Comment expliquer cette réalité au plus grand nombre?

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samedi 25 avril 2015

Le Grand Débrouillage Climatique

     Grâce à la recherche et aux observations récentes, nous voyons et  comprenons beaucoup plus clairement comment se déploie la catastrophe climatique sur terre, dans les océans, dans l'atmosphère et dans la cryosphère. Nous pouvons avec une précision accrue prévoir ce qui nous attend, mais nous sommes aussi conscients que des surprises risquent d'apparaître. Cependant, la plus grande surprise serait que des actions positives et fortes dans la lutte aux Changements Climatiques soient entreprises par les gouvernements, en particulier ceux des grandes puissance...

Les températures de Mars 2015 ont été les plus élevées jamais observées depuis les 136 années que l'on enregistre ces données. Les analyses de la NOAA (Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique) montrent que la moyenne combinée des températures globales au sol et sur la surface océanique pour le mois de mars 2015 étaient de 0,85°C plus élevées que la moyenne de 12,7°C durant tout le 20ième siècle.
[NDT : Il faut savoir que les 30 dernières années du 20ième étaient en moyenne de plus en plus chaudes, question de mettre en perspective plus juste ce dont on parle ici.] 
[NDT: cela représente une importante hausse de 15%. Aussi, j'ai appris hier qu'on doit s'attendre à un réchauffement accéléré au cours des 3 à 5 prochaines années à cause d'un ensemble de conditions dont la masse d'eau très chaude dans le Pacifique Nord n'est qu'un des éléments.]

Les anomales (écarts anormalement élevés) de température de la surface océanique de l'hémisphère Nord pour le mois de Mars 2015 ont été les plus élevées jamais observées. Sous plusieurs angles, la situation semble préréglée pour s'aggraver sévèrement. Pour la piéride de 12 mois allant d'Avril à Mars, les données depuis 1880 renferment une courbe de tendances polynomiales qui pointe vers une hausse de 2°C à atteindre en l'an 2032 (c'est dans seulement 17 années!) comme démontré dans le graphique ci-dessous.

La hausse des températures des surfaces océaniques a été très prononcée en Septembre et Octobre 2014, soit lorsque le méthane a commencé à s'échapper du fond marin de l'océan Arctique en quantité de plus en plus importantes.

L'image ci-dessous montre un ligne de tendance polynomiale pointant vers une hausse des anomalies des températures de surfaces océaniques pour Octobre sur l’hémisphère Nord de + 2°C pour l'an 2030 et de plus de 5°C pour 2050 comparée à la moyenne du 20ième siècle.
L'image ci-dessous donne un aperçu des anomalies des température de surface océanique autour de l'Amérique de nord
Le 11 Avril 2015, une température de surface océanique de 22,2°C a été enregistrée près de la côte est Américaine (cercle vert dans partie inférieure de l'image alors qu'une énorme anomalie de température de +12.6°C a été détecté au même endroit (cercle vert, partie supérieure de l'image ci-dessous)


[NDT : 93,4% de chaleur provenant du Réchauffement Global va dans les océans]

Le Gulf Stream transporte la chaleur de l'Atlantique depuis la région située entre les Bahamas et la Floride jusque dans l'océan Arctique. L'imposante quantité d'énergie pénétrant dans nos océans se transpose en températures de l'eau et de l'air plus élevés au dessus de l'eau, ce qui génère de grosses vagues et des vents plus forts.

L'Image ci-dessous met en relief ces vents et ces vagues plus intenses, montrant des vagues d'une hauteur atteignant jusqu'à 12,06 mètres enregistrées près de la côte Est de l'Amérique du nord sur le passage du Gulfstream, alors que des vents de 115 km/h se déchaînaient dans la même région le 17 Avril 2015.


L'image combinée ci-dessous illustre bien la menace. Une température de surface de l'océan Arctique de 8°C (cercle vert sur la moitié gauche de l'image) a été enregistrée près du Svalbard le 17 Avril 2015, soit une anomalie de 6,2°C (cercle vert sur la portion droite).

