Comment expliquer cette réalité au plus grand nombre?

Nous sommes la cause des Changements Climatiques, soyons la solution.
Merci de partager nos articles, ils sont écrits dans le seul but d'informer.

Translate/Traduire

Aucun message portant le libellé calotte glaciaire. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé calotte glaciaire. Afficher tous les messages

jeudi 6 juillet 2017

La question de l'Urgence climatique devient encore plus pressante & L'Urgence d'abandonner le gaz naturel

Il a commencé à pleuvoir en Antarctique...
Quand la réalité dépasse la fiction.

 N.B. Désolé si je laisse transparaître mon dépit ; je ne cesse de le lire ou de l'entendre ailleurs ; il m'envahit depuis quelques semaines. Nous n'avons plus le temps de tergiverser, de tester : il faut en terminer pour de bon avec nos émissions de CO2 et nos petits caprices de consommateurs invétérés et je viens d'apprendre que le climat se réchauffe 140% plus rapidement que prévu...
c'est littéralement la bourse ou la vie!

 
______________________


Le climat est désormais en territoire inconnu Robert Scribbler, chroniqueur climatique de longue expérience

Vous avez remarqué toutes ces vagues de chaleur des dernières semaines? Avez-vous comparé les températures enregistrées aux moyennes d'avant? Avez-vous accès à des informations météo globales? Votre média vous informe-t-il? Vous déforme-t-il? Que se passe-t-il ailleurs? Vous le savez? Trop chaud, trop de pluie, trop sec, trop de nuages, trop d'incendies de forêts ; trop d’anormalités!

Je passe ma vie sur ce sujet de pointe et qui concerne toute l'Humanité et une grande partie de tout ce qui vit : les changements climatiques abrupts et leurs conséquences, nos conséquences de nos actes irréfléchis.

Nous venons d'assister à une vague de chaleur exceptionnelle sur l'Europe et s'étendant jusqu'à la Sibérie, où là aussi, il y a de terribles (ils le sont de plus en plus) incendies de forêts.

Et nous continuons, malgré tous les avertissements sévères, de mettre de l'huile (ou du gaz naturel) pour alimenter le réchauffement climatique : quelle inconscience : ça aussi dépasse la fiction, et de beaucoup. C'est là le propre des dépendants à des substances très intoxicantes. Celle qui tue la Vie sur Terre est notre dépendance à l'argent.
Je viens d'apprendre que le climat se réchauffe 140% plus rapidement depuis 1998. Je vous prépare un article à ce sujet.
Méfiez-vous comme de la peste du marketing et de la publicité car ce sont les pushers qui suscitent la surconsommation qui nous mène tous à notre perte..

Et si vous doutez que c'est bien le réchauffement climatique qui est la cause de la vague de chaleur sur l'Europe : voir cet article en Anglais.

Globalement, voici la répartition du nombre de catastrophes répartie en 4 :
Géologique = rouge (ça varie très peu)
Événement météo = vert (conséquence du réchauffement climatique)
Bleu = inondations (pluies diluviennes causées par le Réchauffement Climatique - erreur humaine)
Jaune = événements climatologiques (comme El Nino)
L'augmentation des dégâts occasionnés par le réchauffement climatique est flagrante.


Il est catégoriquement impossible de stopper ni même ralentir de façon significative la fonte des 2 calottes glaciaires, le Groenland et l’Antarctique ; et si on le tentait avec la géo-ingénierie les conséquences sur la météo seraient "chaotiques" selon l'avis de plusieurs scientifiques et plus particulièrement les spécialistes de la discipline des "Sciences de la Terre" qui étudient le système au complet et non seulement les effets du CO2 sur la température par exemple.
Une des idées proposées pour refroidir temporairement le climat est d'épandre du SO2, si possible dans la stratosphère, pour imiter les volcans, mais SO2 + H2O = acide sulfurique. Vous vous souvenez des pluies acides? Si c'est un problème moins grave (pour le moment), c’est grâce au Clean Air Act de 1970.
Une seule certitude, leur fonte s'accélère, exponentiellement bien sûr.

Oubliez le trop conservateur (et possiblement trop influencé) GIEC. En 2100 le niveau global des océans aura grimpé de plus de 5 mètres à 9 mètres selon l'étude du climatologue émérite James Hansen, et ça pourrait même être plus... ou plus tôt ; personne ne peut prédire avec certitude : le climat s'emballe et il ne peut que s'emballer encore plus rapidement. Oubliez aussi qu'on ne peut pas car on ne veut pas limiter le réchauffement à 2°C, ils seront certainement dépassés vers 2027...Non, ce n'est pas planifié ; c'est à cause de nos seules dépendances.

