PORTAIL D'INFORMATION SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES FRANCE/QUÉBEC –
Le phénomène des Changements Climatiques actuel est la plus importante histoire de toute l'Histoire.
"Dans cette lutte contre le réchauffement climatique, gagner lentement n'est qu'une autre façon de perdre."
C'est une menace qui nous affectera tous, il faut s'unir et se serrer les coudes.
La météo extrême étroitement liée aux fluctuations du courant-jet
On observe de plus en plus d'événements météo extrêmes en Europe (et partout ailleurs). Il est normal dans le contexte du réchauffement climatique actuel que le courant-jet, principal moteur météo et qui propulse d’une façon générale les systèmes météo d’Ouest en Est dans notre hémisphère soit de plus en plus variable.
Introduction
Le courant-jet (rivière d'air qui circule au-dessus de l'hémisphère Nord à environ 10km d'altitude) ralentit à cause du
réchauffement climatique et cela lui fait faire des ondulations Nord-Sud
nommées ondes de Rossby de plus en plus amplifiées.
Dans
certaines conditions, selon leur nombre en fait, les ondes de Rossby se
bloquent en place et les systèmes météo associés font alors du
sur-place, parfois pour de longues périodes, et c'est ce qui explique,
en partie, certaines sécheresses ou des périodes de pluie prolongées, ou
encore, ce qui explique aussi que plusieurs tempêtes de suite suivent
plus ou moins la même trajectoire. Je me rappelle l'hiver
2013-2014 au cours de laquelle cinq des plus fortes tempêtes de
l'histoire du Royaume-Uni y ont déferlé et de la sécheresse au Portugal
)été 2017) qui a causé
des feux de forêts extrêmes pour ne citer que deux exemples qui me viennent en mémoire.
Mais la météo peut aussi passer rapidement d'un extrême à l'autre, comme de sécheresses à pluie diluviennes en peu de temps, surtout à la périphérie du courant-jet.
Les événements météo extrêmes ont des répercussions importantes sur l'agriculture. C'est sans doute l'impact le plus important du réchauffement climatique.
Cette animation montre l'accroissement de la variabilité du courant-jet
et le développement d'ondulations Nord-Sud (ondes de Rossby) suite au
réchauffement climatique.
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Des données sur le courant-jet remontant à 1725
La nouvelle étude est la première reconstruction historique de la trajectoire du courant-jet sur ces régions qui remonte à avant le 20e siècle. Les anneaux de croissances des arbres sont encore venus au secours des chercheurs car ils sont des témoins fiables du passé et ils ont raconté leur histoire qui remonte jusqu’en 1725.
On voit dans cette étude que depuis environ 1960, des fluctuations croissantes de la trajectoire
du courant-jet dans la portion de l’Atlantique Nord coïncident avec des
événements météo extrêmes en Europe, tels canicules ou même sécheresses,
tempêtes et inondations.
La partie de l'anneau de croissance annuelle qui se forme vers la fin de la saison de croissance se nomme "bois final". La densité du "bois final" reflète les températures au mois d'août de l'année où la croissance a eu lieu.
Résumé graphique : Cinq renseignements que peuvent fournir les anneaux de croissance des arbres
La Dre. Valerie Trouet, auteure principale de l’étude dit : « Nous avons découvert que la position du courant-jet au-dessus de l’Atlantique Nord durant l’été a été la cause principale d’extrêmes climatiques en Europe depuis près de 300 ans ».
Ayant 290 ans de données relatant la position du courant-jet, Mme Trouet et ses collègues ont déterminé que les ondulations Nord/Sud de la trajectoire du courant-jet sont devenues plus fréquentes depuis la deuxième moitié du 20e siècle.
"Depuis 1960, il y a eu plus d'années au cours desquelles le courant-jet s'est trouvé dans une position extrême. Quand la portion Atlantique-Nord du courant-jet se retrouve dans une positon très au Nord, les Îles Britannique et l'Ouest de l'Europe subissent une vague de chaleur alors que le sud-est de l'Europe essuie de fortes pluies déclenchant des inondations" ajoute la Dre. Trouet.
Lorsque le courant-jet est dans une position extrême Sud, la situation
s'inverse : l'Ouest de l'Europe reçoit des pluies anormalement intenses
alors que le sud-est de l'Europe se retrouve avec des températures trop
chaudes causant sécheresses et feux de forêts.
Le Nord est en haut, l'Ouest à gauche et l'Est à droite :-)
Les canicules, les sécheresses et les inondations affectent les populations" dit la Dre. Trouet. "Ces vagues de chaleur et ces sécheresses se produisent en plus du réchauffement climatique ; c'est un coup double".
