perte d'habitat et la surexploitation des ressources (pêche, déforestation, chasse...) en expliquent la plus grande part ; qu'on parle de poissons, d'insectes, de végétaux, d'amphibiens, de reptiles, de mammifères ou d'oiseaux.

La pollution de différentes sources (civile, chimique, agricole, industrielle, domestique) en explique une autre grande partie... jusqu'à ce jour, car le processus d'extinction lui aussi ne peut que s'accélérer si nous ne le freinons pas.

La hausse du niveau des océans conséquente au réchauffement climatique a emporté une rare espèce de grenouilles vivant sur une toute petite île en Australie et qui a été submergée en 2015.

La réduction de la couche d'ozone a aussi décimé des variétés de grenouilles et autres amphibiens, et qui sait quoi d'autres.

Nous savons que 80% du nombre d'insectes est disparu depuis une quarantaine d'années dans plusieurs régions et ce n'est certainement pas fini ; mais qui sait combien d'espèces manquent à l'appel?


Les pesticides sont évidemment parmi les causes principales avec la perte d'habitat ; mais peut-être aussi le réchauffement climatique est-il en cause? Les études scientifiques manquent... mais nous savons qu'abeilles et bourdons sont affectés par le réchauffement climatique. Même le printemps arrive de plus en plus tôt, et beaucoup plus tôt en Arctique et on nous dit que les fleurs naissent et meurent avant que des pollinisateurs sortent de leur hibernation...
Tango pour la survie d'espèces au tempo désynchronisé.

Le nombre d'individus de milliers d'espèces décroît rapidement, et tous sont concernés par la survie ; la nôtre, mais aussi celle de tous les autres. Si une espèce clé, tel le phytoplancton, les grands prédateurs ou les insectes pollinisateurs venaient à disparaître...
La Vie est un vaste et complexe système dans lequel tout dépend de tout ; ce n'est pas une chaîne alimentaire mais une toile dans laquelle si on coupe l'un des fils, tout le reste en est affaibli et risque de ne plus se tenir.

Nous décimons la vie océanique :
  • 80% du krill se l'Antarctique est disparu ; c'est la base alimentaire de plusieurs espèces, des baleines aux pingouins en passant par les poissons.
  • 40% du phytoplancton a lui aussi disparu, et en plus d'être à la base de toute la chaîne alimentaire océanique il produit 50% de l'oxygène indispensable à la Vie sur cette planète.
  • Les coraux, les écosystèmes les plus riches et importants se meurent à un rythme qui ne peut que susciter l'angoisse.
En 2048, et seulement à cause de la surpêche, les océans ne pourront plus supporter la pêche commerciale. Il faut savoir que les superchalutiers...
  1. rejettent 40% de leurs prises, mortes ou moribondes à la mer car soit ce ne sont pas les espèces recherchées, soit pas la taille recherchée
  2. 40% des poissons dans nos marchés et supermarchés ont été pêchés illégalement (braconnage)
  3. les superchalutiers détruisent les fonds océaniques, même à de très grandes profondeurs
  4. les superchalutiers ne représentent que 2% des pêcheurs mais attrapent pus de 90% des poissons
Le filet d'un super-chalutier est assez grand pour contenir 13 Jumbo Jets.
Pêche – Les ravages des navires usines (video)

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     Et les déchets nucléaires?

Près des côtes d’Europe reposent plus de 100 000 tonnes de déchets radioactifs oubliés. Des fûts remplis de ces déchets ont longtemps été jetés par-dessus bord. Le déversement en mer de déchets radioactifs est une pratique qui a été interdite mondialement en 1993. Cependant après cela, l’industrie nucléaire a fait construire des canalisations sous-marines pour évacuer ces mêmes déchets, toujours au large mais cette fois à l’abri des regards, ou presque. 
Lire la suite sur Mr. Mondialisation


Si Homer Simpsons travaillait dans une centrale nucléaire, c'était pour éduquer les téléspectateurs sur les risques du nucléaire.



À gauche, Bart et le très célèbre "Blinky", le poisson dont la centrale nucléaire de Mr. Burns et ses déchets ont transformé en un mutant.




Sans oublier ce que les Soviétiques ont coulé dans l'océan Arctique : des sous-marins nucléaires, des réacteurs nucléaires, des conteneurs pleins de déchets nucléaires (source en Anglais).

Mais ça, c'était avant 1993, année où une entente contre le déversement de déchets radioactifs a été signée. mais comme vous venez de le lire, d'autres moyens ont apparemment été élaborés.

Des rumeurs et des débris d'avion ont amené une équipe à visiter une île perdue au large de la Colombie Britannique et à enquêter sur l'écrasement, tenue secrète par les USA d'un de leurs bombardiers nucléaires "qui se serait écrasé en sol Canadien". Selon l'enquête (bidon), les témoignages recueillis auprès d'une des membres de l'équipage, des communications radio peu avant l’écrasement de l'appareil laissent planer un fort doute qu'il y aurait une bombe atomique à bord de ce bombardier B-36 Peacemaker. Le nom de code pour ce type d'incident est "Broken Arrow" et cet incident serait le premier "Broken Arrow" (bombe atomique perdue ou égarée de l'histoire).
Le B-36 Peacemaker
Date: 10 novembre 1950
Lieu: Québec, Canada
Un B-50 a jeté une bombe Mark 4 sur le fleuve Saint-Laurent près de Rivière-du-Loup, à environ 300 milles au nord-est de Montréal. L'HE de l'arme [explosif élevé] a explosé lors de l'impact. Bien que n'ayant pas son noyau essentiel de plutonium, l'explosion a dispersé près de 100 livres (45 kg) d'uranium.
L'avion a ensuite atterri en toute sécurité sur une base de l'armée de l'air des États-Unis dans le Maine (USA).
Mais ce site en Anglais, qui ne répertorie pas cet accident ou incident dont parle le documentaire, il y en aurait eu 32 autour du globe et non pas 60 comme les prétend le documentaire et je n'ai trouvé aucune source rapportant 60 "broken arrow". Il apparaît clairement que ce documentaire ait été réalisé par des "documenteurs" : le sensationnalisme se vend toujours mieux que la réalité.
Gare aux exagérations conspirationnistes : toujours vérifier et contre-vérifier.

Fukushima: de l’eau radioactive va être déversée dans l’océan Pacifique

Comme si ce n'était pas aussi "notre océan".
Dans un futur plus ou moins lointain, la radioactivité va se répandre dans les océans, car certains types de radioactivité ont une très longue demi-vie. Cette radioactivité causera des mutations et des cancers pendant des dizaines de milliers d'années ou plus.

Même suite à une extinction massive et la disparition de l'Humanité, nos déchets affecteront et influenceront la Vie pour des millions d'années à venir.

Un des scénarios les plus catastrophistes serait une montée trop rapide du niveau des océans, ce qui ferait faire Fukushima à plusieurs réacteurs qui sont pour la grande majorité, situé près du niveau des océans. Le record pour le démantèlement d'un réacteur est de 15 ans, mais ça, c'était en Europe...