Le CO2 prend environ une décennie avant d'atteindre sont plein potentiel de réchauffement et nous en émettons encore beaucoup trop ; comme un fumeur cancéreux qui continue de fumer jusqu'à sa mort. Et nous émettons plusieurs autres Gaz à Effet de Serre, et quand la température grimpe, cela cause plus d’évaporation et la vapeur résultante double le réchauffement causé par les seuls GES, ce qui est aussi la cause principale des déluges des dernières années.

Pour simplifier : la Biosphère fait une indigestion de CO2, car nous avons brisé le très lent cycle du carbone ; elle ne peut plus en absorber, car il fait trop chaud et les arbres, les sols, les rivières, les lacs chauffent et se meurent lentement en exhalant du CO2. La chaleur cause aussi de terribles incendies de forêts, de broussaille et de tourbières jusque dans le cercle arctique ; il y a eu des feux de toundra. Même si nous cessions nos émissions de CO2 demain matin, la Terre va continuer d'en vomir, mêlé à du méthane ; CH4 pour les intimes.
Les feux de forêts sont invariablement un autre feed-back climatique : plus il y a de CO2, plus il fait chaud, plus il fait chaud, et plus il y a de feux de forêts et plus ces feux émettent du CO2 (c'est pire qu'on ne le pensait, en Anglais). C'est un cercle vicieux qui s'amplifie de plus en plus rapidement au fil du temps.

     Action - réaction
Le taux de méthane dans l'atmosphère grimpe à une vitesse folle et par bonds. Ne vous fiez pas sur la courte durée de vie "officielle" : ce sont les hydroxyles le dégradent. C'est comme une sorte d'annulation et donc, plus il y aura de méthane, moins il y aura d’hydroxyles ce qui fera grimper la durée de vie du méthane dont la durée est plus longe dans les régions plus froides, car plus il fait froid, moins il y a d'hydroxyles, car les hydroxyles proviennent de l'évaporation de l'eau et plus il fait froid, mois l'eau a tendance à s'évaporer.

     En Arctique

Bien qu'il risque de s'échapper abruptement (mais personne ne peut prévoir combien ni quand), le méthane du fond de l'Arctique s’échappe de plus en plus depuis le Plateau Sibérien Oriental (encadré sur l’image).
(Article source en Anglais)
(Lien vers l'étude elle-même, toujours en Anglais)


Sous cette eau profonde d'une cinquantaine de mètres seulement, se trouve du pergélisol, qui avant la dernière déglaciation (il n'y a que 10 000 à 12 000 ans) et qui a naturellement fait monter le niveau des océans, ce qui a submergé ce pergélisol. On sait que cette zone renferme beaucoup de méthane, mais ce n'est pas la seule.

Cette couche de pergélisol (qui risque de se fragiliser en fondant rapidement à cause du réchauffement) scelle le méthane qui s'y est accumulé au cours de millions d'années. Le sol y est aussi instable et un rien peut le faire bouger et provoquer un glissement de terrain, ou un tremblement de terre ;  d’importantes quantités de méthane pourraient alors se transférer en un rien de temps vers l'atmosphère avec des conséquences si néfastes pour notre mince biosphère (couche d'une vingtaine de kilomètres entourant notre planète) que peu osent en parler ; j'ai même déjà vu des climatologues (dont David Archer) nier ce risque (qui en terrorise plus d'un) à ses étudiants dans une vidéo vue sur You Tube (et que j'ai commentée). Le réchauffement pourrait être rapide et puissant et c'est une des raisons pour laquelle on a surnommé ce risque "la bombe méthane" dont j'ai parlé à quelques reprises sur ce blogue (l'autre sont les cratères laissés derrière.

Les auteurs de l'étude, la Dre Natalia Shakhova et le Dr Igor Semiletov (ainsi que d'autres équipes) ont pris des mesures ces dernières années qui démontrent que de plus en plus de méthane s’échappe en continu du Plateau Sibérien Oriental. Cependant, les scientifiques doivent faire beaucoup plus de mesures et de repérage des points chauds (d'où du méthane risque de s'échapper en grande quantité) afin de faire des prévisions plus fiables.

La "bombe méthane" est en réalité composée de plusieurs bombes qui exploseront l'une après l'autre à mesure que les océans se réchaufferont. Les réserves de méthane sous les 200 mètres ne sont pas une menace... à moins que le pire des pires ne se produise dans un futur un peu plus lointain.
Nous avons déréglé
(et continuons de) le système de survie de la planète ; il y aura des conséquences pendant des millions d'années à venir pour tout le Vivant... à cause d'une foutue dépendance autodestructrice.


Pour le moment, c'est très principalement du méthane libre  qui s'échappe Plateau Sibérien Oriental, et non pas des hydrates de méthane (qui explosent littéralement en multipliant leur volume 168 fois).
Illustration d'un "point chaud" mentionné plus haut.
Monticule distendu car le méthane, qui prend lentement de l'expansion à mesure qu'il se réchauffe, (c'est le propre des gaz et de tous les autres composés). Ailleurs, les hydrates dégèleront, il y aura dilatation subite (explosion) laissant un cratère sur place.

