Le Climatoblogue

PORTAIL D'INFORMATION SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES FRANCE/QUÉBEC – Le phénomène des Changements Climatiques actuel est la plus importante histoire de toute l'Histoire. "Dans cette lutte contre le réchauffement climatique, gagner lentement n'est qu'une autre façon de perdre." C'est une menace qui nous affectera tous, il faut s'unir et se serrer les coudes.

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mercredi 12 octobre 2016

Blanchiment des Coraux et Tentative de Musellement Sur Une Scientifique

Samantha Andrews
Il y a un lien entre les deux ; les scientifiques sont souvent muselés lors de la publication d'un article qui a trait au réchauffement climatique. C'est justement arrivé à cette scientifique, Samantha Andrews avec son article (en Anglais) sur le blanchiment de la Grande Barrière de corail en Australie.

Samantha Andrews est une biologiste spécialisée en conservation marine, écologiste/communicatrice scientifique.

On l'a accusé d'alarmisme et d'avoir erré : des accusations très fréquentes dans le domaine des sciences (NDT et particulièrement celles liées au réchauffement climatique ou sur le sujet de l'Évolution), car ça crée du mécontentement quelques types de personnes qui font ensuite pression sur les éditeurs, afin de minimiser, et souvent discréditer, une étude (ou des scientifiques) quelconque.
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What the GBRMPA chair DID NOT say about my coral bleaching article

Ce que le président le (dr. Russell Reichelt) du GBRMPA (Parc de la Grande Barrière de corail d'Australie) n'a pas dit au sujet de mon article sur le blanchiment des coraux.

 Credit: Robert Linsdell/Flickr
SVP. Imaginez que c'est Samantha Andrews qui parle.

En avril 2016, j'ai soumis un article à "The Marine Professionnal" – une publication de "Marine Engineering, Science & Technology" (IMarEST) qui focus sur la période de blanchiment massive qui a frappé la Grande Barrière de corail à ce moment. Dans leur édition de septembre 2016, le "Marine Professional" a publié le commentaire d'un lecteur qui affirmait avoir partagé l'article avec le dr. Russell Reichelt, président du "Great Barrier Reef Marine Park Authority" (Parc de la Grande Barrière de corail d'Australie).
Le lecteur alléguait que le dr. Russell Reichelt (un scientifique très estimé) lui avait dit que "l'article contenait quelques faits précis mêlés à de demi-vérités et était alarmiste".
Quelques scientifiques qui étudient les récifs coralliens, des biologistes marin ainsi que des climatologues m'ont contacté pour me communiquer leur inquiétude au sujet des propos allégués dr. Russell Reichelt par rapport à monde. Après avoir rejoint le bureau du dr. Reichelt ; je suis contente de rétablir les faits au sujet de ce qu'il a – ou plutôt, n'a pas dit.

Après avoir correspondu avec le bureau du dr. Russell Reichelt afin de savoir quelles étaient "ces dems-vérités et cet alarmisme" dans mon article, j'ai été informé que bien qu'il se souvenait que bien que mon article avait été porté à son attention, qu'il n'avait jamais émis ce tels commentaires. Depuis, il a lu mon article et affirme qu'il est totalement factuel.

Je n'ai pas essayé de contacter le lecteur (faussement) plaintif pour savoir pourquoi il tenait ces propos (et qui avait aussi menti en prétendant que c'est quelqu’un d'autre, quelqu'un d'importance dans la communauté scientifique, qui avait écrit ces mots) .

Voici une copie intégrale de mon article que j'ai soumis à "The Marine Professional". Pour ceux qui veulent voir mon article après qu'il soit passé au travers leur processus éditorial, veuillez consulter l'édition de juin 2016 du The Marine Professional.

(NDT : je n'ai pas cherché ce qu'ils ont coupé de l'article, ça n'aurait rien ajouté qui soit important, et c'est aussi beaucoup de temps sans compter que cet article est suffisamment long et intéressant en lui-même).
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     L'article de Samantha Andrews