 
Une hausse soutenue des températures dans l’hémisphère Nord menace de provoquer des éruptions de méthane du fond de l'océan Arctique, accélérant davantage le réchauffement de l'Arctique et aggravant ainsi l'emballement de la machine climatique en faisant grimper le Réchauffement Global. Plus il fera chaud, plus de méthane sera relâché, plus de méthane relâché, plus il fera chaud ; c'est une autre de ces rétroactions à renforcement positif du système climatique. La même chose s'est produite à l'extinction Permienne certains des cratères laissés par ces irruptions sont encore détectable dans le fond de l'océan Arctique.
Image radar d'un tel immense cratère, mais près de la Novelle Zélande. Merci aux auteurs!
Malcolm Light commente: Le réchauffement du Pacifique doit être occasionné par la propagation vers le Sud du voile de réchauffement global du méthane de source Arctique via un immense trou dans les couches d'hydroxyle et d'ozone (en haute atmosphère) loin vers l'Est et se dirigent continuellement vers l'Est pour finalement atteindre la zone chaude au dessus de l'océan Pacifique Nord. 
[ NDT : traduction adaptée depuis son commentaire en Anglais s'adressant à des professionnels dont certains détails étaient exclus car la discussion faisait état du contexte.]

Les niveaux de méthane demeurent extrêmement élevé (voir ce post récent) et sont en voie de briser la moyenne record de 1839 parties par Milliards atteint en Septembre 2014.
[NDT Le niveau de méthane dans l'atmosphère Arctique n'a jamais été aussi élevé depuis au moins 400 000 ans: Dre. Natalia Shakhova, en 2009.]

L'image ci-dessous montre que les plus hautes moyennes de concentration atmosphérique de méthane varient de 1815 parties par Milliard le 30 Mars 2015 jusqu'à 1828 parties par Milliards le 17 Avrils 2015. La plus haute pointe à 2483 ppM durant cette période a été atteinte le 15 Avril 2015.


Les niveaux de méthane extrêmement élevés contribuent sans l'ombre d'un doute aux températures record atteintes en Mars 2015, et plus particulièrement aux latitudes nordiques, et cela s'ajoute à la croissance insensée de nos émissions de gaz à effet de serre... tel qu'illustré ci dessous : une contribution de Peter Carter.



L'image ci dessus démontre que les anomalies de température sur la majeure partie de l'océan Arctique étaient presque au maximum de l'échelle, soit près de 20°C au dessus de la moyenne au 17 Avril 2015..Sous peu, nous allons devoir extensionner cette échelle.

L'image ci-dessous donne un aperçu des différences de température observées le 17 Avril 2015. Alors que la température au Sahara en Afrique atteignait 32,1C, la température au Groenland était aussi froide que -41°C. Entre les deux une température de 2,8C au dessus des eaux près du Svalbard et 6,1°C près de la côte Norvégienne.


De si grands écarts de température montre l'importance qu'il y a à observer les pointes au lieu de se contenter uniquement des moyennes. Depuis le  début de cette année jusqu'au 18 Avril, les anomalies de température des surfaces océanique donne un aperçu des pointes à prévoir à mesure que la saison chaude approche dans l'hémisphère Nord.


Ci-dessous, les détails pour Mars 2015



Des anomalies de température atteignant
10,2°C ont été observées pour Mars 2015
sur l'île de Kolguyev dans la mer de Barents.

Une hausse des températures de l’hémisphère Nord de 2°C prévue vers Octobre 2030 semble aller de pair avec une hausse de 6°C de l'Arctique, prévue aussi pour 2030, propulsant davantage l'emballement du réchauffement global, tel qu'illustré dans le prochain graphique provenant d'un  article précédent.