Nous observons, à Mauna Loa (Hawaï), que le taux de méthane grimpe à toute vitesse, fait des bonds, sans qu'on ne connaisse sa source (mais ne tirez pas vos conclusions tout de suite).

______________________


Composition Chimique du gaz naturel



Méthane95%
Éthane3.2%
Propane0.2%
iso - Butane0.03

Je ne sais pas si vous avez lu il y a environ 6 mois qu'on avait observé une importante croissance du taux de méthane dans l’atmosphère, et on nous avait dit qu'on (mais c'est qui ce "on"?) attribuait cette hausse à l'élevage... Je n'ai pas parlé de cette nouvelle sur ce blogue car je me doutais bien que c'était encore de la désinformation. Ça même parut dans des revues à caractère scientifique... Pff!
Le marketing c'est l'art(?) de mentir, tromper, manipuler. Point!

On voit très bien l’importante hausse de 2008 à 2016.
 De 2005 à 2010, l'industrie de la fracturation hydraulique (fracking) a cru de 45% par année aux États-Unis (coup d'oeil au graphique) (source Wikipédia Anglais).
Fracturation hydraulique

L'image qui suit résulte d'études menées de 2010 à 2014 et qui a été publiée en 2016 (étude en Anglais). Elle montre que l’Oklahoma émet autant de méthane que tous les états Américains réunis sur le continent.


C'est le fracking qui est directement responsable de cette anomalie, comme c'est le fracking qui y a fait passer le nombre de tremblements de terre d'environ 3 par an à plus de 500 en quelques années, et l'intensité des tremblements de terre a aussi augmenté, et la cause ne fait pas l'ombre d'un doute. À de maints endroits en Oklahoma, on peut mettre le feu à l'eau (à laquelle s'est mêlée du méthane) du robinet, encore à cause du fracking.

Cette méthode d'extraction qu'est le fracking provoque aussi des tremblements de terre. L'Oklahoma est passé d'une moyenne de trois tremblements de terre par an à plus de 500 en 2016.
(Article et vidéo en Français)

     Le gaz naturel n'est pas une énergie de transition
     Pas vers un futur sain...

Longtemps (et faussement) vanté comme étant "une énergie de transition", mais la façon dont nous l'extrayons et le distribuons, le gaz naturel accélère dangereusement le réchauffement climatique. Mais il nous est facile de sauter dans le piège de la facilité ; de croire sans comprendre; ça nous arrive à tous et trop souvent. Aussi, ils maîtrisent bien l'art... maléfique de nous manipuler (malnipuler?).
Le marketing est le corps de connaissances le plus tordu érigé par les esprits les plus tordus: les psychopathes & sociopathes : A. Randomjack
C'est pour tenter d'expliquer ce bond dans le taux de méthane que des scientifiques sont partis à la recherche des sources d"émission de méthane, malgré le mensonge médiatique peint d'allusions pseudo-scientifiques et le propager au grand public (un exemple et vérifiez la date). Méfiez-vous de vos sources d'information ; contre-vérifiez, cherchez ailleurs, mais dans les rapports scientifiques, presque tous en Anglais...
Le Français était jadis la langue des sciences, mais ça déjà été l'Arabe, le Grec, le Latin...
     La puissance de réchauffement du méthane (CH4)

Durée de vie (variable) : 12,4 ans
NOTE : vous avez peut-être déjà lu que le méthane n'était que 28 fois plus "réchauffant" que le CO2, mais cette mesure compare une molécule de CH4 à une de CO2. Ce n'est utile que dans les labos de chimistes mais ce chiffre ne reflète aucunement la réalité.

L'effet de serre du méthane se produit immédiatement ; pas de délai d'une décennie comme pour le CO2. On comprend facilement pourquoi ça stresse passablement scientifiques et chroniqueurs climatiques.

     L'industrie gazière clame que seulement 1% de son gaz naturel s'échappe...

Des scientifiques sont naturellement allés vérifier ; c'est dans leur nature. Ce qu'ils ont observé et rapporté est pétrifiant et ça explique la hausse fulgurante du taux de méthane qui, je le répète, avait faussement été attribué à l'élevage de bovins et les vaches laitières. qui émettent beaucoup de méthane.
Pensez au végétarisme ; c'est une raison de plus pour transiter et ça ne fait pas mourir. C'est même le contraire : je ne me suis jamais senti aussi vivant et libre, car plus de morts ni de cruauté sur "ma" conscience. Peut-être est-ce aussi pour ça que je dors beaucoup mieux...

Les scientifiques avaient quelques tours équipées de renifleurs de méthane, et les taux de méthane à ces tours indiquaient qu'il y en avait vraiment trop. Mais d'où vient donc tout ce méthane?

Ils ont équipé des fourgonnettes de renifleurs de méthane adaptés, ont embarqué des ordinateurs et d'autres accessoires high-tech ; puis ils ont pris la route et ils ont remonté des pistes, comme les chiens pisteurs savent le faire : on renifle bien dans tous les coins.