Les événements météo extrêmes en été sur le centre-Ouest Américain (et les autres régions) sont eux aussi associés à des trajectoires anormales trop au Nord ou trop au Sud du courant-jet écrivent les auteurs.
NDT On parle des ondulations Nord-Sud (ondes de Rossby) de plus en plus fortes quand on parle de positions ou de trajectoires du courant-jet.
Le froid extrême et les fortes chutes de neige au cours de cet hiver (2015) sur les Nord-Est de l'Amérique et la chaleur extrême causant une forte sécheresse en Californie où il y a eu un autre nouveau record d'incendies de forêts et broussailles sont aussi liés à la trajectoire anormale du courant-jet au cours de l'hiver. dit-elle.
L'étude. "Recent enhanced high-summer North Atlantic Jet variability emerges from three-century context," (la variabilité accrue du courant-jet au-dessus de l'Atlantique Nord au plus fort de l'été émerge d'un contexte de trois siècles) par Mme. Trouet l'auteure principale) et M. Meko de l'Université d'Arizona et F. Babst de Institut fédéral (Suisse) de recherches WSL. La recherche est parue dans le journal "Nature Communications" le 12 janvier 2017
Lors d'une visite en Belgique chez sa famille au cours du pluvieux été de 2012, Valerie Trouet a jeté un coup d'oeil à la carte météo qui montrait de fortes pluies sur le Nord-Ouest de l'Europe et chaleur extrême et sécheresse sur le Nord-Est de la Méditerranée. "J'avais vu exactement la même carte avec mes données des anneaux de croissance des arbres, dit-elle. Les anneaux de croissance des arbres révélaient que des températures plus chaudes près de la Méditerranée se produisaient au même moment où le temps était frais sur les Îles Britanniques, et vice-versa.
D'autres chercheurs avaient mesuré la densité du "bois final" d'arbres des Îles Britanniques et de la région Nord-Est de la Méditerranée pour des anneaux de croissance formées de 1978 jusqu'en 1725.
De nos jours, on fait du carotte d'arbres pour lire les anneaux de croissance ; plus besoin de couper les arbres. Source CNRS
Parce que la température en août des ces deux régions montre la position estivale dur courant-jet, Mme Trouet et ses collègues ont utilisé les données fournies par les anneaux de croissance pour déterminer la position du courant-jet au cours de chacune de ces années. Pour ce qui est de la position du courant-jet de 1979 à ce jour, ils ont utilisé les données des observations météo.
Il y avait un débat à savoir si la variabilité du courant-jet était due au réchauffement climatique parce que les données d'observations (satellitaires) ne remontaient qu'à 1979, une période jugée trop courte pour pointer "statistiquement" du doigt le réchauffement climatique. Cette étude démontre que la variabilité du courant-jet s'est particulièrement accrue depuis 1960.
Avec la découverte d'arbres beaucoup plus vieux dans les Balkans et sur les Îles Britanniques afin de reconstruire la position du courant-jet jusqu'à mille ans dans le passé. Valerie Trouet espère aussi reconstruire la trajectoire du courant-jet sur le Nord du Pacifique qui influence le climat et la météo en Amérique du Nord.
Nous
sommes entrés de plein-pied dans l'âge des conséquences ; il n'est plus
question de changements climatiques, mais de "dérèglements
climatiques".
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Vous
venez peut-être d'apprendre que nous sommes en période d'extinction
massive? Des médias de masse l'ont annoncé récemment mais ça fait
longtemps que ceux qui observent la Vie dans son ensemble savent qu'elle
décline de plus en plus rapidement, C'est nous, notre avidité et notre
insouciance, qui avons amorcé cette 6e extinction massive de l'histoire
de la vie pluricellulaire sur Terre...
On pourrait dire que cela a commencé avec le célèbre Dodo - c'est
c'était un oiseau qui ne volait pas et habitait l'île Maurice, un peu à
l'Est de Madagascar dans l'océan Indien. Les marins s'y arrêtaient pour
principalement y faire des provisions de... viande de Dodo.
L'extermination de cet oiseau s'est achevé vers 1662 alors que les
premiers rapports (de source Hollandaise) de son existence remontent à
1598. En l'espace de seulement 64 ans, ce rare et étrange oiseau a été
exterminé par l'homme.
Les tortues des Galâpagos ont aussi été massacrées pour les mêmes raisons. Avez-vous entendu parler de la tortue Georges le Solitaire?
