Comment expliquer cette réalité au plus grand nombre?

Nous sommes la cause des Changements Climatiques, soyons la solution.
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jeudi 23 février 2017

Injustices Climatiques

J'écoute et je lis des spécialistes. Ce que je raconte ici ne vient principalement pas de moi, mais j'y adhère.
Commençons par rappeler que 50% des émissions de gaz à effet de serre sont produites par les 10% les plus riches de la population ; en bref, la majorité des Occidentaux : Nous. La Chine ne vient que de prendre le premier rang des émetteurs. Ils se mettent rapidement aux énergies renouvelables, mais c'est dû au mécontentement de la population prise dans le smog toxique.
Source : The Guardian
Le 10% suivant produit 50% des émissions restantes et ainsi de suite pour chaque tranche de 10% successive...

Les coraux, plantes et animaux n'ont pas accès à la justice ; mais s'ils organisaient quand même un recours collectif? Heureusement que le ridicule ne tue pas sinon nous serions tous morts depuis longtemps.
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On me dit souvent : "Ne t'en fais pas avec les changements climatiques, tu seras mort quand le pire passera..."

Ouais, on peut voir ça comme ça, mais je n'ai pas choisi ma date de naissance, j'aurais pu ne jamais naître ou venir au monde dans 25 ans. Vous avez choisi vous?

Par pur hasard, j'habite dans un pays riche et je suis donc plus à l'abri que tous ceux, beaucoup plus nombreux, venus au monde dans des pays pauvres. 

Je n'ai pas choisi la couleur de ma peau non-plus ; nous sommes tous le fruit du hasard et c'est possiblement le seul motif pour croire que nous sommes tous égaux car la couleur de notre peau, notre bagage génétique, le pays et les conditions sociales dans lesquelles nous sommes né(e)s et même notre sexe sont tous des sources d'inégalités.
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Nous savons où nous en sommes et où nous allons ; mais le chemin est inconnu. Comment avons-nous fait pour nous mener au bord du gouffre? Ç'a commencé il y a 10 000 ans...

En créant l'agriculture, nous avons mis en route deux machines infernales pour la biosphère ;

1- L'agriculture est basée sur l'invasion, le dérangement, le dérèglement d'un écosystème.
On défriche, on laboure, on intoxique l'eau et les sols pour produire plus pour nourrir plus de personnes ; cela provoque l'assèchement des sols et il faut donc y amener de l'eau, ce qui dérègle un autre écosystème ; c'est une cascade de catastrophes sans fin pour les écosystèmes.

La destruction des écosystèmes est la cause principale de l'extinction d'espèces à notre époque. Les estimations varient, mais à chaque jour, 100 à 200 espèces disparaissent... pour toujours. J'y pense souvent à ces espèces "disparues pour toujours de l'Univers" avant de m'endormir...
2- Les inégalités sociales se sont pointées à cause de l'agriculture.
En étudiant toutes les cités antiques où l'agriculture a débuté, les archéologues ont constaté le même scénario : il y a toujours une plus grosse maison rattachée à un grenier qui contenait les réserves : une maison de riches. Ce sont eux qui contrôlaient la nourriture et fort possiblement d'autres ressources ainsi que la politique et la religion qui étaient indissociables à cette époque.
La classe dominante était née... À cette lointaine époque, la classe dominante devait représenter 1% de la population ; ça ne vous rappelle pas quelque chose?
Les forêts nous précèdent et nous laissons des déserts derrière nous.
L'agriculture nous a permis la croissance exponentielle de la population. Nous sommes 7,5 milliards d'humains à ce moment critique de notre courte histoire...
Pour aider à comprendre la valeur de ce nombre,
1 milliard de secondes = 31 ans et 7 mois.


http://jo-kheops.skyrock.com/3008356865-Croissance-demographique-souhaitable-article-tres-long-mais-a-lire-de.html
Puisque nous sommes dans les gros chiffres, Bill Gates a une fortune évaluée à 79.3 milliards de $ US comme on le constate sur la liste des personnes les plus riches sur Wikipédia FR.
Pas de liste des personnes les plus heureuses, mais ce ne sont certainement pas les mêmes...
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La transition de chasseur-cueilleur à la vie agricole n'a pas été sans conséquences pour nous non plus : sédentarité, nourriture moins adaptée à notre antique biologie héritée de nos ancêtres, perte du contact avec la nature qui nous faisait nous interroger au lieu de travailler toute la journée, l'échine courbée... Tout ça a dû aussi avoir des conséquences sur notre psychologie et nos comportements ; ça doit avoir provoqué des dérèglements...
Les gens se comportent  maintenant en troupeau ; ils ont toujours un oeil sur leurs voisins pour voir si leurs propres comportements sont "normaux".
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Déjà, des gens doivent quitter leur lieu de résidence à cause des changements climatiques que ce soit dans l'Arctique, sur certaines îles basses du Pacifique, le long des rivages sur les continents ou même en pleine ville suite à de véritables déluges.
Japon 2015, suite à des pluies diluviennes. Si on regarde de près, on voit des gens sur les balcons et dans les maisons... Ça pourrait être moi.
Les résidents du village eskimo d'Inupiat ont pris la décision de déménager leur village pourtant établi à cet endroit depuis des siècles. Mais pourront-ils payer ce déménagement? Qui devrait payer? Qu'ont-ils fait pour contribuer au réchauffement global et mériter ceci?
Source en Anglais
La situation sur les îles basses du Pacifique ressemble déjà à ceci...
Source à lire : Outremers 360°

Bangladesh : quand le sol disparaît sous l'eau. Source en Anglais :
Report: Climate change may pose threat to economic growth

Le très lourd fardeau que nous léguons aux jeunes

Cet article antérieur est inspiré d'une des vidéos du "Yoda du Climat", le très célèbre James Hansen et dans laquelle il explique qu'en plus de les précipiter dans un monde au climat de plus en plus impropre à la survie, que les générations de demain devront dépenser des sommes incommensurables pour tenter de rétablir un climat propre à la survie.

Mais c'est nous, les générations actuelles, qui devrions au moins commencer à prendre conscience de l'importance et de l'urgence de la situation et à tenter d'éviter l’emballement climatique  autrement qu'avec des voeux pieux...

Ce sont des gestes concrets qu'il nous faut poser. Nous devons absolument restreindre notre consommation, source des gaz à effet de serre et de la pollution qui nous tue.  En inde, 2 personnes à la minute meurent directement des causes de la pollution atmosphérique, source.