La Grande Barrière de corail "est un des écosystèmes les plus spectaculaires, complexes et fragiles au monde" a fait remarquer Sir David Attenborough dans un documentaire qui a marqué le monde "The Great Barrier Reef with David Attenborough". Quand le tournage a débuté en 2014, personne ne pouvait prédire comment bouleversant serait la première diffusion en décembre 2015 (Royaume-Uni) et en avril 2016 en Australie. 2016 a vu le pire blanchiment de la Grande Barrière de corail jamais observé. En date du 20 avril le "National Coral Bleaching Taskforce" (Groupe de Travail sur le Blanchiment Corallien) mis sur pied par le professeur Terry Hughe a rapporté que seulement 7% des récifs qui forment la Grande Barrière corallienne n'ont pas blanchi. Le taux de mortalité des coraux est d'environ 50% dans la section nord de la Grande Barrière là où l'eau est la plus chaude ; on s'attend à ce que la température de l'eau continue de monter. À la mie avril, des scientifiques provenant de grande"l'University of Technology Sydney" et de "Macquarie University" ont rapporté du blanchiment corallien à l'intérieur de la zone portuaire de Sydney situé à environ 1300 km de la pointe Sud de la Grande Barrière corallienne. La cause immédiate, un El Niño surpuissant (NDT : dopé aux CO2) et le réchauffement des océans. L'ultime coupable : c'est nous!
La Grande Barrière de Corail. Longueur : 2 600 km,
superficie :
34 870 000 hectares. Image : NASA
Les polypes coralliens forment une relation symbiotique avec les zooxanthelles ; des algues microscopiques et unicellulaires  qui vivent à l'intérieur des coraux. En retour pour leur apport en hydrates de carbone et autres substances organiques résultant de la photosynthèse, les coraux procurent aux zooxanthelles un environnement sécuritaire et des composés (les déchets métaboliques du corail) nécessaires à la photosynthèse. À mesure que l'eau se réchauffe, le rythme métabolique des zooxanthelles s'accélère. Combiné à l'ensoleillement, un accroissement du taux de photosynthèse produit plus d'oxygène atteignant des niveaux toxiques pour le corail qui éjecte alors les zooxanthelles. Vu que les zooxanthelles donnent aussi de la couleur aux coraux, ceux-ci blanchissent après avoir éjecté les micro-algues. Pour autant que le réchauffement de l'eau ne se prolonge pas, les coraux peuvent récupérer, mais avec un taux de croissance et de reproduction moindre. Si le corail demeure blanc trop longtemps, il risque la famine, la maladie et la mort. 

Couvrant une superficie d'environ 344 000 km carrés, soit plus que la taille combinée du Royaume-Uni, de la Hollande et de la Suisse. Ce très long récif soutient plus de 3 000 espèces de mollusques, 1 635 espèces de poissons, 133 espèces de requins et plus de 30 espèces de dauphins et baleines – en plus d'être ne source de revenus économiques et alimentaires pour plusieurs personnes.

Le rapport de 2013 par "Deloitte’s Access Economics" indique que l'activité économique de Grande Barrière corallienne d'Australie apporte 7 milliards de $ annuellement dont 6,7 milliards proviennent d'activité récréo-touristique de source locale et internationale. Les dépenses liés à la pêche commerciale. l'aquiculture et la science des récifs, sont de 193 millions de $, ce qui inclut l'étude du récif lui-même (l'étude de l'écosystème du récif) et le développement pharmaceutique contribuent environ 106 millions de $. Les deux millions de visiteurs par année au parc de la Grande Barrière de corail paient des frais qui sont essentiels à la gestion du parc.

La perte potentielle des revenus de visiteurs aurait des impacts sévères pour le parc marin et pour l'industrie touristique du Queensland. Tout au long du mois d'avril 2016, le parc marin et "Tourism Tropical North Queensland" (l'organisme de l'industrie touristique du Queensland) ont utilisé les médias pour convaincre les gens qu'il y avait encore des récifs coralliens à voir. Les scientifiques, exacerbés par l'absence de couverture médiatique du désastre de la Grande Barrière de corail dans le plus grand journal du Queensland (the Courier Mail) ont décidé de payer (de leurs poches) une page complète dans le journal et y ont publié une lettre stipulant que le blanchiment en cour était le pire de toute l'histoire du récif, et que les changements climatiques causés nos émissions de CO2 en était la cause première ; que l'impact total social et économique ne serait pleinement réalisé avant des années.
     La Grande Barrière de corail, avant et après.
     Voudriez-vous encore la visiter?
NOTE : ces photos ne font pas partie de l'article de Samantha Andrews, c'est moi qui les ai trouvé et ajouté.
Dans la recherche de solutions, il n'y en pas qui soit rapides. Une fois qu'un blanchiment corallien commence, impossible d'y mettre un frein. Tout ce que nous pouvons faire, c'est observer, noter, apprendre et souhaiter que les dommages ne soient pas durables. Les recherches sur ces événements aident à explorer des pistes de solution pour tenter de réduire la sévérité de futurs blanchiments.

Une recherche menée par le dr. Dr. Tracy Ainsorth de l'université James Cook au "ARC Centre of Excellence for Coral Reef Studies" et publiée en avril 2016 suggère que les récifs coralliens ont une meilleure chance de survie s'ils ont eu un "essai pratique" – une augmentation graduelle de la température. Ces essais pratiques" par les coraux ont été observés dans différentes zones lors d'environ 75% des événements stressants au cours des 30 dernières années, incluant un nombre de coraux au cours du présent événement. Toutefois, à mesure que la température des surfaces océaniques augmente, la fréquence des blanchiments va s"accroître et donc et les opportunités pour les coraux de se "pratiquer" (de s'acclimater), déclinent, augmentant ainsi le risque de mortalité. Le travail suggère que de réduire les autres éléments stresseurs telle la pollution et les ruissellements provenant de l'agriculture aideraient à la survie des coraux ; mais en l'absence d'une réduction importante de nos émissions de gaz à effet de serre, ce ne sont pas des solutions viables à long terme.