Le célèbre Dodo Edwards, peint par Savery en 1626. Wikipedia Anglais
Un autre exemple, la Tourte voyageuse qui par
centaines de milliers, noircissaient le ciel en Amérique du Nord. On
estime leur nombre entre 3 et 5 milliards.
Cet oiseau, dont le nom est à l'origine du
mot "tourtière" a lui aussi été exterminé très rapidement après
l'arrivée massive d'Occidentaux sur le sol du continent Américain au 18e
siècle. Le zoologiste Albert Hazen Wright signala en 1914 que la toute
dernière représentante de l'espèce, une femelle baptisée Martha, était
morte dans sa cage au zoo de Cincinnati dans l'Ohio le 1er de la même année : source Wikipédia Fr.
Ce
n'est donc pas d’aujourd’hui que l'humanité extermine d'autres êtres
vivants... quand elle ne les torture pas ; même les êtres de sa propre
espèce. Vous êtes certain que notre intelligence est un si grand atout? À
moins que ce soit parce que c'est moins compliqué de ne pas s'en servir
= simplicité primaire.
Mais là, nous sommes
définitivement en pleine période d'extinction massive et c'est connu
depuis les années 1980. Selon les sources, le taux d'extinction actuel
des espèces est aussi le des taux le plus rapide, plus rapide même qu'à
l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années, et qui a duré
plus longtemps que le terrible impact, car d'une part, le climat se
réchauffait déjà avant la météorite et leur extinction massive était
déjà en cours. D'autre part, l'extinction s'est poursuivie longtemps
après l'impact. Plusieurs espèces de mammifères, dont les humains, sont
des descendants directs d'une espèce de rat qui a survécu à tout ça, car
petit, adaptable et vivant dans des terriers.
Le taux
actuel d'extinction est environ 100 à 1 000 fois plus rapide qu'il ne
l'est en période normale ; de quoi nous donner à tous la chair de poule.
Rappelons tout de même que 99% de toutes les espèces animales,
végétales ou autres (vie pluricellulaire), depuis plus ou moins 550
millions d'années sont disparues. Aussi à lire
Quand
la Vie a fait ses débuts, c'était apparemment des cyanobactéries qui,
par photosynthèse, ont fait monter le taux d'oxygène : le comburant de
la vie, le carburant étant évidemment les calories ingérées.
La 6e extinction massive n'est pas diffusée à la télé ; celle-ci vous divertit : c'est plus rentable.
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Il y a eu 5 extinctions massives depuis les débuts de la vie pluricellulaire dans la Biosphère ; une coquille de seulement une vingtaine de Km d'épaisseur
et qui renferme tout ce qui Vit sur notre planète. Nous sommes le seule
et unique cause de la sixième extinction de masse de l'histoire de la
Terre : celle qui est en cours et que nous avons aveuglément, parfois
par aveuglement volontaire, initié. Nous devons, à n'importe quel prix, faire marche arrière ; c'est la bourse ou la Vie.
11 Février 2016
– Des centaines de poissons morts s’échouent sur les plages de l’Île
Maurice. On voit aussi ce genre d'événement de plus en plus souvent. les
2 causes les plus probables sont : empoisonnement causé par des
éclosions d'algues toxiques qui peuvent entraîner la mort d'humains,
principalement via des fruits de mer contaminés.
Morts massives d’animaux en 2016 : plus de 60 cas en seulement 6 semaines. Source en Français.
Outre
les massacres du Dodo, des Tourtes Voyageuses, des Tortues et de bien
d'autres espèces que nous avons déjà exterminées par nos armes, il y a
d'autres causes pour expliquer le déclin actuel.
La
perte d'habitat et la surexploitation des ressources (pêche,
déforestation, chasse...) en expliquent la plus grande part ; qu'on
parle de poissons, d'insectes, de végétaux, d'amphibiens, de reptiles,
de mammifères ou d'oiseaux.
La pollution de différentes
sources (civile, chimique, agricole, industrielle, domestique) en
explique une autre grande partie... jusqu'à ce jour, car le processus
d'extinction lui aussi ne peut que s'accélérer si nous ne le freinons
pas.
La hausse du niveau des océans conséquente au
réchauffement climatique a emporté une rare espèce de grenouilles vivant
sur une toute petite île en Australie et qui a été submergée en 2015.
La réduction de la couche d'ozone a aussi décimé des variétés de grenouilles et autres amphibiens, et qui sait quoi d'autres.