De nos jours, il est courant de se faire dire que le démantèlement d'un réacteur peut prendre de 30 ans (France) et de plus de 40 ans (USA) ; mais c'est à la condition qu'il y ait des fonds disponibles.

Pauvre jeunesse qui devra payer pour tout ça... et qui devra tenter de résoudre les problèmes que nous savons que nous causons depuis au moins 50 ans.
Quelle foutue absence de lucidité!

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     Extinction massive initiée par un surplus de CO2

Ce n'est pas la première fois que ça se produirait sur Terre. Mais la Terre, si laissée à elle-même, nécessite de gigantesques éruptions volcaniques durant 20 milliers d'années pour faire grimper le taux de CO2 à un niveau provoquant une extinction massive par réchauffement climatique et aussi, par acidification des océans ; car le CO2 rend les océans acides. Actuellement, plus de 30 millions de tonnes de notre CO2 sont dissoutes dans les océans à chaque jour : c'est la cause de leur acidification.


     La végétation qui disparaît amène des famines

Quand la chaleur s'accroît l’agriculture devient de plus en plus difficile: sécheresses, inondations, météo chaotique, infestations de locustes ou autres insectes, etc.

La végétation naturelle aussi souffre, ce qui a un impact sur les populations des écosystèmes.

Le réchauffement global s'établit maintenant à près de 1,2°C, ce qui ne représente que 2,3% du total du réchauffement global. Tout le reste du réchauffement (98%) et ses impacts sont méconnus du grand public.
Par exemple, le réchauffement des sols (2,1%) sur les continents accélère l'assèchement des sols, réduit leur productivité et leur fait émettre du CO2.

Nous avons vu dans cet article antérieur que le réchauffement des océans s'accélère à un rythme époustouflant. Il atteint l'équivalent thermique de 12 bombes atomique comme celle que les élus Américains (encore eux) ont lancées sur Hiroshima à la seconde.

Le réchauffement provoque la désoxygénation des océans, une des premières étapes vers une extinction massive causée par trop de CO2 dans l'atmosphère, article antérieur.

Une autre première étape qui se produit en même temps que tout le reste, c'est l'acidification des océans, car environ 50% du CO2 que émis retombe dans les océans. Un autre puits de carbone déjà trop plein...

Les océans sont aujourd’hui de 30% à 40% plus acides depuis les années 1950 et cela a des impacts dévastateurs sur toutes les créatures qui forment une carapace de carbonate pour se protéger  (L'étude scientifique, en Anglais), car l'acidité rend la formation de ces coquilles plus difficile et c'est ce qui a causé à ce jour la disparition de 30% du phytoplancton de la planète et qui rend la vie si difficile pour les éleveurs de mollusques.

Ce qui nous amène vers la diminution du taux d’oxygène de la biosphère que nous mesurons : le taux planétaire d'oxygène diminue.

Le nombre de zones mortes, c’est-à-dire sans oxygène dissout dans l'eau et où donc, la vie marine est impossible devrait occuper la "majorité des océans" (50% ou plus) vers 2050 (étude en Anglais), problème que les eaux de ruissellement agricole amplifient.
Joggeur décédé en Bretagne : intoxication au sulfure d’hydrogène confirmée.
De ces zones mortes ont déjà commencé à émettre du sulfure d’hydrogène, un gaz très mortel, même à faible concentration : 200ppm.

Si vous voyez de l'eau de cette couleur, éloignez-vous et appelez les autorités : c'est signe de présence de sulfure d'hydrogène.

Le Dr. Peter Ward surnomme le sulfure d'hydrogène "la Grande Faucheuse des extinction massives", car ce dernier se répand, comme l'oxygène le fait, tout autant dans l'eau que dans l’atmosphère et tue presque tout même à très faible concentration (200 ppm).

Présentation vidéo sur les extinctions massives (en Anglais) par le Dr. Peter Ward.


Évidemment, la production d'oxygène ne tombe pas à zéro en période d'extinction massive ; actuellement 21% du contenu de notre atmosphère, le taux global moyen d’oxygène peut descendre à 12%,
ce qui permet à quelques créatures de difficilement survivre dans un quelconque environnement. Par exemple, des requins ont survécu à l'extinction Permien/Trias qui a exterminé 95% des espèces marines et 70% des espèces terrestres.

Diminution du taux d'oxygène selon un instrument de mesure situé sur la côte Ouest des États-Unis. Source : http://scrippso2.ucsd.edu/
Article antérieur : Le taux d'oxygène dans notre atmosphère diminue...
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On ne mentionne que le taux de CO2 qui avoisine les 410 ppm (Mai 2017) : on compare généralement de mai à mai) et est toujours en croissance, principalement parce que les puits de carbone sont pleins et que la biosphère en fait une indigestion et commence elle aussi à en rejeter, car il fait déjà trop chaud... et nous n'avons pas encore commencé à réduire nos émissions de CO2, enfin, pas assez pour faire une différence appréciable.

Voici une donné intéressante :
la croissance du taux de CO2 par année.
Année__ppm/an
1959____0.96
1960____0.71
1961____0.78
1962____0.56
1963____0.57
1964____0.49
1965____1.10
1966____1.10
1967____0.61
1968 ____0.99
1969____1.32
1970____1.13
1971____0.73
1972____1.47
1973____1.46
1974____0.68
1975____1.23
1976____0.97
1977____1.92
1978____1.29
1979____2.14
1980____1.70
1981____1.15
1982____1.00
1983____1.84
1984____1.24
1985____1.63
1986____1.04
1987____2.69
1988____2.24
1989____1.38
1990____1.18
1991____0.73
1992____0.70
1993____1.22
1994____1.68
1995____1.95
1996____1.07
1997____1.98
1998____2.80 (Super El Nino)
1999____1.34
2000____1.24
2001____1.84
2002____2.38
2003____2.27
2004____1.55
2005____2.44
2006____1.77
2007____2.09
2008____1.78
2009____1.62
2010____2.44
2011____1.68
2012____2.39
2013____2.44
2014____2.00
2015____2.96
2016____2.93
Quand ça dépasse environ 2 ppm/an, c'est supérieur à la moyenne de nos émissions qui ont plafonné en 2014 selon les ventes de combustibles fossiles. :e surplus provient des puits de CO2 qui n'en absorbent plus ou même en émettent tels que la végétation et les sols et de la fonte du pergélisol.

La NOAA a publié le taux de CO2e vers juillet 2016 ; c'est une mesure qui normalise tous les autres gaz à effet de serre ; méthane, oxyde nitreux, ozone troposphérique. CFC et HFC, etc. pour les comparer au CO2. Ce taux de CO2e était alors à 490 ppm et ça n'inclue pas la vapeur d'eau (puissant gaz à effet de serre) qui double le réchauffement causé par les seuls gaz à effet de serre.
Près d'un an plus tard (aout 2017), le taux de CO2e va atteindre ou légèrement dépasser les 500 ppm...
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Il y a une solution toute simple : consommer le moins possible, vivre et consommer localement ; il faut cesser d'alimenter le monstre qui nous tue.

Il nous faut résister à la complexité involontaire ; revenir à des valeurs plus saines et plus simples et surtout, plus sociales.

Nous devons revenir à l'essentiel : la Vie.


