PORTAIL D'INFORMATION SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES FRANCE/QUÉBEC –
Le phénomène des Changements Climatiques actuel est la plus importante histoire de toute l'Histoire.
"Dans cette lutte contre le réchauffement climatique, gagner lentement n'est qu'une autre façon de perdre."
C'est une menace qui nous affectera tous, il faut s'unir et se serrer les coudes.
Comment expliquer cette réalité au plus grand nombre?
Nous sommes la cause des Changements Climatiques, soyons la solution. Merci de partager nos articles, ils sont écrits dans le seul but d'informer.
Dans cette vue aérienne, l'eau de fonte forme un lac sur de la glace
flottante coincée dans le fjord de glace d’Ilulissat pendant un temps
exceptionnellement chaud le 30 juillet 2019 près d’Ilulissat, au
Groenland. Crédit : Sean Gallup Getty Image
Traduction du résumé
Extrait : «Un important événement de fonte se déroule au Groenland cette semaine.»
Avec des températures près de 20 degrés Fahrenheit plus élevées que d’habitude dans certaines régions, la partie sud de la calotte glaciaire fond à son plus haut taux cette saison.
Selon les prévisions, la fonte du dôme sud du Groenland, l’une des plus hautes altitudes de la calotte glaciaire, pourrait être la plus forte depuis 1950.
La fonte hâtive ce printemps, la faible accumulation de neige dans certaines régions et le potentiel de forts systèmes météorologiques à haute pression plus tard cet été ont tous donné lieu à des signaux d’alarme. Les scientifiques prêtent une attention particulière après la perte record de glace de l’été dernier, un événement que les scientifiques s’attendent à voir se produire plus fréquemment alors que l’Arctique continue de se réchauffer.
Les scientifiques définissent généralement le début de la saison de fonte comme la première période de trois jours au cours de laquelle on observe la fonte sur au moins 5 % de la calotte glaciaire. Cette année, cette période a commencé le 13 mai, soit près de deux semaines plus tôt en moyenne au cours des dernières décennies. La fonte a coïncidé avec une vague de chaleur dans une grande partie de l’Arctique. La Sibérie et le centre de l’Arctique ont été certaines des régions les plus durement touchées. Mais les températures ont également monté en flèche dans certaines parties du Groenland, après un début de mois autrement froid.
Au même moment, la neige a commencé à disparaître rapidement le long des marges de la calotte glaciaire, exposant la roche et la glace nues. Le manque de neige est un facteur qui augmente la possibilité d’une année de fonte supérieure à la moyenne, selon Jason Box, un expert en glace de la Commission géologique du Danemark et du Groenland.
NDT : «Il est probable (de 50%~70%) que d’autres vagues de chaleur soient en route. Ce type d'événement augmente rapidement en durée et en intensité.»
Selon Judah Cohen, directeur des prévisions saisonnières de la firme d’analyse Atmospheric and Environmental Research (Recherche Atmosphérique et Environnementale), les prévisions du modèle suggèrent de systèmes de haute pression sur le Groenland cet été. Les systèmes à haute pression sont souvent associés au réchauffement de la calotte glaciaire.
Graphique montrant la fonte du Groenland. La ligne bleue va au 5 Juin 2020.
«Ce qui se produit en Arctique ne reste pas dans l’Arctique»
Ça affecte tout : la météo, la salinité et le niveau des océans, des
insectes aux oiseaux aux mammifères marins, la pêcherie, la couche
d'ozone, dégel du pergélisol et ses multiples impacts...
Le problème est que le dernier rapport du GIEC est paru en 2013 et qu'il est désormais obsolète. Il
s'avère que nous avons beaucoup appris sur notre climat depuis. Le réchauffement climatique s'est rapidement amplifié et ses conséquences se font ressentir avec beaucoup plus d'intensité.
Le prochain rapport du GIEC ne paraîtra qu'en 2022 et à cause des procédures lentes, la science qu'il publiera sera déjà vieille d'au moins un an. Et à cause du processus de révision, on doit encore s'attendre à des évaluations parfois trop conservatrices.