Nous
savons que 80% du nombre d'insectes est disparu depuis une quarantaine
d'années dans plusieurs régions et ce n'est certainement pas fini ; mais
qui sait combien d'espèces manquent à l'appel?
Les pesticides sont évidemment parmi les
causes principales avec la perte d'habitat ; mais peut-être aussi le
réchauffement climatique est-il en cause? Les études scientifiques
manquent... mais nous savons qu'abeilles et bourdons sont affectés par
le réchauffement climatique. Même le printemps arrive de plus en plus
tôt, et beaucoup plus tôt en Arctique et on nous dit que les fleurs
naissent et meurent avant que des pollinisateurs sortent de leur
hibernation... Tango pour la survie d'espèces au tempo désynchronisé.
Le
nombre d'individus de milliers d'espèces décroît rapidement, et tous
sont concernés par la survie ; la nôtre, mais aussi celle de tous les
autres. Si une espèce clé, tel le phytoplancton, les grands prédateurs
ou les insectes pollinisateurs venaient à disparaître... La Vie
est un vaste et complexe système dans lequel tout dépend de tout ; ce
n'est pas une chaîne alimentaire mais une toile dans laquelle si on
coupe l'un des fils, tout le reste en est affaibli et risque de ne plus
se tenir.
Nous décimons la vie océanique :
80% du krill se l'Antarctique est disparu ; c'est la base
alimentaire de plusieurs espèces, des baleines aux pingouins en passant
par les poissons.
40% du phytoplancton a lui aussi disparu, et en plus d'être à la
base de toute la chaîne alimentaire océanique il produit 50% de
l'oxygène indispensable à la Vie sur cette planète.
Les coraux, les écosystèmes les plus riches et importants se meurent à un rythme qui ne peut que susciter l'angoisse.
En 2048, et seulement à cause de la surpêche, les océans ne
pourront plus supporter la pêche commerciale. Il faut savoir que les
superchalutiers...
rejettent 40% de leurs prises, mortes ou moribondes à la mer car
soit ce ne sont pas les espèces recherchées, soit pas la taille
recherchée
40% des poissons dans nos marchés et supermarchés ont été pêchés illégalement (braconnage)
les superchalutiers détruisent les fonds océaniques, même à de très grandes profondeurs
les superchalutiers ne représentent que 2% des pêcheurs mais attrapent pus de 90% des poissons
Le filet d'un super-chalutier est assez grand pour contenir 13 Jumbo Jets.
Près des côtes d’Europe reposent plus de 100 000 tonnes de déchets
radioactifs oubliés. Des fûts remplis de ces déchets ont longtemps été
jetés par-dessus bord. Le déversement en mer de déchets radioactifs est
une pratique qui a été interdite mondialement en 1993. Cependant après
cela, l’industrie nucléaire a fait construire des canalisations
sous-marines pour évacuer ces mêmes déchets, toujours au large mais
cette fois à l’abri des regards, ou presque.
Si
Homer Simpsons travaillait dans une centrale nucléaire, c'était pour
éduquer les téléspectateurs sur les risques du nucléaire.
À
gauche, Bart et le très célèbre "Blinky", le poisson dont la centrale
nucléaire de Mr. Burns et ses déchets ont transformé en un mutant.
Sans
oublier ce que les Soviétiques ont coulé dans l'océan Arctique : des
sous-marins nucléaires, des réacteurs nucléaires, des conteneurs pleins
de déchets nucléaires (source en Anglais).
Mais
ça, c'était avant 1993, année où une entente contre le déversement de
déchets radioactifs a été signée. mais comme vous venez de le lire,
d'autres moyens ont apparemment été élaborés.
Des
rumeurs et des débris d'avion ont amené une équipe à visiter une île
perdue au large de la Colombie Britannique et à enquêter sur
l'écrasement, tenue secrète par les USA d'un de leurs bombardiers
nucléaires "qui se serait écrasé en sol Canadien". Selon l'enquête
(bidon), les témoignages recueillis auprès d'une des membres de
l'équipage, des communications radio peu avant l’écrasement de
l'appareil laissent planer un fort doute qu'il y aurait une bombe
atomique à bord de ce bombardier B-36 Peacemaker.
Le nom de code pour ce type d'incident est "Broken Arrow" et cet
incident serait le premier "Broken Arrow" (bombe atomique perdue ou
égarée de l'histoire).