D'autres cherchent des approches plus complexes pour aider à la survie du récif corallien face au réchauffement climatique et à l'acidification des océans (NDT : aussi causée par le CO2). Un projet conjoint entre "Australian Institute of Marine Science" et le "Hawaii Institute of Marine Biology" envisagent "l'évolution assistée" qui pourrait accélérer le rythme de l'évolution pour aider les coraux à s'adapter au rythme (très) rapide des changements dans les conditions environnementales. Le projet de cinq ans explore quatre approches différentes qui pourraient se montrer viable pour produire des coraux plus résilients – l'élevage sélectif comme de croiser les coraux de la partie la plus froide (sud du récif corallien) avec ceux de la partie centrale ; manipuler les communautés microbiennes associées aux coraux ; assister l'évolution de ces microbes afin qu'ils deviennent plus résistants eux aussi ; et préconditionner les coraux en phase de reproduction pour, encore une fois, rendre leur progéniture plus résistante aux facteurs de stress (épigénétiques : influence de l’environnement sur les gènes. Wikipedia Fr) . Alors que des préoccupations ont fait surface quant à la perte de diversité génétique (NDT : un des moteurs de l'évolution) avec de tels projets, les scientifiques impliqués dans le projet pensent que les risques implicites de perdre ce grand récif corallien sont bien pires.

Si l'évolution assistée semble peu conventionnelle, une étude remontant à 2012 et menée par le dr. Greg Rau de l'université de Californie décrit une technique au moins aussi étrange. Ils ont expérimenté en créant de l'ombrage aux coraux avec des plates-formes flottantes ancrées, ce qui a réduit le stress causé par la chaleur en refroidissant quelque peu la température de l'eau, en plus, ils ont fait circuler un courant de faible intensité sur des coraux blanchis pourrait faciliter leur croissance. L'échelle à laquelle cette technique pourrait être employée est cependant très limitée dans la réalité ; à cause du coût élevé d'implémentation, cela servirait peut-être pour tenter de sauver les récifs les plus à risque et/ou ceux qui ont la plus grande valeur.

Ultimement, seules des actions significatives pour protéger la Grande Barrière corallienne – et en fait tous les récifs coralliens : nous devons combattre le réchauffement climatique. Malencontreusement, même si nous cessions nos émissions de gaz à effet de serre aujourd'hui même, nous n'en verrions pas une réduction du réchauffement de notre vivant. Il y a un potentiel (NDT : difficile à déterminer avec précision mais qui pourrait être trop élevé) de réchauffement en réserve et la température moyenne globale va continuer de grimper. Par contre, plus nous agirons tôt et efficacement, plus il y a de chances que nous évitions les pires impacts prévus (NDT : le pire impact étant une extinction massive... qui nous inclurait) en continuant d'émettre autant de GES. Nul besoin de regarder bien loin du récif pour trouver un de ces émetteurs de gaz à effet de serre – l'industrie de charbon.

L'apparente histoire d'amour entre l'Australie et "gros charbon" affirme le Professeur John Quiggin (University of Queensland) vient de l'idée que le pays dépend de l'industrie est idée qui ne tient pas la route. Environ 2% de la main-d'oeuvre du pays est directement ou indirectement employé par l'industrie du charbon et les 6 milliards par année versés en salaires représentent moins de 5% du total de tous les salaires versés. En matière des revenus de taxes, l'industrie du charbon ne représente que 1% du total annuel de taxes perçues par le gouvernement Australien. Bien qu'ayant pris l'engagement (NDT : non contraignant) de réduire ses émissions de 26% à 28% pour 2030 lors de la "COP21" tenue à Paris. Les investissements dans l’industrie du charbon progressent encore alors  que les investissements dans les énergies renouvelables stagnent (NDT : c'est presque pareil dans tous les pays du monde, mais passablement moins en Chine). Alors qu'il commentait au sujet des prêts récemment accordés pour la mine de charbon Carmichael ; et pour le projet d'un réseau ferroviaire destiné au transport du charbon au Queensland, le député fédéral de Dawson (Queensland), George Christensen, disait que parce que le charbon sera brûlé à l'extérieur de l'Australie, que ça ne concerne donc pas les émissions australiennes. Malheureusement pour la Grande Barrière de corail, le climat ne fait aucune différence relative au point d'origine des émissions, que ce soit l'Australie ou n’importe quel autre pays – toutes les émissions s'additionnent dans le réchauffement du climat et toutes les sources d'émissions ont des impacts sur "Le Récif".

     Le Queensland :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Queensland
Ne prenez pas l'avion, voyagez via Google map :-)
Ça n'a pas été une surprise, l'approbation du projet Carmichael a été reçu avec une grande frustration chez les scientifiques et les ONG inquiets au sujet du récif. En faisant allusion au "gouvernement Australien qui se comporte comme une bande de marins saouls", disait la sommité mondiale en matière de récifs coralliens, le dr. Charlie Veron dans une entrevue aux nouvelles sur la chaîne ABC et qui affirmait du même souffle, que le gouvernement fédéral et ceux des états qui forment ce pays n'en font pas assez pour combattre les changements climatiques. ni pour protéger la Grande Barrière de corail. En effet, les promesses faites par l'Australie lors de la COP21 – de réduire ses émissions de 26% à 28%, par rapport à ses émissions de 2005 – sont loin dessous des 40% à 60% recommandés par le conseil Australien indépendant "The Climate Change Authority". Récemment annoncées, les coupures du gouvernement fédéral dans la recherche sur la science climatique à CSIRO (Organisation fédérale pour la recherche scientifique et industrielle) ont peu fait pour renforcer la foi dans les aptitudes de l'Australie à jouer son rôle pour réduire le réchauffement climatique – et en retour, aider "Le Récif".