Sans action de mitigation et de plans (comme celui-ci) de réduction drastique de nos émissions de GES, des hausses similaires sont à prévoir une douzaine d'années plus tard sur le reste du globe, le tout accompagné par d'importants sauts de température qui menacent de causer l'épuisement des sources alimentaires et d'eau douce

Sources et Reliés

- Ocean temperatures, NOAA
http://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/2015/03

- Sea Surface Temperatures, from:
http://earth.nullschool.net
and from:
http://polar.ncep.noaa.gov/sst/ophi

- Kolguyev Island temperature anomaly, from:
http://data.giss.nasa.gov/tmp/gistemp/NMAPS/tmp_GHCN_GISS_ERSST_250km_Anom03_2015_2015_1951_1980/nmaps.txt

- Temperature anomaly April 17, 2015, Climate Reanalyzer
http://cci-reanalyzer.org

- Year-to-date maximum sea surface temperature anomaly April 18, 2015, from:
http://coralreefwatch.noaa.gov/satellite/bleaching5km/index_composites_5km.php

- Methane levels. NOAA IASI MetOp
http://www.ospo.noaa.gov/Products/atmosphere/soundings/iasi

- The Mechanism
http://arctic-news.blogspot.com/2015/02/the-mechanism.html

- Three kinds of warming (temperature trendlines), from: Methane levels Early 2015
http://arctic-news.blogspot.com/2015/03/methane-levels-early-2015.html

- Northern Hemisphere October Ocean Temperature Rise, from:
http://arctic-news.blogspot.com/2014/11/ocean-temperature-rise-continues.html

Les anomalies de température pour Mars 2015 étaient les plus hautes jamais observées. Sous plusieurs angles, la situation semble s'aggraver. Pour la période de 12 mois de Avril à Mars, les données depuis 1880 renferment une courbe de tendance polynomiale pointant vers une hausse de 2°C pour l'an 2032 avec tous les risques que cela implique.

Il serait urgent que les gouvernements et l'ONU sortent de leurs torpeur et de leur carcan de lobbyisme afin d'appliquer un plan (comme celui-ci). Ce plan peut aussi être appliquer à des communautés de toute dimension. Étudiez et proposez le à vos communautés respectives. Je vous encourage à faire votre part pour tenter de sauver la Vie sur terre. Elle nous donne tout, il faut lui rendre la pareille.
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Parmi les conséquences connues et observées, en particulier tout le long de la côte Ouest du continent Américain, il y a la prolifération d'insectes qui s'attaquent aux arbres. La cause en est la température plus élevée en hiver ce qui rend les hivers plus doux et permet à ces insectes de survivre en grand nombre à l'hiver qui autrefois en tuait une grande majorité.

L'insecte "Dendroctone du pin ponderosa", https://fr.wikipedia.org/wiki/Dendroctonus_ponderosae0 un coléoptère, est responsable de la mort de plusieurs espèces de pin, et ce par millions sur tout l’Ouest de l'Amérique. On le surveille de près et il pourrait fort bien se propager en Europe et au continent Indien.

Les arbres morts et mourants ne produisent plus d'oxygène, n'absorbent plus de CO2 mais en émettent et prennent en feu très facilement, et outre l'accroissement de la sécheresse sur cette partie du continent, ils contribuent aux catastrophiques incendies de forêt dont l'intensité et le nombre sont en hausse constante depuis depuis plus deux décennies.

Outre les arbres et la désastreuse sécheresse en Californie, les maladies comme le virus du Nil sont aussi en hausse accélérées et apparaissent dans des régions où cette maladie était inconnue il y a à penne 10 ou 20 ans...

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Sur notre seule et unique planète que le présent traducteur appelle notre Galère Globale ; il faut se mettre à ramer tous ensemble, passer le mot aux autres qui sont enchaînés à leur préoccupation personnelle et aux divertissements télévisuels, Essayez d'alerter inlassablement les forteresses médiatiques. Si elles ont peur de perdre quelques auditeurs aujourd'hui, ils les perdront tous dans un avenir pas très lointain... Ils doivent se joindre à nous et unir tous les autres.

Je ne sais pas si c'est grâce à mes efforts et je m'en fous, mais deux journaux sérieux et à tirage assez important ont commencé. il y a quelques mois à parler davantage de la situation climatique, qui est plutôt urgente. Il s'agit de La Presse et du Le Devoir. Écrivez ou téléphonez leur si possible pour les encourager à continuer, et en à parler davantage. Il faut que le message circule, c'est notre seul espoir.