Nous devons nous battre contre nos institutions, nos gouvernements pour les forcer à poser des actes pour le bien de tous et non seulement pour le 1% le plus fortuné, c'est-à-dire les propriétaires des grandes corporations qui font des milliards sans se soucier du reste de la populace ni de notre mince biosphère. Pour les mêmes raisons, nous devons nous battre contre nous-mêmes, contre notre pulsion consumériste qui n'apporte qu'une satisfaction éphémère, comme toutes les dépendances..
Je ne sais pas comment au juste sera le futur, mais j'imagine d'abord des gens appauvris qui devront possiblement payer cher pour de l'eau décontaminée, pour de l'air qui soit respirable, pour de la nourriture raréfiée, pour soigner les maladies plus nombreuses ; une sorte d’âge sombre et dystopien dans lequel les conflits de toutes tailles occuperont la plupart des gens la plupart du temps... Mais ça pourrait être encore bien pire...

Si un jour les humains du futur, s'il en reste, découvrent le moyen de voyager vers le passé, ils vont venir nous botter le postérieur. Mais si le voyage vers le passé était possible, nos postérieurs seraient déjà meurtris :-)
Le futur commence aujourd'hui, à nous de le changer, à nous de résister, surtout à nous-même.
Un nouveau jour se lève, ce qui nous brouille la conscience se dissipe ; le futur commence maintenant. Quels seront mes choix et mes actions pour tenter de protéger la Vie?

jeudi 26 janvier 2017

Chaleur Anormale en Antarctique, Fonte en Surface, Fissures Géantes dans les Plates-Formes de Glace - Les Signes Plus Troublants d'un Monde Basculant Dans le Chaos Climatique

Traduction de l'article de Robert Scribbler : Abnormal Antarctic Heat, Surface Melt, Giant Cracks in Ice Shelves — More Troubling Signs of a World Tipping Toward Climate Chaos.

Merci à Robert Scribbler pour son autorisation à traduire cet article.

Tout le long de ses côtes et du haut des glaciers jusqu'au fond sous-marin des plate-formes de glace, l'Antarctique est en train de fondre. Des températures de surface au-dessus du point de congélation pendant l'été austral de 2016-2017 ont entraîné la formation de nombreuses mares de fonte sur la surface tout autour du périmètre de l'Antarctique. De grandes fissures se creusent à travers les plates-formes de glace de l'Antarctique tandis que les courants océaniques plus chauds font fondre les glaciers imposants par en-dessous. L'image d'ensemble est celle d'une région gelée à l'importance critique subissant des changements rapides en raison du réchauffement forcé de notre planète par l'homme - un réchauffement qui a amené l'Antarctique à un point de basculement, pour de telles modifications fondamentales à la glace Antarctique, est maintenant susceptible d'entraîner un taux accéléré de l'élévation du niveau des océans dans le monde entier.

     Surface fondue visible par satellite

Pendant la période de 2016 à 2017, les températures de surface de l'Antarctique variaient entre 0,5°C et 1°C au-dessus de la moyenne 1979 à 2000 (en Anglais) pour la majeure partie de l'été de l'hémisphère sud. (En 2015, l'Antarctique s'était réchauffé de 3°C par rapport à 1960.) Bien que ces anomalies pour cet énorme continent glacé paraissent faibles à première vue, elles se sont traduites par des périodes de températures locales jusqu'à 20°C au-dessus de la moyenne. En conséquence, les mesures autour de l'Antarctique le long et près de la zone côtière se sont élevées au-dessus du point de congélation à de nombreuses reprises. Ces périodes de temps beaucoup plus chauds que la normale ont à leur tour précipité des épisodes très répandus de fonte superficielle.

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L'échelle représente le taux de variation de l'épaisseur, rouge = diminution, bleu = augmentation. Source : Volume Loss from Antarctica’s Ice Shelves is Accelerating/Sciencemag.org.
Ci-dessus, la carte du changement de volume causé par la fonte en Antarctique montre l'amincissement au long des différentes plates-formes de glace côtières de 1994 à 2012 qui fournit une bonne référence géographique pour les plates-formes de glace qui connaissent une fonte en surface ou une formation sévère de crevasses. La plate-forme de glace Amery [AME], la plate-forme de glace Roi Baudouin [BAU] et la plate-forme de glace Lazarev [LAZ], stables jusqu'en 2012, ont toutes fait l'objet d'une très grande fonte de surface cet été. Pendant ce temps les plates-formes de glace Larsen C [LAC] et Brunt [BRU] présentent de grandes crevasses qui menacent de les déstabiliser. La perte de volume des barrières de glace s'accélère (en Anglais).

NOTE : les plates-formes de glace sont souvent nommées "barrières de glace" en Français car elles servent à retenir glaciers et inlandsis (gigantesques glaciers) sur le continent ; lorsqu'elles disparaîtront, les glaciers et inlandsis pourront glisser plus rapidement ver la mer et aunsi accélérer grandement la hausse du niveau des océans.

Cette année, une région en particulier a vu des températures atteindre plus de 0°C de façon constante : la vallée dans laquelle les glaciers Lambert, Mellor et Fisher se déversent dans la plate-forme de glace Amery (en Anglais). Là, le réchauffement a entraîné la formation de multiples grands bassins de fonte en surface. L'image ci-dessous est une vue par un satellite de la NASA du 22 janvier [2017] d'une section approximativement de 160 km x 65 km de cette zone d'épanchement glaciaire. Les zones bleues sont des bassins de fonte, dont certains mesurent jusqu'à 5 km x 32 km.


La plate-forme de glace Amery est l'une des plus importantes de l'Antarctique Est. Comme beaucoup de plates-formes de glace de l'Antarctique, Amery est en train de fondre, avec environ 46 milliards de tonnes de glace perdues par cette seule plate-forme seule à chaque année (en Anglais). Comme avec d'autres plates-formes de glace de l'Antarctique, la fonte d'Amery se fait surtout par le dessous, sous la surface de l'océan et est causée par le réchauffement des eaux océaniques. Cependant, au cours des dernières années, une surface considérable fond sur les glaciers alimentant Amery qui ont probablement aussi contribué à des pertes importantes de volume de la plate-forme.

De grands bassins de fonte jusqu'à 32 Km de longueur couvrent les glaciers qui se répandent dans la plate-forme de glace Amery le 22 janvier 2017.
Source de l'image: LANCE MODIS.
La fonte de surface pour Amery est devenue une caractéristique de plus en plus répandue depuis 2013, avec la fonte de 2017 au 22 Janvier la plus étendue pour chacune des cinq dernières années dans cette région. L'Antarctique Est a rarement vu de grands événements de fonte avant les années 2000, ainsi le réchauffement de cette année et les grands bassins de fonte en sont une caractéristique exceptionnelle. Alors que le réchauffement basique est souvent la cause des plus grandes pertes de masse, la fonte de surface peut agir comme un coin géant introduit dans les plats-formes de glace, aidant à les briser. Le coincement provoqué par la fonte des glaciers peut également augmenter leur vitesse de déplacement vers l'avant à mesure que la quantité de chaleur augmente et que les points où les glaciers entrent en contact avec le sol se lubrifient.