Sur la piste du méthane
Ils ont récolté des données plus qu'alarmantes, c'est terrifiant, même en considérant un avenir proche du genre... "dans 25 ans".

En considérant le potentiel radiatif, c'est-à-dire en quelles proportions le CO2 et le méthane (CH4) réchauffent-ils respectivement notre climat? Le potentiel de réchauffement est établi en tant que moyenne par watts au mètre carré de la surface terrestre.
Bien qu'il y ait beaucoup moins de méthane que de CO2 dans notre atmosphère, le méthane compte pour un peu plus de 50% du réchauffement
climatique observé.
Éventuellement, les scientifiques sont passés près des sites d'exraction et leurs senseurs ont montré des concentrations dépassant de très loin le "1%" crié haut et fort par les gazières Américaines plus concernées par leur l'image que par la réalité qu'elles détruisent.

11% au Uinta Basin en Utha
17% au los Angeles Basin

Si vous comprenez l'Anglais, tout est dans cette vidéo.


Nous savons maintenant, avec une certitude sans failles que le gaz naturel est une transition vers un futur bien pire et qui va se pointer le nez beaucoup plus tôt que prévu, encore une fois, que tout ce qui a été prévu...
Nous devons à tout prix abandonner le gaz naturel.

mardi 7 mars 2017

Pouvez vous imaginer le Groenland sans glace?

Adaptation de l'excellent documentaire What Scientists Are Seeing Over Greenland (Ce que les scientifiques voient du Groenland) réalisé par Spacerip, une de mes chaînes préférées.
Les scientifiques échantillonnent, percent, extraient des carottes de glace et survolent (avec des instruments embarqués) cette immense île parce qu'ils pensent que le Groenland est un indicateur important de notre avenir.
Le Groenland vu depuis l'espace.
Le Groenland a une superficie de 2 millions de km/2 dont 81 % est recouvert d'une imposante calotte glaciaire qui atteint 3km d'épaisseur et qui fait au total 2,85 millions de kilomètres cube de glace.

La fonte complète du Groenland entraînerait une hausse du niveau des océans de 7,2 mètres. Ne pas oublier la contribution de l’Antarctique, des glaciers terrestres et la dilatation du volume des océans à cause de la chaleur ; la hausse du niveau des océans n'arrêtera pas en 2100 mais se poursuivra certainement pendant des siècles.

NOTE : La fonte est plus rapide lorsque c'est nuageux car les nuages piègent la chaleur à basse altitude et la pluie brise la surface ce qui accroît aussi le taux de fonte.
Modélisation du Groenland sans glace réalisée grâce aux balayages radar de la mission "Ice Bridge (en Anglais)"
Le Groenland est bordé par deux chaînes de montagnes, l'une à l'Est et l'autre à l'Ouest. La dépression centrale est plus ou moins au niveau de la mer. Ces chaînes de montagnes se sont formées il y a 3 à 4 millions d'années et les montagnes ont été "sculptées"par des glaciers.
Les tracés de vols de la mission Ice Bridge.
À mesure que le Groenland sera libéré de sa glace, sa masse terrestre se soulèvera lentement, phénomène géologique qu'on nomme "rebond isostatique" (le poids de la glace disparaissant, cela décompresse la croûte terrestre et l'île Groenland va lentement s'élever) ce qui participera aussi à la hausse du niveau des océans. Cet article en Français explique bien le rebond isostatique et nous apprend que le rebond isostatique du Groenland est bien amorcé.

     Petite leçon de gravité

Parlant de la hausse du niveau des océans, je vais vous expliquer pourquoi le niveau de l'eau autour du Groenland va... baisser.

La masse attire la masse, c'est le principe même de la gravité. Donc, quand le Groenland "perd de la masse" il a moins "de force d'attraction" et donc, l'eau n’étant plus attirée par toute cette masse de glace, le niveau va diminuer "un peu" et graduellement sur une distance allant jusqu'à 1 000 km. La Relativité explique les choses différemment, mais le résultat est le même.



     La fonte

La question pressante : à quel rythme fondra le Groenland? Depuis ce documentaire, plusieurs études ont été publiées et les résultats ont de quoi nous faire penser à notre avenir commun.

De 2011 à 2014, le taux de fonte du Groenland a doublé (étude en Anglais) alors qu'il doublait environ aux 6 à 7 ans dans les décennies précédentes. Durant ces 4 années, il a fondu à un rythme de 269 ± 51 Gt/an. Il a atteint 474Gt pendant une année, on peut dire que la moyenne actuelle du taux de fonte du Groenland est très près, en moyenne, de 300 Gt/an. Ajouter 118 Gt/an pour la contribution de l'Antarctique selon la NASA.
NOTE 1 : Cela prend 380 Km3  de glace fondue pour élever le niveau des océans de 1mm.
NOTE 2 : Un Km cube de glace = 1 milliards (1 Gigatonne) de tonnes d'eau.
Nous comprenons maintenant pourquoi plusieurs pensent que les estimations du GIEC de 0,5 à 1 mètre pour 2100 sont vraiment trop basses. Je vais expliquer les causes des estimations très différentes de la hausse du niveau des océans dans un article à venir.