Finalement, partagez ces articles et ceux de http://arctic-news.blogspot.ca/ et tous les vidéos et autres informations directement liés aux changements climatiques. Si ce n'est pas votre langue, partagez quand même sur tous les réseaux sociaux. Seul la lucidité collective peut faire changer le choses. Si moi et d'autres utilisons un pseudonyme, c'est principalement pour ne pas être personnellement glorifiés et reconnus. L'importance du message passe avant tout! Ce travail est long et nous n'avons pas de temps à perdre.

Cet autre site fait aussi un travail important et constant. Entres autres, il démonte les mensonges et tactiques utilisés par les dénigreurs des changements climatiques dont la majorité sont des Trolls à la solde des industries des combustibles fossiles et dont font parties les Républicains aux USA, les Conservateurs au Canada, en Angleterre et en Australie, pour ne nommer que ceux-là.

Les industries des combustibles fossiles ont un très puissant lobby partout sur la planète et des fonds illimités. Ils ont quelques scientifiques sans scrupules à leur solde dont Nir Shaviv, Professeur de physique à l’Université Hébraïque de Jérusalem et l'ex Dr Willie Soon qui avait été pistonné pour utiliser l’observatoire du Smithsonian, Un article révélateur ici : http://climatecrocks.com/2015/02/25/its-not-the-sun-stupid-willie-soons-bogus-science/
Donc, vigilance constante!

Merci à tous pour votre support des plus appréciés

dimanche 12 avril 2015

Avant de Continuer, un Peu d'Explications

Article revu et corrigé en janvier 2018

L'équilibre thermique de la planète

Pour être en équilibre thermique, la Terre, d'une superficie de 510 067 420 km2, doit retourner vers l'espace la même quantité d'énergie qu'elle reçoit du soleil. Si la terre se réchauffe, c'est que nos émissions de gaz à effet de serre ont perturbé son équilibre thermique (moins d’énergie qui sort). La Terre renvoie dans l'espace, sous forme d'invisibles (à nos yeux) radiations infrarouges son excès de chaleur. Les gaz à effet de serre dans l'atmosphère, comme le CO2 et le méthane empêchent une partie de ces radiations infrarouges de s'échapper vers l'espace, ce qui fait monter la température aussi effectivement qu'une couverture.

Sans gaz à effet de serre. la moyenne de la Terre serait de -18C, les océans seraient gelés en permanence. Trop de gaz à effet de serre fait surchauffer la planète et cause une extinction massive comme l'extinction Permienne, entre autres parce que le CO2 ne réchauffe pas que le climat, il acidifie et réchauffe très rapidement les océans.

La théorie de l’effet de serre est connue depuis 1824 grâce aux travaux de Baptiste Joseph Fourrier. Puis, le physicien Britannique John Tyndall (lien en Anglais) étudie la capacité de certains gaz à absorber la chaleur radiante (infrarouge) dans l'atmosphère.
La science se construit comme un édifice, sur de très solides fondations vérifiées et revérifiées par observations et/ou expériences faites et refaites au fil du temps.
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Comment fonctionnent les GES?

En simplifié, comme un isolant.

C'est connu, tous les atomes et molécules (qui sont composés d'atomes) vibrent lorsque qu'excités par des radiations électromagnétiques, c'est-à-dire la lumière visible (ou non). La lumière visible à nos yeux n'est qu'une très petite fraction de toutes les longueurs d'ondes électromagnétiques : des ondes gamma aux ondes radio. La chaleur radiante est de la radiation (lumière) infrarouge des longueurs d'ondes suivantes.

Désignation|Abréviation
Longueur d'onde
Infrarouge proche PIR 0,78 – 3 µm
Infrarouge moyen MIR 3 µm – 50 µm
Infrarouge lointain LIR 50 µm – 5mm
Source : Wikipédia

Le spectre électromagnétique

Les rayons ionisants ont assez d'énergie pour éjecter ou ajouter des électrons aux atomes qui deviennent ainsi des ions.
Remarquez la zone de l'infrarouge marquée I.R.

La chaleur radiante est une onde dans la partie infrarouge du spectre, on peut la filmer avec de l'équipement spécial comme dans cette vidéo. C'est la chaleur du bras dans le sac que capte la caméra.