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     Il y a deux annexes à cet article

Annexe 1 : les impacts du blanchiment sur les poissons "Demoiselles" dont la variété
"Demoiselle à trois bandes noires"

NDT : Il y a plusieurs variétés de poissons "demoiselle" voire sur wikipedia Fr. J'ai choisi une photo qui accompagnait un article intéressant (en Anglais) et provenant d'Australie
Les récifs coralliens sont un habitat pour une multitude d'organismes. En conséquence, la dégradation des récifs coralliens a des implications pour beaucoup plus que les polypes coralliens. Le Dr. Darren Coker (King Abdullah University of Science and Technology) a fait des recherches sur le mouvement des poissons demoiselle "Dascyllus aruanus" – dont le nom commun est "banded humbug" (Demoiselle à trois bandes noires) qui vit autour de "Lizard Island" (île aux Lézards)  dans la section Nord de la Grande Barrière de corail. Suite à une expérimentation de blanchiment sur du corail branchu (Seriatopora hystrix), les poissons sont demeurés près du corail ainsi blanchi jusqu'à ce que le corail meure. Après quoi, environ les deux tiers des poissons sont partis vivre sur des récifs coralliens en santé. Les poissons qui ont préféré se relocaliser vers des récifs habités par d'autres poissons demoiselle ont dû faire face à la compétitivité et l’agressivité de leurs congénères qui demeuraient déjà sur place.
On pense que le tiers des poissons qui sont demeurés près du récif blanchi l'ont fait pour éviter la pagaille. Quand on a présenté aux poissons demeurés près du corail blanchie un récif en santé et qui ne présentait pas de compétition qui y résidait, ils l'ont tout de suite accepté comme nouveau lieu de résidence et s'y sont tous établis. Ces travaux suggèrent que tant qu'il y aura des récifs coralliens en santé, les poissons demoiselle pourront survivre en se relocalisant. Par contre, quand survient un blanchiment à très grande échelle, comme en 2016, il apparaît évident que la compétition pour un habitat convenable deviendra plus intense, à condition que la distance à parcourir pour trouver un nouveau toit ne soit pas trop grande...

     Annexe 2 : des instruments hyperspectraux à bord de satellites  pourraient identifier les blanchiments coralliens

Des satellites qui observent notre planète ont été utilisés par la NOAA (Administration Nationale Atmosphérique et Océanique, aux USA) dans le cadre d'un programme de surveillance des récifs coralliens afin de fournir une surveillance à long terme et en temps réel depuis plus d'une décennie. En plus d'identifier les zones à risques, la modélisation numérique permet de prévoir des mois à l'avance un possible blanchiment. Plus récemment, la NASA a expérimenté des Instruments hyperspectraux qui pourraient détecter la variation de couleur d'un récif corallien et donc déceler un blanchiment. L'instrument hyperspectral Hyperion attaché au satellite "Earth-Observing-1 (EO-1)" lors de la mission "proof-of-concept" (épreuve du concept) est offre une résolution de 30X30 mètres. Ce n'est pas la première fois que la NASA tente de faire de l'imagerie hyperspectrale. L'imageur hyperspectral Coastal Ocean (HICO) (côtes océaniques) a été le premier spectromètre d'imagerie dédié spécifiquement pour échantillonner les zones côtières de la Terre. En 2014, après 5 années en opération, l'ordinateur du satellite HICO a été frappé par une sévère dose de radiations en provenance du soleil et est incapable de fonctionner depuis...
HICO : image de la région de Hong Kong prise le 2 octobre 2009
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     Pour les gens plus curieux 

Principe de l’imagerie hyperspectrale, article en Français


Étude scientifique en Anglais sur l'imagerie hyper-spectale pour les zones côtières

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Publié par A. Randomjack à mercredi, octobre 12, 2016 Aucun commentaire:
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jeudi 6 octobre 2016

Nous Léguons Aux Enfants un Très Lourd Fardeau

Nous avons foutu le bordel dans le système climatique qui est le système de survie de la Terre, comme celui sur un vaisseau spatial ; la Terre est notre vaisseau spatial.
Paul Watson, Sea Shepherds
Le gouvernement Américain (et donc plusieurs autres) a été averti des dangers liés au "réchauffement global" en 1965 ; c'est le président Lyndon B" Johnson lui-même qui a été prévenu par un groupe de scientifiques. Source en Anglais.

