Comment expliquer cette réalité au plus grand nombre?

Nous sommes la cause des Changements Climatiques, soyons la solution.
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dimanche 13 septembre 2015

Changements Climatiques et Réacteurs Nucléaires

Un sujet désagréable et peut-être même cauchemardesque, mais quelqu'un doit bien en parler... et c'est encore moi.

     Est-ce que le nucléaire contribue au réchauffement? 

Il faut savoir que les centrales nucléaires nécessitent beaucoup de béton, vraiment beaucoup. Or, produire du béton émet des une importante quantité de CO2. Au total on estime que l'industrie du béton est responsable à elle seule de 5% de la quantité de CO2 rejetée dans l'atmosphère. En 2013, nous avons produit 353 Gigatonnes de CO2 dont plus de 17 Gigatonnes provenaient de la fabrication du béton.

Les réacteurs nucléaires, on le sait, produisent beaucoup de chaleur. Cette excès de chaleur se se transfère évidemment dans l'eau de refroidissement et l'atmosphère et le tout s'ajoute au réchauffement climatique.
Source : http://agreenroad.blogspot.co.nz/2013/12/nuclear-energy-as-direct-cause-of.html

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     La montè du niveau des océans et les réacteurs nucléaire

Il y a plus de 400 centrales nucléaires et environ 700 réacteurs au total sur Terre ; la très grande majorité d'entre eux sont situés près du niveau de la mer car ils ont besoin d'eau pour être refroidi.

Source :  Decommissioning Work Progresses at San Onofre Nuclear Plant Lire l'article est recommandé.

Mais voilà, le niveau des océans va monter, et parfois abruptement lorsque de gigantesques glaciers vont se décrocher du fond rocheux sur lequel ils reposent. On parle de hausses abruptes de trois à quatre mètres pouvant survenir d'ici une ou deux décennies. On connait au moins 3 endroits en Antarctique où cela va se produire. Le 3e pourrait prendre une centaine d'années. Au total, on peut s'attendre facilement à plus de douze mètres de hausse (sans être ultraconservateur) pour 2075 et entre trois et cinq mètres pour 2050. La fonte s'accélère de plus en plus rapidement autant au nord qu'au sud et avec les records de températures à date pour 2015, et au fait qu'on s'attende à un réchauffement accéléré pour les prochaines années en plus des rétroactions climatiques difficiles à évaluer avec précision qu'il faut ajouter. Bref, le tout laisse présager que les prévisions de hausse du niveau des océans seront certainement dépassées, peu importe qui fait les calculs. On sait déjà que 2015 sera une nouvelle année record pour la fonte du Groenland.
On sait que cela prend environ trente années pour démanteler (decommission en Anglais) un réacteur nucléaire : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mant%C3%A8lement_nucl%C3%A9aire. Aurons-nous la présence d'esprit de penser à commencer le démantèlement avant qu'il ne soit trop tard? J'en doute... moi aussi.

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     Scénario probable

Il est fort probable que la société, à force déneigements météo très hors de l'ordinaire  suivis d'efforts à la reconstruction, alors que la nourriture va aussi commencer à manquer, que les migrations massives auront vraiment commencé, que des conflits vont éclater, que la société abandonne purement et simplement ses réacteurs nucléaires.

Dans plusieurs régions déjà, l'eau commence à manquer et l'agriculture ne suffit plus. Il est admis qu'une sécheresse prononcée est la cause première de la guerre en Syrie par exemple. Savez-vous que sept millions de personnes ont déjà quitté la Californie pour le Texas et d'autres états environnants? Combien de temps la société pourra-t-elle se maintenir?

Aujourd'hui le 13 Sept 2015, alors que la sécheresse exceptionnelle se poursuit, la Californie est encore au prise avec de violents incendies de forêt. Elle l'a été tout au long de l'été.
Les restants de maisons détruites par le feu le dimanche 13 sept 2015 à Middletown en Californie. Un feu a réduit en cendre 155 Km2 en seulement 12 heures. Des milliers de gens ont du fuir leur demeure à la hâte.
Source : http://www.usnews.com/news/us/articles/2015/09/13/thousands-flee-2-fast-moving-california-wildfires


Le scénario le plus probable est apparemment qu'on abandonne réacteurs nucléaires et autres installations à leur sort quand manger sera plus essentiel que travailler, ou que de s'éclairer et de faire de l'internet ; l'essentiel redeviendra vraiment essentiel, s'abriter et manger. Plusieurs prendront conscience qu'on ne peut pas manger de l'argent ni du luxe ; espérons qu'on le fasse plus tôt que tard.