Le processus de fonte des calottes polaires en est un qui est extrêmement complexe et dynamique et c'est pourquoi les modèles donnent toujours des résultats inférieurs à la réalité (vidéo  explicative (en Anglais) du glaciologue Jason Box).

Une des clés pour l'accélération de la perte de glace exponentielle du Groenland sont les barrières (plates-formes) de glace. Ces barrières retiennent la glace sur la terre ferme, elles agissent littéralement  comme des bouchons. Ces barrières, souvent très épaisses fondent aussi par les dessous à cause de l'eau réchauffée qui y circule ; elles fondent donc très rapidement. Quand une barrière de glace disparaît ou cède, le glacier se déverse très rapidement dans l'océan accroissant la rapidité de l'inéluctable montée des eaux.

Il y a deux décennies à peine, certains croyaient que le Groenland et l'Antarctique ne fondraient pas à cause du réchauffement climatique, que ces deux calottes étaient "immuables". Nous savons maintenant qu'elles fondent et ces "croyants" commencent à comprendre qu'ils avaient tort, la réalité actuelle le leur démontre avec une certaine furie.

Article complémentaire : La calotte groenlandaise plus instable qu'on ne le pensait.

     Carottes de glace

Camp Century est l'endroit d'où les carottes de glace sont extraites.
À chaque années les couches de neige se succèdent. Le poids de cette neige compacte les couches inférieures qui deviennent névé puis glace. Dans cette glace sont conservées des bulles d'air de l'atmosphère lorsque la couche de neige est tombée ; c'est donc une succession de couches et plus on descend, plus on remonte le temps.

C'est en analysant ces bulles d'air qu'on "lit" le taux de CO2 ou de méthane au cours de l'histoire. On y trouve aussi des cendres volcaniques ou d'antiques feux de forêt, du pollen qui nous renseigne sur l'activité végétale, les types de plantes et des isotopes d'oxygène desquels on extrait la température. Bref, c'est l'histoire du climat et de certains événements majeurs qui nous est révélé dans ces petites bulles d'air.
On voit ici ce qui restait de glace lors de l'Eémien il y a environ 115 000 ans.
     En surface

Quand la neige fond, la poussière demeure et la surface devient donc de plus en plus sombre capturant ainsi plus de rayonnement, ce qui encore une fois accélère le rythme de la fonte. Un projet nommé "Dark Snow" (neige sombre) étudie ce phénomène. Ces poussières sont des particules de pollution, des cendres de feux de forêts, etc.

Avec l'augmentation des températures, la vie s'installe aussi dans de petites cuvettes. Cette "crasse" microbienne, foncée elle aussi, a le même effet que la poussière.

Ces milliards de trous sales à la surface du Groenland, nommés cryoconite, ont le diamètre d'un doigt.


Cryoconites aux abords d'un "moulin". Source Wikipedia
Il y a aussi ces crevasses contenant de l'eau de fonte et qui ont la taille d'un bus. Un phénomène supplémentaire qui accélère la fonte.

Source, cet article "Meltdown"
     De l'eau dans la glace

Si le Groenland fond si rapidement, c'est qu'il fond par le dessus, le dessous via l'apport d'eau chaude, et par le milieu.


Lacs de fonte sure le Groenland
Dans un premier temps, ces lacs de fonte absorbent au lieu de réfléchir le rayonnement solaire, ce qui accroît le taux de fonte en surface.

Ensuite, ces eaux génèrent des fissures dans la glace et s'écoulent  dans la calotte elle-même ce qui accroît aussi le taux de fonte. Ces eaux vont ensuite s'écouler vers la mer ou descendre au niveau du sol et ainsi lubrifier les glaciers par le dessous augmentant leurs taux d'écoulement vers la mer.

Le Groenland est maintenant ainsi fissuré sur de grandes surfaces.
Fissures dans la glace causées par l’eau de fonte. L'eau s'infiltre dans ces fissures et peut descendre jusqu'au socle rocheux via ce qu'on nomme les "moulins".
Voici un "moulin". Photo : James Balog du National Geographic
Vue en coupe de la calotte du Groenland. L'eau de fonte crée l'équivalent de nappes phréatiques à l'intérieur de l'inlandsis et le fait fondre de l'intérieur.
Tout cela mène aussi à l'écoulement des glaciers vers la mer. Ici, on voit le retrait de l'impressionnant glacier Jakobshavn qui retraite de 20 mètres par jour ; c'est le taux de retrait le plus rapide d'un glacier. Si son retrait est si rapide, c'est que le Jakobshavn n'a plus de barrière ; le "bouchon" qui le retenait a complètement fondu principalement à cause de l'eau maintenant trop chaude.