Notre rapport sur le climat de 600 pages en un seul tweet :
C'est vrai
C'est nous
C'est sérieux
Et la fenêtre de temps pour empêcher les impacts dangereux se ferme rapidement - Katharine Hayhoe (climatologue) (@KHayhoe) 11 août 2017
«Les
rétroactions positives (cycles d'auto-renforcement ou "feedback") dans le système
climatique ont le potentiel d'accélérer le changement climatique induit
par l'homme», dit une section du Climate Science Special Report
, et même de dérégler le système climatique de la Terre, en partie ou
en totalité, le faire basculer dans de nouveaux états qui sont très différents de ceux
expérimentés dans un passé récent (les derniers 10 000 ans). » Rien de tout cela n'était inclus
dans le dernier rapport du GIEC.
Nous sommes déjà à ~1°C de réchauffement comparé à la moyenne de 1850-1900 (début de l'ère industrielle) et ~1,2°C comparé à 1750 (la véritable mesure de l'ère préindustrielle). Il est déjà probable à plus de 95% que nous dépasserons les 1,5°C même si nous réduisions drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre demain matin. Malgré une légère baisse de l'activité solaire, la température moyenne grimpe, et elle grimpe très rapidement dans l'Arctique.
Progression de la température moyenne globale.
L'ensoleillement qui atteint notre planète est en très lente diminution mais jamais assez pour causer un âge glaciaire au cours des prochains siècles. C'est mesuré en Watts par mètre carré au cours des décennies.
En fait, un grand nombre de choses ont changé dans notre compréhension du système climatique de la Terre depuis le rapport 2013 du GIEC. Voici quelques points importants:
L'élévation du niveau de la mer va être bien pire que ce que nous pensions.
Lors de la dernière évaluation du GIEC, le scénario le plus défavorable
pour l'élévation du niveau de la mer au cours de ce siècle était d'environ un mètre. La prévision est maintenant d'environ 2,4 mètres. C'est en grande partie parce que :
Les calottes glaciaires massives de l'Antarctique pourraient s'effondrer beaucoup plus rapidement que nous le pensions.
Des mécanismes d'effondrement récemment découverts dans certains des
glaciers les plus grands et les plus vulnérables de la planète dans
l'inlandsis antarctique occidental commencent à attirer l'attention de
la communauté scientifique. Si ces mécanismes venaient à se concrétiser au cours des prochaines décennies, ils libéreraient suffisamment d'eau de fonte pour inonder toutes les villes côtières de la planète, le Bangladesh et plusieurs îles.
Les événements météo extrêmes prévus se produisent et peuvent maintenant être liés au changement climatique en temps réel.
De l'Arctique aux tropiques, les incendies de forêt, les tempêtes
intenses et autres phénomènes météorologiques extrêmes ont été de plus
en plus féroces ces dernières années et le changement climatique a joué
un rôle mesurable. Un rapport de 2016 des Académies nationales des sciences a ouvert les vannes, pour ainsi dire, du domaine naissant de l' attribution de d'événements météo extrêmes. De l'ouragan Harvey de l'andernier aux inondations du mois dernier
dans le Massachusetts, presque tous les événements météorologiques ont
révélé une relation traçable avec le changement climatique causé par
l'homme.
Nous avons déjà perdu des écosystèmes entiers, notamment des récifs coralliens.
Au cours d'un événement El Niño record en 2015, le monde a perdu de
vastes étendues de corail dans un événement de blanchiment mondial « différent de tout ce que nous avons jamais vu ». Plus de 90% des coraux disparaîtront d'ici 2050 sans de drastiques réductions de nos. Cela signifie que l'une des plus riches réserves de biodiversité de la planète est déjà menacé.
Je vais en rajouter
Les forêts meurent et émettent du CO2 au lieu d'en absorber (Source en Anglais)
L'acidification des océans causée par nos émissions de CO2 les ont rendu 30% plus acide et la majorité des organismes qui se fabrique une carapace éprouve des difficultés. La majorité de l'oxygène dans notre atmosphère provient du microscopique phytoplancton dont 40% est déjà disparu. Le taux d'acidification est sans précédent depuis (au moins) 65 millions d'années.