Mais les réacteurs abandonnés feront Fukushima et/ou Tchernobyl. La radiation perdurera des millions d'années et inhibera la reprise de la Vie si le pire se produit, ou quand le pire va se produire ; plusieurs experts affirment que nous sommes en pleine période d'extinction massive à cause de pollution, perte d'habitat, surexploitation des ressources et des poissons, changements climatiques et acidification des océans. 
Cinq fronts sur lesquels il faudra se battre contre nous-mêmes...

Si nous voulons survivre et conserver une certaine sécurité, il faudra nous mettre à protester pour protéger le climat, la Vie et être prêt à faire les sacrifices nécessaires pour assurer une chance de survie à la Vie ; la nôtre aussi.

Nous sommes notre propre météorite

Source : Smithsonian channel

dimanche 16 août 2015

Les Mauvaises Nouvelles Climatiques de l'Été 2015... Partie 1


    Les incendies de forêt en date du 8 Août 2015 sur le continent Nord-Américain. 

Aux USA, ce sont au total 25 189.86 Km/2 qui ont brûlé en 2015 pour 37,894 incendies. C'est très près du record de 2011 alors que 25 578.22 Km/2 avaient brûlé à cette même date.
Au 10 août 2014, il y avait eu aux États Unis 35 429 incendies de forêt et/ou de broussailles pour un total de 9 856 Km/2
Source : http://www.nifc.gov/fireInfo/nfn.htm

Au Canada, il y a eu 6,071 et ce sont 39 188.24 Km/2 de forêt et de toundra qui sont partis en fumée en 2015 ; un record, mais 2014 était le précédent record avec 36957.55 Km/2 avec 4 230 feux.

Des pompiers dans l'enfer de la Californie. Les incendies étant de plus en plus violents et imprévisibles, les risques pour les pompiers sont inacceptables ; il y a 20 ans, les incendies étaient loin d'atteindre de tels niveaux de dangerosité.

Californie : un brave pilote combat un incendie dans des conditions de vol difficiles ;
l'air est très turbulent au dessus des feu
x.

Californie : 40 maisons détruites dans ce feu.

Un fait intéressant à ne pas passer sous silence : dans la province de Québec, seulement 383.27 Km/2 ont flambé en 2014, et c'est encore moins en 2015 avec seulement 49.85 Km/2. La cause des ces petits nombres en est évidemment les changements climatiques. Le Canada est nettement scindé en deux à cause des ondulation du courant Jet ; l'ouest est chaud et sec alors que l'est demeure anormalement frais et humide depuis disons 2011. En fait, on peut synchroniser tout ceci avec la sécheresse Californienne ; c'est depuis le début de cette dernière que les ondulations du courant Jet dont j'ai déjà fait mention (nommées RRR et TTT en Anglais) sont coincées dans la même position sur l’Amérique du Nord. Voir cet article svp. Ce sont ces ondulations anormalement fixes du courant jet qui sont responsables de la sécheresse en Californie et du climat canado/américain scindé en deux dans le sens est/ouest environ au dessus de la frontière entre l'Alberta et de l'Ontario.


Dans quelques années, le nombre d'incendies de forêt va certainement diminuer car plus ça va, moins il y a de forêt à brûler... Aussi, les feux de forêt sont beaucoup plus intenses qu'il y a une douzaine d'années et plus à cause du manque de pluie et des températures plus élevées résultant du réchauffement climatique. La férocité des ces feux brule ou stérilise même la terre souvent jusqu'au fond rocheux. Ces conditions rendent la repousse des arbres et arbustes très difficile ou voire totalement impossible sans des conditions climatiques favorables. 
Ci-dessus, une vidéo courtoisie de la CBC lors
d'un des feux de forêt dans le nord de la 
Saskatchewan au début de juillet 2015
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      El Niño et le "Blob"

Le El Niño qui est en train de se développer sur la ligne équatorial dans l'océan Pacifique vient de franchir une autre étape dans sa croissance pour atteindre le niveau "Monstrueux" et ile lui reste du temps et de l'énergie accessible pour grandir. Il atteint sa pleine maturité dans la semaine suivant Noël.