La chaleur (rayonnement infrarouge) qui veut s'échapper de la terre pour retourner dans l'espace rencontre des molécules de gaz à effet de serre de même taille (vibratoire) que les longueurs d'ondes infrarouges. Cette chaleur est alors absorbée et réémise dans des directions totalement aléatoires cette chaleur.

C'est ce qui empêche ainsi une proportion des radiations infrarouges de s'échapper causant ainsi le réchauffement global. C'est ça "l'effet de serre". L’oxygène et l'azote, les principaux composants de notre atmosphère sont totalement transparents au rayonnement infrarouge.

Animation : vibration d'une molécule de CO2 bloquant du rayonnement infrarouge.

Parce que le CO2 absorbe de la chaleur, il doit être pris en compte pour que les missiles à infrarouges des militaires fonctionnent.
C'est ce simple mécanisme qui empêche une partie la chaleur (rayonnement infrarouge) de s'échapper de notre planète et est ce qu'on nomme un "forçage radiatif" ; ça force la planète à se réchauffer et on mesure ce forçage en W/m2 (Watts par mètre carré) comme dans les RCP du GIEC.

Il y a une façon de calculer ces GES en équivalent de CO2, le résultat s'exprime en CO2e. Tout le monde sait que nous sommes à plus de 400ppm (parties par millions) de CO2, mais en réalité nous sommes à plus 490 ppm en CO2e (en Anglais.)
Et ça continue de grimper...
Droits réservés - © 2005 UNEP / GRID-Arendal
Un litre d'essence, qui pèse seulement 0,75 kg, produit 2,3 kg de CO2 parce que 2 atomes d'oxygène s'ajoutent à l'atome de carbone formant ainsi la molécule de CO2.
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Le GIEC

(Groupe d'Experts Intergouvernementaux sur l'évolution du Climat) sous l'égide des Nation Unies. C'est le GIEC qui produit les scénarios RCP.

Les scénarios RCP : (pour Representative Concentration Pathway) ou Trajectoire Représentant la Concentration des GES (Gaz à effet de serre), sont quatre scénarios nommés : RCP2.6 qui équivaut à un forçage, ou réchauffement équivalent à 2,6 W/m2.

Sur le même principe il y a RCP4.5, RCP6 et RCP8,5. Nous sommes sur la trajectoire RCP8,5 c'est à dire qu'on continue d'émettre de plus en plus des GES.
Nous sommes actuellement sur la trajectoire RCP8.5, puisque rien de valable n'a été fait depuis Rio en 1992 pour réduire nos émissions de CO2 et autres GES.

Pourquoi toujours 1880-1910?

La température moyenne de cette période du début de l'ère industrielle sert de base comparative pour mesurer le réchauffement global moyen. C'est aussi à cette période que l'utilisation de thermomètres s'est généralisée et qu'on a "normalisé", c’est-à-dire calibré et uniformisé le positionnement des thermomètres : à l'ombre et dans un endroit aéré sinon, il serait impossible de comparer les températures.

On utilise désormais d'autres périodes de base, telle 1971-2000 par exemple car elle a été le début de l'ère des satellites. Cela a pour inconvénient de rendre très difficile d'établir le réchauffement global moyen pour le comparé à la période de référence qui sert à établir où nous en sommes par rapport à la cible de 2°C de réchauffement global moyen.

Par surcroît, les gens confondent, volontairement dans certains cas, la période du début de l'ère industrielle 1760-1840 et celle de l'ère préindustrielle (Source : ENCYCLOPÆDIA BRITANNICA)


L'ère préindustrielle date donc d'avant 1750 et pour comparer le réchauffement global moyen observé depuis la période 1880-1910, il faut donc ajouter 0,2°C comme le Dr. Michael E. Mann l'a démontré avec une de ses recherches selon l'analyse de vestiges coralliens, de calottes de glace et de sédiments et d'anneaux de croissance d'arbres.

Il y en a si peu
La bille verte = tout le volume d'eau de la Terre.
La bille rose = tout le volume de notre atmosphère!
Les autres gaz à effet de eerre (GES) et leur potentiel de réchauffement global (PRG) comparés au CO2

Il y a le CO2 (dioxyde de carbone). Le CO2 est une molécule et est composé d'un atome de carbone et de deux atomes d'oxygène.