Le B-36 Peacemaker
Date: 10 novembre 1950 Lieu: Québec, Canada Un
B-50 a jeté une bombe Mark 4 sur le fleuve Saint-Laurent près de
Rivière-du-Loup, à environ 300 milles au nord-est de Montréal. L'HE de l'arme [explosif élevé] a explosé lors de l'impact.Bien que n'ayant pas son noyau essentiel de plutonium, l'explosion a dispersé près de 100 livres (45 kg) d'uranium.L'avion a ensuite atterri en toute sécurité sur une base de l'armée de l'air des États-Unis dans le Maine (USA).
Mais ce site en Anglais,
qui ne répertorie pas cet accident ou incident dont parle le
documentaire, il y en aurait eu 32 autour du globe et non pas 60 comme
les prétend le documentaire et je n'ai trouvé aucune source rapportant
60 "broken arrow". Il apparaît clairement que ce documentaire ait été
réalisé par des "documenteurs" : le sensationnalisme se vend toujours
mieux que la réalité.
Gare aux exagérations conspirationnistes : toujours vérifier et contre-vérifier.
Dans
un futur plus ou moins lointain, la radioactivité va se répandre dans
les océans, car certains types de radioactivité ont une très longue demi-vie. Cette radioactivité causera des mutations et des cancers pendant des dizaines de milliers d'années ou plus.
Même
suite à une extinction massive et la disparition de l'Humanité, nos
déchets affecteront et influenceront la Vie pour des millions d'années à
venir.
Un des scénarios les plus catastrophistes
serait une montée trop rapide du niveau des océans, ce qui ferait faire
Fukushima à plusieurs réacteurs qui sont pour la grande majorité, situé
près du niveau des océans. Le record pour le démantèlement d'un réacteur
est de 15 ans, mais ça, c'était en Europe...
De
nos jours, il est courant de se faire dire que le démantèlement d'un
réacteur peut prendre de 30 ans (France) et de plus de 40 ans (USA) ;
mais c'est à la condition qu'il y ait des fonds disponibles.
Pauvre
jeunesse qui devra payer pour tout ça... et qui devra tenter de
résoudre les problèmes que nous savons que nous causons depuis au moins
50 ans.
Quelle foutue absence de lucidité!
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Extinction massive initiée par un surplus de CO2
Ce
n'est pas la première fois que ça se produirait sur Terre. Mais la
Terre, si laissée à elle-même, nécessite de gigantesques éruptions
volcaniques durant 20 milliers d'années pour faire grimper le taux de
CO2 à un niveau provoquant une extinction massive par réchauffement
climatique et aussi, par acidification des océans ; car le CO2 rend les
océans acides. Actuellement, plus de 30 millions de tonnes de notre CO2 sont dissoutes dans les océans à chaque jour : c'est la cause de leur acidification.
La végétation qui disparaît amène des famines
Quand la chaleur s'accroît l’agriculture devient de plus en plus difficile: sécheresses, inondations, météo chaotique, infestations de locustes ou autres insectes, etc.
La végétation naturelle aussi souffre, ce qui a un impact sur les populations des écosystèmes.
Le
réchauffement global s'établit maintenant à près de 1,2°C, ce qui ne
représente que 2,3% du total du réchauffement global. Tout le reste du
réchauffement (98%) et ses impacts sont méconnus du grand public.
Par
exemple, le réchauffement des sols (2,1%) sur les continents accélère
l'assèchement des sols, réduit leur productivité et leur fait émettre du
CO2.
Nous avons vu dans cet article antérieur
que le réchauffement des océans s'accélère à un rythme époustouflant.
Il atteint l'équivalent thermique de 12 bombes atomique comme celle que
les élus Américains (encore eux) ont lancées sur Hiroshima à la seconde.
Le
réchauffement provoque la désoxygénation des océans, une des premières
étapes vers une extinction massive causée par trop de CO2 dans
l'atmosphère, article antérieur.
Une
autre première étape qui se produit en même temps que tout le reste,
c'est l'acidification des océans, car environ 50% du CO2 que émis
retombe dans les océans. Un autre puits de carbone déjà trop plein...
Les océans sont aujourd’hui de 30% à 40% plus acides
depuis les années 1950 et cela a des impacts dévastateurs sur toutes
les créatures qui forment une carapace de carbonate pour se protéger (L'étude scientifique, en Anglais), car l'acidité rend la formation de ces coquilles plus difficile et c'est ce qui a causé à ce jour la disparition de 30% du phytoplancton de la planète et qui rend la vie si difficile pour les éleveurs de mollusques.
Le
nombre de zones mortes, c’est-à-dire sans oxygène dissout dans l'eau et
où donc, la vie marine est impossible devrait occuper la "majorité des
océans" (50% ou plus) vers 2050 (étude en Anglais), problème que les eaux de ruissellement agricole amplifient.
