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mercredi 1 juin 2016

Combien de Réchauffement Avons-Nous Vraiment Causé?

Ceci est une traduction/adaptation de l'article "How Much Warming Have Humans Caused?" publié ici sur Arctic-news. Merci à Sam Carana et Arctic news pour leur collaboration et leur accord donné pour la traduction et l'utilisation de leurs graphiques et images.
N.B. Les passages en italiques sont des ajouts de ma part afin, je crois, de vous éclairer davantage

     Différences selon les lignes de base

 Quand on calcule le réchauffement climatique, le point de comparaison choisit, c'est à dire l'année ou la période de référence depuis laquelle on mesure le taux de réchauffement peut faire une très grande différence. Les températures au cours des six derniers mois ont été de 1,05°C supérieures à la moyenne de la période de 1961 - 1990 comme montré sur la carte de gauche ci-dessous. Par contre, la carte de droite montre que les températures ont été de 1,48°C supérieures par rapport à la période 1880 - 1910. La différence est évidente!

De novembre 2015 à avril 2016, la température moyenne a été de 1,09°C supérieure à la moyenne de 1880-1910
Méfiez-vous quand les non-spécialistes (et même des spécialistes) vous parlent de réchauffement climatique, car la cible de 2°C est basée sur la température moyenne de l'an 1880. Je remarque souvent des erreurs de ce type. 

Afin de calculer combien de réchauffement nous les humains avons vraiment causé, nous devons reculer plus loin dans le temps. Le graphique qui suit montre comment, au cours des 400 000 et quelques années précédentes les températures (et les niveaux de CO2 et de méthane) ont fluctué. Les températures ont (lentement) fluctué d'environ 10°C en accord avec les cycles de Milankovitch. (Wikipédia FR)



Ce graphique (à droite), créé par Jos Hagelaars, montre que, pendant la majeure partie du cycle (la partie en bleue du graphique), que les températures ont atteint un sommet il y a environ 7 000 années et qu'elle a chuté par la suite.



Cet autre graphique basé sur les travaux de Marcott et al. se concentre strictement sur la période en bleue du graphique que nous venons de voir. Cependant, il utilise la moyenne de 1961 à 1990... Les températures ont atteint, comme on le sait, un pic il y a près de 7 000 ans et ont descendu par la suite pour atteindre un plancher quelques centaines d'années seulement avant l'an 0.
Le point le plus bas du graphique (montré en rouge), suggère une chute de plus de 0,7°C.

Donc, il y a quelques centaines d'années, les températures chutaient et auraient continué de chuter, toujours en accord avec les cycles de Milankovitch si bien sur, le réchauffement que nous avons causé ne se serait pas produit.


À partir de ce point le plus bas, les températures ont d'abord grimpé d'environ 0,4°C, contrecarrant avec force la descente amorcée qui aurait continuer de faire chuter les températures. Ensuite, il y a eu un réchauffement supplémentaire d'au moins ,03°C entre 1800 et 1900. De1900 jusqu'à ce jour, on a réchauffé la surface de la planète d'un 1,05°C supplémentaire.

Le réchauffement global que nous avons causé depuis 300 ans avant JC est au total de 1,45°C.

       Les humains ont causé encore plus de réchauffement

La situation semble encore pire que ce que les graphiques ci-dessus montrent. Le point le plus bas sur le graphique de Marcott et al serait encore plus bas si le réchauffement, on parles toujours de celui que nous causons) n'avait pas inversé la descente en montée.

Le fait que les humains ont rajouté un réchauffement substantiel entre 1800 et 1900 est illustré dans le graphique qui suit, extrait d'un article récent par le Dr. Michael Mann (en Anglais) lequel ajoute environ 0,3°C de réchauffement causé par nos émissions de gaz à effet de serre entre 1800 et 1900.

Les humains ont aussi forcé un réchauffement bien avant 1800 comme le montre cette recherche par faite par Dull et al., qui propose que les forêts Néotropique (l'écozone néotropique comprend la totalité de l'Amérique du Sud et l'Amérique centrale jusqu'au sud du Mexique) que les humains ont brûlé avec une intensité croissante dans les Amériques jusqu’au (triste) moment où les Européens ont débarqué vers la fin du 15e siècle. En 1650, 95% de la population indigène avait disparu (à cause des massacres et des maladies apportées par les blancs). Les forêts ont pu repousser et elles ont alors capturer 2 à 5 Pg C (petagramme de carbone)

     L'accord de Paris #COP21
 
Les données de la NASA montrent que le réchauffement atteint déjà 1,48°C par rapport la moyenne de 1880-1910. Il faut noter que cette moyenne est bien après le début l'ère industrielle en 1750 (pour simplifier les choses). Il faudrait ajouter environ 0,35°C au 1,48 = disons 1,80°C au total pour être conservateur).  