Lectures complémentaires

Des solutions : article en Anglais

Le taux de CO2e en sept 2016 s'établissait à 490ppm (article en Anglais)

Prélude à l'extinction globale (étude en Anglais)

Le manque d'oxygène pourrait menacer la biodiversité du Saint-Laurent


ttp://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1043325/chercheurs-coriolis-oxygene-fleuve-saint-laurent



La sixième extinction de masse s'avère plus grave que prévu (journal Le Devoir)
Liste des morts massives d'animaux pour 2017 (en Anglais)

samedi 13 juin 2015

Les Plus Récentes Nouvelles Climatiques


     Les nouvelles des derniers jours....

     J'ai écouter 5 ou 6 conférences depuis une semaine sur les changements climatiques et la Géo-ingénierie et j'en ai appris encore davantage ; c'est vraiment un sujet inépuisable mais encore sans bonnes nouvelles... De plus, je viens de commencer la lecture d'un livre gratuit http://www.withouthotair.com/download.html et disponible en plusieurs langue qu'a écrit le Professeur David MacKay de l’Université de Cambridge (La vraie, celle en Angleterre.)
Il dit : Vous savez, on entend jours dire d'en faire un petit peu, comme débrancher le chargeur de votre cellulaire lorsqu’il est chargé : si tout le monde en fait un petit peu, nous n’arriverons qu'à faire qu’un petit peu. Il faut en faire beaucoup !
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     Les failles du GIEC

Dans cette vidéo-ci : "Flaws in the IPCC process" (Failles dans le processus du GIEC) https://www.youtube.com/watch?v=b4w8LudW_2g le Dr. Saleemul Huq, l'Auteur Principal de chapitre sur l'adaptation du GIEC, j'en ai appris quelques unes.

  1. Après avoir rencontré quelques pays pauvres, dont le Bangladesh et Les Philippines, il a été décidé de réviser à la baisse la cible de 2°C de limite au réchauffement global à 1,5°C. Pourquoi? Parce que la cible de 2°C était au détriment des pays plus pauvres qui seraient incapables de faire face aux conséquences, alors que les pays riches étaient plus à l'abri. Ils disent que c'est possible de na pas dépasser le 1,5°C, mais que ça prendrait un effort monumentale de la civilisation toute entière, comme quoi les changements climatiques, ça concerne vraiment chacun de nous.
  2. À cette question : est-ce que les rapports du GIEC servent encore le but pour lequel ils ont été conçus?  Le Dr. Saleemul Huq répond que l'aspect scientifique est encore le fer de lance des rapports et que ceux-ci sont le summum en la matière. (Je passe sous silence la dizaine de commentaires qui me viennent à l'esprit,) et le Dr Hug poursuit : cependant dit-il il faudrait que les décideurs aient les réponses et avis beaucoup plus rapidement, un rapport tous les 7 ans environs est nettement insuffisant pour répondre aux besoins des décideurs (nos politiciens). Aussi, ajoute-t-il, les rapports du GEIC sont obsolètes des leurs sortie car les rapports de recherche scientifique dont se sert le GIEC sont lus et revus par le GIEC durant l'année précédent la sortie du rapport, mais les recherches scientifiques elles doivent d'abord êtres soumises à des journaux scientifiques, revues et approuvées par des pairs, processus qui prend au moins une année mais souvent deux. Donc la science du GIEC est en retard sur la réalité.
  3. Les rédacteur principaux rédigent leurs chapitres respectifs : inventaire des gaz à effet de serre, mitigation, adaptation etc. Ils établissent des scénarios différents mais n'en recommandent aucun, puis vient le résumé pour les décideurs qui lui est révisé par les représentants des différents pays et eux sont sensé décider, ou soumettre à leur gouvernements les décisions à prendre. (Vous souvenez-vous des décisions qu'à pris votre gouvernement dans la lutte aux changements climatiques? Et vu qu'ils ne décident rien, on pourrait se ramasser littéralement cuits à +8°C ; presque rien n'y survivrait...)
  4. Une autre question a été posée au Dr, Hug : Est-il vrai que le GIEC ne se fie qu'à leur modèles informatiques? L'autre jour, le Dr. Peter Wadhams, qui va étudier l'Arctique sur place presque à chaque année depuis 40 ans, me disait que le GIEC ne prenait pas au sérieux la menace que représente le méthane enfouie dans le fond de l’océan Arctique, mais qui risque de s'échapper en quantité... gigantesque. Sur cette question, le Dr Hug n'a pas de réponse précise...
    Mais tout ce que j'ai vu et lu sur ce sujet me démontre qu'effectivement, le GIEC ignore la menace méthane de l'Arctique et qu'il privilégie les modèles informatiques idéalisés aux données venant de la réalité. Pour "boucher" le problème du méthane, ils ont fait une modélisation qu'ils ont nommé "Bob l'Éponge" et ont conclu depuis ce modèle que le méthane ne serait pas une menace avant des centaines d'années sinon des millénaires. Pendant ce temps le niveau de méthane atmosphérique ce cesse de grimper dans l'Arctique comme décrit dans cet article antérieur.

    Des étudiants mettent le feu à du méthane après avoir percé la glace.http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2298728/Usually-I-catch-The-ecologist-detonate-thousands-methane-bubble-grenades-trapped-frozen-lake.html
  5. Ils ont aussi fait une autre simulation pour dire qu'avec le réchauffement global, le courant Jet devrait circuler normalement, et non pas comme il le fait maintenant. C'est à n'y rien comprendre ! Nous savons et voyons grâce aux satellites à quel point il est tordu et brisé. Je peux même le vérifier quand je veux ! Vous le trouvez normal ce courant Jet? Comme vous le voyez en haut à droite, la date indique le Jeudi 11 Juin 2015. Je vous recommande d'aller faire un tour sur le site mentionné dans la légende, c'est super instructif entres autres.

  6.   Source : http://cci-reanalyzer.org/DailySummary/
Ci-dessous, un courant Jet typique du bon vieux temps en saison estivale...



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     Parlons du "Blob"

Il y a quelque temps, dans mon article sur El Niño, je vous ai parlé du "Blob" dans le Pacifique Nord. Il était prévu qu'il relâcherait de la chaleur dans l'atmosphère et j'avais dit que j'en doutais un peu. Hé bien, voilà qu'il se réchauffe davantage alors qu'il aurait du se refroidir s'il avait relâché suffisamment de chaleur dans l'atmosphère...

Carte des anomalies de températures de surface océanique en date du 12 Juin 2015
Source : http://earth.nullschool.net/
On dirait vraiment qu'un second El Niño s'est formé dans le Pacifique Nord mais n'est aucunement causé par le véritable El Niño.

Pour ce qui est du "Blob", il s'est réchauffé de 1,5°C à 2°C en moyenne depuis le printemps 2014, ce qui est énorme. N'oubliez pas qu'il faut beaucoup plus d'énergie pour réchauffer de l'eau qu'il en fait pour réchauffer une même quantité d'air. De plus, ce long courant d'eau chaude à l'Ouest était à peine perceptible avant. Quand on dit que 93,4% de l'excès de chaleur va dans les mers et océans, vous voyez ce qu'on veut dire.