En se déplaçant en direction du Nord vers la Terre de Dronning Maud le long de la côte de l'Antarctique Est, nous trouvons une autre région de bassins de fonte sur la plate-forme de glace du Roi Baudouin (en Anglais). Presque aussi répandue et étendue que la fonte des glaciers sur la plate-forme Amery, la fonte au Roi Baudouin n'est pas moins impressionnante et inquiétante.
La plate-forme de glace du Roi Baudouin montre une fonte étendue sur une bande de 40 milles de son coin sud-ouest en janvier 2017. Source de l'image: LANCE MODIS.
La zone de fonte la plus grande montre un réseau de lacs de fonte presque continu le long d'une diagonale de 65 km de large près du point de contact sud-ouest de la plate-forme de glace avec le continent de l'Antarctique Est. Une partie plus petite de la masse fondue apparaît comme des taches bleu-clair à environ 97 km à l'ouest de la plus grande zone de fonte dans l'image ci-dessus (pour référence, le bord inférieur du cadre de l'image représente environ 400 km).

Contrairement à la surface glaciaire près de Amery, la fonte sur le Roi Baudouin se produit directement au-dessus de la plate-forme de glace flottante. Cette forme de fonte ajoute des contraintes plus importantes car les lourds bassins d'eau peuvent agir comme des coins qui creusent des espaces entre les parties de la glace. Des exemples antérieurs de lacs de fonte sur de vastes surfaces se sont produits en conjonction avec la rupture rapide des plates-formes de glace de Larsen le long de la péninsule antarctique. En comparant les années passées dans le dossier satellite, nous constatons que cette région du Roi Baudouin a été susceptible à la fonte depuis au moins 2013. Cependant, l'étendue de la fonte 2017 est la plus grande dans le dossier satellite pour cette période de l'année.

La prochaine plate-forme de glace à l'ouest du Roi Baudouin, la plate-forme de glace de Lazarev (en Anglais), montre la fonte étendue le long de ce qui semblent être différents dispositifs de scindage sortant d'un espace ouvert sur l'océan où la plate-forme de glace est en contact avec le continent.

Bassins de fonte de 16 km) de long, visibles à la surface de la plate-forme de glace de Lazarev. Source de l'image: LANCE MODIS.
Au cours des dernières années, l'ouverture sur l'océan - visible sous la forme d'une section sombre vers le centre de l'image ci-dessus - s'est lentement agrandi. Là, l'eau de l'océan a progressivement occupé une partie de plus en plus grande du point de contact terrestre de Lazarev. En attendant, de 2013 à 2017, les bassins de fonte ont tendu à rayonner autour de cette région entrouverte le long des fissures dans la structure de la plate-forme de glace pendant l'été car les températures de l'air ont monté au-dessus de zéro.

Cette année, la fonte semble être assez étendue avec deux bassins de fonte parallèles long de 16 km et remplissant le dispositif de crevasses avec de nombreux bassins de fonte plus petits intercalés. L'espace océanique ouvert combiné avec des crevasses remplissant ce qui est maintenant l'eau de fonte saisonnière donne l'impression d'ensemble d'une structure plutôt faible. 


     Les plates-formes de glace se fissurent

Bien que les secteurs situés sur ou près des plates-formes de glace d'Amery, du Roi Baudouin et de Lazarev présentent les caractéristiques de fonte en surface les plus évidents, de grands bassins de fonte se sont aussi formés près de la plate-forme de glace de Fimbul. Des bassins se sont également formés lors d'un événement de vent de Föhn (en Anglais) près de la Langue de Glace de Drygalski (en Anglais). Même si de telles circonstances de fonte de surface deviennent une caractéristique évidente dans l'Antarctique, au moins deux grandes plate-formes de glace ont été traversées par des fissures croissantes qui menaçaient leur stabilité.

L'une de ces fissures, qui a connu une expansion rapide, a contraint l'équipe de recherche britannique Halley VI à évacuer sa base d'opérations sur la plate-forme de glace flottante de Brunt. Ce fossé, qui n'a progressé que graduellement vers la fin de 2016, a doublé sa longueur en moins de trois mois. Son gouffre béant menaçait de couper l'expédition de la partie continentale de l'Antarctique et de la mettre à la dérive en mer, obligeant à une évacuation précoce par précaution (en Anglais).

 
Vidéo d'un drone de la fissure de la plate-forme de glace de Brunt qui a connu une croissance rapide. D'octobre à début janvier, la fissure a doublé, passant de 22 kilomètres à 44 kilomètres de long. Source vidéo: Antarctic Survey (en Anglais).

Pendant ce temps, une grosse fissure qui causera bientôt le vêlage d'un iceberg de 5,180 km/2 qui se détachera de la plate-forme de glace de Larsen C, s'est récemment allongée de 10 km passant à 160 km de long. Le morceau de glace de la taille du Connecticut n'est retenu que par un lien de 24 à 32 km. Avec la perte de ce très grand segment de glace, les chercheurs craignent que Larsen C puisse se déstabiliser pour
succomber aux sorts de Larsen A et Larsen B - se briser en milliers d'icebergs et flotter en se répandant dans l'océan Austral.

     Les signes de fonte annoncent la déstabilisation à venir car les températures au-dessus du point de congélation approchent

Avec tant de grands bassins d'eau de fonte et de fissures liées à la fonte se formant dans les plates-formes de glace de l'Antarctique, il est intéressant de considérer que ces barrières servent de bouchon retenant de grands glaciers hors de l'océan. Et comme plus de plates-formes fondent et se déstabilisent, plus vite ces glaciers se déplaceront et plus vite les océans du monde s'élèveront.

Tant d'étendues de fonte et tant de fissurage des plates-formes de glace de l'Antarctique sont des signes d'avertissement clairs. Et si suffisamment de plates-formes de glace venaient à disparaître, alors les taux d'élévation du niveau de la mer pourraient atteindre plusieurs mètres pendant ce siècle.

Beaucoup d'endroits le long de la côte de l'Antarctique verront 5-15°C au-dessus de la moyenne des températures de surface cette semaine, une continuation d'une forte pression superficielle de fonte pour l'été austral de 2016-2017.
source: Climate Reanalyzer.
Cette semaine, on prévoit encore plusieurs jours avec des températures au-dessus ou tout près du point de congélation le long des régions côtières de l'Antarctique Est et Ouest, de sorte que l'étonnante pression à la fonte due à la chaleur excessive de l'atmosphère devrait continuer à jouer pendant au moins les sept prochains jours alors que l'été Austral se poursuit. Comme la pression à la fonte qui provient du réchauffement de l'océan sous les plates-formes de glace - c'est maintenant la caractéristique de toute une année pour de nombreux endroits.

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Liens source en Anglais:


Climate Reanalyzer
Volume Loss from Antarctica’s Ice Shelves is Accelerating
LANCE MODIS
Antarctic Survey
Rapidly Growing Crack in Brunt Ice Shelf Forces Evacuation of Halley Research Station
Larsen C Ice Shelf Crack Just Grew By Another 6 Miles
Did Föhn Winds Just Melt 2 Miles of Antarctic Surface Ice in Just One Day?