L'accord de Paris (article en Anglais) nous avait promis de maintenir la température sous les 1,5°C de réchauffement (si possible). Sur les terres de l'hémisphère Nord cependant (Amérique, Europe, Asie, Inde), c'était 1,99°C au dessus de la moyenne 1880-1910 (ajoutez encore 0,35°C = 2,34°C de réchauffement total moyen sur les terres de l’hémisphère Nord).

Le réchauffement global que notre civilisation a causé dépasse les garde-fous émis pas la COP21, et dépasse largement les 2°C  sur les terres... Par surcroît, nous avons, comme nous l’avons vu plus haut, commencé à réchauffer la planète bien avant le début de l'ère industrielle. (Le CO2 reste dans l'atmosphère pendant environ 100 000 ans.)

  
De novembre 2015 à avril 2016, le températures moyenne globale (terres et océans) était de 1,48°C au dessus de la moyenne de 1880-1910 (partie de gauche). Sur les terres, c'était 1,99°C de réchauffement (carte de droite) toujours comparé à la moyenne 1880-1910. Vu que 0,3°C de réchauffement s'était produit entre 1800 et 1900, toujours à cause de nos émissions de gaz à effet de serre, lors de la COP21 à Paris, le réchauffement avait déjà substantiellement dépassé les 1,5°C qu'ils nous en promis qu'on "essaierait de ne pas dépassé les 1,5°C depuis l'ère pré-industrielle. (Personnellement, je crois que c'est impossible qu'ils (COP21) ne le savaient pas déjà...)


     Résumons la situation

en sommes nous? D'un côté, il y a la hausse des températures que nous observons (∆O). Cette hausse est la différence entre température actuelle comparée à une moyenne de base. (les fameux 2°C de limite proposé par le GIEC (et les COP) est basé sur la température moyenne de 1880, bien longtemps après le début de l'ère industrielle en 1750).

Toute fois cet  ∆O ne reflète pas l'impact total des émissions de cause humaine ; les températures seraient plus basses s'il n'y avait pas ce réchauffement que nous avons causé. Donc, le plein réchauffement que nos émissions de gaz à effet de serre que nous avons causé est ∆E. Cet ∆E est donc supérieur à la hausse des températures puisque la moyenne de base de comparaison ne contiendrait aucun réchauffement initial de cause humaine.

Au même moment, une partie du réchauffement est masqué à cause de ce qu'on appelle les aérosols (particules fines) (∆A) qui bloquent une partie du rayonnement solaire. Ces particules fines proviennent principalement de la combustion des combustibles fossile et de celle de la biomasse (tel que le chauffage au bois). Il ne fait aucun doute que ces émissions devraient être réduites (principalement par ce qu'elles causent maladies respiratoires et cancers), mais il n'en demeure pas moins qu'une fois cette pollution éliminée, que cela ferait grimper le réchauffement actuel d’à peu près 50%.

Ainsi, le réchauffement climatique sans ce masque de particules et sans tenir compter du réchauffement pré-industriel. Donc,  ∆E + ∆A atteindrait au moins les 3°C et dépasserait peut-être même les 5°C. 

Pour combler le tout, il y a déjà du réchauffement en réserve dans le système climatique (∆F). Certaines rétroactions ne se font pas encore sentir, puisque que ces changements s’opèrent lentement, tel la fonte des glaces de l'Arctique, et qu'ils ont aussi non linéaires ; mais ces rétroactions ont déjà un effet amplificateur qui vont aller en... s'amplifiant de plus en plus rapidement. 

De plus, le plein effet de réchauffement du CO2 prend une dizaine d'années avant de se faire sentir complètement après avoir été émis, et malgré les plus vaillants efforts, les humains vont continuer de brûler des combustibles fossiles pendant au moins une décennie (certainement plus). Tous ces facteurs réunis ∆E + ∆A, la variation (réchauffement) de température ∆F pourrait bien ajouter un 5°C à la température moyenne actuelle d'ici une seule décennie. Pour résumer, le réchauffement total que nous avons causé, incluant celui d'avant l'ère industrielle (∆E + ∆A + ∆F) pourrait atteindre les 10°C au total dans une décennie en supposant qu'aucune géo-ingénierie ne soit entreprise d'ici là. Mais un 5°C de réchauffement possible dans 10 ans, cela serait catastrophique pour toute la Vie sur Terre ; même 2°C les serait.


La situation est des plus critique et commande un ensemble d'actions concertés et efficaces comme décrites dans le Climate Plan (en Anglais) (Plan climatique en Anglais mais très intéressant).


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     Commentaires supplémentaires


La Terre ne s'est jamais réchauffée aussi rapidement qu'elle ne la fait depuis le début de notre ère industrielle, soit depuis 1750. On en sait déjà beaucoup sur le climat ancien de la Terre grâce aux études de carottes de glace, de sol ou de sédiment. On connaît avec une très grande précision les températures et les niveaux de gaz à effet de serre. Par exemple, on sait que ça fait 41 millions d'années qu'il n'a pas fait aussi chaud et qu'il y a eu autant de CO2 qu'il y en a aujourd'hui, mais cette montée du taux de CO2 s'est effectuée sur des milliers d'années et pas seulement en 200 ans ; le niveau des océans avait aussi monter de plusieurs dizaines de mètre.