En plus de dérégler le climat de façon sévère, ce "Blob" est une menace pour toute la vie aquatique de cette région. L’eau chaude contient beaucoup moins d'oxygène, les poissons qui peuvent fuient, mais les mollusques et crustacés y meurent par millions. Les élevages de moules et d'huitres dans cette région ainsi que l'industrie de la pêche subissent des pertes énormes. Et où donc les mammifères marins peuvent-ils aller se réfugier et se nourrir? Toute la côte Ouest de l'Amérique devient lentement inhabitable à moins d'un retournement imprévu de la situation.

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     Encore dans l'eau chaude

Voyons ce qui se passe en Arctique avec Arctic News. Merci à Sam Carana pour l'autorisation à utiliser leurs textes et images. L'article source : http://arctic-news.blogspot.ca/2015/06/gulf-stream-brings-ever-warmer-water-into-arctic-ocean.html  duquel je n'ai traduit que l'essentiel.

Le Gulfstream transporte beaucoup de chaleur jusque dans l'Arctique, voyez la carte des anomalies de température ci-dessous pour avoir une idée. Le rouge/noir montre des différences de 4°C et plus par rapport à la moyenne, principalement en haut à droite, près de la Sibérie et vers le bas à gauche au Nord Yukon où se jette le fleuve Mackenzie comme nous l'avons vu récemment dans cet article.

Source : http://arctic-news.blogspot.ca/
En plus d'accélérer le fonte des glaces, il est clair que cet apport d'eau chaude augmente le risque de larges éruptions de méthane et augmente définitivement le taux de fuite du méthane actuel qui ne cesse de s'accroitre voir cet article antérieur. Je vous rappelle que le méthane est un gaz à effet de serre dont l'effet sur le réchauffement est instantané et qu'il est 150 fois plus puissant que le CO2 pendant ses premières années dans l'atmosphère et que ce taux diminue lentement jusqu'à 32 fois la puissance du réchauffement du CO2 après 100 ans.


Le méthane, c'est vraiment l'arme fatale des changements climatiques et personne ne peut prédire quand cette arme fera feu... 1 mois, 1 an, 5 ans, 10 ans peut-être... mais cela peut se produire à n'importe quel moment, peut importe ce qu'en dit Bob l'Éponge.
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     Donnez-moi, donnez-moi de l'oxygène...

Vous connaissez peut-être la chanson, mais connaissez-vous la réalité? Vous savez probablement que tout ce qui brûle consomme de l'oxygène ; pas d'oxygène et le feu s'éteint. C'est pareil pour nous, pas d'oxygène et on s'éteint.

Pour brûler des combustibles fossiles, ça prend aussi l'oxygène qui se trouve dans l'air ambiant. Votre auto, votre barbecue, votre fournaise à l'huile ou au gaz consomment tous de l'oxygène ainsi que toute vie animale. Mais voilà, à force de brûler du pétrole, du gaz et du charbon, l'oxygène dans l'air que l'on respire a diminuer de 570 parties par million depuis 1980 et le nombre d'arbres, plantes et de phytoplancton qui produisent tous de l'oxygène à partir de CO2 est en baisse. Les forêts brûlent ou sont coupées et 40% du phytoplancton est disparu depuis 1950 par la pollution mais principalement à cause l'acidification des océans causée par le CO2 qui y retombe. L'acidification diminue la capacité du phytoplancton a bâtir sa carapace de carbonate comme les huitres et autres mollusques et crustacés.
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Le plan pour la lutte au réchauffement mis au point par les scientifiques qui contribuent à Arctic news. C'est un plan pour sauver la Vie su Terre, et la nôtre aussi. Ce Plan est en Anglais. 
Il est urgent d'agir !
Pour qu'on agisse, nous devons être informé, et pour informer votre famille, vos amis et votre société c'est de partager le savoir. Faites circuler cet article, ce blog, ou d'autres qui ont trait aux changements climatiques. Faites aussi circuler le plan. Faites des pétitions auprès de vos représentants, manifester, harceler les médias pour qu'ils en parlent...

mercredi 13 mai 2015

Le Méthane - L'arme fatale des Changements Climatiques?

AVERTISSEMENT : 11 Février 2017
Une nouvelle étude scientifique est sortie et qui diminue grandement le risque d'un important relâchement de méthane en Arctique et qui aurait causé un réchauffement très rapide et potentiellement nous précipité dans l'extinction massive.
Article en Anglais : http://blogs.agu.org/geospace/2017/02/08/gas-hydrate-breakdown-unlikely-cause-massive-greenhouse-gas-release/
Lien vers la traduction francophone de l'article : https://translate.google.ca/translate?sl=en&tl=fr&js=y&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&u=http%3A%2F%2Fblogs.agu.org%2Fgeospace%2F2017%2F02%2F08%2Fgas-hydrate-breakdown-unlikely-cause-massive-greenhouse-gas-release%2F&edit-text=&act=url


Il apparaît que la "bombe méthane" n'en n'est pas une. Selon les recherches et études récentes, c'est du CO2 qui va s'échapper lentement mais sûrement et qui va accélérer le réchauffement climatique à un rythme plus régulier. Notez que le CO2 s'échappe quand même 1000 fois plus que le méthane du pergélisol, mais pas de hausse subites et drastiques du réchauffement climatique n'est prévue lors du dégel.
Il reste quand même un risque qu'un quantité appréciable de méthane s'échappe du fond marin du plateau oriental sibérien, mais ce risque est lié a une activité séismique ou tectonique imprévisible.

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Convention sur ce blogue
Dans l'expression parties par million, nous nous servirons de ppm (petit "m") et pour parties par Milliard, ce sera ppM.

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Les sources de méthane

Il y en a plusieurs, commençons par un graphique en pointe de tarte pour nous ouvrir l'appétit...
Source : traduit depuis http://icp.giss.nasa.gov/education/methane/intro/cycle.html
La source la plus importante provient de l'extraction des combustibles fossiles, c'est à dire pétrole, charbon et gaz naturel (méthane à 98%) par fracking

Aussi, les réseaux gaziers qui amènent le gaz naturel dans nos villes et le distribue a souvent des fuites importantes. Heureusement, ce gaz n'explose que lorsque sa concentration dans l'air se situe entre 4% et 16%. Fait a noter, le méthane participe à la destruction de la couche d'ozone stratosphérique qui protège la vie des dangereux rayons ultraviolet qui cause le cancer de la peau chez les humains et stérilise plusieurs espèces plus petites ; c'est une des causes (l'autre sont les insecticides) identifiées pour expliquer l'importante diminution d'amphibiens. La diminution de la couche d'ozone contribue elle aussi au réchauffement global car les radiations dans l’ultraviolet sont très énergétiques et causent plus de réchauffement, qui à cause des gaz à effet de serre ne peut retourner vers l'espace,

La deuxième source en ordre d'importance sont les ruminants, et principalement l'élevage des bovins pour les Big Mac et autres mets à base de viande de vache ainsi que le lait et le fromage. Il a été calculé qu'aux USA, les gaz d'échappement des bovins produisait l'équivalent en CO2 de tout le transport routier, aérien, maritime et ferroviaire qui s'y fait. La façon la plus efficace de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et la pollution agricole est de diminuer ou de cesser de manger au moins de la viande rouge.