Des recherches récentes (2015) ont démontré que le CO2 prend environ 10 ans pour atteindre son plein potentiel de réchauffement ; auparavant on pensait que 40 années étaient nécessaires.

Comment sait-on que c'est le CO2 des combustibles fossiles et non celui des volcans qui est la cause du réchauffement?

Le CO2 qui vient des volcans est légèrement radioactif car la terre contient des éléments radioactifs, comme l'uranium, alors que le carbone qui vient des combustibles fossiles (plantes fossilisées) n'en contient pas.

En plus, la moyenne annuelle des émissions de CO2 de source volcanique dépasse rarement 1 à 2 % des émissions de CO2 qu'émet globalement notre civilisation.

Méthane : CH4 = 1 atome de carbone et 4 atomes d'hydrogène.

Trois choses importantes au sujet du méthane :

1 - son action sur le réchauffement est immédiate une fois qu'il entre dans l’atmosphère
2 - il atteindrait 150 fois le PRG du CO2 sur 10 an (spéculation)
3 - la durée de vie du méthane dans l'atmosphère de l'Arctique est plus longue car il y a moins de radicaux d'hydroxyle (1 atome d'oxygène combiné à atome d'hydrogène) qui dégrade le méthane en CO2
Si nous continuons à émettre des gaz à effet de serre, voici la hausse de la température moyenne globale à venir.
Il y a de plus en plus de radicaux libre d'hydroxyle en se dirigeant vers l'équateur car ils proviennent de l'évaporation et de l'ionisation des molécules d'eau via les rayons UV qui y sont plus

Protoxyde d'Azote : N2O, aussi connu sous le nom d'oxyde nitreux . Le symbole "N" est celui de l'azote. (N = Nitrogen en Anglais). Il provient très principalement de l'utilisation d'engrais chimique et aussi des manufacturiers d'armement.

Il détruit lui aussi la couche d'ozone comme le décrit Le Figaro

Source
L'ozone : O3 est composé de 3 atomes d'oxygène. L'ozone en haute stratosphère nous protège des rayons UV, mais celui en basse atmosphère, nommée Troposphère, devient un GES d'environ 25% du PRG du CO2 et est aussi un irritant des voies respiratoires. Il n'est pas sur le tableau ci-haut ozone sur Wikipédia

Vapeur d'eau : H2O = 1 atome d'hydrogène et 2 d'oxygène.

À chaque degré de réchauffement, cela cause suffisamment de vapeur d'eau (par évaporation) pour faire grimper à elle seule la température d'un degré supplémentaire. C'est une des rétroactions amplificatrices qui expliquent que le réchauffement climatique s'accélère si rapidement.
Source : conférence vidéo en Anglais


NOTE : La durée de vie mentionnée est en fait la demi-vie statistique. Par exemple, après 12,4 ans, la moitié du méthane émis à un moment précis a été décomposé, le quart après 24,8 ans et ainsi de suite. La durée de la demi-vie est une "moyenne" qui dépend de quelques facteurs qui font varier la durée de vie des gaz à effet de serre.

Quelques mots sur les CFC/HFC

Gaz à effet de serre de source industrielle, c'est-à-dire qui n'existe pas naturellement ; à cause de cela, ils ont des durées de vie très longue en général puisque la Nature ne sait pas comment les dégrader. Lien Wikipedia
désirez en savoir plus.

Ils ont été inventés pour remplacer le gaz réfrigérant très toxique, l'ammoniaque, utilisé à l'époque ; ils sont inodores, incolores et non-toxiques. Les chlorofluorocarbones ou CFC sont une sous-classe de gaz fluorés. Au début, c'était une très bonne idée, une fuite d'un système de réfrigération dans un hôpital aux USA ayant causé une centaine de décès.

Le problème des CFC, c'est qu'ils détruisent la couche d'ozone stratosphérique qui nous protège des rayons UV du soleil. Si l'ozone était distribué uniformément dans la stratosphère, cela formerait une couche de 3,2mm d'épaisseur, ce qui la rend très fragile n'est-ce pas. Le méthane aussi détruit la couche d'ozone mais je ne sais pas à quel taux.
1 kilo de CFC peut détruire 70 kilos d'ozone dans la stratosphère!