Le dr. Hansen et un groupe de jeunes ont décidé de poursuivre le gouvernement Américain pour son inaction face au réchauffement climatique, ce qui limite sérieusement les chances pour les jeunes d'un avenir sécuritaire, juste et équitable, comme le garantit la constitution Américaine.
Nous, le peuple des États-Unis, afin de former une union plus parfaite et établir la justice pour assurer la tranquillité domestique, pourvoir à la défense commune, promouvoir le bien-être général et sécuriser les bienfaits de la liberté pour nous-mêmes et notre prospérité, prescrivons et établissons cette constitution pour les États-Unis d'Amérique.
La Constitution Américaine, c'est la loi, et le gouvernement Américain n'a pas respecté ses propres lois, ce qui justifie cette poursuite légale des jeunes.
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Cet article est basé sur (en Anglais) http://csas.ei.columbia.edu/2016/10/04/young-peoples-burden/

L'étude scientifique par James Hansen et 10 autres scientifiques qui donne les raisons scientifiques supportant cette poursuite (en Anglais). http://www.earth-syst-dynam-discuss.net/esd-2016-42/

A.     Principales Implications

A. (Fig.1) La température moyenne globale est au même niveau qu'à la période de l'Éémien il y a 130 000 à 115 000 ans. À cette période, le niveau des océans était 6 à 9 mètres plus élevé que de nos jours.
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Figure 1
(Fig.2) Considérant le réchauffement en réserve à cause de l’inertie du système climatique et des émissions qui vont malencontreusement  se poursuivre "un certain temps", le réchauffement va inévitablement se poursuivre.
266
Figure 2
L'étude du passé de la Terre nous apprend que la hausse du niveau  des océans par rapport à une certaine température, peut prendre de un à quatre siècles pour un réchauffement climatique de cause "naturel" (Grant et al 2012, 2014). Un réchauffement plus rapide va nécessairement causer une hausse plus rapide (50 à 150 ans) du niveau des océans, surtout si on n'arrête pas nos émissions (Hansen et al 2016).

B.     Émissions négatives de CO2

Ça veut dire extraire du CO2 de l'atmosphère et c'est maintenant obligatoire à grande échelle pour stabiliser le climat sur des périodes centenaires, parce que nous avons échoué à la réduction de nos émissions de GES (gaz à effet de serre). Si une réduction rapide de nos émissions de GES commençait bientôt, une grande partie de la capture de CO2 pourrait se faire via des pratiques adaptées d'agricultures et de foresterie.  Dans ce contexte, l'ampleur et la durée de l'excursion des températures anormalement au-dessus de la moyenne  de la présente période interglaciaire (l'Holocène Wikipédia fr) pourraient être ainsi limitées et nous pourrions minimiser les irréversibles impacts climatiques.

C.     Continuer nos émissions provenant des combustibles fossiles pose un très lourd fardeau sur les jeunes.

Ce sont eux qui devront payer pour notre stupidité/cupidité ; ils devront payer et travailler très fort pour développer et entreprendre la massive extraction de CO2 de l'atmosphère (une entreprise titanesque et peut-être impossible). Silencieusement et avec de minimes objections de la part de la communauté scientifique, (Anderson 2015 étude en Anglais) est une courageuse exception l'hypothèse que la jeunesse découvrira, d'une façon ou d'une autre. la solution pour renverser les erreurs de leurs ancêtres s'est répandu tel un cancer dans les scénarios de l'ONU (GIEC). Les méthodes proposées (par le GIEC) tel la bioénergie avec capture et stockage du carbone (BECCS) ou l'extraction directe dans l'atmosphère implique un coût minimal estimé de 104 à 570 mille milliard de $ seulement pour ce siècle. Ça n’inclut pas les risques immenses et de larges incertitudes en ce qui a trait à la faisabilité. Continuer d'émettre du CO2 en si grande quantité condamne les jeunes à payer et faire un gigantesque nettoyage de nos dégâts dont la réussite demeure improbable. Sans contredit, continuer d'émettre du CO2 impose une lourde sentence sur la jeunesse ; nettoyer + payer + subir les pires impacts climatiques. Nous avons besoin de scénarios qui devraient inciter (récompenser ou punir) les gouvernements du monde à modifier leurs politiques énergétiques sans plus attendre.

Leur fardeau risque d'être insoutenable

     BECCS??? 

 Je n'ai pas trouvé d'article francophone qui explique le plan BECCS, je vais donc vous en faire une courte synthèse...


Le plan BECCS consiste à planter de la végétation, la brûler pour produire de l'électricité et récupérer les émissions de CO2 à la sortie des cheminées pour ensuite les condenser à la limite de la liquéfaction et les enfouir profondément dans le sol. C'est un plan qui fonctionne, mais seulement sur papier...