De ces zones mortes ont déjà commencé à émettre du
sulfure d’hydrogène, un gaz très mortel, même à faible concentration :
200ppm.
Si vous voyez de l'eau de cette couleur,
éloignez-vous et appelez les autorités : c'est signe de présence de
sulfure d'hydrogène.
Le
Dr. Peter Ward surnomme le sulfure d'hydrogène "la Grande Faucheuse des
extinction massives", car ce dernier se répand, comme l'oxygène le
fait, tout autant dans l'eau que dans l’atmosphère et tue presque tout
même à très faible concentration (200 ppm).
Présentation vidéo sur les extinctions massives (en Anglais) par le Dr. Peter Ward.
Évidemment,
la production d'oxygène ne tombe pas à zéro en période d'extinction
massive ; actuellement 21% du contenu de notre atmosphère, le taux
global moyen d’oxygène peut descendre à 12%,
ce qui permet à
quelques créatures de difficilement survivre dans un quelconque
environnement. Par exemple, des requins ont survécu à l'extinction Permien/Trias qui a exterminé 95% des espèces marines et 70% des espèces terrestres.
Diminution du taux d'oxygène selon un instrument de mesure situé sur la côte Ouest des États-Unis. Source : http://scrippso2.ucsd.edu/
On
ne mentionne que le taux de CO2 qui avoisine les 410 ppm (Mai 2017) :
on compare généralement de mai à mai) et est toujours en croissance,
principalement parce que les puits de carbone sont pleins et que la
biosphère en fait une indigestion et commence elle aussi à en rejeter,
car il fait déjà trop chaud... et nous n'avons pas encore commencé à
réduire nos émissions de CO2, enfin, pas assez pour faire une différence
appréciable.
Voici une donné intéressante : la croissance du taux de CO2 par année.
Année__ppm/an
1959____0.96
1960____0.71
1961____0.78
1962____0.56
1963____0.57
1964____0.49
1965____1.10
1966____1.10
1967____0.61
1968 ____0.99
1969____1.32
1970____1.13
1971____0.73
1972____1.47
1973____1.46
1974____0.68
1975____1.23
1976____0.97
1977____1.92
1978____1.29
1979____2.14
1980____1.70
1981____1.15
1982____1.00
1983____1.84
1984____1.24
1985____1.63
1986____1.04
1987____2.69
1988____2.24
1989____1.38
1990____1.18
1991____0.73
1992____0.70
1993____1.22
1994____1.68
1995____1.95
1996____1.07
1997____1.98
1998____2.80 (Super El Nino)
1999____1.34
2000____1.24
2001____1.84
2002____2.38
2003____2.27
2004____1.55
2005____2.44
2006____1.77
2007____2.09
2008____1.78
2009____1.62
2010____2.44
2011____1.68
2012____2.39
2013____2.44
2014____2.00
2015____2.96
2016____2.93
Quand
ça dépasse environ 2 ppm/an, c'est supérieur à la moyenne de nos
émissions qui ont plafonné en 2014 selon les ventes de combustibles
fossiles. :e surplus provient des puits de CO2 qui n'en absorbent plus
ou même en émettent tels que la végétation et les sols et de la fonte du
pergélisol.
La NOAA a publié le taux de
CO2e vers juillet 2016 ; c'est une mesure qui normalise tous les autres
gaz à effet de serre ; méthane, oxyde nitreux, ozone troposphérique. CFC
et HFC, etc. pour les comparer au CO2. Ce taux de CO2e était alors à
490 ppm et ça n'inclue pas la vapeur d'eau (puissant gaz à effet de
serre) qui double le réchauffement causé par les seuls gaz à effet de
serre.
Près d'un an plus tard (aout 2017), le taux de CO2e va atteindre ou légèrement dépasser les 500 ppm...
___________
Il
y a une solution toute simple : consommer le moins possible, vivre et
consommer localement ; il faut cesser d'alimenter le monstre qui nous
tue.
Il nous faut résister à la complexité involontaire ;
revenir à des valeurs plus saines et plus simples et surtout, plus
sociales.
L'amplification Arctique, c'est tout simplement le réchauffement plus rapide de l'Arctique comparé à la moyenne globale.
L'atmosphère
est une succession de couches la plus dense étant naturellement la plus
proche du sol ; c'est la troposphère. Une mince couche dans laquelle se
déroule l’essentiel de notre météo et tout le réchauffement. Elle est
donc très active et elle est a aussi des structures et des courants.