Robert Scribbler remercie :
Shawn Redmond
Jeremy in Wales
Colorado Bob

samedi 21 janvier 2017

Le taux d'oxygène dans notre atmosphère diminue


Notre planète est un vaisseau spatial avec tous les systèmes nécessaires à la survie, à la Vie. La Terre orbite autour du soleil à 30km/seconde (108,000 km/h) et notre soleil orbite autour de la Voie Lactée à 230 km/s (828,000 km/h).

Station spatiale à planète Terre : vos générateurs d'oxygène tombent en panne.

Remerciements à la NASA

     Nos sources d'oxygène


Nous en avons deux, la végétation terrestre et la végétation aquatique. J'ai entendu quelques chiffres différents, mais en gros, le phytoplancton (plantes microscopiques vivant dans l'eau) produit entre 50% et 75% de l'oxygène essentiel pour la Vie sur Terre (et dans l'eau).

Les végétaux capturent le CO2 et grâce à la photosynthèse produisent l’oxygène en retour. On devrait apprendre ceci à la petite école.

Le phytoplancton regroupe des milliers d'espèces et constitue à lui seul environ 50 % de la matière organique (biomasse) produite sur Terre. Sa durée de vie est courte mais il se reproduit rapidement et en très grand nombre. Son cycle de vie court et sa masse prodigieuse en font un excellent puits de carbone. La géo-ingénierie étudie la possibilité de favoriser les éclosions de phytoplancton afin d'absorber plus de CO2.
Éclosion de phytoplancton au large de l'Islande. Source NASA
En plus de produire la plus importante part de l'oxygène essentielle à la vie, le phytoplancton est la base absolue de la chaîne alimentaire océanique. Impossible de trouver un organisme plus essentiel à la Vie.

Autre point important, le phytoplancton capture du CO2 et s'il y en a moins... vous devinez la suite. 

     La végétation terrestre


On l'a vu dans des articles antérieurs, la végétation terrestre commence à mourir ; elle capture donc moins de CO2 et en émet  dans des régions de l'Amazonie et de l'Afrique de l'Ouest, on s'attend évidemment à ce que ce phénomène continue de s'étendre.

Selon de récents rapports préliminaires, les forêts boréales commencent elles aussi à être mal en point et contrairement à ce qu'on tentait de nous faire croire, le réchauffement et l'augmentation du taux de CO2 ne favorisent en rien la croissance des forêts boréales, et avec le réchauffement qui s'accentue sévèrement dans les régions arctiques ; tous ces arbres commencent à dépérir. Source en Anglais.

Pour rester dans la forêt boréale, une nouvelle étude démontre que les feux de forêts qui se produisent dans la région des plaines du Yukon en Alaska (en rouge sur l'image) font de cette région une source de carbone exportée vers l'atmosphère. C'est inquiétant car les forêts semblables contiennent environ un tiers de toutes les réserves de carbone terrestre. Article source en Anglais.
La région de l'Alaska à laquelle l'étude fait référence (Yukon flats).

     L'oxygène de source maritime


Mais dans les océans, la situation est encore plus grave. 40% du phytoplancton a disparu depuis les années 1950, principalement à cause de l'acidification des océans dont la cause est la même que le réchauffement climatique, nos émissions de CO2.

Le CO2 rend l'eau plus acide ce qui acidifie évidemment les sols à et dans une proportion plus importante, les océans. Des variétés de phytoplanctons et de zooplanctons se composent une carapace comme les huîtres et autres crustacés.
Carapace endommagée par l'acidification. Photo provenant
d'une étude de la Royal Society of London
Cette carapace est du carbonate de calcium, substance qui a tendance à se désagréger dans l'eau plus acide comme on le voit sur la photo ci-haut. Les huîtres, moules et autres crustacés font face au même problème ; leurs carapaces se désagrègent et/ou sont plus difficiles à former, surtout lorsqu'ils sont jeunes.

     Et le taux d'oxygène de notre atmosphère baisse?

Oui, mais lentement pour le moment. D'un autre point de vue, le taux d'oxygène atmosphérique devrait augmenter car l'eau de plus en plus chaude contient moins d'oxygène et celle-ci migre obligatoirement vers notre atmosphère.

Enfin, quand je dis lentement, le taux d'oxygène décroît 4 à 5 fois plus vite que le taux de CO2 augmente...
Diminution du taux d'oxygène selon un instrument de mesure situé sur la côte Ouest des États-Unis. Source : http://scrippso2.ucsd.edu/

Instrument de mesure identique situé au large de l’Australie.
Source : http://scrippso2.ucsd.edu/
NOTE : le graphique en forme d'escalier représente la différence entre la saison au cours de laquelle l'oxygène (O2) est produite (l'été vers le haut) et l'hiver (en bas). Nous perdons annuellement 19 molécules d'oxygène pour chaque million de molécules d'oxygène ; soit 19 ppm alors que le taux de CO2 ne grimpe que de 4ppm par an. Il y a 21% d'oxygène dans notre atmosphère, mais 0,04% de CO2. Bien qu’apparemment minime, le CO2 ne devrait composer plus de 0,028% de notre atmosphère ; c'est l'équivalent du venin, un tout petit peu suffit...

La principale cause de la diminution du taux d'oxygène est que nous en brûlons beaucoup avec nos combustibles fossiles ; il ne pourrait évidemment pas y avoir de combustion sans oxygène. Donc, nous le brûlons pour émettre du CO2 ; c'est un peu comme de brûler la chandelle par les 2 bouts...

Évidemment, la perte du phytoplancton laisse présager que la Vie sur Terre va éventuellement suffoquer. Dans ses conférences (et ses recherches), Peter Ward, spécialiste des extinctions massives affirme que la disparition de la majorité de l'oxygène fait partie du processus des extinctions massives causées par un réchauffement du climat.

Quel avenir? Pas d'environnement = pas d'économie + pas de vie.
Évidemment, la perte de phytoplancton et de végétation terrestre contribue aussi à la diminution du taux d'oxygène. Et comme le reste de tous les aspects du réchauffement climatique, ça va s'accélérer puisque nous ne faisons rien de significatif pour résoudre ces problèmes. Parler ou écrire ne suffit pas.

Failing phytoplankton, failing oxygen: Global warming disaster could suffocate life on planet Earth (Déclin du phytoplancton, déclin de l'oxygène : le réchauffement global pourrait suffoquer la Vie sur terre), étude en Anglais.

     De O2 à O3

L'oxygène dont la vie a tant besoin est moléculaire (O2), ça veut dire qu'il est fait de 2 atomes d'oxygène. Mais il y a aussi l'O3, l'ozone. Bon, nous avons tous entendu parler de la couche d'ozone qui se situe dans la stratosphère, soit de 20 à 40 km d'altitude. Mais il y a aussi de l'ozone en basse atmosphère (troposphère) qui est un polluant plutôt nocif, particulièrement pour les voies respiratoires. Gare au smog, il contient évidemment de l'ozone. Il a aussi un impact négatif sur la végétation.