Et ces dix dernières années, le réchauffement a été spectaculaire, au moins 10 fois plus rapidement que ce que le passé de la Terre nous raconte ; notre seule et unique planète ne s'est jamais réchauffée si rapidement. S'il n'est pas trop tard pour prévenir le pire, c'est à dire une extinction massive accompagnée de tempêtes inimaginables, de famines, de guerres, de la disparition des arbres et plantes, de cruauté et de souffrances...

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vendredi 29 avril 2016

Plus les Océans se Réchauffent et Moins Ils Contiennent d'Oxygène — La 6e Grande Extinction Est en Route...

Cet article est une traduction partielle et une adaptation de l'article de Robert Scribbler NCAR: Global Temperature Increase To Lower Oxygen Content of Most Ocean Zones by the 2030s
que je remercie pour le droit à l'utilisation de son texte et des images et de sa collaboration sans prix.
 

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À cause du réchauffement climatique, une réduction de l'oxygène dissout dans les océans est déjà discernable en quelques endroits du globe et devrait devenir très généralisée entre les années 2030 à 2040. — Relatait le Centre National (Américain) pour la Recherche Atmosphérique (NCAR), dans un communiqué de presse (en Anglais) en date du 27 avril 2016.
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La diminution de l'oxygène dissous dans les océans du monde est l'un des effets les plus pernicieux des changements climatiques que nous avons causé au cours de l'ère industrielle. C'est l'un de ces monstres caché dans le placard du réchauffement global dont parle Steve Pacala (en Anglais). La sorte de monstre qu'on ne voudrait vraiment pas qu'il s'échappe ; c'est un monstre apocalyptique...

Les Océans Désoxygénés sont la Grande Faucheuse des Extinctions Massives Causées par un Réchauffement Global ; C'est ce qui Extermine le Plus d'Espèces.

La diminution du taux d'oxygène dans les océans cause de multiples problèmes sur de grandes échelles. Le plus évidentt, c'est que les espèces qui ont besoin d'oxygène ne peuvent plus respirer. Toutes les créatures qui filtrent de l'oxygène, (par les branchies par exemple) suffoquent plus ou moins lentement ; ça inclue presque tous les organismes multicellulaires.

 Le Communiqué de presse de l'étude du NCAR note :
Les scientifiques savent que dans un climat qui se réchauffe que l'oxygène dans les océans diminue en laissant les poissons, les crabes, les calmars, les étoiles de mer et autres créatures marines avec de plus en plus de difficulté à respirer.
Une vaste éclosion des bactéries produisant du sulfure d'hydrogène le long de la côte de la Namibie en 2007. Le sulfure d'hydrogène est un gaz hautement toxique (et mortel) Ce sulfure d'hydrogène est produit par des bactérie vivant dans des milieux pauvre en (ou dépourvu) d'oxygène. Image source: Earth Observatory.)
Mais un autre effet moins évident que le premier est la propension a créer des zones anoxiques (sans ou avec peu d'oxygène dissout) qui s'étendent de plus en plus, ce qui favorise la prolifération de microbes produisant des toxines. Nommées Zones Mortes, elles ne sont pas qu'une menace à la suffocation des créatures qui y vivent, mais exposent ces dernières à plein de toxine évidemment nocives. Le résultat est une impact très négatif et de très longue durée sur ce qui qui vit dans l'eau et aussi hors de l'eau évidemment. Le sulfure d'hydrogène est un gaz, et comme l'oxygène, il peut se dissoudre dans l'eau ou se répandre dans l'atmosphère. Il est très incommodant à partir de 40 parties par millions de concentration et tue presque instantanément à 200 ppm de concentration.
NOTE : Si un jour vous sentez une odeur de soufre et/ou voyez de l'eau  mauve/violette. Éloignez-vous des ces signes et rapportés-les aux autorités le plus tôt possible.
La pire de ces bactéries est évidemment celle qui produit le puissant poison qu'est le sulfure d'hydrogène. Dans une eau riche en oxygène, ces bactéries se cachent dans les ténèbres, mais dès que l'eau se réchauffe et commence à perdre sa concentration habituelle en oxygène, elles se mettent à envahir les océans avec les conséquences les plus terribles pour la Vie dépendante d'oxygène ; c'est à dire presque tout  ce que l'on connaît de vivant.

C'est le troisième article dans lequel je parle du sulfure d'hydrogène. Dans mes deux premiers, je ne savais pas (encore) que la situation était si désastreuse ou le deviendrait si rapidement ; je suis sidéré une fois de plus. Je rappelle que 93,4% de l'excès de chaleur se retrouve dans les océans qui recouvrent 72% de la surface de la Terre. Les océans sont sombres, ils absorbent ainsi plus facilement la chaleur.