Plusieurs images et informations ont aussi été tirées de cette courte vidéo.

Nous sommes en voie de dénuder le Groenland de sa glace et nous allons nous prendre les pieds dans ses vêtements... 7,2 mètres d'un vêtement devenu liquide.

Nous dénudons aussi l'Antarctique et les glaciers terrestres. Nous ne savons pas à quelle vitesse le niveau des océans va monter, mais je pense que ce sera rapide. Ça fait plus de quatre ans que je suis intensivement l'activité climatique ; à chaque année quand ce n'est pas aux six mois, les prévisions de la hausse du niveau des océans augmentent en rapidité et en mètres.

     Une conséquence lourde de conséquences

L'eau de fonte du Groenland s'étale en surface sur une portion de l'Atlantique Nord. C'est parce que l'eau de fonte n'est pas salée et est donc moins dense qu'elle flotte à la surface ; c'est la zone bleue au Sud du Groenland qu'on voit ci-dessous.
Anomalies de température de surfaces océaniques. Source : Earth Nullschool
Cela a pour effet de ralentir et même dévier la portion Gulf Stream de la circulation thermohaline qui régule la température des eaux, du Nord est de l'Amérique et du Nord de l'Europe ce qui risque de bouleverser le climat des ces régions.
Voir cet article antérieur



___________________


J'écris pour informer, merci de partager.

jeudi 26 janvier 2017

Chaleur Anormale en Antarctique, Fonte en Surface, Fissures Géantes dans les Plates-Formes de Glace - Les Signes Plus Troublants d'un Monde Basculant Dans le Chaos Climatique

Traduction de l'article de Robert Scribbler : Abnormal Antarctic Heat, Surface Melt, Giant Cracks in Ice Shelves — More Troubling Signs of a World Tipping Toward Climate Chaos.

Merci à Robert Scribbler pour son autorisation à traduire cet article.

Tout le long de ses côtes et du haut des glaciers jusqu'au fond sous-marin des plate-formes de glace, l'Antarctique est en train de fondre. Des températures de surface au-dessus du point de congélation pendant l'été austral de 2016-2017 ont entraîné la formation de nombreuses mares de fonte sur la surface tout autour du périmètre de l'Antarctique. De grandes fissures se creusent à travers les plates-formes de glace de l'Antarctique tandis que les courants océaniques plus chauds font fondre les glaciers imposants par en-dessous. L'image d'ensemble est celle d'une région gelée à l'importance critique subissant des changements rapides en raison du réchauffement forcé de notre planète par l'homme - un réchauffement qui a amené l'Antarctique à un point de basculement, pour de telles modifications fondamentales à la glace Antarctique, est maintenant susceptible d'entraîner un taux accéléré de l'élévation du niveau des océans dans le monde entier.

     Surface fondue visible par satellite

Pendant la période de 2016 à 2017, les températures de surface de l'Antarctique variaient entre 0,5°C et 1°C au-dessus de la moyenne 1979 à 2000 (en Anglais) pour la majeure partie de l'été de l'hémisphère sud. (En 2015, l'Antarctique s'était réchauffé de 3°C par rapport à 1960.) Bien que ces anomalies pour cet énorme continent glacé paraissent faibles à première vue, elles se sont traduites par des périodes de températures locales jusqu'à 20°C au-dessus de la moyenne. En conséquence, les mesures autour de l'Antarctique le long et près de la zone côtière se sont élevées au-dessus du point de congélation à de nombreuses reprises. Ces périodes de temps beaucoup plus chauds que la normale ont à leur tour précipité des épisodes très répandus de fonte superficielle.

code d'intégration vidéo <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/92S91DcIxsk" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
L'échelle représente le taux de variation de l'épaisseur, rouge = diminution, bleu = augmentation. Source : Volume Loss from Antarctica’s Ice Shelves is Accelerating/Sciencemag.org.
Ci-dessus, la carte du changement de volume causé par la fonte en Antarctique montre l'amincissement au long des différentes plates-formes de glace côtières de 1994 à 2012 qui fournit une bonne référence géographique pour les plates-formes de glace qui connaissent une fonte en surface ou une formation sévère de crevasses. La plate-forme de glace Amery [AME], la plate-forme de glace Roi Baudouin [BAU] et la plate-forme de glace Lazarev [LAZ], stables jusqu'en 2012, ont toutes fait l'objet d'une très grande fonte de surface cet été. Pendant ce temps les plates-formes de glace Larsen C [LAC] et Brunt [BRU] présentent de grandes crevasses qui menacent de les déstabiliser. La perte de volume des barrières de glace s'accélère (en Anglais).