La majorité de l'ozone troposphérique se forme lorsque de l'oxyde d'azote (NOx), du monoxyde de carbone (CO) et des composés organiques volatiles (VOC) tel le xylène réagissent dans l'atmosphère sous l'action de la lumière solaire.
Smog à Mexico en mars 2016. Niveau d'ozone deux fois supérieur à la limite dite sécuritaire.

Les échappements des véhicules automobiles, les émissions industrielles et les solvants chimiques sont les principales sources d'ozone. La combustion du bois dégage aussi de l'ozone. Il faut aussi ajouter que les imprimantes et photocopieurs laser dégagent souvent de l'ozone, prudence et pensez à aérer... Article source en Anglais. 

     De la chaux pour tamponner le pH des eaux ?

Selon Wikipédia : une variante ou un complément consisterait à injecter une énorme quantité de chaux dans les eaux douces et marines, tapisser le sol des océans de calcaire pour éviter une trop grande variation du pH de l'eau vers l'acidification, synonyme de destruction des coraux et de l'écosystème marin. Les océans éviteraient ainsi l'acidification et seraient à même de continuer à capturer le CO2. Un inconvénient serait la destruction des espèces qui ont besoin d'un pH acide pour vivre.
Les océans représentent 70% de la superficie du globe ; j'ai l'impression que ça prendrait vraiment beaucoup de chaux et de roches calcaires... et d'argent bien sûr.

On parle dans cet article en Anglais de répandre un certain type de roche (de l'olivine) le long des côtes pour désacidifier les océans mais... il y a beaucoup d'océans et l'article commence avec une fausse information ; les océans sont plus acides de 30% par rapport à 1950 et non pas de 25% par rapport à l'ère préindustrielle comme ils le prétendent. Aussi, je n'ai pas trouvé de littérature véritablement scientifique à ce sujet. Même retirer du CO2 de notre atmosphère ne rendrait pas les océans moins acides, mais cela préviendrait plus d'acidification.

Il y a aussi une limite à l'acidification des océans, trop de CO2 ne rendra jamais les océans aussi acides que du jus de citron, heureusement. Mais la vie marine supporte déjà mal le taux d'acidification actuel.

     Fausses informations

Au départ, je voulais vous traduire cet article provenant de "Eco Watch" ; site que je croyais sérieux. Mais j'ai vite réalisé que leur article était utopiste et très mal informé. En fait, ça ressemble à s'y méprendre à du "green washing" (écoblanchiment). Cependant, il est important de rappeler que les sols et les océans ont été exclus des discussions lors de la COP21 (et des 20 COP précédentes).

Premier point, l'article blâme les écoulements agricoles pour l'acidification des océans, mais l'acidification des océans est bel et bien causée par nos émissions de CO2 qui transforme peu à peu l'eau en acide carbonique. Les eaux de ruissellement agricole sont en partie responsables de la formation de zones mortes (c'est-à-dire sans oxygène dissout) car cela cause des éclosions massives d'algues qui en mourant, tombent au fond où des bactérie les décomposent en utilisant tout l'oxygène environnant. La cause principale de ces "zones mortes" est cependant due au réchauffement des océans : l'eau chaude contient moins d'oxygène.

Carte qui montre l'emplacement des zones mortes et mourantes. Si presque toutes ces zones sont près des côtes, c'est que les eaux plus chaudes se retrouvent généralement le long des côtes et le ruissellement agricole y favorise la croissance et la multiplication de ces zones.
Ajouter une légende

Ensuite, ils prétendent que :
"l'agriculture régénérative" qui décrit des techniques agricoles et de pâturages qui, entre autres bénéfices, inversent les changements climatiques en restaurant les sols et leur biodiversité — résultant en une réduction du CO2 atmosphérique tout en améliorant le cycle de l'eau...

Je n'ai rien contre une refonte de nos techniques agricoles, bien au contraire et c'est même très urgent. Mais que cela puisse inverser les changements climatiques, c'est du rêve. Dans le meilleur des cas et en supposant que ces techniques soient implantées massivement, cela ne pourrait avoir qu'un impact bénéfique relativement mineur sur le réchauffement climatique ; il y a beaucoup trop de CO2 et autres gaz à effet de serre à retirer de notre atmosphère et nous ne savons pas encore comment.

Ils poursuivent :
La bonne nouvelle est que nous pouvons aider à guérir nos océans acides, atténuer la météo erratique et produire une nourriture abondante en se concentrant sur la séquestration (du CO2) dans les sols (ce qui par surcroît améliore non seulement la qualité des sols mais aussi la capacité de rétention de l'eau) sur les terres agricoles et forestières.

Pour ce qui est d'être bénéfique pour les sols, la permaculture semble l'approche la plus prometteuse, mais je ne sais même pas à quoi ils font référence dans cet article, on dirait de la pub vide de sens...

     Une surprise

On tombe sur toutes sortes de recherches en faisant ce que je fais. Bon, nous savons que le phytoplancton est une plante microscopique et unicellulaire mais surprise : on a observé un comportement pour éviter un prédateur de la part d'un phytoplancton.

Je vous laisse le lien de l'article en Anglais, c'est un phénomène des plus inattendus et fascinants : Marine plants can flee to avoid predators: First observation of predator avoidance behavior by phytoplankton.


Il y aura encore suffisamment d'oxygène pour de nombreuses années bien que plusieurs autres dangers nous guettent d'ici là, mais chacun des choix se consommation que nous faisons a un impact sur d'autres humains et sur la capacité de la terre a supporter la Vie ; la balle est dans votre camp.

mercredi 18 janvier 2017

Les Banquises Fondent et Les Records Tombent

Traduction de l'article Global sea ice extent falling off chart par Sam Carana de Arctic-News.
      L'étendue de la glace de mer atteint le fond du baril...
 

Étendue des banquises (Arctique + Antarctique) en millions de km/2.

Le Centre Américain National de Données sur la Neige et la Glace (NSIDC, National Sea Ice Data Center) est une des archives les mieux connues dans le monde pour les données de satellites sur la glace de mer.

Dans un récent communiqué de presse http://nsidc.org/arcticseaicenews/2017/01/low-sea-ice-extent-continues-in-both-poles/ NSIDC indique que la différence entre l'étendue mondiale moyenne 1981-2010 de la glace de mer et l'étendue 2016 était de plus de 4 millions de km2 à la mi-novembre 2016 (graphique ci-dessous).


L
a chute de l'étendue de la glace de mer représente une quantité d'énergie qui n'est plus réfléchie vers l'espace et qui, au lieu de cela, est absorbée par l'océan, l'atmosphère et par le processus de fonte lui-même.