  1. Où faire pousser toute cette végétation? Déjà, le végétation qu'il y a sur presque tous les continents brûle furieusement, même en Sibérie. Selon les estimations, il faudrait planter ces arbres sur une très vaste superficie.
  2. Il faudrait couper et transporter toute cette végétation, fort probablement des arbres, vers les centres de génération d'électricité capables de capturer le CO2 à la sortie des cheminées.
  3. Le gaz enfoui dans le sol risque quand même de s'échapper et pourrait aussi causer des tremblements de terre comme on en voit avec le "fracking". 
  4. Au mieux, on prévoit capturer environ 80% du CO2 rejeté.
Le niveau d'oxygène de notre atmosphère diminue lentement (jusqu'à ce jour) à cause de toute la combustion des combustibles fossiles auquel il nous devons ajouter les feux de forêts de plus en plus fréquents, grands et intenses. Il faut justement éviter de brûler plus et la diminution du phytoplancton et la déforestation contribuent aussi à cette baisse...
Le célèbre climatologue James Hansen et sa petite fille, Sophie Kivlehan, ont publié cette vidéo le 4 octobre 2016.

Storms of My Grandchildren 
Livre écrit par James Hansen lui-même. Désolé, je ne l'ai pas trouvé en traduction française.
Merci à http://atmospheric-phenomena.blogspot.ca/2015/08/10-most-amazing-and-scary-images-of.html qui contient plusieurs autres images renversantes.
     Refroidir la planète?

Ça ne fait pas partie des plans de James Hansen, et on comprend pourquoi si on a écouté la vidée ci-bas. Il y a des plans élaborés encore une fois par le GIEC, qui ne fonctionnent que sur papier.

Nous avons déjà des pluies plus ou moins acides qui le sont principalement dues à la combustion du charbon, qui en plus contamine nos océans au mercure depuis environ 150 ans. Répandre des particules de SO2 en haute atmosphère, ou idéalement dans la moyenne ou stratosphère, engendrerait des pluies acides ce qui rendrait la vie de la Vie très difficile, sauf pour les bactérie extrêmophiles comme l'explique le dr. Peter Ward dans cette vidéo... en Anglais.

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Publié par A. Randomjack à jeudi, octobre 06, 2016 Aucun commentaire:
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dimanche 2 octobre 2016

Six Nouvelles Climatiques — Mais Pas Une seule Qui Soit Bonne...

Je n'ai pas été inactif depuis mon dernier article, en fait, j'ai été plutôt déprimé. Suivre l'actualité climatique de près, c'est plutôt lourd, mais je n'ai pas cessé... J'ai simplement pris une pause d'écriture.
Bref, j'ai quelques nouvelles à vous communiquer pour rattraper mon retard.

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      Monsieur Poutine, à l'aide! nous suffoquons!

Basé sur l'excellent article (en Anglais) de Robert Scribbler 

Des résidents prés du lac Baïkal, qui je le rappelle est aussi grand que les cinq grands lacs réunis, ont fait parvenir une pétition à M. Poutine pour qu'il intervienne afin d'éteindre les immenses feux de forêts dans leur région, qui les terrorise en plus de les suffoquer. Mais voilà, ces feux nés du réchauffement climatique sont trop immenses et trop intenses pour être vaincus par des humains.

Normalement, il n'y a plus de feux de forêts en Sibérie à partir de la fin du mois d’août. Comme le feu de Fort McMurray survenu trop tôt dans la saison estivale, la saison des feux de forêts s'étale en Sibérie comme dans d'autres pays. Le ministre Russe des urgences a répondu que le seul espoir, c'est d'attendre que les pluies automnales arrivent enfin... Plus de 8 000 km/2 de forêts et de broussailles flambent..

À Bratsk, ça fait plus d'un mois que la ville est envahie par la fumée. Des milliers de personnes ont du se rendre à l'hôpital pour des problèmes respiratoires et empoisonnements au monoxyde de carbone.
28 sept 2016. On voit les concentrations très élevées de monoxyde de carbone provenant des incendies de forêts au Nord et à l'Ouest du lac Baïkal.

      Après le feu, la glace

J'ai lu une demi-douzaine d'articles ayant trait à la fonte des glaces et la hausse du niveau des océans au cours des dernières semaines. J'ai retenu deux nouvelles en provenance de l'Antarctique.

Article source Climate denial crock of the week

La chaîne de montagnes trans-antarctique sépare le continent Antarctique en deux régions. L'Ouest est la plus petite partie et l'Est est le plus grand réservoir d'eau douce au monde. Il n'y a pas de Sud en Antarctique, car c'est le Sud lui-même, et peut importe vers quelle direction on pointe, c'est évidemment vers le Nord.
On voit la chaîne de montagnes qui sépare l'Antarctique et le plus grand glacier au monde, le glacier Totten, encadré en bleu.
L'Est de l'Antarctique qu'on croyait, jusqu'à il y a quelques années, immuable face au réchauffement climatique, fond en surface. On savait depuis quelques années que l'eau chaude faisait fondre les plates-formes (barrières) de glace (qu'on peut comparer à des bouchons qui retiennent les immenses glaciers comme le Totten sur le sol) par en dessous. Mais maintenant, l'atmosphère réchauffée fait aussi fondre l'Est de l'Antarctique par le dessus et on y voit désormais des lacs d'eau de fonte via les satellites.

Définitivement, c'est un très mauvais présage et c'est certainement la surprise climatique de l'année, sinon de la décennie.
Source : http://the-earth-story.com/tagged/East-antarctica

     Et du côté Ouest de l'Antarctique...