Chaleur contenue dans les océans jusqu'à 2000 mètre de profondeur (limite des instruments). C'est exprimé en Joules (Wikipedia FR) On voit qu'il y en a beaucoup, (10 avec 22 zéros à la suite) Il est surtout important de remarquer le taux de progression... qui s'accélère.
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     Vers 2030, les zones mortes, sans oxygène, seront largement répandues dans nos océans

Quand on suit ce genre de nouvelles, on remarque que des tonnes de poissons sont retrouvés morts sur les côtes, ou des milliers de calmars comme au Chili récemment, ou des tonnes de d’huîtres, de moules et d'étoiles de mer sont trouvées mortes comme sur la côte ouest de l'Amérique l'an dernier et c'est sans oublier les milliers d'oiseaux et mammifères marins.

Ces conditions de températures élevées, de faible teneur et aussi l'apport d'engrais agricole amenés par les rivières et les fleuves, comme le Mississippi par exemple, favorisent les éclosions d'algues toxiques comme nous l'avons lu dans cet article publié en octobre 2015 : Hécatombe Dans l'Océan Pacifique
Ces algues produisent de l'acide domoïque, une neurotoxine qui chez les mammifères et donc les hommes cause la perte de mémoire à court terme, des dommages cérébraux et la mort dans les cas les plus sévère. Wikipedia Fr
Vu que les moules et les huîtres filtrent l'eau, c'est en mangeant ces organismes que la contamination se fait chez les mammifères. L'acide domoïque s'infiltre aussi dans le plancton pour s'accumuler dans les poissons ; c'est pour cela que les baleines, phoques et dauphins peuvent aussi en mourir.


Des "zones mortes" océanique, comme celle-ci photographiée depuis un satellite au large de la côte ouest de l'Afrique en 2015, Ces zones ont toute les chances de devenir plus vaste et plus nombreuse à mesure que l'eau de surface de nos océans se réchauffe. On prévoit ainsi que le phénomène sera majeur vers 2030. Image source: Biogeosciences.
La stratification des eaux, évidemment elle aussi causée par le réchauffement climatique est un ajout au problème. De un, quand les écarts de température sont trop grands, la différence de densité de l'eau prévient le mélange de celle-ci. Aussi, la "Grand Convoyeur" mieux connu sous le nom de circulation thermohaline Wikipedia Fr qui mélange les eaux froides et salées avec les eaux plus douce et plus chaude de la surface est sévèrement ralenti ; ça pourrait faire l'objet d'un prochain article si vous y tenez. C'est l'échangeur de chaleur le plus important du système climatique terrestre en plus de brasser les nutriments et de les distribuer sur de très grandes distances.

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La mort de la vie marine semble inéluctable. On savait déjà que les océans seraient majoritairement morts vers 2048 pour cause de surpêche comme j'ai expliqué, grâce aux travaux de scientifiques bien sur, dans cet autre article. Nos Océans se Meurent, Voyons Pourquoi et Comment

Mais cette nouvelle étude sur la perte d'oxygène dissout dans nos océans qui vont se mettre à produire du sulfure d'hydrogène, ce fameux gaz mortel qui a déjà grandement participé à des extinctions massives précédentes, est un sévère coup aux couilles de mon optimisme...

L'étude modélisé du NCAR montre que le réchauffement global réduira activement la quantité d'oxygène dans l'eau dans la majeure partie du Pacifique nord, à peu près pareil pour le Pacifique sud, sur la grande majorité de l'Atlantique nord, sur plus de 60% du l'Atlantique sud et sur presque tout l'océan Indien. Les océans seront donc majoritairement asphyxiés.

Et après, ça ne deviendra que pire, et à un moment donné, ce sera pire que pire...

dimanche 21 février 2016

(Des Signes de Catastrophes à Venir) Pas d'Hiver en Arctique pour 2016 et Janvier 2016 Le Mois le Plus Chaud Depuis 1880


Ceci est une traduction/adaptation de l'article "No Winter For the Arctic in 2016 — NASA Marks Hottest January Ever Recorded" parue sur robertscribbler.com

D'abord, je m'excuse pour mon absence prolongée. J'espère gagné en régularité au fil des prochaines semaines, et en qualité aussi.

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     Les scientifiques sont atterrés, et nous devrions l'être nous aussi
Lien externe vers cet article
en Anglais

La Terre est accablée de chaleur. On le voit très bien avec les écarts de température élevées qu'on observe en Arctique depuis quelques mois et qui sont de loin sans aucun précédent... C'est étrange et angoissant
[NDT :Étrange car une hausse si rapide n'était pas prévue par la grande majorité des climatologistes qui se fient à des modèles numérique qu'on sait incomplet et qu'on ne sait au juste comment compléter pour rendre plus réaliste, mais le savoir progresse.
Il progressera moins en Australie, continent durement touché par les changements climatiques. Le Gvt. Australien, sous la pression du lobby du charbon, licencie 110 climatologistes. Lien externe en Anglais .]