Aussi, tout le fourrage et les céréales nécessaires pour nourrir les animaux d'élevage, comme toute agriculture d'ailleurs, produit de l'oxyde nitreux, ou protoxyde d'azote (N2O), un autre gaz à effet de serre. Son potentiel de réchauffement global à 100 ans est de 298 fois celui du CO2, d'où l'importance de réduire l'apport en azote et phosphate et de favoriser la bio-culture et/ou la permaculture et de manger le moins de viande possible pour réduire cet impact.

Un fait qui m'a surpris, c'est que la culture du riz produit une quantité importante de méthane, 12%, ce qui n'est pas rien... Ça explique pourquoi j'ai laissé tomber le riz pour le remplacer par du couscous et des lentilles, mais maintenant que je connais mieux le N2O, je devrais peut-être revenir au riz...

Vidéo "La Bombe Méthane" courtoisie de l'émission "Découvertes" de radio-Canada.
 

Il y a une source de méthane qui est en hausse alarmante pour l'Humanité et qui menace aussi toutes les formes de Vie d'extinction, et c'est celui qui s'échappe du pergélisol de surface et celui enfoui sous l'océan Arctique à des profondeurs variables et dont certaines sources importantes sont à moins de 50 mètres sous la surface de l'eau. C'est le méthane sous forme d'hydrate de méthane, qui est enfoui dans le fond de l'océan Arctique et dans certains types de pergélisol.

L'hydrate de méthane, c'est du méthane emprisonné dans une cage
de glace et qui a une structure, un peu comme une cage, mais beaucoup plus complexe Ce sont les hydrates de méthane qui, lorsque l'eau de l'Arctique s'est réchauffée suite à un apport important de CO2 à cause d'une intense activité volcanique qui a duré environ un million d'années et qui a ainsi amorcé l'extinction Permienne.

Voici un de la trentaine et plus de cratères d'évents de méthane récemment découverts en Sibérie. Quand le méthane enfoui dans le pergélisol sous forme d'hydrate de méthane, et donc très froid, se réchauffe, il prend beaucoup d'expansion. Lorsque cette expansion arrive à un point critique, le reste de la poche de méthane prend une soudaine expansion et se détend exactement comme une explosion. On voit bien le sol qui a été éjecté vers l'extérieur. En Anglais on appelle ça un "Dragon Burp" (Rot de Dragon). Ce sont des signes avant coureur de ce qui se prépare dans l'océan Arctique si nous n'agissons pas immédiatement.

L'évent d'éruption de méthane près de Bovanenkovo dans la péninsule de Yamal en Sibérie du Nord (photographié par Mary Zulinova de l'agence de presse gouvernementale régionale de Yamal). Plus de trente cratères similaires existent maintenant et sont dus à de massives éruptions de méthane causées par la déstabilisation du scellement des hydrates de méthane sur des fractures et des failles dans le pergélisol qu'a causé le réchauffement global  par nos émissions de gaz à effet de serre et les failles et cisaillements sous-jacents. Image parue le 23 Février 2015 dans The Siberian Times"
Hydrate de méthane auquel on a mis le feu dans un labo à gauche, et dans la mer à droite.
Source
http://www.zo.utexas.edu/courses/THOC/methane.html
Source : NASA. Photo de Photo: Gary Klinkhammer, OSU-COAS




 Voici les lectures de concentration de méthane pour les mois de Janvier à fin Avril 2015.
Merci à Arctic-news pour leur collaboration et leur soutien continu.

En conclusion... Les émissions de méthane continuent de grimper en Arctique et partout ailleurs sur le globe, comme tous les autres gaz à effet de serre. C'est à croire que personne, enfin, ceux qui sont censés être nos décideurs n'écoutent ni bon sens ni science, mais seulement les grandes corporations et leur dépendance maladive aux profits, à la manipulation et à la corruption.

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  Le méthane (CH4)

La molécule de méthane a une forme plus complexe que le dioxyde de carbone (CO2) qui n'est qu'une ligne horizontale ayant un atome de carbone au centre et un atome d'oxygène à chaque extrémité.

Un peu de Physique de base nous explique que l'atome de carbone possède 4 électrons de valence ; ce sont les électrons de la couche extérieure d'un atome auxquels peuvent se lier les électrons de valence d'un autre atome pour former des molécules depuis les éléments. L'atome d'oxygène contient 2 électrons de valence et c'est pourquoi le composé CO2 existe. C'est le même principe pour le méthane : l'hydrogène a 1 seul électron de valence et c'est pourquoi 4 atomes d'hydrogènes peuvent se lier aux 4 électrons de valence de l'atome de carbone pour former le méthane.

Donc, le méthane a un atome de carbone au centre et 4 atomes d'hydrogène qui lui donnent sa  forme tétraédrique. Sa forme plus complexe est l'une des caractéristiques qui en font un gaz à effet de serre si puissant, car elle lui permet de bloquer la radiation infrarouge venue de la terre (chaleur) plus efficacement et rapidement.

Trois images représentant la molécule de méthane CH4 (1 atome de carbone au centre et 4 d'hydrogène.) À noter que l'hydrogène a été découverte par Antoine Lavoisier. En passant, son histoire comme celle de plusieurs scientifiques est fascinante. Les 3 images alignées ci-dessous proviennent de Wikipédia
 

Une note finale : Pour ce qui est du CO2, cela lui prend une dizaine d'années (selon une étude récente) à atteindre son plein potentiel de réchauffement alors que celui du méthane est atteint dès qu'il se retrouve dans l'atmosphère.

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Le potentiel de réchauffement du méthane (CH4) comparé au dioxyde de carbone (CO2)

Il faut tenir compte de plusieurs facteurs, principalement la durée de vie du méthane, sa proportion dans l'atmosphère et les régions où il retrouve dans l'atmosphère. Le concentration des méthane est mesurée en ppM (parties par Milliard).

Source : GIEC, AR5 mais depuis Arctic-News dans
un des nombreux articles par Sam Carana.
Jusqu'à date on voit que le méthane ne semble pas être le monstre auquel on fait souvent allusion. Mais ce sont là les données fournies par le GIEC, qui semble ne jamais tout dire... 

Premièrement, voyons une brève histoire du méthane...
Source : Agence Américaine  de Protection de l'Environnement (EPA)
http://www.epa.gov
Sur la partie gauche de l'image, on remarque qu'avant JC, la concentration de méthane atmosphérique n'a jamais dépassée 800 ppM  au cours des 800 000 dernières années. Notre industrialisation a déclenché cette hausse subite et exponentielle d'émissions de méthane. Sur la moitié de droite, ce sont les émissions de méthane plus récentes. Aujourd'hui, on observe le méthane à 1829 ppM et ça continue de monter.

Un peu plus sur sa durée de vie...
Source : Ici sur Arctic-news

 Et maintenant, beaucoup plus sur son potentiel de réchauffement.