NOTE : les plates-formes de glace sont souvent nommées "barrières de glace" en Français car elles servent à retenir glaciers et inlandsis (gigantesques glaciers) sur le continent ; lorsqu'elles disparaîtront, les glaciers et inlandsis pourront glisser plus rapidement ver la mer et aunsi accélérer grandement la hausse du niveau des océans.

Cette année, une région en particulier a vu des températures atteindre plus de 0°C de façon constante : la vallée dans laquelle les glaciers Lambert, Mellor et Fisher se déversent dans la plate-forme de glace Amery (en Anglais). Là, le réchauffement a entraîné la formation de multiples grands bassins de fonte en surface. L'image ci-dessous est une vue par un satellite de la NASA du 22 janvier [2017] d'une section approximativement de 160 km x 65 km de cette zone d'épanchement glaciaire. Les zones bleues sont des bassins de fonte, dont certains mesurent jusqu'à 5 km x 32 km.


La plate-forme de glace Amery est l'une des plus importantes de l'Antarctique Est. Comme beaucoup de plates-formes de glace de l'Antarctique, Amery est en train de fondre, avec environ 46 milliards de tonnes de glace perdues par cette seule plate-forme seule à chaque année (en Anglais). Comme avec d'autres plates-formes de glace de l'Antarctique, la fonte d'Amery se fait surtout par le dessous, sous la surface de l'océan et est causée par le réchauffement des eaux océaniques. Cependant, au cours des dernières années, une surface considérable fond sur les glaciers alimentant Amery qui ont probablement aussi contribué à des pertes importantes de volume de la plate-forme.

De grands bassins de fonte jusqu'à 32 Km de longueur couvrent les glaciers qui se répandent dans la plate-forme de glace Amery le 22 janvier 2017.
Source de l'image: LANCE MODIS.
La fonte de surface pour Amery est devenue une caractéristique de plus en plus répandue depuis 2013, avec la fonte de 2017 au 22 Janvier la plus étendue pour chacune des cinq dernières années dans cette région. L'Antarctique Est a rarement vu de grands événements de fonte avant les années 2000, ainsi le réchauffement de cette année et les grands bassins de fonte en sont une caractéristique exceptionnelle. Alors que le réchauffement basique est souvent la cause des plus grandes pertes de masse, la fonte de surface peut agir comme un coin géant introduit dans les plats-formes de glace, aidant à les briser. Le coincement provoqué par la fonte des glaciers peut également augmenter leur vitesse de déplacement vers l'avant à mesure que la quantité de chaleur augmente et que les points où les glaciers entrent en contact avec le sol se lubrifient.

En se déplaçant en direction du Nord vers la Terre de Dronning Maud le long de la côte de l'Antarctique Est, nous trouvons une autre région de bassins de fonte sur la plate-forme de glace du Roi Baudouin (en Anglais). Presque aussi répandue et étendue que la fonte des glaciers sur la plate-forme Amery, la fonte au Roi Baudouin n'est pas moins impressionnante et inquiétante.
La plate-forme de glace du Roi Baudouin montre une fonte étendue sur une bande de 40 milles de son coin sud-ouest en janvier 2017. Source de l'image: LANCE MODIS.
La zone de fonte la plus grande montre un réseau de lacs de fonte presque continu le long d'une diagonale de 65 km de large près du point de contact sud-ouest de la plate-forme de glace avec le continent de l'Antarctique Est. Une partie plus petite de la masse fondue apparaît comme des taches bleu-clair à environ 97 km à l'ouest de la plus grande zone de fonte dans l'image ci-dessus (pour référence, le bord inférieur du cadre de l'image représente environ 400 km).

Contrairement à la surface glaciaire près de Amery, la fonte sur le Roi Baudouin se produit directement au-dessus de la plate-forme de glace flottante. Cette forme de fonte ajoute des contraintes plus importantes car les lourds bassins d'eau peuvent agir comme des coins qui creusent des espaces entre les parties de la glace. Des exemples antérieurs de lacs de fonte sur de vastes surfaces se sont produits en conjonction avec la rupture rapide des plates-formes de glace de Larsen le long de la péninsule antarctique. En comparant les années passées dans le dossier satellite, nous constatons que cette région du Roi Baudouin a été susceptible à la fonte depuis au moins 2013. Cependant, l'étendue de la fonte 2017 est la plus grande dans le dossier satellite pour cette période de l'année.

La prochaine plate-forme de glace à l'ouest du Roi Baudouin, la plate-forme de glace de Lazarev (en Anglais), montre la fonte étendue le long de ce qui semblent être différents dispositifs de scindage sortant d'un espace ouvert sur l'océan où la plate-forme de glace est en contact avec le continent.