Je dirais, selon mon point de vue, que l'hiver est en voie de disparition. Ce à quoi on assiste ces temps-ci, c'est le début de la fin de l'hiver tel que nous le connaissons, voire connaissions pour les plus âgés...
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     Le mois de janvier, le plus chaud mois depuis 1880 Mais en Arctique, c'est totalement insensé

Peu importe qui observe l'Arctique : scientifiques, environnementalistes. spécialistes des dangers émergents (guerres, épidémies, mouvement géologiques, etc.), les passionnés de météo et/ou de climat jusqu'aux habitants de ces régions déstabilisés de bien des façons par par l'état du climat qui y change si rapidement qu'on dit que c'est exceptionnellement exceptionnel lien externe en Anglais.

Nous sommes, nous devrions tous, être très préoccupés par la situation qui s'y développe. Les émissions de CO2 produites par nos activités industrielles et notre mode de consommation se chiffrent aujourd'hui à 405 paries par millions dans notre atmosphère
(sans oublier les autres gaz à effet de serre que nous émettons : CH4, CFC, N2O)ce qui donne nviron 500ppm en équivalent CO2e, moyenne pondérée qui inclue les autres GES) forcent notre planète à se réchauffer très rapidement et amplifie le réchauffement de l'Arctique ; l'un des pires endroits où cela pourrait se produire. 
Article antérieur qui explique les GES et leur mécanisme


[NDT : Pourquoi l'Arctique se réchauffe-t-il si vite? Simple physique : l'air chaud monte et l'air froid descend et aussi, parce que du méthane s'échappe de l'Arctique et son effet de serre se concentre d'abord sur l'Arctique.]
Article antérieur : Le méthane, l'Arme fatale des changements climatiques
Non seulement janvier 2016 est-il le mois le plus chaud jamais observé dans des 136 années de données météo globales qu'on retrouve à la NASA. Lien externe en Anglais.
Non seulement janvier a-t-il atteint le plus grand écart par rapport à la moyenne pour un seul mois, soit 1,13°C au dessus de la moyenne du 20e siècle établie par la NASA ; mais janvier 2016 s'établit à +1,38°C (à seulement 0,12°C de la limite dangereuse basée sur la moyenne de 1880, de 1,5°C établie lors de la COP21 en décembre dernier!!!)

[NDT: Il faut ajouter 0,2C si on veut comparer avec le véritable début de l'ère industriel, l'an 1750.] 
     Nous sommes donc à +1,58°C de réchauffement global moyen depuis le début de notre ère industrielle!!!

 
Cette carte des anomalies globales de température de la NASA qu'amplifie El Nino (lui même amplifié par le réchauffement global) suggère que la chaleur s'est déplacée vers le Nord jusque dans l'Arctique en passant au travers le courant Jet polaire fortement affaibli (article antérieur sur le courant Jet), autre conséquence du réchauffement global depuis les continents américain et européen.
Source de l'image : NASA GISS.
Bien que dans l'ensemble, et ce malgré la chaleur dominante d'El Niño dans les zones tropicales, les écarts extrêmes se retrouvent en Arctique, comme on ne peut manquer de la remarquer sur la carte. Là, en Arctique, où le pergélisol dégèle en émettant un fort supplément de gaz à effet de serre (CO2 et méthane) dans le Grand-nord Canadien, en Sibérie, dans le nord du Groenland. En bref, partout  dans le cercle arctique au nord du 70e parallèle, les températures ont étés en moyenne de 4°C à 13°C au dessus des normales pourt out le mois de janvier 2016. Tout cela sans soleil car le soleil ne se lève pas sur l'Arctique en hiver.

[NDT : depuis 1981 en moyenne globale, la Terre n'a pas connu un seul mois sous les températures normales moyennes d'avant ; vous être nés quand?]
[NDT : Revoici la même carte, mais basée sur la moyenne des température de 1880. 1880, c'est l'année de référence utilisée par le GIEC pour mesurer la cible de la limite sécuritaire aux réchauffement global qui a été revue à la baisse de 2°C à 1,5°C lors de la COP21 récemment tenue à Paris.]


On remarque sur l'échelle que le maximum est passé de 12,9°C à 18,3°C!

Plus on se rapproche du pôle Nord, plus les anomalies de température sont élevées. Au Nord de la ligne du 80e parallèle, les moyennes de température sont de +7,4°C par rapport à la moyenne (celle de 1951 à 1980 et non celle de 1880).
Pour janvier et février 2016, la région au nord du 80e parallèle, les températures les plus chaudes jamais enregistrées. Les températures se sont maintenues entre -15°C et -25°C, des températures comme
celles qu'on devrait typiquement observé vers la fin d'avril, soit dans trois mois... Image : NOAA.
 [ NDT : Même si la moyenne de réchauffement globale s'établit actuellement à 1,38°C par rapport à 1880, l'Arctique s'est réchauffée, sur une base annuelle, de 5°C à 9°C, certaines régions y étant nettement plus sensibles au réchauffement.]