Ce texte a été traduit d"après celui qu'a rédigé Sam Carana
et qu'on retrouve ici sur Arctic-news
La raison qui explique que le méthane a un potentiel de réchauffement plus élevé dans l'Arctique dépend de variables tel que l'épuisement d'hydroxyle (un type de radical) qui facilite et accélère la décomposition du méthane en CO2 et formaldéhyde (CH2O). Aussi le vent, la saison, si c'est l'hiver, période durant laquelle il y a encore moins d'hydroxyle, etc. 

Une autre variable est l'effet indirecte que de larges fuites de méthane du fond marin vont provoquer d'autres fuites, ce qui va prolonger la durée de vie du méthane déjà dans l'atmosphère et de celui qui viendra juste d'après avoir été relâché, ce qui va permettre au méthane de persister localement durant des décennies, réchauffant ainsi davantage un Arctique qui est déjà à 5°C au dessus de la ligne de base alors que la moyenne de réchauffement global est à 0,85°C, mais pas pour très longtemps... On s'attend à un réchauffement accéléré au cours des trois à cinq prochaines années, principalement à cause du surplus de chaleur accumulé dans nos océans et quelques autres facteurs dont la hausse de méthane dans l'atmosphère.

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Est-il possible de combattre ces fuites?

La réponse est oui, peut-être... La vrai question est : nos décideurs le savent-ils? Probablement pas, car le GIEC n'en fait aucune mention en plus de sous-estimer, quand ce n'est pas nier, le risque que représente les hydrates de méthane. Mais la technologie existe bel et bien sur papier. Un plan d'action a été établie par des scientifiques qui comme nous, n'ont aucun pouvoir décisionnel ni aucune influence sur ceux qui en ont, et qui ne décident rien de toute façon si ce n'est que pour "remercier" ceux qui ont le plus largement contribué à leur caisse électorale, principalement en subventionnant à outrance les pétrolières avec vos taxes.


Source : Arctic-news, Pour les détails complets de cette
technologie, visiter ce lien

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Un peu de politique sur votre méthane? 

Impossible de nos jours d'être à l'abri de la politique, et encore moins en sciences climatiques. Facile à comprendre pourquoi : l'industrie des combustibles fossile a beaucoup d’argent, vraiment beaucoup, et elle se sert de cet argent pour corrompre politiciens, l'ONU et donc le GIEC, les médias, les Universités et plusieurs dirigeants et sous-fifres d'organismes gouvernementales pour n'en nommer que quelques uns...

J'ai ici une nouvelle du 14 Octobre 2014 parue entre autres sur Arctis-news et rédigée par Dorsi Diaz.

Cette nouvelle dit ceci : Il y a quelques jours, la Société Royale de Londres (une des plus vieilles et plus renommée institutions scientifique du monde), une rencontre a eu lieu qui présentait l'état des recherches sur l'Arctique et dont le nom était : Réduction de la glace maritime de l'Arctique, les preuves, modèles et les impacts globales. C'était annoncé comme une discussion scientifique organisée par les "Dr Daniel Feltham, Dr Sheldon Bacon, Dr Mark Brandon et le Professeur (Emeritus) Julian Hunt FRS"

Les présentateurs et les personnes présentes faisaient partie d'une liste de 200 scientifiques du climat parmi les plus importants. On pouvait s'attendre, à lire la liste des ateliers et des présentations, que cette conférence était tenue dans le but de discuter de la perte critique de la glace maritime observée en Arctique et que la rencontre devait inclure toutes les données et animer les conservations significatives de cet événement jamais vue dans toute l'histoire de l'Humanité.

Le problème majeur, c'est que la Dre. Natalia Shakova et son collègue le Dr. Semiletov n'ont même pas été invités malgré leurs recherches importantes et de pointe au sujet de la glace maritime et des 50 Gt d'hydrates de méthane pouvant être relâchés à tout moment. Leur non-invitation était-elle un accident? Un oubli? Quelle est la raison? Ils venaient juste de revenir d'une autre expédition au sujet des hydrates de méthanes et des interactions entre les systèmes géophysique concernés.

Dorsi Diaz ajoute :" Je crois en une communication ouverte. Je suis convaincue qu'il y a un sérieux problème dans ce cas-ci où il s'agit véritablement d'un urgence planétaire, nous sommes au seuil de la sixième extinction massive de notre planète et nous avons pour ainsi dire besoin de tout le monde sur le pont, spécialement pour ceux qui comme la Dre. Natalia Shakova et le Dr. Semileto sont deux des meilleurs.

On ne peut qu'imaginer ce qu'ils ont du ressentir, armés et prêt au combat mais ignoré et snobé de la communauté scientifique... 

[NDT Je résume l'article qui est très long et détaillé, mais dont je connais la cause, ayant moi-même tenté d’intervenir par personne interposée pour leur ouvrir la porte à cette importante conférence.]

En bref, ce sont des scientifiques Américains qui ont fortement influencé les organisateurs de la Royal Society pour trois raisons, dont deux ne sont que strictement spéculatives et ne représentent que mon opinion très personnelle.

a) Depuis un certain temps, et cela est devenu très apparent , certains Américains assoiffés ou influencés par le pouvoir et/ou la propagande tentent de tout dénier aux Russes, et certains, l'OTAN en tête, veulent même déclencher une guerre insensée contre la Russie.
b) Le GIEC apparemment sous contrôle Américain, tout comme l'ONU, ne veut pas avoir de présence Russe dans leurs rangs. Je suis convaincu qu'aucun scientifique Russe n'est membre du GIEC, mais il faudrait vérifier...
c) À l'époque, je connaissais le nom de la personne et de l'organisation, dont il était un des directeurs, qui a forcé la main (on a probablement forcer la main à lui aussi, sinon on lui aura tordu un bras) aux Britanniques pour dénier l'accès aux scientifiques Russes. Comme j'ai dit, j'ai essayé d'influencer l'acceptation des scientifiques Russes car je trouvais, moi aussi, ce geste inacceptable et j'ai donc pris mes très petits moyens pour communiquer avec des gens qui, je le croyais, pourraient influencer cette stupide décision ; j'étais franchement outré et dégoûté. Je croyais la science au dessus de cela... Au moins, et certainement comme  d'autres, j'ai essayé malgré mes petits moyens. On ne sait jamais tant qu'on n'a pas essayé.

Ce n'est pas tout... Afin de remplacer les données manquantes au sujet du méthane Arctique, ils se sont empressé de faire une simulation numérique nommée "Sponge Bob" (Bob l'Éponge), un nom des plus douteux... Cette simulation conclue que les hydrates de méthane ne seraient pas un risque avant des siècles, car ceux-ci seraient trop profonds dans l'océan Arctique pour que le réchauffement des eaux ne puisse les déstabiliser. Aucune étude sur place n'a été faite ni n'est prévue, le modèle numérique a parlé dans le seul but de calmer les esprits et non de les éclairer ; et c'est ce que le GIEC utilisera pour préparer les prochains RCP à être publiés dans environ 4 ans...

Cependant, le Plateau Arctique Sibérien Oriental (rectangle rouge) n'est qu'à 50 mètres sous la surface et c'est justement la région étudiée par la Dre. Natalia Shakova et son équipe. C'est de là qu'on s'attend à ce que 50 Gigatonnes de méthane (mais cette seule zone en contient au moins 100 fois plu) s'échappent abruptement... C'est aussi cette région qui préoccupe tant le groupe AMEG (Arctic Methane Emergency Group) principalement composé de scientifiques du climat venant des pays Nordiques dont le Canada.