Ses conséquences sur la faune et la flore aquatique sont désastreuses ; les espèces qui ne peuvent fuir sont soumises à une eau trop chaude et donc aussi avec un faible niveau d'oxygène. Mais dans le contexte actuel des températures de l'eau tout le long de le long de la côte ouest du Pérou à l'Alaska, la survie devient très difficile...
Image depuis nullschool.net créé par A.Randomjack pour le Climatoblogue
Les impacts d'un El Niño sont nombreux et affectent une grande partie la planète ; les vents changent et transportent des averses diluviennes tout autour du globe, ou les sécheresses empirent, des vagues de chaleur dans des endroits inhabituels... Un El Niño monstre dans le contexte actuel des changements climatiques abruptes, bien malin celui qui saura prédire où, comment, quand et quels seront les impacts qui se feront ressentir.

Circulation Thermohaline (Le Grand Convoyeur)
Pour ce qui est du "Blob" (zone d’eau anormalement chaude le long de l’Alaska et de la Colombie Britannique), rien de majeur n'a changé. Par contre, le climatologue Paul Beckwith commence à comprendre comment il s'est formé. Sans entrer dans les détails, le Grand Convoyeur connu sous le nom de circulation thermohaline (courant alimenté par les différences de températures (thermo) et la densité supérieure de l'eau salée (haline) s'est modifié à cause des changements climatiques bien sur. Ces malencontreuses modifications poussent l'eau chaude vers la côte nord ouest de l’Amérique du nord là où elle s'accumule pour créer ce qu'on appelle le "Blob", mot qui veut dire masse informe et qui a aussi été le titre d'un film de fiction/horreur en 1988. Le "Blob" a un impact direct dur le climat ; la chaleur qui se transporte dans l'atmosphère et monte en altitude affecterait même le courant Jet et serait en partie responsable de ses ondulations presque figées sur place selon certains climatologue. Du point de vue de la Physique, cela se tient, reste à le démontrer avec des études scientifiques pour en avoir la certitude.

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      Le réchauffement se poursuit, et va s'accélérer

Juillet 2015 vient d'être déclaré le mois le plus chaud depuis que nous tenons des registres, soit 1850. Au train où c'est parti, août le sera aussi... préparez-vous des trousses de secours et des réserves de nourriture pour au moins 3 jours : c'est la norme. Ayez aussi un endroit en tête vers lequel vous pourrez vous évacuer en cas de coup dur, genre une panne d'électricité prolongée ou si votre résidence serait endommagée. Le risque d'événements météo violent ne fait que s'accroître, soyez prêts !

Si vous avez lu mes articles précédents, vous savez que nous avons atteint le 1°C au réchauffement global moyen et que nous passerons le 2°C vers 2030, mais ça pourrait bien être 4°C, tout dépend de quand et de combien le méthane s'échappera de la mer de Laptev. Même sans tenir compte du méthane, des experts comme Kevin Anderson prédisent 3 à 4°C pour  dans 25 ans, sans tenir compte de la disparition de la glace maritime Arctique.  Les climatologues ont chacun une spécialité, certains connaissent bien les gaz à effet de serre, d'autres l'Arctique, d,autre les nuages, etc. C'est pour cela que j'aime Arctic-news, c'est un groupe de différents spécialistes capables de communiquer un portrait plus juste et actuel de la réalité climatique.

Prédire exactement de combien de degrés et quand nous atteindrons tel ou tel niveau de réchauffement est virtuellement impossible car trop de facteurs imprévisibles entrent en ligne de compte. Ce dont nous sommes tous certain, c'est que l'emballement du réchauffement climatique s'accélère de façon exponentielle ; plus ça va, plus ça s'accélère rapidement alors que nos gouvernements dorment au gaz de schiste et sont sous l'influence d'un corruption sans fin...
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dimanche 28 juin 2015

Sécheresses en Série

Traduction/adaptation de l'article "It’s Not Just Sao Paulo — Much of South America and Caribbean Swelters Under Extreme Drought"
paru ici: https://robertscribbler.wordpress.com/2015/06/26/its-not-just-sao-paulo-much-of-south-america-and-caribbean-sweltering-under-extreme-drought/

Merci à Robert Scribbler auteur et propriétaire de ce blogue https://robertscribbler.wordpress.com pour l’accord donné à la traduction et l'adaptation de cet excellent article et à l'utilisation de ses images et graphiques.

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      À Sao Paulo, une mégapole Latine de 20 millions d'habitants, vous ne le savez probablement pas mais il y règne une sécheresse tenace et le réseau d'aqueduc public est coupé parfois jusqu'à trois jours d'affilé. Imaginez-vous sans eau pendant trois jours plusieurs fois par mois. En dépit des ces coupures draconiennes, le Réservoir Cantareira est maintenant à 9% sous la limite utilisable. Un niveau tellement bas que les gestionnaires ont du installé des tuyaux supplémentaires pour pour y prendre l'eau. Une pratique controversée car le fait de puiser l'eau si bas dans le réservoir va non seulement tuer des poissons, mais cela va aussi envoyer plus d'eau polluée comme dans la mousseuse Rivière Tiete (assurez-vous de voir les 4 photos) ainsi que dans les réserves d'eau pour la bain et pour boire.