Il
ne se passe presque rien dans les couches supérieures qui risquerait
d'avoir un impact significatif sur la météo. La poussière des plus gros
volcans atteint la stratosphère et peut provoque un refroidissement
temporaire ; on y voit aussi de rares nuages noctulescents et bien sûr, il y a la couche d'ozone qui nous y protège des dangereux rayons UV et son trou qui est lentement en voie de se résorber.
Jennifer Francis de l'Université de Rutger
La 2e loi de la thermodynamique stipule en gros : que la chaleur se
transfère toujours vers le froid, et nous avons justement un surplus de
chaleur...
L’épaisseur de la troposphère varie de 8 km
aux pôles à 15 km au-dessus de l'équateur tout simplement parce que
l'air chaud occupe plus de volume que l'air plus froid.
Remarque
1 - L'air chaud de l'équateur descend une pente vers les pôles et c'est
un des motifs qui explique l'amplification polaire (le réchauffement
plus rapide des pôles et en particulier l'Arctique). C'est toujours à
l'équateur qu'il fait en moyenne, le plus chaud (voir cet article antérieur).
Remarque 2 - C'est la différence de températures entre l'équateur et les pôles (le gradient polaire)
qui régule la puissance des courants-jet polaires. Quand cet écart est
réduit, c'est-à-dire quand l'Arctique se réchauffe comparativement à
l'équateur, cela affaiblit le courant-jet et lui fait faire des méandres
Nord-Sud de plus en plus importants.
Ces
méandres Nord-Sud augmentent aussi le transport de la chaleur vers
l'Arctique déjà très mal en point, et encore davantage cet hiver.
Les températures en Arctique cet hiver ont encore été anormalementchaudes
(bien pire que les dernières années) ; parfois plus de 20°C et même
30°C au-dessus de la moyenne le tout accompagné par beaucoup de nuages,
de pluie et de vent, (article antérieur). Ça s'est poursuivi en janvier et février 2017.
C'est
l'automne que se produit le plus de réchauffement dans l'Arctique et
c'est à cette période, suite à l'été, que l'océan Arctique est le plus
chaud.
______________ Perte d'albédo
À mesure que l'Arctique et l'Antarctique se réchauffent, il y a
moins de surfaces blanches qui réfléchissent le rayonnement solaire vers
l'espace, ce qui accroît le réchauffement aux pôles.
Selon
la Dre. Francis, l'eau sans glace a un albédo de seulement 2% ; ce
serait donc 98% du rayonnement solaire qui participerait au
réchauffement des océans Arctique et Antarctique quand les banquises y
fondent.
Cette
vidéo montre comment et à quelle vitesse la glace de l'Arctique fond et
est évacuée dans l'Atlantique Nord, un peu comme si l'Arctique malade,
vomissait sa glace dans le détroit de Fram.
Pour avoir les sous-titres en Français, il faut
: 1- Clic sur le bouton à gauche de l'engrenage
2- Clic sur l'engrenage puis sur sous-titres
3- Clic sur Traduire et une nouvelle fenêtre apparaît
4 Choisir Français (La traduction est imparfaite)
NB. Il m'arrive de devoir mettre sur pause pour avoir le temps de lire/comprendre le texte qui n'est pas très exact.
Toujours disloqué et mal en point... il serait aux soins intensifs si c'était un humain.
Le
courant-jet aussi transporte de la chaleur vers l'Arctique, surtout à
cause des méandres Nord-Sud qu'il a développé depuis environ une
décennie et qui s'amplifient au point de le disloquer.
Une
hypothèse est que la température des masses d'eau chaudes et froides
dérèglent aussi la trajectoire du courant-jet ou semblent favoriser ce
qu'on nomme le "blocage" ; le courant-jet fait du sur place et les
systèmes météo restent coincés ou suivent le même trajet l'un après
l'autre. Ce serait une des causes des tempêtes et inondations hivernales
successives qui ont affligé l'Angleterre quelques années de suite. Les recherches
sont en cours pour comprendre les causes et conséquences des dérèglements du courant-jet car c'est
le moteur météo de loin le plus important de l'hémisphère Nord.
Les courants marins
L'océan
Arctique, en plus de se réchauffer lui-même parce que albédo diminue,
l'eau chaude venue d'ailleurs remonte dans l'Arctique et participe aussi
au réchauffement et à la fonte des plates-formes de glace qui
retiennent glaciers et inlandsis.