J'ai entendu un professeur Américain, David Archer, dire ici que le risque d'une éruption abrupte de méthane n'était pas de la science??? Pourtant nous savons que cela s'est produit à de multiples reprises dans le passé car nous en avons des preuves. Aussi, des papiers de recherche ont été publiés, et donc reconnus et acceptés par des pairs. Il y a une forte tendance dans la communauté élargie du GIEC à étouffer le risque que représente le méthane enfoui d'ans l'Arctique. On ne peut que déduire que ce sont les puissants intérêts pétroliers et gaziers (ce sont les mêmes) qui sont à l'origine de cette propagande trompeuse et dangereuse, ou bien certaines personnes sont extrêmement stupide...

Nous savons qu'ils veulent exploiter cette ressource dans l'Arctique. Shell y a envoyé une plate-forme qui a du rebrousser chemin tellement les conditions y sont difficiles et que la météo y est violente, surtout depuis quelques années ; vents violents, vagues atteignant parfois 12 mètres de hauteur, icebergs nombreux et se déplaçant rapidement, etc.

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Selon moi, il est grand temps de regarder la bête de l'extinction dans les yeux, et qui nous guette si nous ne faisons rien d'immédiat ; il faut décoder ses intentions!

Ci-dessous, une mise en proportion des plus frappante. À gauche, la sphère verte représente toute l'eau de notre petite planète, qu'elle soit salée, douce ou sous forme de glace... et à droite, la rose représente tout le volume d'air sur Terre,


Merci à http://planet3.org/2012/05/10/if-you-put-all-the-water-on-earth-in-one-place/
pour cette image percutante et réaliste de proportion.


Voici un graphique révélateur qui fait le lien entre les extinctions massives et le CO2. Il faut savoir que le méthane se dégrade avec le temps pour devenir CO2 et formaldéhyde (CH2O), ce qui explique la valeur en CO2 seulement. On voit que chacune des extinctions correspond à un niveau élevé ce carbone dans l’atmosphère. La plus grande des extinctions est celle du Pernien/Trias car Il faut aussi savoir que la vie ayant plus d'une cellule est apparue il y a seulement 600 millions d'années sur une Terre qui avait à l'époque déjà 3,9 milliards d'années. Les premières cellules, très simple comparées aux nôtres, ont habité à elle seule la Terre durant environ 3 milliards d'années et quelques. Cela a donc pris un peu plus de 3 milliards d'années pour que les premières formes de vie pluricellulaires, c'est à les animaux, émergent et se répandent sur Terre. Tous les individus de ces espèces morts entre le moment de l’extinction précédente et l'extinction Permienne, période pendant laquelle la vie animale s'est développée très rapidement, se sont transformés en méthane dans les fonds marin. Quand les conditions de l'extinction Permienne.ont été en place après que la température se soit suffisamment réchauffée, c'est ce qui a permis le relâchement vers l'atmosphère d'importantes quantités de méthane.


C'est à ce moment que, comparé aux extinctions précédentes, il y avait le plus d'espèces sur Terre et dans les mers. 75% des espèces terrestre se sont éteintes et 96% des espèces aquatiques.

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"Les Changements Climatiques, c'est l'histoire la plus importante de toute l'Histoire."


Comment se jouera la sixième extinction massive de l'histoire de la Terre? Serons nous cuits, noyés, asphyxiés, affamés et malades, congelés ou empoisonnés? Qu'est-ce qui portera le coup fatal?

Nous savons déjà que la météo va devenir de plus en plus extrême car nous sommes entrés dans l'ère des changements climatiques abruptes et plus le méthane provenant de l'Arctique continuera à s'échapper, même s'il ne le fait pas encore abruptement, et plus les températures grimperont vite, d'abord en Arctique, et plus le climat deviendra violent et chaotique dans hémisphère Nord en altérant davantage le courant Jet. 
(Vidéo - Dérèglement du courant Jet)
 
Les événements météo violents feront de plus en plus de dégâts et il est estimé que 5 millions de personnes meurent déjà à chaque année à cause des changements climatiques : vagues de chaleur, incendies de forêts, inondations ainsi que de famines cyclones, tempêtes, tornades, orages violents, précipitations surabondantes, etc.

La première tempête tropicale de 2015 apparaît dans l'Atlantique avec trois semaines d'avance sur le précédent record pour la première tempête tropical de l'année, record datant de 2003. Si Ana n'est pas forte, c'est parce que l'Atlantique n'a pas encore eu le temps d'accumuler beaucoup de chaleur estivale, mais en a quand même assez pour générer Ana si tôt dans la saison. D'autres records causés par les changements climatiques maintenant abruptes sont à venir, dont le monstrueux El Niño, dont il est prévu qu'il atteigne sa pleine maturité en Juin 2015.
Donc, il y a ces événements météo intenses et en nombre croissante. Il faut être prêt, et surtout être prêt à ne pas paniquer. Penser aussi aux longues pannes de courant, d'aqueduc, de transports et de communication qui accompagnent souvent ces désastres. D'abord de l"eau potable, puis des vêtements chauds pour prévenir l'hypothermie et ensuite de la nourriture. Informez-vous chez vous gouvernements pour savoir ce qui est essentiel en cas d'urgence.

Le niveau de l'eau, je veux dire celui des mers et océans sera d'au moins 2,5 mètres plus haut en 2040, et qu'il continuera de monter bien plus, 7 mètres en 2070 est une estimation plutôt conservatrice d'au moins 50%, mais pas autant que le GIEC qui a peine à prononcer 1 mètre pour 2100. Voir cet article antérieur.

Un des problèmes du GIEC, c'est que l'économie, et d'autres sciences y sont admis en tant que science, mais que connaît l'économie de la science climatique et à la biologie?. L'économie ne veut qu'assurer sa survie et ne comprends rien aux changements climatiques. C'est à cause de l'économie, qui a son mot a dire dans les rapports du GIEC, qui est, à mon avis encore, en parti responsable des sous-estimations récurrentes du GIEC et des cibles de réduction jamais signées.
Ou : Quand l’économie passe avant le Vie...

Le face cachée de l'extinction massive qui nous guette inclue cinq scénarios qui se chevauchent.

1- On sait que les océans se réchauffent jusqu'à 2km de profondeur (limite de nos instruments). L'eau chaude contient moins d'oxygène dissout que lorsqu'elle est plus froide. Donc, si moins d'oxygène, il y a moins de gros organismes et plus de bactéries. Les bébés lions de mer fuient l'océan où ils ne peuvent plus se nourrir. Des centaines de jeunes lions de mer sont sauvés de la famine par des biologistes, des vétérinaires et autres bénévoles en Californie.