Le pergélisol dégèle en émettant méthane et CO2, ce qui amplifie et accélère le réchauffement.
Les banquises fondent littéralement à vue d'oeil, ce qui permet aux océans d'absorber plus de chaleur amplifiant ainsi le réchauffement surtout aux pôles.
La circulation thermohaline faiblit, ce grand courant océanique surnommée "le grand convoyeur", un important régulateur climatique et un élément vital de la faune marine ralentit plus vite que prévu et risque de s'arrêter avec des conséquences néfastes sur le climat du nord de l'Europe. Vidéo explicative en Anglais par Michel E. Mann.
Le réchauffement accéléré des océans, 93% de la chaleur s'engouffre dans les océans. Si on extrayait la chaleur engouffrée dans les océans à cause du réchauffement climatique sur la période 1950 à 2008, il a été calculé que ce qu'on nomme réchauffement global moyen (température moyenne près de la surface) serait de 35°C plus élevé. L'eau peut emmagasiner beaucoup plus de chaleur que l’air le peut.
Carte du réchauffement global moyen pour la période 2016-2017 comparé à la moyenne 1880-1905. On voit que l'Arctique s'est réchauffé jusqu'à 6,8°C alors que la moyenne globale s'établit à ~1°C. Ce réchauffement accéléré de l'Arctique a, et aura, des conséquences importantes sur le climat, le niveau des océans, sur la faune et la flore locale, des espèces envahissantes y sont déjà observées, les espèces locales déclinent, les Inuit subissent des conséquences qui bouleversent leur vie...
COP21
Les politiciens se sont donnés des tapes dans le dos et... les promesses non contraignantes qu'ils ont prises nous garantissent, à la condition qu'ils les respectent, de 3°C à 3,5°C de réchauffement global moyen. Donc, au moins le triple en Arctique et ~5°C en Antarctique, sans oublier le réchauffement accéléré des océans, principale cause de la fonte des glaciers de l'Antarctique et de la mort des coraux.
Le taux de croissance de nos émissions de CO2 a ralenti un peu depuis 2011.
Nous en avons quand même émis 32.5 milliards de tonnes en 2017 seulement.
Les émissions de méthane aussi à la hausse, proviennent principalement des installations de gaz naturel et des élevages de bovins.
L'accélération amorcée en 2008 coïncide avec l'arrivée en masse du fracking.
En conclusion
Nous somme mal barrés! Nos gouvernements n'ont rien fait de significatif depuis 1992 sauf que de faire semblant qu'ils s'occupent du problème seulement parce que c'est bon pour leur "image". Récemment, une lettre signée par 20 000 scientifiques à réitérer l'urgence qu'il y a à agir. Plus ça va, plus il est urgent de freiner nos émissions de gaz à effet de serre et de cesser de détruire l'environnement parce que c'est pareil comme de mettre le feu à notre maison alors que nous ne pouvons pas en sortir.
À ce qu'il paraît, ce n'est pas non plus une technologie inexistante ou un plan qui ne fonctionne que sur papier qui va prévenir l’emballement du réchauffement climatique causant la destruction de la biosphère. Nous sommes trop nombreux à surconsommer ou à vouloir le faire.
Notre agriculture et notre eau dépendent de notre climat, y a-t-il plus essentiel?
L'amplification Arctique, c'est tout simplement le réchauffement plus rapide de l'Arctique comparé à la moyenne globale.
L'atmosphère
est une succession de couches la plus dense étant naturellement la plus
proche du sol ; c'est la troposphère. Une mince couche dans laquelle se
déroule l’essentiel de notre météo et tout le réchauffement. Elle est
donc très active et elle est a aussi des structures et des courants.