Pour ce qui est de l'hiver 2016 en particulier, il semble quasi-certain à ce moment que l'Arctique ne connaisse aucune de ses conditions météo typiques hivernales. Selon la NOAA, la première moitié de février 2016 a connu ces records de température partitionnant normalement au printemps. Les régions les plus froides de l’Hémisphère nord n'ont pas connu d'hiver en 2016. C'est comme si la folle tempête qui s'est abattue sur L'Arctique en décembre dernier avait limité les thermomètres à ne montrer que des températures très printanières.
Lien externe et en Anglais vers Arctic-news au sujet de la formidable tempête de décembre 2015.


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     El Niño s'est connecté une voie directe au pôle Nord

Pourquoi tout cela est il si mauvais augure? 


Ce serait déjà plutôt terrible si toute cette chaleur n'affectait que la hausse des océans en accélérant la fonte du Groenland, de millimètres en centimètres puis en mètres... Article antérieur sur la montée du niveau des océans  Ce serait tout aussi terrible si cela n'affecterait que l’albédo rendant l'Arctique sombre au lieu de blanc et lui donnant ainsi la capacité d'absorber de plus en plus de chaleur.
La différence est marquée et mes récentes lectures de Janvier 2016 m'affirment que la réflectivité (albédo) de l'océan Arctique serait finalement de moins de 3% (et non 6% comme sur l'image)
selon la Dre. Jennifer Francis et son équipe.
[ NDT : Si vous voulez en savoir plus, consulter cet autre article antérieur, L'océan Arctique et l'importance majeure de sa glace maritime  
Autre note très importante : en avril 2015, le réchauffement global moyen atteignait 0.9°C. Même pas un an plus tard et nous en sommes à 1,38°C!!!. À ce rythme, 2°C arrivera pour ou vers l'an 2020 ou 2025 au maximum et sera très rapidement dépassé.]

Comme déjà expliqué ailleurs dans ce blogue, le dégel du pergélisol produit du méthane et/ou du CO2 selon l’oxygène gazeux disponible dans le milieu ; la production de ces gaz est attribuée aux microbes qui décomposent la matière organique dans le pergélisol lorsque celui-ci dégèle et cela représente un risque presqu'impossible à appréhender. Cela aggraverait grandement la déjà très dangereuse situation dans laquelle on s'est mise avec nos propres émissions de gaz à effet de serre (aussi connus sous l'abréviation GES), en injectant jusqu'à 1,300 milliards de tonnes métriques (en CO2 et équivalent méthane) dont au moins la moitié se retrouverait en peu de temps dans notre atmosphère. Lien externe en Anglais.

Ce qui serait (sera) tout aussi terrible de conséquences quand toute cette chaleur en Arctique altérera davantage le courant Jet circumpolaire. Voire cette excellent simulation sur les modifications que le réchauffement climatique a causé au courant Jet circumpolaire.

Un autre article à consulter parue ici, sur le Climatoblogue : Alerte : Le Courant Jet se Disloque


7 février 2016. Des ondulations Nord-Sud de très forte amplitude du courant Jet, On voit une de ces ondulations  descendre très profondément sur l'ouest de l'Amérique du nord et une autre sur l'Europe, ce qui amène la chaleur des basses latitudes jusqu'en Arctique. Au fur et à mesure que l'amplification polaire (expression qui signifie que les pôles, et plus particulièrement le pôle Nord), se réchauffent plus vite que la moyenne globale et qui s'est accélérée vers de nouveaux extrêmes pendant décembre et janvier. Il devient évident qu'un des anciens rôles d'El Niño, celui de renforcer le courant Jet circumpolaire s'est
carrément inversé. Image Earth Nullschool



Tristement, tous ces événements ne sont pas théoriques, ce  sont des observations. La couverture de glace sur l'Arctique bat en retraite à un rythme sans précédent lui aussi comme on peut le voir sur l'image ci-dessous, courtoisie de Sam Carana, tiré de son article en Anglais sur Arctic-news.


Mais, que se passerait-il si l'accumulation de toute cette chaleur en Arctique, causée principalement par notre surconsommation de combustibles fossiles avait d'autres effets? Que se passerait-il si cette masse d'eau surchauffée qui est la base, les pieds, de ce monstrueux géant qu'est El Niño pouvait transférer toute sa chaleur équatoriale vers l'Arctique? Que se passerait-il si le courant Jet circumpolaire devenait si faible,  que même un puissant El Niño ne pourrait plus l'accéléré (en accroissant le différentiel de température entre l'équateur et le pôle Nord, le courant Jet devrait être accéléré). Que se passerait-il si les fortes ondulations Nord-Sud du courant Jet (on parle toujours du même), exceptionnellement anormales elles aussi, se propageaient jusqu'au coeur de l'Arctique et y amèneraient encore plus de chaleur alors que notre globe est déjà à son plus chaud depuis au moins un demi-million d'années? (Et que le réchauffement actuel se produit au moins dix fois (et parfois 100) plus rapidement que tous ceux que nous avons analysés.) En cette période de changement climatiques abruptes, en cet instant géologique, la chaleur et l'humidité de l'océan Pacifique ont atteint des sommets insoupçonnés sous les effets combinés du réchauffement climatique et de ce monstrueux El Niño.
[NDT : Et nous sommes vraisemblablement  acculés car tout recul semble impossible, enfin, pas dans les délais nécessaires selon plusieurs scientifiques (Climatologistes, Biologistes, Botanistes, Physiciens etc.) Il faut se débattre très fort et maintenant pour éviter le pire ; et le pire est bien pire que vous pourriez l'imaginer. (Demandez-le moi si vous voulez vraiment le savoir, encore plus si vous êtes de La Presse ou du Le Devoir.)