Les CFC sont des gaz à effet de serre 1 800 fois à 10 900 fois plus puissant que le CO2.Une astuce, on les a remplacé par les HFC et les CF4, tout aussi puissant que les CFC du point de vue de l'effet de serre, mais qui ne semblent pas détruire l'ozone.

Les HFC ont remplacés les CFC. Ils ne détruisent pas la couche d'ozone mais ont aussi une longue durée de vie et ont un potentiel similaire de réchauffement global. Un protocole pour leur réduction a été ratifié. Voire cet article


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L'eau...

Les sécheresses ne sont pas la seule cause de la disparition de l'eau. On fait de l'agriculture dans des déserts et pas seulement en Californie, pensez aux oliveraies en Espagne par exemple dont les propriétaires vident les nappes phréatiques des dizaines de fois plus vite qu'elles ne peuvent se remplir.

Mais ce n'est rien comparé à l'élevage du bétail. Un Californien consomme plus d'eau en bouffant une livre (440g) de boeuf qu'il ne le fait en prenant une douche chaque jour pendant une année entière! Produire 1 livre de boeuf nécessite 5412 gallons US d'eau (20486,5 litres!!!), alors que prendre une douche à chaque jour nécessite 5200 gallons US (19. 684litres)

Une nouvelle étude de la Banque Mondiale révèle qu'en l'an 2035, la demande en eau potable va dépasser de 40% la capacité en approvisionnement. Il n'y a pas de substitue à l'eau, source de Vie.


Pas d'Écologie = pas de Vie + pas d'Économie non plus.

Oui, le climat a toujours changé

 La cause première sont les variations dans les cycles orbitaux de la Terre nommé "Cycles de Milankovitch" responsable des âges glaciaires et interglaciaires. Trop de CO2 venu des volcans a causé un réchauffement global qui a entraîné l'extinction Permienne.

Réchauffement global moyen : une mesure très incomplète

93% du réchauffement s'engouffre dans les océans. Quand on mesure le réchauffement globale moyen, on ne mesure que la température à deux mètres du sol et on fait la moyenne... (On n'installe pas un thermomètre n'importe où, mais à l’ombre et dans un endroit bien aéré.)

Nous avons désormais des outils de mesure de plus en plus précis et complets, notamment les bouées robotisées ARGO qui descendent jusqu'à 2 000 mètres de profondeur, prennent des mesures au fil de leur dérive et les transmettent via satellites lorsqu'elles remontent à la surface avant de recommencer ce cycle.

Où vas tout ce réchauffement?


Les événements météo intenses

Difficile de dire si le réchauffement climatique cause un événement météo quelconque, sauf aux pôles comme les vagues de chaleur de 10°C à 30°C supérieures à la moyenne en Arctique observées au cours des 3 ou 4 dernières années, les feux de forêts au Groenland (20% de superficie est sans glace) ou les premières pluies tombées sur l'Antarctique.


Nous savons déjà que les sécheresses sont plus longues,  les canicules plus chaudes et que parce qu'il y a plus de vapeur d'eau de disponible, car le réchauffement accélère l'évaporation de l'eau, que les pluies peuvent être beaucoup plus intenses, comme on l'a vu le 19 août 2017 à Houston, et ce n'est qu'un exemple parmi de nombreux autres en 2017, pourtant une année sans El Nino...

Une nouvelle science est née : la science de l'attribution. Les modèles météo sont maintenant suffisamment développés et la recherche suffisamment avancée pour comparer un événement météo dans les conditions climatiques actuelles (plus de vapeur d'eau, les océans plus chauds, le courant-jet altéré, etc. etc) versus un climat d'avant le début du réchauffement global. On peut ainsi facilement comparer les deux variantes et déterminer la contribution, ou non, du réchauffement pour chaque événement météo.

Nous avons récemment appris que : les pire prévisions du GIEC sont les plus justes Ce qui veut dire 4°C de réchauffement global moyen pour 2100 ou un peu plus...



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