Il
ne se passe presque rien dans les couches supérieures qui risquerait
d'avoir un impact significatif sur la météo. La poussière des plus gros
volcans atteint la stratosphère et peut provoque un refroidissement
temporaire ; on y voit aussi de rares nuages noctulescents et bien sûr, il y a la couche d'ozone qui nous y protège des dangereux rayons UV et son trou qui est lentement en voie de se résorber.
Jennifer Francis de l'Université de Rutger
La 2e loi de la thermodynamique stipule en gros : que la chaleur se
transfère toujours vers le froid, et nous avons justement un surplus de
chaleur...
L’épaisseur de la troposphère varie de 8 km
aux pôles à 15 km au-dessus de l'équateur tout simplement parce que
l'air chaud occupe plus de volume que l'air plus froid.
Remarque
1 - L'air chaud de l'équateur descend une pente vers les pôles et c'est
un des motifs qui explique l'amplification polaire (le réchauffement
plus rapide des pôles et en particulier l'Arctique). C'est toujours à
l'équateur qu'il fait en moyenne, le plus chaud (voir cet article antérieur).
Remarque 2 - C'est la différence de températures entre l'équateur et les pôles (le gradient polaire)
qui régule la puissance des courants-jet polaires. Quand cet écart est
réduit, c'est-à-dire quand l'Arctique se réchauffe comparativement à
l'équateur, cela affaiblit le courant-jet et lui fait faire des méandres
Nord-Sud de plus en plus importants.
Ces
méandres Nord-Sud augmentent aussi le transport de la chaleur vers
l'Arctique déjà très mal en point, et encore davantage cet hiver.
Les températures en Arctique cet hiver ont encore été anormalementchaudes
(bien pire que les dernières années) ; parfois plus de 20°C et même
30°C au-dessus de la moyenne le tout accompagné par beaucoup de nuages,
de pluie et de vent, (article antérieur). Ça s'est poursuivi en janvier et février 2017.
C'est
l'automne que se produit le plus de réchauffement dans l'Arctique et
c'est à cette période, suite à l'été, que l'océan Arctique est le plus
chaud.
______________ Perte d'albédo
À mesure que l'Arctique et l'Antarctique se réchauffent, il y a
moins de surfaces blanches qui réfléchissent le rayonnement solaire vers
l'espace, ce qui accroît le réchauffement aux pôles.
Selon
la Dre. Francis, l'eau sans glace a un albédo de seulement 2% ; ce
serait donc 98% du rayonnement solaire qui participerait au
réchauffement des océans Arctique et Antarctique quand les banquises y
fondent.
Cette
vidéo montre comment et à quelle vitesse la glace de l'Arctique fond et
est évacuée dans l'Atlantique Nord, un peu comme si l'Arctique malade,
vomissait sa glace dans le détroit de Fram.
Pour avoir les sous-titres en Français, il faut
: 1- Clic sur le bouton à gauche de l'engrenage
2- Clic sur l'engrenage puis sur sous-titres
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4 Choisir Français (La traduction est imparfaite)
NB. Il m'arrive de devoir mettre sur pause pour avoir le temps de lire/comprendre le texte qui n'est pas très exact.
Toujours disloqué et mal en point... il serait aux soins intensifs si c'était un humain.
Le
courant-jet aussi transporte de la chaleur vers l'Arctique, surtout à
cause des méandres Nord-Sud qu'il a développé depuis environ une
décennie et qui s'amplifient au point de le disloquer.
Une
hypothèse est que la température des masses d'eau chaudes et froides
dérèglent aussi la trajectoire du courant-jet ou semblent favoriser ce
qu'on nomme le "blocage" ; le courant-jet fait du sur place et les
systèmes météo restent coincés ou suivent le même trajet l'un après
l'autre. Ce serait une des causes des tempêtes et inondations hivernales
successives qui ont affligé l'Angleterre quelques années de suite. Les recherches
sont en cours pour comprendre les causes et conséquences des dérèglements du courant-jet car c'est
le moteur météo de loin le plus important de l'hémisphère Nord.