Le Réservoir Cantareira semble sec comme un vieil os depuis plus de 18 mois. Les restrictions sévères ont permis de stabiliser le niveau du réservoir.
Photo source: UOL.

Au moins, les coupures dramatiques pour l'utilisation de l'eau semblent avoir ralenti, sinon stoppé la baisse du réservoir clef. Le niveau s'est maintenu à environ -9% sous la limite minimale depuis la fin de la saison des pluies il y a deux mois. Mais Sao Paulo a encore au moins quatre mois de saison sèche à traverser alors que la météo pour la plus grande ville du Brésil ainsi que pour la plus grande partie du pays, de la Colombie et des Caraïbes demeure exceptionnellement sèche.

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        La sécheresse s'étend sur la majeure parti de l'Amérique du Sud et des Caraïbes

On a porté beaucoup d'attention à la sécheresse de Sao Paulo. Ceci est certainement du à la situation extrême qui met en danger immédiat les 20 millions de personnes qui y vivent avec un rationnement très sévère de l'eau et un risque accru de maladies transmises par l'eau. (Voir Dengue Fever strikes Sao Paulo La fièvre de Dengue frappe Sao Paulo). Cela stimule aussi la migration des gens vers des régions moins sévèrement touchées par les problèmes d'eau. Mais la vérité silencieuse, celle dont on entend peu parler, c'est que de vastes parties de l'Amérique Latine sont aussi aux prises avec la sécheresse extrême qui sévit.

La carte des déficits et ses surplus de précipitation des 6 derniers mois montrent une sécheresse sévère largement répandue.  Image source: NOAA’s Climate Prediction Center.

La sécheresse est centrée sur la forêt pluvieuse de l'Amazone, maintenant largement dépouillée d'arbres et envahie d'habitations humaines. À cet endroit, le déficit de pluie sur six mois est de 400 mm ou plus. C'est un niveau de sécheresse vraiment hors de l'ordinaire dans cette région qui alimente en eau essentielle états et pays environnants. Des années de coupage à blanc et à brûler de grandes superficies pour permettre, entre autres, l'élevage de bovins en plus des  températures à la hausse causée par nos émissions de gaz à effet de serre ont prélevé un lourd tribut à l'Amazone. Sa résilience est maintenant compromise par les sécheresses récurrentes au moment où des centaines de feux de forêts font rage dans le silence médiatique à chaque année.

Tous ces bouleversements accélèrent le rythme du réchauffement climatique ; d'un coté il y a un surcroit de CO2 d'ajouté à l'atmosphère quand ces immenses forêts brulent, et de l'autre, l'absence de ces millions d'arbres ne retire plus des millions de tonnes de CO2 de l'atmosphère.

Le climat qui se réchauffe et la perte massive d'arbres qui dérègle le cycle des pluies dans toute la zone affectée, tout cela dégrade davantage la forêt équatoriale et la fait lentement mourir. Les pires années sont les années El Niño quand les eaux surchauffées du Pacifique équatoriale favorise le potentiel de sécheresse de tout l'Amazone et du Nord du Brésil ; l'El Niño de 2015 accroit la sévérité des sécheresses et frappe le coeur, c'est à dire le bassin de l'Amazone et les forêts (qui étaient) pluvieuses environnantes.

 

La sécheresse qui prévaut et s'intensifie sur l'Amazone a des répercussions qui vont beaucoup plus loin. La région agit comme une immense réservoir d'humidité atmosphérique qui propage des rivières aériennes vers le Nord, le Sud et l'Est. De cette manière, un Amazone de forêts pluvieuses en santé génère des nuages sur de vastes régions, permettant ainsi la pluie sur la Colombie, les Caraïbes et sur tout le Brésil. Mais les forêts pluvieuses sont endommagées ; le réchauffement, les sécheresses étouffantes de chaleur et la déforestation (soit par les coupes à blanc, soit à bruler de grandes superficies), la forêt pluvieuse perd de son habilité à envoyer ces salvatrices artères aériennes d'humidité et de nuages ; à la place, c'est son coeur qui s'assèche.