Il y a aussi ce qu'on appelle des "Zones mortes" dans l'océan, qui sont en fait des zones ou le taux d'oxygène dans l'eau est trop bas pour supporter la vie qui s'y trouvait avant. Tout ce qui y vit maintenant se résume à des bactéries qui peuvent vivre sans oxygène et des méduses, que rien d'autre ne menace et qui se nourrissent de ces bactéries. Il y a aussi des zones mortes qui sont dues à l'apport d'engrais et de pollutions de source agricole, comme celle dans le Golfe du Mexique, qui sont capable de reprendre un peu de vie une fois la pollution rendue ailleurs et diluée.

2 - La surpêche industrielle, et il faut voir cette courte vidéo pour mieux se représenter ce fléau. Les super-chalutiers détruisent le fond des océans, la vie qui s'y trouve, si elle parvient par miracle à survivre n'a ni habitat, ni de quoi se nourrir. Il y a environ 44 000 de ces super-chalutiers qui capturent et rejettent à la mer 25 millions de tonnes (métrique) tous les poissons, tortues et mammifères marins qu'ils attrapent inutilement et rejettent à la mer dans leurs filets gigantesques capable de contenir 10 à 12 Boeing 747 sans se piler sur les roues.

Seulement 2% des pêcheurs du monde travaillent sur ces usines de destruction massive qui capturent globalement plus de 50% du poisson. Ces super-chalutiers laissent derrière eux des zones détruites du fond marin grande comme la France où presque plus rien ne peut survivre.

Avec la diminution du taux d'oxygène dissout dans l'eau, cela rend toute récupération de l'écosystème affecté virtuellement impossible. On le voit partout, le réchauffement des eaux combiné à la surexploitation des océans décime toute la Vie, et non seulement les Ours Polaires et les Lions de Mer. 
3 - L'acidification des océans. Certainement la plus méconnue des conséquences directement liée à nos émissions de CO2. Quand ce dioxyde de carbone se mêle à l'eau, celle-ci devient plus acide. C'est une réaction chimique tout à fait simple et l'expérience est facile à faire chez-soi si on a ce qu'il faut pour faire de l'eau gazéifiée et un kit, ou quelques papiers indicateurs pour vérifier le PH avant et après y avoir ajouté le gaz. CO2.

Nos océans sont en moyenne 30% plus acide qu'avant et les conséquences en sont vraiment sévères. Tous les organismes qui font des carapaces de carbonate, qu'on pense aux planctons, aux moules, aux crabes et homards ou aux huîtres, ont plus de difficulté à construire leurs carapaces car le carbonate à tendance à se dissoudre plus l'acidité est élevé. On estime avoir perdu depuis une cinquantaine d'années, à cause de l'acidification des océans, 40% du phytoplancton qui produit 60% ou plus de tout l’oxygène que toute Vie respire alors que les arbres et plantes produisent le reste...

4 - Les arbres se meurent.  Plus la température augmente plus il est difficile aux arbres de survivre. De un, il y a tous ces insectes qui pullulent car ils ne sont plus neutralisés par les hivers d'antan et qui s'attaquent aux arbres. Des dizaines de millions d'arbres sont morts ou en train de mourir. Deux millions seulement au Colorado. Il y a aussi les incendies de forêt de plus en plus fréquent, gros et intenses. Le sol est souvent détruit jusqu'à la couche rocheuse sur la côte Ouest du continent Nord-Américain, on ne voyait jamais ça il y a plus de 15 ans affirment les pompiers les plus expérimentés. Aussi, il a été démontré que lorsque la température moyenne globale attendrait 2,5°C et plus de réchauffement, dans environ 4 décennies, les arbres cesseraient eux aussi d'émettre de l'oxygène et se mettraient à émettre du carbone en mourant.

5 - La circulation thermohaline Un gigantesque courant qui transporte la chaleur et sert à refroidir les océans a ralenti à cause d'une immense superficie d'eau de fonte douce qui flotte dans l'Atlantique Nord à l'endroit où passe ce courant et le fait ralentir. Ci ce courant s’arrêtait totalement, cela pourrait déclencher une âge glaciaire locale qui pourrait, avec beaucoup de temps, gagné toute la Terre. Cette une autre faible probabilité...

L’extinction Permienne survenue il y a environ 252 millions d'années nous donne un aperçu de ce qui peut probablement se passer. Dans un premier temps, réchauffement global causé par du CO2 venu d'une longue activité volcanique, ce qui a déclenché des éruptions  d'hydrates de méthane dont on peut encore déceler les nombreuses traces. À ce point, les puits de carbone que sont les arbres et les océans ont cessés de capturer du carbone et se sont mis à en émettre, ajoutant au réchauffement global, les océans sont aussi devenues de plus en plus acide et se sont appauvrie en oxygène.

Les bactéries anaérobiques, qui respirent autre chose que de l'oxygène, se sont multipliées. Certaines rejettent un gaz très toxique, le sulfure d'hydrogène. Ce sulfure d'hydrogène bouillonnait probablement à la surface des océans alors qu'il s'en échappait. Il se serait répandu dans l'atmosphère en donnant un grand coup fatal d'empoisonnement à ce qui restait de Vie d'alors dans les eaux et sur terre. C'est l’hypothèse la plus acceptée dans la communauté scientifique, mais on continue à chercher des preuves et à évaluer d'autres hypothèses.


Une éclosion de sulfate d'hydrogène (en vert) s'étire sur environ 150 Km de la côte de la Namibie et se diffuse vers le large. Des eaux très pauvre en oxygène rejoignent la côte où les bactéries se nourrissent des sédiments riche en nutriments produisent ce gaz toxique qui tue les poissons et autres espèces aquatiques ou terrestres.
Aujourd'hui, la Terre est bien différente de celle à l'époque Permienne ; les continents se sont déplacés et les courants marins et atmosphériques ont modifiés leur cours. Donc, outre les dangers météo et ceux reliés à la monté des eaux et au manque de nourriture, nous allons, tôt ou tard,  percevoir une baisse en oxygène car l'oxygène produite par le phytoplancton et la végétation terrestre est en décroissance...

La question qui demeure est : allez vous tenter de faire votre part pour contrer les changements climatiques? Voulez-vous vraiment, par votre inaction ou pour l'économie, qui n'est pas un Dieu je vous le rappelle, être complice de ce génocide planétaire?

Informez-vous, trouver des groupes qui entreprennent des actions, comme de l'éducation sur ces sujets, informez-vous sur les énergies solaires et éoliennes, faites des pressions pacifiques mais éclairées aux médias et politiciens, parlez des changements climatiques avec votre entourage, partagez ce blogue et ses articles, si vous comprenez l'Anglais, visitez ces trois blogues et informez-vous davantage, et si vous ne parlez pas l'Anglais, trouvez quelqu'un de bilingue et faites vous traduire quelques bouts.

Allez voir ce plan et partagez-le! http://climateplan.blogspot.ca/

Références : http://arctic-news.blogspot.ca/
Un blogue au langage moins technique qui inclut aussi le jeu politique dans ses propos : http://climatecrocks.com/
Et celui-ci que j'ai récemment découvert et qui a aussi une très bonne réputation : https://robertscribbler.wordpress.com/

Le prochain article à paraître sur ce blogue portera sur la fonte de la glace du Groenland et de l'Antarctique et sur ce qui influence le niveaux des océans globalement et régionalement.


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