Les courants marins
L'océan
Arctique, en plus de se réchauffer lui-même parce que albédo diminue,
l'eau chaude venue d'ailleurs remonte dans l'Arctique et participe aussi
au réchauffement et à la fonte des plates-formes de glace qui
retiennent glaciers et inlandsis.
93,4% de la chaleur
s'engouffre dans les océans. Cela veut dire que si tout le surplus de
chaleur qui s'est engouffré dans les océans à cause du réchauffement
climatique se retrouvait "miraculeusement" dans l'atmosphère, le
réchauffement atmosphérique qu'on nomme "réchauffement global" serait de
plus de 35°C au lieu de 1,2°C... L'eau étant plus dense que l'air, cela
lui permet d'emmagasiner beaucoup plus de chaleur. La couleur sombre de
l'eau y est aussi pour une bonne part.
Carte des anomalies de température. On voit le Gulf Stream le long de la côte Est de l'Amérique remonter vers le Nord et s'étioler aussi vers l'Est.
Ci-dessous, le courant Kuroshio (semblable au Gulf Stream) passe au Japon et une partie se dirige vers le Nord (la chaleur se déplace toujours vers le froid) et pénètre dans l'océan Arctique via le détroit de Béring entre l'Alaska et la Sibérie.
Une cause inattendue à l'amplification Arctique
Les
aérosols, vous connaissez? Avez-vous déjà entendu parler
d'assombrissement global? C'est un sujet plutôt complexe qui mérite un
article à lui seul... (un autre projet).
Les impacts des aérosols sur le climat sont doubles ; certains comme le SO2
refroidissent le climat et d'autres, notamment ce qu'on appelle le
"carbone noir" (suie), contribuent au réchauffement même s'ils réduisent
aussi "l'ensoleillement". Il y a une multitude de types de particules
dans ce qu'on nomme les "aérosols". Ces particules demeurent moins d'un
mois dans l'atmosphère mais nous en produisons en continu.
Grâce
aux mesures visant à améliorer la qualité de l'air, nos émissions de particules de SO2 ont considérablement
diminué dans certaines parties de l'hémisphère Nord au cours des trois
dernières décennies. La tendance au refroidissement global causé par les aérosols a commencé à s'inverser vers 1990 (source en Anglais). Une partie de
ces particules qui diminuait partiellement le réchauffement de
l'Arctique ne sont plus là, conséquence : cela a contribué à accélérer
le réchauffement de l'Arctique, et ailleurs dans l'hémisphère Nord
évidemment.
L'étude (en Anglais)
conclut que suite aux réductions des émissions de particules fines en
Europe et en Amérique, que l'Arctique a subi un réchauffement équivalant
à 0,3 W/m2 (3 dixièmes de watt par mètre carré) à cause de cette baisse
de pollution au SO2.
Il
faut savoir que si on cessait notre pollution atmosphérique demain matin, notre climat se réchaufferait en moins d'un mois, mais difficile de
dire de combien, on dit que les aérosols ont réduit du tiers le
réchauffement global, soit environ 0,4°C à 0,5°C, mais ce débat n'est
pas clos, d'autres parlent de 1°C mais si on vous mentionne plus que
cela, c'est simplement pour vous faire peur ; on vous manipule par la
peur, c'est un truc vieux comme le monde.
______________
L'Arctique n'a pas été aussi chaud depuis 2,5 millions d'années révèle cette étude en Anglais. C'est en étudiant le dernier vestige de la calotte glaciaire de Barnes situé dans la Terre de Baffin dans l'Arctique Canadien que les scientifiques en sont venus à cette conclusion
Calotte glaciaire de Barnes dans l'Arctique Canadien.
Smog
Le terme "smog" est une contraction des mots "smoke" (fumée) et "fog" (brouillard).
Voici
Londres dans son smog en 1952... les gens mouraient par centaines sans
qu'on ne comprenne pourquoi. Ils ont enfin compris et décidé de limiter
la consommation de charbon, ce qui a éclairci leur atmosphère et sauvé
des santés et des vies...