Souvent visible depuis les air, les arbres de l'Amazone relâchent d'immenses nuages de vapeur d'eau dans l'atmosphère. Ces rivières aériennes sont  en voie de s'assécher à mesure que l'Amazone se réchauffe via nos gaz à effet de serre, brûle sans que personne n'en parle et est coupé à blanc sous prétexte de développement. Image source: Climate News Network.

Cela signifie qu'à quelques endroits en Colombie, des résidents ont souffert de sécheresse depuis plus de trois ans. À La Guajira, des résidents meurent par manque d'eau et de produits associés dans les magasins

Selon les chiffres officiels, 26 enfants sont morts de malnutrition à La Guajira en 2013, 48 en 2014 et 11 durant les six premiers mois de 2015.

La situation est complexe car la majeure partie de l'eau puisée dans le peu qui reste des réserves souterraines va maintenant vers les fermes (industrielles) internationales ou la plus vaste mine de charbon à ciel ouvert de la planète. Il en reste donc très peu pour les résidents et le peu qui reste est souvent de l'eau salée et/ou polluée. 

 

Aux Caraïbes, plus de 1 500 000 habitants sont maintenant affectés par la sécheresse et plusieurs font face à un rationnement stricte de l'eau. Manque d'eau, récoltes qui dépérissent, bétail mort et impacts sur l'industrie touristique ont eu des répercussions négatives sur les îles de Puerto Rico en passant par Sainte-Lucie et puis Cuba jusqu'à la République Dominicaine. 

Justement, en République Dominicaine la situation se dégrade rapidement, les ingénieurs civils clament qu'il ne reste même pas 30 jours de réserve d'eau pour plusieurs villes du pays. Des rapports provenant d'autres régions, comme Haïti sont incomplets mais les indications sont qu'Haïti est aussi touché. Haïti est presque complètement dépourvu d'arbres et cela résulte en une résilience très atténuée à n'importe quelle sorte de météo extrême.

Avec El Niño qui prend encore de la vigueur et aussi avec les températures globales qui continuent de grimper grâce à nos émissions de gaz à effet de serre, elles aussi toujours en croissance et maintenant à plus de 400 ppm de CO2 pour la première fois en au moins 3 millions d'années.

Le réchauffement s'accélère car les rétroactions climatiques se sont engagées : qu'on pense à la perte de glace maritime sur l'océan Arctique, au pergélisol qui dégèle et relâche de plus en plus de CO2 et de méthane, aux incendies de forêt qui envoie des résidus sur le Groenland qui le fait fondre plus rapidement, aux océans surchauffés qui font de plus en plus d'évaporation ce qui fait aussi grimper le réchauffement car la vapeur d'eau est un puissant gaz à effet de serre...
Au cours de 2015, les conditions de sécheresse pour l'Amazone, le Brésil, la Colombie et pour les Caraïbes vont très probablement s'aggraver pour au moins les six prochains mois. À ce stade, il est essentiel de rappeler que la terrible sécheresse n'est pas confinée qu'à Sao Paulo, mais s'étend à depuis l'Uruguay, passe par le Brésil, le Venezuela, la Colombie et à travers la majeure partie de l'archipel des Caraïbes.

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     Les autres endroits sur la planète où une sécheresse sévit : 
 
- Europe de l'Est et Grande Bretagne, la sécheresse gagne du terrain.
- Asie, la sécheresse continue dans les parties Est et plus sévèrement encore au Sud-Est.

- Indes, la canicule qui a tué plus de 1 700 personnes a aussi mené à des pénuries d'eau.
- Afrique, la sécheresse se poursuit sur la région équatoriale et dans le Sud.
- Pakistan, pour réduire l'intensité de la canicule, le gouvernement Pakistanais songeait sérieusement à ensemencer les nuages pour tenter de faire pleuvoir.
- Amérique du Nord, il y a évidemment la Californie en situation quasi désespérée et la partie Ouest des USA et dans des parties sont affectées dans les prairies Canadienne, les Grand-Lacs et la nouvelle Angleterre.
- Australie, la sécheresse s'acharne sur le continent. À la mi-Mai dans le Queensland, la sécheresse affectait 80% du territoire, un triste record! 

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      En terminant, Sécheresse en Alaska...

... Pas vraiment, mais il y a faut très chaud et l'hiver a été de loin le plus doux jamais enregistré. Résultat de la modification du climat, des feux de forêt en série. Il y en avait 319 en activité le 28 Juin. seulement en Alaska!



  Merci de m'avoir lu et svp. penses aux autres : partages...