C'est la barrière (plate-forme) Larsen qui est en voie de se fragmenter davantage. Une immense fissure, maintenant longue de 130 km dans la barrière de glace s'est rapidement agrandie au cours des derniers mois et on s'attend à ce qu'un immense iceberg s'en détache sous peu, possiblement le plus vaste jamais observé. Il y a eu l'iceberg Larsen A en 1995, Larsen B en janvier 2002  et Larsen C n'est apparemment pas encore prêt à se détacher et serait le plus vaste iceberg jamais vu avec une superficie d'environ 119 283 km2, soit la taille de la Pennsylvanie. Mais il va probablement se fragmenter en morceaux beaucoup moins grand en se détachant de la barrière Larsen.

Article source en Anglais chez Climate Central
Photo gracieuseté de Climate Central
     On nous fait croire que les barrages hydro-électriques n'émettent pas de gaz à effet de serre...

Article source en Anglais chez Climate Central

En fait, les réservoirs des barrages hydro-électrique émettent du méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le CO2. Ces réservoirs émettent globalement une fois converti en équivalent CO2, environ 1,3% des gaz à effet de serre globale, soit une contribution équivalente au total des émissions du Canada.
La capacité de retenue du barrage Robert-Bourassa est de 61,7 milliards de mètres cubes. C'est la photo qui n'est pas de niveau, pas le réservoir. Photo courtoisie d'un photographe très amateur travaillant pour Hydro-Québec.

     À lire : une étude sur le réchauffement des océans dont parle Global-climat
Je ne reprendrai pas l'article de Global-climat (un blogue à suivre). Johan Lorck a fait un très bon boulot. Je me conterai de reprendre quelques points et de vous inviter à le lire.
Si la chaleur emmagasinée depuis 1955-2010 était restée cantonnée dans les 10 km les plus bas de l’atmosphère, les températures de l’air auraient augmenté de 36°.
Cela a un impact majeur sur la vie dans les océans et sur les ouragans et typhons (cyclones tropicaux) car l'eau chaude est la source d'énergie de ces tempêtes dévastatrices. 

On observe de plus en plus de cyclones tropicaux de catégorie 4 et 5 et la vitesse à laquelle ils passent à ces catégories est souvent stupéfiante, parfois en une seule journée, ce qui est un tout nouveau phénomène. On parle, comme j'ai mentionné dans mon article précédent, d'ajouter une 6e catégorie aux cyclones tropicaux. Éventuellement, on aura besoin d'une 7e...

     La pire nouvelle

Le 28 septembre dernier, l'Australie a été frappée par la pire tempête depuis 50 ans. 
  • 80 000 éclairs
  • Des grêlons de la grosseur d'une balle de golf sont tombés.
  • 22 tours de soutien des lignes électriques se sont écroulés sous la force des vents, des rafales de 140km/h ont été enregistrées
  • Mesure habituelle de sécurité, le réseau électrique a été fermé et 900 000 habitations ont donc été privés d'électricité.
Quand les politiciens se sont mis à vouloir blâmer quelque chose, ils ont dit qu'on se fiait trop aux énergies renouvelables et que c'était donc la faute aux éoliennes. C'est comme blâmer les canots de sauvetage pour le naufrage du Titanic. 

C'est évidemment à cause du réchauffement climatique et l'Australie est  championne de l'utilisation du charbon et en plus, ils en vendent des milliards de tonnes.

Albert Einstein a dit :
Je ne sais pas si l'Univers est infini, mais la stupidité humaine l'est. 

Vidéo qui raconte cette histoire courtoisie des mes amis chez Climate State.
...

_______________________________

Merci de partager mes articles, j'écris pour informer et j'ai besoin de votre collaboration pour informer le plus de gens possible.
Publié par A. Randomjack à dimanche, octobre 02, 2016 Aucun commentaire:
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Libellés : #CO2, Antarctique, Australie, Changements Climatiques Abrupts, effet de serre, feux de forêt, fonte, Fort McMurray, hydro-électrique, météo extrême, méthane, Poutine, réchauffement global

samedi 17 septembre 2016

Doit-on Ajouter une 6e Catégorie aux Ouragans et Typhons?

Ouragans et typhons sont le même phénomène : des cyclones tropicaux. On les nomme ouragans dans l'Atlantique et typhons dans le Pacifique et l'océan Indien.

Voici la classification actuelle des ouragans/typhons. Comme vous le remarquez, il n'y a pas de limite supérieure à la catégorie 5.
NOTE : la hauteur des marées de tempête varie aussi selon le fond marin près des côtes et la géographie locale.

En ce qui concerne le réchauffement climatique, la grande majorité des chercheurs s'accordent pour dire qu'il n'y aura pas une augmentation significative du nombre d'ouragans ou de typhons  mais qu'il y aura une augmentation du nombre et de la puissance des plus puissants.