Que se passerait-il si l'extrême chaleur de l'équateur pouvait passer directement au pôle Nord?

Ce que nous verrions serait une accélération vers les (extrêmes encore) dangers de l'Arctique décrit plus haut ; ce que nous verrions, ce serait un couplage de  l'amplification Arctique avec le maximum de la variabilité naturelle qu'est El Niño. En ce qui concerne le non-hiver actuel dans l’Arctique, nous venons de l’expérimenter pour la première fois, certainement pas la dernière ; ni restera-t-elle ni la plus chaude bien longtemps dans les records...

(Les dangers de l'Arctique : Selon le paléoclimatologiste Paul Beckwith de l'université d’Ottawa, on pourrait voir la température moyenne globale grimper (très rapidement)  jusqu'à +9°C et possiblement jusqu'à cinq fois plus en Arctique.)


Les scientifiques sont atterrés, normal qu'ils le soient. Nous devrions tous être atterrés.
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En complément, une entrevue avec la Dre. Jennifer Francis, une sommité sur le courant Jet. C'est en Anglais.

     Pour avoir les sous-titres en Français, il vous faut
1- Clic sur le bouton CC
2- Clic sur l'engrenage puis sur sous-titres
3- Clic sur Traduire et une nouvelle fenêtre apparaît
4 Choisir Français (La traduction est imparfaite)
NB. Il m'arrive de devoir mettre sur pause pour avoir le temps de lire/comprendre la traduction automatisée qui n'est pas très exacte.


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De la part du Climatoblogue, moi.
En terminant, j'aimerais bien vous proposer des solutions... mais à part de vous conseiller fortement de devenir principalement végétarien, d'acheter localement, de réduire votre consommation en énergie (même une lampe électrique produit de la chaleur qui ne peut plus s'échapper de notre atmosphère à cause des gaz à effet de serre que nous y avons, inconsciemment jusqu'à ce jour, accumulés), il reste à convaincre votre entourage, faire des pressions sociales et/ou politiques.
Mais ça, c'est seulement si la Vie vous intéresse...

Une solution bien temporaire serait d'envoyer dans la stratosphère des particules fines pour imiter l'effet des volcans et procurer ainsi un refroidissement en diminuant la quantités de lumière solaire frappant la Terre, mais cela n'est pas directement rentable économiquement, c'est une dépense que l'Humanité devra se payer d'une façon ou d'une autres.
Retirer du carbone de l'atmosphère ne ferait rien pour réduire l'acidification des océans ; un péril d'extinction massive à lui seul,  et en plus aucune technologie n'est encore développée même si le GIEC la propose dans ses scénarios RPC, et ce ne serait encore qu'une dépense puisqu'il faudrait, d'une façon ou d'une autre enfouir tout ce foutu CO2 profondément dans le sol une fois extrait ; un défi d’ingénierie nécessitant plus de ressources que l'agriculture mondiale ou l'extraction minière mondiale et qui ne générerait aucun profit ; impossible à envisager dans l'économie actuelle.
Donc, je n'ai pas de solution miracle à vous proposer, mais faites quand même votre maximum pour limiter vos émissions de gaz à effet de serre. La Vie, et même possiblement la vôtre en dépend! Les changements climatiques ne peuvent que continuer à s'amplifier, à s'accélérer et causer le pire que vous puissiez imaginer. Mes centaines d'heures d'écoute et de lecture par des scientifiques m'en ont fermement convaincu.

À votre demande, je peux vous diriger vers ces conférences sur vidéo et ces écrits. Il y a déjà pas mal d'information sur le Climatoblogue, mais il y en a beaucoup plus ailleurs et c'est presqu'exclusivement en Anglais.
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Comme à l'habitude, je vous demande de bien vouloir partager cet article avec votre public G+ et sur les autres réseaux sociaux évidemment. La donne est simple, j'écris et vous partagez :-)

     Merci pour votre intérêt et pour votre aimable coopération.

dimanche 11 octobre 2015

Éditorial -- Lettre À Tous Les Médias Francophones

J'ai débuté ce blogue il y a six mois pour combler le vide informatif des médias Francophones au sujet des changements climatiques et aussi pour contrer la désinformation qui règne partout, gracieuseté de l'industrie des combustibles fossiles qui utilise les mêmes tactiques utilisées lors de la campagne de désinformation sur les méfaits de la cigarette, même les débats. Vous vous souvenez?