Selon les calculs précédents du Professeur Peter Wadham, une diminution de la glace de mer de 4 millions de km2 pourrait être équivalente à un forçage radiatif de 1,3 W/m2 . Toute cette énergie supplémentaire ne se traduit pas dans une augmentation de la température de l'atmosphère, puisque dans les quelques décennies passées, beaucoup d'énergie a été absorbée par l'océan et est aussi entrée dans le processus de fonte lui-même. Cependant, il semble maintenant que la température de l'atmosphère remonte rapidement, telle qu'illustrée dans le graphique suivant.

Ci-dessous, une prévision du Centre Européen de Prévisions Météorologiques à Moyen Terme (ECMWF)


NDT : 0,5°C de réchauffement supplémentaire serait catastrophique au point où nous en sommes ; il est en fait très improbable que ce soit plus de 0,5°C.


Cela montre que nous avons à peine été dans une période La Niña, qui rend typiquement l'atmosphère plus froide qu'elle n'aurait été autrement.
NDT : un autre climatologue que je connais a dit que cette la Nina-ci était une "La Rienlà" car faible et sans impact significatif (sauf dans les merdias de masse bien sûr)).


     
L'épaisseur moyenne de la banquise Arctique a atteint son plus bas niveau en novembre 2016 avec seulement 0,7 mètre.


À mesure que la glace s'amincit, le risque que la banquise disparaisse augmente alors qu'au même moment les vents augmentent d'intensité et ainsi, les vagues morcellent la glace plus facilement ce qui en facilite la fonte ainsi que son transport hors de l'Arctique par des vents cycloniques et des courants de sortie plus puissants. 

La disparition de la banquise Arctique augmente le risque que de grandes quantités de méthane (un très puissant gaz à effet de serre à court terme) s'échappent, principalement des hauts-fonds marins le long de la Sibérie orientale ; c'est dans cette région que les risques (connus) sont les plus grands. Cette perspective est terrifiante, comme l'a calculé l'année dernière Sam Carana de Arctic-News, les températures au niveau du sol pourraient (dans le pire des scénarios) s'élever de 10°C (18°F) en une décennie, c'est-à-dire vers 2026.

La situation est extrêmement critique, (ralentir le réchauffement est une obligation absolue) et nécessite des actions concertées et efficace comme décrites dans le Plan Climat (en Anglais).
• Extinction
http://arctic-news.blogspot.com/p/extinction.html

• How much warming have humans caused?
http://arctic-news.blogspot.com/2016/05/how-much-warming-have-humans-caused.html

Un merci tout spécial à mon collaborateur anonyme :-)

dimanche 25 décembre 2016

Les Changements Climatiques et Notre Avenir (très) Incertain (Partie 3 de 3)


Seulement une étude approuvée par des pairs (c'est la norme en science sinon n'importe qui pourrait dire n'importe quoi sans preuves ou démonstrations) sur 581 attribue le réchauffement climatique à autre chose que nos émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre.
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     Attendez-vous à des dizaines ou même des centaines de millions de réfugiés


Une autre source de conflits se pointe à l'horizon puisque nous sommes trop égoïstes. Juste en ce qui concerne la hausse du niveau des océans, on prévoit déjà des millions de réfugiés venant du Bangladesh, des îles basses du Pacifique comme les îles Marshall (article en Français et cet autre article aussi en Français), du Tuvalu, du détroit du Mékong, de la Floride et de presque toutes les grandes villes du monde qui sont généralement situées tout près du niveau de la mer, car il faut bien des ports.

Si on pense au Bangladesh par exemple, les terres y sont très fertiles mais très près du niveau de la mer, comme c'est cas pour plusieurs deltas propices entre autres à la culture du riz. Mais nul besoin de submerger les terres avec de l'eau salée pour les rendre impropre à la culture, l'eau salée envahie les terres par le dessous quand le niveau monte. C'est exactement ce qui se produit aussi en Floride, les puits sont de plus en plus contaminées par de l'eau salée impropre à la culture tout comme à la consommation.

À titre d'exemple des coût attendus, pensez à toute la réorganisation nécessaire des ports de toutes les grandes villes du monde. C'est un gigantesque problème d’infrastructure, un autre, auquel toutes les marines militaires du monde devront aussi faire face sans savoir au juste à quelle vitesse ni quel niveau atteindront les océans dans seulement 40 ou 50 ans ; sans oublier toutes ces routes qui longent les côtes et qui seront éventuellement emportées. Qui va payer? Encore les générations suivantes... auront-elles de l'argent pour ça aussi ?

Il y a aussi la hausse des températures qui rendront certaines régions inhabitables, ou tout au moins impropres à la continuation ou l'élaboration d'une société ; les gens doivent pouvoir au minimum boire et manger. Ils fuiront ces régions aussi, mais pour aller où ?
Il fait déjà chaud en Afrique du Nord et la température y grimpe de façon agressive. Rendue à un certain niveau de réchauffement au cours de ce siècle, une partie de cette grande région deviendra inhabitable Dr. Johannes Lilieveld.
Cette carte montre les zones les plus vulnérables de l'Afrique dont les zones hachurées de rouge qui deviendront impropres à l’habitation. Évidemment, cela aura aussi un impact dévastateur sur la faune et la flore de ces régions...
Merci à Robert Scribbler pour son accord donné à l'utilisation d'images depuis son excellent blogue
Déjà 5 millions de Californiens ont quitté (article en Anglais) cet état qui est aux prises avec de sévères sécheresses. Ce sont principalement les pauvres qui quittent car les fermes produisent de moins en moins à cause de la sécheresse et leur main-d'oeuvre n'est plus nécessaire. Il y a aussi plusieurs petits villages qui se vident de leurs habitants à cause du manque d'eau, (certains de ces villages n'ont plus d'eau courante) ou ont été ravagés, sinon incommodés et inquiétés, par les nombreux feux de forêts. En plus, la survie dans les grandes villes est maintenant quasi impossible pour les pauvres.


     L'épuisement de la vie océanique


À elle seule, la surpêche aura épuisé les océans vers l'an 2048 (article en Français et celui-ci en Anglais). Mais il y d'autres problèmes qui menacent la survie dans les océans, principalement l'acidification et la hausse des températures qui entraîne la désoxygénation des océans. Les effets de l'acidification sur la vie marine sont certainement multiples, mais nous en connaissons déjà des conséquences.

Premièrement, l'acidification rend difficile la formation des carapaces de mollusques (exosquelette) de Carbonate de calcium : Wikipedia Fr que ces créatures fabriquent pour se protéger. Même les plus petites créatures comme le zooplancton (animal) et le phytoplancton (végétal) en sont affectés ; on estime que la masse de phytoplancton a diminué de 40 % depuis 1950 par l'effet combiné du réchauffement et de l'acidification des océans (article en Anglais et étude en Anglais). On estime qu'à lui seul, le phytoplancton produit de 60% à 75% de l'oxygène qu'on retrouve dans notre biosphère.