L'histoire
se répète... Voici Londres dans le smog en 2017... Presque toutes les
grandes villes sont désormais prisonnières de leur smog plusieurs
journées par année.
Malgré tous les instruments de vols disponibles, une centaine de vols ont dû être annulés. Article source.
Dans
les techniques de Géo-ingénierie, on parle de répandre du SO2 dans la
stratosphère. Apparemment, ces gens ont déjà oublié que le SO2 causait
les pluies acides qui détruisent l'environnement.
Ça vaut la
peine de souligner que le seul responsable est notre modèle
économique à la croissance perpétuelle obligatoire sur un monde qui
n'est pas infini ; et ses consommateurs aveuglés par le marketing qui
suscite l'envie, pas le raisonnement.
On se fait et on se laisse manipuler ; il faut se fier aux faits et non pas aux opinions.
D'abord, faisons taire les rumeurs (généralement véhiculées par l'industrie des combustibles fossiles) : pas d'ère glaciaire prévue pour le nord de l'Europe ou ailleurs : c'est quasiimpossible dans le contexte actuel du réchauffement climatique même si ce n'est pas absolument définitif. Même si le rythme du réchauffement peut ralentir sur de courtes périodes, il ne peut que continuer de s'accélérer de plus en plus au fil des décennies. De 1°C de réchauffement sur 120 ans, il passera bientôt à 1°C sur 20 à 30 ans, et ensuite, on prévoit qu'il va continuer d'accélérer de plus en plus rapidement pour atteindre, à supposer qu'aucune quantité importante de méthane ne s'échappe, 6°C vers 2100. À + 6°C de réchauffement global moyen, la survie elle-même sera au minimum, très difficile.
Je traduis : pour la période de janvier à mars de la moyenne 2014-2015 par rapport à la moyenne des années 1890 à 1910. Cependant, par rapport à la période juillet à septembre pour les mêmes années, le réchauffement total n'atteint que 4,4°C et non 10,1°C comme sur cette image. L'hiver Arctique se réchauffe beaucoup plus rapidement que l'été Arctique depuis 2 ou 3 ans. Mais allez explorer le site du GISS (un satellite) par vous-même, le lien est au bas de l'image.
Si nous sommes chanceux, nous n'atteindrons les fatidiques (selon le GIEC, mais c'est moins pour d'autres) 2°C de réchauffement vers 2026 ; mais si nous sommes malchanceux, il y a un potentiel de réchauffement de 10°C au cours des 10 prochaines années (mais même après 10 ans, ce potentiel demeure et signifie évidemment une extinction massive et rapide de la vie sur Terre). Source et explications : Arctic-News À cause du réchauffement des océans, le méthane commence à s'échapper aussi du fond du Pacifique comme le montre cette photo.
Comment l'Europe serait-elle relativement plus à l'abri du réchauffement climatique? Depuis longtemps, les scientifiques disent qu'un réchauffement planétaire pourrait ralentir (et même arrêter) le grand courant planétaire qu'est la circulation thermohaline dont le Gulf Stream fait partie. Le Gulf Stream, un courant d'eau chaude originant du golfe du Mexique et entraîné par la circulation thermohaline se dirige en partie vers l'Angleterre et y apporte de sa chaleur, beaucoup de chaleur dont une grande partie a atteint l'Arctique et en accéléré la fonte.
Mais à cause de la fonte du Groenland, la circulation thermohaline ralenti et le Gulf Stream est de plus dirigé vers l'Europe. Un ralentissement du Grand convoyeur à été observé par le prof. Michael Mann et une équipe de chercheurs, et on sait entre autre que ce ralentissement a occasionné une hausse du niveau de l'océan le long de la côte est des USA. Sur l'image ci-dessous, remarquez d'abord que le courant chaud, le Gulf Stream, ne se rend plus directement dans l'Arctique comme sur l'image précédente ; il a tendance à se rendre vers l'est à cause de la couche d'eau douce.