Je comprends pourquoi vous, les médias, ne parlez pas ou sinon très peu des changements climatiques. La convergence des médias, la présence de gens représentant l'industrie des combustibles fossiles dans vos conseils d'administration et dans votre actionnariat et la crainte de perdre des auditeurs avec un sujet dérangeant et apparemment compliqué, enfin, trop compliqué pour la majorité de vos journalistes et de vos intervenants.

Seulement, la situation climatique a atteint. et fort possiblement même dépassée, un stade critique. On le sait, la fonte des glaces du Groenland et de l’Antarctique est irrévocable et impossible à ralentir. Idem pour l'acidification des océans causée elle aussi par le CO2.


(Kivalina, Alaska est l'une des 31communautés actuellement dévorée par les
eaux de l'océan Arctique et du détroit de Béring due à une combinaison de
facteurs ; la montée du niveau des eaux, le dégel du pergélisol et l'action
des vagues qui n'est plus brisée à cause de la perte de la glace maritime.
Photo : The Union of Concerned Scientists.)

La question est simple : désirez que votre entreprise médiatique se perpétue? Ou même notre civilisation et la survie de l'humanité? Il n'y a qu'une solution, c'est d'informer le public sur l'état actuel de la situation et proposer un plan. Un plan comme celui-ci : http://arctic-news.blogspot.ca/p/plan.html. 

Nous sommes rendus à 1,26°C de moyenne au réchauffement global depuis 1750 source . Nos émissions de CO2 ne cessent d'augmenter, fort possiblement à cause de ceci : en 2013, le FMI estimait le montant global (tous les pays) des subventions aux industries des combustibles fossiles à 1,900 milliards de $ US source.

Il y a plus d'un an, j'ai écrit à la majorité des médias du Québec pour les inciter à parler des changements climatiques. Coïncidence fortuite, seulement le journal La Presse en parle généralement avec justesse et une régularité rassurante et je les en félicite ; ça prend du courage pour parler à contre-courant.

J'aurai bientôt atteint les 5500 lectures sur ce blogue. Je ne m'étais fixé aucun objectif sinon que d'informer les gens au meilleur de mes connaissances, et de mes sources biens sur. J'ai des lecteurs réguliers partout dans le monde, même en Australie. Hier, je me suis fait dire par un blogueur Américain que mes articles étaient souvent cités sur des blogues anglophones ; quelle incroyable surprise! Je ne savais pas à quoi m'attendre quand j'ai débuté ce blogue le 12 avril 2015, mais je ne m'attendais pas à ceci.

Bref, tout ça pour vous implorer au nom de l'humanité de faire votre devoir convenablement. Je suis prêt à vous soutenir et à vous aider gratuitement si je n'ai pas à me déplacer ou à encourir des frais supplémentaires, et cela avec le plus grand plaisir tant que ma santé me le permet. Il faut sauver la Vie. Il faut éviter une extinction massive qui emporterait au moins 50% des espèces vivantes, et elle est déjà amorcée à cause de la perte d'habitats, de la sur-exploitation, du braconnage (40% des poissons que vous mangez ont été pêchés illégalement, le trafic d'ivoire, la chasse à la baleine en Antarctique, les produits animaliers pour la médecine Chinoise et j'en passe énormément).

Les changements climatiques commencent à peine à tuer, principalement des créatures marines pour le moment et  des coraux qui servent de grandes villes à d'innombrable créatures dans les océans ; et des arbres, vraiment beaucoup beaucoup d'arbres... infestations d'insectes, sécheresses et incendies de forêt cataclysmiques tandis que la déforestation massive continue...

Question pour Le Premier ministre Couillard (et tous les autres politiciens et médias du monde tant qu'à faire) :
ça vous fait quoi de savoir que les cibles de réduction des gaz à effet de serre fournies par tous les pays sont nettement insuffisantes pour maintenir le niveau de réchauffement moyen global sous les 2°C et que cela va entrainer l'emballement climatique qui va causer une extinction massive qui supprimera au moins 50% des espèces vivantes...?
 

La croissance économique infinie est impossible et ne sert personne, sinon les plus riches. Pourquoi investir dans l'exploration pétrolière? Au Québec, nous avons le potentiel énergétique éolien qui surpasse le potentiel pétrolier de l'Arabie Saoudite, les études sont déjà faites... Et l'éolien, c'est 100% renouvelable. 

Les plus graves problèmes sont l'acidification des océans et la hausse de la température qui décimerait le règne végétal et donc la production en oxygène... Il faudra évidemment évacuer et accueillir les habitants des pays insulaires et des régions côtières ; pour survive, il faudra tous faire des sacrifices immenses et d'énormes efforts, ou tous périr de stupidité et de cupidité.

Pensez à vos enfants, à l'avenir... à tout ce qui vit et à tous ceux qui rêvent.
Photo : Jac ~ Bo