À cause de nos émissions de CO2 donc, les océans sont en moyenne 30 % plus acides (étude en Anglais). Une autre étude montre que certaines espèces de poissons modifient leurs comportements dans de l'eau plus acide ; ils perdent la crainte de leurs prédateurs (étude en Anglais) et leurs comportements reproducteurs sont aussi modifiés (étude en Anglais). Plusieurs autres recherches sont évidemment en cours, il faut savoir comment les créatures sont affectées si on veut faire des plans d'intervention, ou au moins saisir l'ampleur du problème. Nous ne savons pas comment désacidifier les océans, les scientifiques explorent bien quelques pistes, mais les océans recouvrent 70 % de la surface du globe et même si on découvre une solution, l'ampleur de la tâche sera presque certainement insurmontable.
NOTE : nous savons déjà que notre environnement pollué chimiquement réduit notre fécondité et que certains contaminants chimiques, plus le mercure et le plomb sont des neurotoxiques, c'est-à-dire qui affectent nos comportements, nos humeurs et inhibent nos capacités cognitives et causent d'autres maladies dont le Parkinson et des cancers.

Résultats d'une recherche avec "comment la pollution chimique nous affecte?" Ça devrait vous mettre sur des pistes et ne manquez de vous informer aussi sur les

"perturbateurs endocriniens".
Nous savons aussi que l'acidification et le réchauffement des océans fragilisent et détruisent les très importants récifs coralliens qui sont en quelque sorte les "pouponnières" et les "écoles" des jeunes poissons de très nombreuses espèces. Comparativement, c'est comme si nous perdions toutes nos rivières et tous nos lacs...

La désoxygénation des océans (dont on a parlé pour la première fois à la COP22 en novembre 2016) due au réchauffement et aux ruissellements d'engrais agricoles est une très sérieuse menace : c'est ce qui cause les zones mortes qui tuent.

Un petit peu de mathématique Arctique
À mesure que la glace océanique se réchauffe, 2,06 J/g (Joules par gramme) sert à faire grimper la température du gramme de glace de 1°C.
Pendant que la glace fond, toute l'énergie (334 J/g) sert à transformer la glace en eau dont la température demeure à 0°C.
Une fois que toute la glace est fondue, toute l'énergie va ensuite augmenter la température de l'eau au taux de 4,18 J/g pour chaque degré Celsius.

En conclusion,
La quantité d'énergie absorbée par de la glace pour fondre, vaut autant que pour chauffer une masse d'eau équivalente de zéro à 80° Celsius.
Ces zones mortes ne contiennent plus, ou pas assez, d’oxygène, dissous, ce qui suffoque toutes les créatures marines et est une raison pour laquelle les poissons et les calmars et d'autres meurent souvent par milliers ou dizaines de milliers. Mais ce ne sont pas tous les poissons qui meurent à cause de zones mortes, plusieurs meurent aussi d'intoxication aux algues toxiques, du stress dû au bruit, de maladies plus fréquentes dans une eau plus chaude, d'autres meurent de faim, de pollution...

Ceux-ci sont morts une semaine après la très forte explosion de l'usine de produits chimiques à Tianjin en Chine ; ils sont fort probablement mort des suites d'une intoxication chimique.
Crédit image ABC News
On prévoit qu'à compter de 2030 à 2040la majorité des océans sera compoe de zones mortes (étude en Anglais).  Ça représente donc  36% de la surface de la planète.

Ces zones mortes, sont par surcroît propices à la prolifération de bactéries qui produisent du sulfure d'hydrogène, un gaz mortel même à faible concentration (200ppm) qu'on a surnommé "la grande faucheuse" à cause de son rôle prépondérant dans des extinctions massives précédentes. Le sulfure d'hydrogène (H2S ou hydrogène sulfurée) tue déjà des milliers de créatures marines, des oiseaux et a tué un humain et très probablement 36 sangliers au même endroit en France.

Ça devrait prendre encore un certain temps avant que l'atmosphère soit plus ou moins saturée d’hydrogène sulfureux.
Joggeur décédé en Bretagne : intoxication au sulfure d’hydrogène confirmée.
Les zones mortes se produisent aussi dans des lacs d'eau douce.
AVERTISSEMENT : Si vous sentez une odeur sulfureuse, quittez les lieux immédiatement et avertissez les autorités.
Le long de la côte Namibienne, la NASA a remarqué de grandes surfaces qui émettaient du sulfure d'hydrogène qu'on sent sans équivoque sur les plages. Voyez les zones vertes, ce sont de gigantesques colonies de bactéries émettrices de sulfure d'hydrogène.
Source : NASA
Le réchauffement et le ruissellement agricole causent aussi les éclosions d'algues toxiques de plus en plus vastes et fréquentes et qui sont souvent mortelles chez les animaux marins (parfois chez les humains : 8 morts l'an dernier en Orégon) en plus de causer des pertes économiques importantes, notamment chez les ostréiculteurs (cultivateurs d'huîtres) et de moules ainsi que pour tous les pêcheurs de la région.
Si les océans meurent, nous mourrons. Paul Watson, Sea Shepherds

     Les Inconnues


Nous ne savons pas exactement ce que nous allons faire pour la lutte au réchauffement climatique, mais nous savons que nous sommes loin d'en faire assez. Nous ne savons même pas si les promesses de réduction de CO2 faites lors de la COP21 seront respectées ; aucun mécanisme de contrôle : ni incitatif à la réussite ni pénalité à l'échec ; ce sont comme des promesses d'ivrognes. On a fait de jolies photos dans le but de nous faire croire qu'ils ont la situation sous contrôle ; ce n'est qu'illusion, ou du marketing... (selon l'avis de plusieurs, et du mien).

D'ailleurs, ces promesses nous garantissent 4°C de réchauffement, c'est très loin du 1,5°C ou du 2°C qu'on ne devrait pas dépasser selon ces mêmes personnes. Nous sommes déjà à 1,2°C  et des poussières de réchauffement, 1,5°C si on mesure sur la base de 1750 et ça s'accélère... En ce sens, la COP21 (et les 20 autres COP) est un échec retentissant.

Désolé, mais je désespère de nos politiciens qui d'un côté parlent de réduction des GES, et de l'autre, accordent des permis pour l'exploration pétrolière et des pipelines fortement contestés.

Allons-nous pouvoir inventer et mettre en place la technologie nécessaire pour retirer au moins les 33 tonnes de CO2 que nous émettons annuellement ? Avez-vous une idée de l'ampleur de la tâche ? Ça ressemble à mission totalement impossible, c'est une fabulation du GIEC pour tenter de faire croire qu'on peut continuer à émettre autant de CO2 que possible (le concept du budget carbone). C'est pour cette raison qu'on dit que "les prévisions survivables du GIEC sont basées sur de la science fiction.
 
Nous ne savons pas à quelle vitesse nous allons atteindre les 6°C fatidiques (extinction massive accélérée) car ça dépend de quelques facteurs dont le méthane de l'Arctique si jamais ce dernier s'échappait en grande quantité comme le craignent plusieurs.Nous savons que si seulement 15 gigatonnes s’échappaient d'ici 10 ans, que cela ferait rapidement doubler le réchauffement causé jusqu'à maintenant par les autres GES.