93,4% de la chaleur
s'engouffre dans les océans. Cela veut dire que si tout le surplus de
chaleur qui s'est engouffré dans les océans à cause du réchauffement
climatique se retrouvait "miraculeusement" dans l'atmosphère, le
réchauffement atmosphérique qu'on nomme "réchauffement global" serait de
plus de 35°C au lieu de 1,2°C... L'eau étant plus dense que l'air, cela
lui permet d'emmagasiner beaucoup plus de chaleur. La couleur sombre de
l'eau y est aussi pour une bonne part.
Carte des anomalies de température. On voit le Gulf Stream le long de la côte Est de l'Amérique remonter vers le Nord et s'étioler aussi vers l'Est.
Ci-dessous, le courant Kuroshio (semblable au Gulf Stream) passe au Japon et une partie se dirige vers le Nord (la chaleur se déplace toujours vers le froid) et pénètre dans l'océan Arctique via le détroit de Béring entre l'Alaska et la Sibérie.
Une cause inattendue à l'amplification Arctique
Les
aérosols, vous connaissez? Avez-vous déjà entendu parler
d'assombrissement global? C'est un sujet plutôt complexe qui mérite un
article à lui seul... (un autre projet).
Les impacts des aérosols sur le climat sont doubles ; certains comme le SO2
refroidissent le climat et d'autres, notamment ce qu'on appelle le
"carbone noir" (suie), contribuent au réchauffement même s'ils réduisent
aussi "l'ensoleillement". Il y a une multitude de types de particules
dans ce qu'on nomme les "aérosols". Ces particules demeurent moins d'un
mois dans l'atmosphère mais nous en produisons en continu.
Grâce
aux mesures visant à améliorer la qualité de l'air, nos émissions de particules de SO2 ont considérablement
diminué dans certaines parties de l'hémisphère Nord au cours des trois
dernières décennies. La tendance au refroidissement global causé par les aérosols a commencé à s'inverser vers 1990 (source en Anglais). Une partie de
ces particules qui diminuait partiellement le réchauffement de
l'Arctique ne sont plus là, conséquence : cela a contribué à accélérer
le réchauffement de l'Arctique, et ailleurs dans l'hémisphère Nord
évidemment.
L'étude (en Anglais)
conclut que suite aux réductions des émissions de particules fines en
Europe et en Amérique, que l'Arctique a subi un réchauffement équivalant
à 0,3 W/m2 (3 dixièmes de watt par mètre carré) à cause de cette baisse
de pollution au SO2.
Il
faut savoir que si on cessait notre pollution atmosphérique demain matin, notre climat se réchaufferait en moins d'un mois, mais difficile de
dire de combien, on dit que les aérosols ont réduit du tiers le
réchauffement global, soit environ 0,4°C à 0,5°C, mais ce débat n'est
pas clos, d'autres parlent de 1°C mais si on vous mentionne plus que
cela, c'est simplement pour vous faire peur ; on vous manipule par la
peur, c'est un truc vieux comme le monde.
______________
L'Arctique n'a pas été aussi chaud depuis 2,5 millions d'années révèle cette étude en Anglais. C'est en étudiant le dernier vestige de la calotte glaciaire de Barnes situé dans la Terre de Baffin dans l'Arctique Canadien que les scientifiques en sont venus à cette conclusion
Calotte glaciaire de Barnes dans l'Arctique Canadien.
Smog
Le terme "smog" est une contraction des mots "smoke" (fumée) et "fog" (brouillard).
Voici
Londres dans son smog en 1952... les gens mouraient par centaines sans
qu'on ne comprenne pourquoi. Ils ont enfin compris et décidé de limiter
la consommation de charbon, ce qui a éclairci leur atmosphère et sauvé
des santés et des vies...
L'histoire
se répète... Voici Londres dans le smog en 2017... Presque toutes les
grandes villes sont désormais prisonnières de leur smog plusieurs
journées par année.
Malgré tous les instruments de vols disponibles, une centaine de vols ont dû être annulés. Article source.
Dans
les techniques de Géo-ingénierie, on parle de répandre du SO2 dans la
stratosphère. Apparemment, ces gens ont déjà oublié que le SO2 causait
les pluies acides qui détruisent l'environnement.
Ça vaut la
peine de souligner que le seul responsable est notre modèle
économique à la croissance perpétuelle obligatoire sur un monde qui
n'est pas infini ; et ses consommateurs aveuglés par le marketing qui
suscite l'envie, pas le raisonnement.
On se fait et on se laisse manipuler ; il faut se fier aux faits et non pas aux opinions.