Note : j'ai décidé d'écrire des articles plus courts au lieu de ne pas écrire du tout.
«Réchauffement global» ou «changement climatique»?
Le climat, et donc la météo, ne s'opère dans la troposphère, la couche la plus basse de l’atmosphère et qui ne mesure que 12 Km d'épaississeur en moyenne. Environ 15 km à l'équateur et environ 8 Km. aux pôles. (Les raisons : l'air chaud occupe plus de volume et aussi, la rotation de la Terre cause une sorte de bourrelet sur l'équateur. C'est aussi à cause de cette rotation que notre planète est une sphère un peu aplatie aux pôles.)
👉 Le réchauffement global quant à lui tient compte de toutes les composantes de la planète : les océans, le sol (continents), les glaces et bien sûr, la troposphère.
«Ne tenir compte que de la température de la troposphère au niveau du sol équivaut à ignorer 97,7% du «réchauffement global».
Actuellement, le réchauffement climatique mesuré est près de 1,5°C et on dépassera les 2°C dans 20 à 25 ans (environ).
Source: GIEC Rapport AR4 de 2007 |
Bref, le «changement climatique» est une conséquence du «réchauffement global».
Petit calcul simple
Si 1,5°C = 2,3%
Quel serait la le réchauffement mesuré si toute cette chaleur y était transférée?
100%÷2.3%=43.47
Donc multiplier 1,5°C par 43.47 = 65,217°C
C'est une simple règle de trois qui donne une bonne approximation et c'est moins compliqué que de calculer les zeta-joules accumulés et de les convertir en degrés C de réchauffement.
Cette étude en Anglais Grantham Institute Briefing paper No 14 datant de septembre 2015 dit que si on pouvait transférer la chaleur accumulée de l'océan à notre mince troposphère, que la température moyenne de celle-ci serait plus chaude de 36°C.
C'est très bien expliqué et avec les zêta-joules pour les amateurs avertis.
«Réchauffement global»
Pour mesurer la totalité du réchauffement global, les physiciens calculent la quantité de chaleur que la Terre reçoit du soleil versus la quantité mesurée du rayonnement calorique (chaleur/infrarouge) retournée vers l'espace.Des satellites mesurent ce rayonnement à la surface de la tropopause, une mince couche entre la troposphère et la stratosphère.
«En 2022, le forçage radiatif mesuré total était de 3,4 watts par mètre carré et de 1,798 en 1979.»
Le watt, de symbole W, est l'unité dérivée de puissance ou de flux énergétique (dont le flux thermique). Un watt équivaut à un joule par seconde.
Mais il y a le jumeau du problème climatique, l’acidification des océans, causée par le CO2 et aux conséquences au moins aussi graves pour la vie sur cette Terre, mais dont on évite astucieusement de nous parler aux merdias corporatifs.
J'en parle un peu dans cet article «Le taux d'oxygène dans notre atmosphère diminue». Mais je devrais en reparler. C'est de la chimie, je m'y connais moins.
Quelques points
- Grâce à l'étude des climats antérieurs (paléoclimatologie), nous savons que jamais autant de CO2 n'a été injecté aussi rapidement dans la troposphère et les océans. Au moins 10 fois plus rapidement selon les estimations.
- Que jamais la Terre ne s'est réchauffée aussi rapidement depuis qu'il y a de la vie sur cette planète
- Le taux moyen de CO2 pour 2022 était de 419 PPM
- Si on ramène tous les gaz à effet de serre à la valeur du CO2=1, nous sommes à 523 PPM d'équivalent (CO2eq) pour l'année 2022
- La chaleurs dans les océans s’accumule au rythme équivalent à 5 bombes du genre Hiroshima à la seconde
Prochain article : L'effet de serre ̶̶̶ mesures, calculs et explications scientifiques
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