Le ralentissement Grand convoyeur est causé par l'accumulation d'eau de fonte douce (provenant principalement de la fonte du Groenland) qui flotte à la surface de l'Atlantique nord parce que moins dense que l'eau salée. Cette masse d'eau douce entrave donc le Grand convoyeur et le Gulf Stream. puisqu'ils ne font qu'un depuis les Antilles. L'image qui suit est une carte des anomalies de température de surface maritime. On voit bien qu'une partie de la chaleur passe sous la couche d'eau douce qui est aussi plus froide maintenant. Elle était passablement plus chaude il y a un mois cette zone et c'est fort possiblement parce que la fonte du Groenland s'est accélérée puisque l'été vient à peine d'y commencer.
Tant qu'à parler de la fonte du Groenland, des scientifiques sont sur la glace pour y mesurer l'intensité de la fonte et essayer de mieux en comprendre le processus. On vient d'apprendre que le Groenland perd possiblement plus de masse par l'eau de la fonte que par les glaciers qui s'en détachent et tombent à la mer. Ils l’expliquent dans cette très récente vidéo que j'ai reçue ce matin de la part de https://climatecrocks.com/
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4 Choisir Français (la traduction est imparfaite)
NB. Il m'arrive de devoir mettre sur pause pour avoir le temps de lire/comprendre le texte qui n'est pas très exact.
Donc, au lieu de générer une ère glaciaire, ou à tout le moins engendrer du temps plus froid sur l'Europe, la déviation du Gulf Stream vers l'Europe va contribuer à réchauffer l'Europe, mais proportionnellement un peu moins que la moyenne globale. Ils terminent en disant que cela favorisait l'agriculture, accroissant ainsi l'écart entre pauvres et riches.
Morale de l'histoire?Personne n'est à l'abri du réchauffement climatique, la faune et la flore non-plus.
Comme le dit le climatologue Paul Beckwith : il faut déclarer une urgence climatique mondiale et prendre les mesures qui s'imposent le plus tôt possible pour :
refroidir l'Arctique
stopper nos émissions de CO2
retirer le surplus de CO2 de notre atmosphère
Merci de partager mes articles : j'écris pour informer les gens.
Le climat, c'est la zone habitable par différentes espèces Il y a trop de gaz à effet de serre, beaucoup trop, cela agit comme un isolant qui conserve la chaleur qui s'accumule constamment. Des extinctions massives se sont déjà produites car il y avait trop de CO2 et/ou de méthane et que la Terre s'est trop réchauffée pour supporter la vie qui s'y était adaptée. La dernière fois que la Terre a connu 400ppm de CO2 dans son atmosphère, c'était il y a plus de quarante millions d'années, lors d'une extinction massive.... Il faut savoir que l'atmosphère de notre planète est vraiment très mince. Si la Terre était réduite à la taille d'un pomme, l'atmosphère serait de l'épaisseur de la pelure de la pomme. C'est en parti pour ça que les gaz à effet de serre (et la pollution) ont un tel impact. Nous avons émis (environ, d'autres sources parlent de 40 milliards de tonne) 35,9 milliards de tonnes de CO2 en 2014 et autant en 2015. Il n'y a pas de fenêtre qu'on puisse ouvrir pour rafraîchir la Terre. Si la Terre ne peut pas se refroidir dans les conditions actuelles, toute la chaleur : celle de nos autos, de nos industries, de notre chauffage, de nos lumières etc. reste prisonnière et participe au réchauffement global. Tout ajoute au réchauffement et pas seulement les gaz à effet de serre. Le concept de l'empreinte écologique
Si on se compare
aux fourmis, nous sommes l'inverse : individuellement, nous sommes
intelligent mais collectivement, nous sommes de parfaits imbéciles. Dr. William Rees