Par exemple : l'ouragan Émily de 2005 avec des vents de 257.5 km/h pendant six heures. Puis Katrina aussi en 2005 avec des vents soutenus de 280 km/h durant un très long dix-huit heures. Il y a aussi Allen en 1980 avec des vents soutenus de 305 km/h pendant un incroyable 72 heures. Puis, après un long débat de 14 ans, on a reconnu que les vents d'Olivia (1996) en Australie ont atteint les 408 km/h puisque le typhon avait détruit les instruments Wikipedia Fr.

Le principe des catégories d'ouragans a été établi au début des années 1970. Mais la puissance des vents n'est pas tout même si la puissance du vent augmente exponentiellement avec la vitesse et qu'on se sert de ce nombre pour évaluer les dommages possibles : un vent de vitesse X passe au cube sa puissance destructrice lorsque sa vitesse double.

Pour comprendre que la catégorie n'est pas tout, il faut voir les dommages causés par des ouragans de moindre catégorie lorsqu'ils ont touché terre. Les pluies abondantes lors d'ouragans causent souvent des dommages destructeur ; même lorsqu'un ouragan ne touche pas terre comme cela s'est produit en Caroline avec l'ouragan Joaqim. Sur l'image ci-dessous, on voit bien les zones de pluies intenses de Joaqim aspirées vers la Caroline du Sud (qui a reçu 20cm de pluie) en combinaison avec un autre phénomène météo...
Le réchauffement augmente la quantité de vapeur d'eau dans l'atmosphère, ce qui occasionne des précipitations plus intenses.

Source : Earth Changes
Afin de mieux servir le public, l'échelle Saffir–Simpson devrait être complètement révisée ou jeter à la poubelle car elle ne décrit pas convenablement la destruction réelle des ouragans et typhons ; d'ailleurs, elle ne tient même plus compte de la mesure de la dépression centrale, le moteur des cyclones tropicaux. Aussi, les quantités de pluie ne font pas partie des mesures officielles d'un ouragan. Pourtant, elles occasionnent une bonne partie des dégâts avec des pluies atteignant parfois les 30 cm et plus.

Certains cyclones tropicaux engendrent souvent un nombre de tornades parfois très puissantes à cause de la quantité d'énergie disponible et qui doit se dissiper.

Selon ceux qui disent qu'on devrait ajouter une 6e catégorie, celle-ci devrait inclure les cyclones avec des vents de plus de 280-287 km/h. Mais les critiques disent qu'on n'a pas besoin d'une 6e catégorie car un ouragan ou typhon de catégorie 5, lorsqu'il touche terre, signifie à peu de chose près, destruction totale... Je préférerais une 6e catégoie seulement pour qu'on puisse plus  facilement suivre l'évolution du nombre et de la puissance des cyclones tropicaux.

On se souvient tous de Hayan. Des vents soutenus à 235 km/h et avec des rafales à 275 km/h lorsqu'il a détruit les Philippines sans oublier sa destructive marée de tempête de 6 mètres. Il a été un des plus puissants, sinon le plus puissant, à toucher terre.
Source : beforeitsnews.com
Sandy avec un diamètre de  1, 600 km a été un des plus vastes ouragans connu et n'était même plus un ouragan lorsqu'il a touché terre. La majeure partie des dégâts ont été causés par la marée de tempête, amplifiée comme on le sait, par la hausse du niveau des océans et la géographie locale.
Article source de cette première partie ; en Anglais et Wikipédia Fr.
 
     À quoi s'attendre?

Si les cyclones tropicaux sont plus puissants de nos jours, cela s'explique par le fait que l'eau est plus chaude : l'eau chaude est le carburant des cyclones tropicaux et l'oeil, le moteur.
Vendredi 17 sept 2016 à 15hre, heure de New York. Taïwan est cette petite île tout près du cercle vert et c'est la température de l'eau à cet endroit qui est indiquée.
Vendredi 16 sept. On voit le typhon Malakas tout près de Taïwan, actuellement de catégorie 3 mais il s'intensifie en se dirigeant vers la principale île du Japon, Honshu. Le typhon Meranti a effleuré, mais secoué la pointe sud de Taïwan avant de toucher terre en Chine. Vidéo le monde.fr
À mesure que les océans vont se réchauffer, on doit s'attendre à des cyclones tropicaux de plus en plus puissant et dévastateur. Une nouvelle tendance est aussi le développement très rapide de cyclones qui passent de la catégorie 1 à la catégorie 4 ou 5 en parfois moins de 24 heures ; une tendance qui en inquiète plus d,un.

Je n'ai pas pu trouver la vitesse théorique maximum du vent dans un ouragan. Des personnes comme James Hansen parlent de  super-tempêtes à venir, mais ils ne disent malheureusement rien de spécifique sur la vitesse des vents ni sur la hauteur des vagues prévues à part des qualificatifs plutôt superlatifs.

Tendance à la hausse des cyclones plus puissants comme Meriati pour l'Asie (Chine, Japon, Philippines) comme le démontre une recherche. La tendance à la hausse de cyclones plus puissants qui touchent terre est dû à des eaux côtières aussi plus chaudes. On observe cette tendance depuis quatre décennies. L'étude en Anglais.
Publié par A. Randomjack à samedi, septembre 17, 2016 Aucun commentaire:
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