Bassins de fonte de 16 km) de long, visibles à la surface de la plate-forme de glace de Lazarev. Source de l'image: LANCE MODIS.
Au cours des dernières années, l'ouverture sur l'océan - visible sous la forme d'une section sombre vers le centre de l'image ci-dessus - s'est lentement agrandi. Là, l'eau de l'océan a progressivement occupé une partie de plus en plus grande du point de contact terrestre de Lazarev. En attendant, de 2013 à 2017, les bassins de fonte ont tendu à rayonner autour de cette région entrouverte le long des fissures dans la structure de la plate-forme de glace pendant l'été car les températures de l'air ont monté au-dessus de zéro.

Cette année, la fonte semble être assez étendue avec deux bassins de fonte parallèles long de 16 km et remplissant le dispositif de crevasses avec de nombreux bassins de fonte plus petits intercalés. L'espace océanique ouvert combiné avec des crevasses remplissant ce qui est maintenant l'eau de fonte saisonnière donne l'impression d'ensemble d'une structure plutôt faible. 


     Les plates-formes de glace se fissurent

Bien que les secteurs situés sur ou près des plates-formes de glace d'Amery, du Roi Baudouin et de Lazarev présentent les caractéristiques de fonte en surface les plus évidents, de grands bassins de fonte se sont aussi formés près de la plate-forme de glace de Fimbul. Des bassins se sont également formés lors d'un événement de vent de Föhn (en Anglais) près de la Langue de Glace de Drygalski (en Anglais). Même si de telles circonstances de fonte de surface deviennent une caractéristique évidente dans l'Antarctique, au moins deux grandes plate-formes de glace ont été traversées par des fissures croissantes qui menaçaient leur stabilité.

L'une de ces fissures, qui a connu une expansion rapide, a contraint l'équipe de recherche britannique Halley VI à évacuer sa base d'opérations sur la plate-forme de glace flottante de Brunt. Ce fossé, qui n'a progressé que graduellement vers la fin de 2016, a doublé sa longueur en moins de trois mois. Son gouffre béant menaçait de couper l'expédition de la partie continentale de l'Antarctique et de la mettre à la dérive en mer, obligeant à une évacuation précoce par précaution (en Anglais).

 
Vidéo d'un drone de la fissure de la plate-forme de glace de Brunt qui a connu une croissance rapide. D'octobre à début janvier, la fissure a doublé, passant de 22 kilomètres à 44 kilomètres de long. Source vidéo: Antarctic Survey (en Anglais).

Pendant ce temps, une grosse fissure qui causera bientôt le vêlage d'un iceberg de 5,180 km/2 qui se détachera de la plate-forme de glace de Larsen C, s'est récemment allongée de 10 km passant à 160 km de long. Le morceau de glace de la taille du Connecticut n'est retenu que par un lien de 24 à 32 km. Avec la perte de ce très grand segment de glace, les chercheurs craignent que Larsen C puisse se déstabiliser pour
succomber aux sorts de Larsen A et Larsen B - se briser en milliers d'icebergs et flotter en se répandant dans l'océan Austral.

     Les signes de fonte annoncent la déstabilisation à venir car les températures au-dessus du point de congélation approchent

Avec tant de grands bassins d'eau de fonte et de fissures liées à la fonte se formant dans les plates-formes de glace de l'Antarctique, il est intéressant de considérer que ces barrières servent de bouchon retenant de grands glaciers hors de l'océan. Et comme plus de plates-formes fondent et se déstabilisent, plus vite ces glaciers se déplaceront et plus vite les océans du monde s'élèveront.

Tant d'étendues de fonte et tant de fissurage des plates-formes de glace de l'Antarctique sont des signes d'avertissement clairs. Et si suffisamment de plates-formes de glace venaient à disparaître, alors les taux d'élévation du niveau de la mer pourraient atteindre plusieurs mètres pendant ce siècle.

Beaucoup d'endroits le long de la côte de l'Antarctique verront 5-15°C au-dessus de la moyenne des températures de surface cette semaine, une continuation d'une forte pression superficielle de fonte pour l'été austral de 2016-2017.
source: Climate Reanalyzer.
Cette semaine, on prévoit encore plusieurs jours avec des températures au-dessus ou tout près du point de congélation le long des régions côtières de l'Antarctique Est et Ouest, de sorte que l'étonnante pression à la fonte due à la chaleur excessive de l'atmosphère devrait continuer à jouer pendant au moins les sept prochains jours alors que l'été Austral se poursuit. Comme la pression à la fonte qui provient du réchauffement de l'océan sous les plates-formes de glace - c'est maintenant la caractéristique de toute une année pour de nombreux endroits.

___________________________

Liens source en Anglais:


Climate Reanalyzer
Volume Loss from Antarctica’s Ice Shelves is Accelerating
LANCE MODIS
Antarctic Survey
Rapidly Growing Crack in Brunt Ice Shelf Forces Evacuation of Halley Research Station
Larsen C Ice Shelf Crack Just Grew By Another 6 Miles
Did Föhn Winds Just Melt 2 Miles of Antarctic Surface Ice in Just One Day?

Robert Scribbler remercie :
Shawn Redmond
Jeremy in Wales
Colorado Bob