Il nous faut devenir plus lucide, se conscientiser sur les conséquences de nos actions et de nos décisions. S'informer convenablement est la seule façon. Petit calcul : Un hectare = 10 000 mètres carrés. L'empreinte écologique moyenne d'un Canadien est de 7 hectares L'empreinte écologique moyenne d'un Américain est de 9.5 hectares Pour les Français, c'est environ 5 hectares par habitant. Cela veut dire que, si vous êtes au Canada et êtes dans la moyenne salariale, que 7 hectares sur la Terresont réservés à votre seule consommation : eau, nourriture, énergie et tous les biens que vous achetez. La moyenne planétaire est de 2 hectares par personne. Il est facile de comprendre que les personnes plus riches ont une plus grande empreinte écologique, c"est à dire qu'ils utilisent (inconsciemment j'espère) une plus grand superficie. Si vous demeurez en Inde, félicitations, vous n'utilisez que 80% d'un seul hectare, mais vous êtes certainement beaucoup plus pauvre... Mais pas moins heureux en moyenne. Globalement, il y a 12,5 milliards d'hectaresau total dont on dit que c'est la bio-capacité, c'est à dire celle de produire des aliments, de l'énergie et les autres biens de consommation. Le problème, c'est que nous consommons l'équivalent de 19 hectares.Cela signifie que nous puisons dans les réserves du futur ; c'est pour cela que les stocks de poisson s'épuisent si rapidement (ils n'ont pas le temps de se reconstituer), que la déforestation enlève plus d'arbres que les forêts peuvent en produire, que le sol cultivable se dégrade rapidement car sur-exploité, que les minéraux rares sont rendus beaucoup trop rare ; leurs prix a doublé plusieurs fois en quelques années seulement.
Si tous les habitants du monde, et c'est la tendance, se mettent à consommer comme les Américains, nous aurons besoin de 4 planètes comme la Terre pour suffire à la demande. Mais nous n'en avons qu'une seule, et à ce rythme, nous allons bientôt l'épuiser et y tuer la vie, la nôtre aussi. Un immense merci au Dr. William Rees pour ses travaux et aussi pour sa présentation (en Anglais) ci-dessous.
La moitié de la production agricole (principalement céréalière) du Canada sert à nourrir des habitants ailleurs sur la planète, comme les Japonais qui n'ont qu'un très petit pays et sont incapables de suffire à la demande de leur population.
Pour mieux visualiser, imaginez que vous avez un long cordon ombilicale qui va partout sur Terre y puiser des ressources pour satisfaire à votreinsatiable besoin de consommation.
Vous mettez une seule bactérie dans une boite de Pétri munie d'un substrat de culture (nourriture) pour la bactérie et celle-ci va se multiplier jusqu’à occuper tout l'espace et va (elle et sa descendance) y manger toute la nourriture (ressources pour les humains). Nous les humains agissons de la même façon, nous nous sommes répartis dans toutes les zones géographiques du globe et y épuisons toutes les ressources... malgré notre présumée intelligence.
Des bactéries qui ont, comme des humains, tout consommer envahis dans un plat de pétri.
Le vrai problème sur Terre, c'est la richesse. 10% des gens, la tranche la plus riche, c'est à dire vous et moi, les Occidentaux, produisons 50% des gaz à effet de serre.
GAZ
Source
Co2
transport, industries, génération d'électricité
Méthane
Élevage de bovins, culture du riz, sites d'enfouissements,extraction de gaz naturel (#fracking)
Le réchauffement climatique s'accélère, nous flirtons déjà avec les 1,5°C de réchauffement et il est fortement probable que nous atteignions les très dangereux 2°C d'ici 2025 ; dans seulement 10 ans... Notre futur est des plus sombre, il faut y faire face maintenant. C'est à dire cesser de financer globalement l’industrie des combustibles fossiles à hauteur de 5300 milliards de dollars US par année et qu'on transfère sans tarder ces sommes à la recherche et mise en place de systèmes d'énergies renouvelables, et surtout, que nous consommions moins, beaucoup moins. On n'a pas besoin de tout ça pour être heureux. À preuve les études démontrent qu'il y a 100 ans, que les gens étaient en moyenne plus heureux avec beaucoup moins. Servons-nous de notre intelligence collective, soyons comme les fourmis : tout pour le bien-être de la colonie et disons merde au reste et non pas au futur et à la Vie.
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