Nous savons que 50 mégatonnes de méthane risquent de s'échapper du fond de l’Arctique, plus spécifiquement le long de la Sibérie orientale à n'importe quel moment, ils sont en "équilibre instable". Mais certains scientifiques disent que le méthane ne s'échappera que lentement... Pourtant, on voit encore les traces des cratères desquels du méthane s'est échappé en masse dans le passé et même lors d'extinctions massives auxquelles le méthane a presque certainement contribué..

Ces cratères sous-marins dans la mer de Barents en Arctique sont les empreintes laissées par du méthane qui s'est échappé abruptement  du fond sous-marin au cours de la dernière déglaciation (comprendre réchauffement climatique), il y a environ 15 000 ans.
Ces cratères atteignent un km de diamètre. la couleur indique la profondeur et violet représente environ 36 mètres de profondeur.
Source : Centre for Arctic Gas Hydrate,Environment and Climate

      Extinction Massive, comment sera "la fin"...


Si vous ne le saviez pas, nous sommes en pleine période d'extinction massive (article en Français) et si on fait une recherche en Anglais, il y a une panoplie d'articles, d'études scientifiques et de vidéos qui en parlent en long et en large. Comme j'ai expliqué au début, nous menons une guerre sur 4 fronts contre notre biosphère, le système qui maintient la Vie et qui lui a permis d'évoluer jusqu'à ce jour. 

Le terme extinction nous rappelle la simple extinction des lumières mais une extinction massive est synonyme de douleurs, de souffrances, de pestes et de maladies, de soif, de faim, de violence et d'une profonde désespérance.

Nous pleurons la disparition des espèces en voie de disparition, mais détournons les yeux sur les causes de la destruction de la Terre. Les 7 crimes que nous commettons contre notre planète : (article en Anglais).

D'un autre côté, des individus protègent les espèces menacées, des gens se battent pour leurs survies et pas seulement les Sea Shepherds pour qui j'ai beaucoup de respect ; ça donne espoir, mais ça doit surtout donner un exemple, propager le goût de vivre, de défendre, de survivre, de se battre pour la vie mais sans rien faire exploser. Nous allons doubler le taux de CO2 de notre atmosphère du début de l'ère industrielle en moins de 250 ans ! Jamais la Vie n'aura le temps de s'adapter.

Un article (en Français) à lire : Biodiversité : tous les indicateurs sont au rouge.
Aussi à lire, mais en Anglais. Et celui-ci, encore en Anglais

Plus nous ferons d'efforts de réduction de nos émissions de GES, et plus nous ferons de recherches pour comprendre comment retirer le CO2 de notre atmosphère le plus efficacement et le plus tôt possible, plus nous aurons des politiques à grande échelle pour passer aux énergies renouvelables le plus tôt possible, plus nous allons dépolluer et décontaminer et plus nous aurons de chances de na pas disparaître dans l'extinction massive que nous engendrons à chaque jour, à chaque fois que nous consommons inutilement, à chaque fois que nous ne pensons pas d'abord à la Vie… 

L’extinction massive des coraux marque les premiers signes de la fin de la vie dans les océans.

Nos choix individuels sont ce qu'il y a de plus d'impact, c'est nous qui soutenons les grands pollueurs. Faisons de meilleurs choix, nous avons le choix.


     L'écroulement final de la civilisation et l'abandon des réacteurs nucléaires
Si nous faisons des prévisions en ce qui concerne l'avenir, c'est afin de nous aider à prendre de meilleures décisions aujourd’hui. Signé : Le Gros Bon Sens.
Ceci n'est pas de la science, c'est principalement de la conjecture, mais pas la mienne. L'idée principale, c'est que quand le monde va commencer à manquer de nourriture et que l'argent aura perdu sa valeur, combien de gens iront encore au boulot, même dans des réacteurs nucléaires, au lieu de tenter de survivre ?

Ce sera un monde très difficile et qui deviendra de plus en plus hostile à cause des changements climatiques de plus en plus abrupts et carrément chaotiques avec une météo aux amplitudes jamais vues et absolument inimaginables.

La civilisation s'écroulera d'abord à cause des famines qu'aura engendrées un climat de plus en plus chaotique et de l'instabilité sociale qui en résultera, et peut-être aussi à cause de guerres comme certains le laissent entrevoir.

Nous verrons, c'est-à-dire les plus jeunes et ceux des prochaines générations, des pluies semblables à des chutes, des tempêtes maritimes accompagnées de vagues de 25 à 30 mètres (il y en a déjà eu dans le passé pas si lointain), des vents plus forts et fréquents qui sèmeront destruction et alimenteront aussi des feux de forêts d'une ampleur inimaginable ; des cyclones assez puissants pour raser les plus grandes villes ou les plus grandes îles, ou des averses de grêle capables d'ensevelir des maisons...

Nous remarquons  déjà qu'au fil des décennies, et donc de la hausse des températures, que les événements météo augmentent sinon en nombre, certainement en intensité. Allez le demander aux assureurs...

Coût global en milliards de dollars liés à des événements météo
Source : Weather Underground

Certains, dont moi-même, croient qu'il survivra des humains pendant un bout, des humains terrés, assoiffés, affamés, malades et possiblement cannibales… Mais le pire du réchauffement climatique durera des dizaines de millénaires rendant utopique la survie de l'humanité à long terme.

Je serais surpris que l'espèce humaine survive plus de 100 ou 200 ans, mais d'autres parlent de quelques décennies tout au plus. Difficile à prévoir, c'est la première extinction massive, et certainement la dernière, à laquelle nous assistons.

Donc, lorsque la civilisation s'écroulera, plus ou moins lentement et par pans, ou par régions ; quand les gens n'iront plus au boulot car l'argent ne vaudra plus rien : ça ne se mange pas, ça ne désaltère pas. La nourriture devenant de plus en plus rare, le prix des aliments et autres biens essentiels sera prohibitif ; sur ce chemin, les gens échangeront éventuellement leur téléphone portable pour un pain, un fruit, et...

Si vous ne le savez pas, ça prend de 40 à 60 ans pour fermer et décontaminer un réacteur nucléaire selon les agences responsables (?) et les experts. C'est donc plus long à démanteler et à décontaminer qu'à construire, c'est aussi au moins aussi long que leur durée de vie qui est de 4 à 5 décennies et c'est aussi extrêmement coûteux. Comme on s'en doute, aucune somme n'a été réservée pour leur démantèlement qui se fera. tout comme la décarbonisation de notre atmosphère, aux frais des générations de payeurs de taxes du futur.


Question : à quel niveau se situera les océans dans 5 décennies ? Le GIEC a prévu un mètre pour l'an 2100, mais nous l'avons déjà vu, le GIEC n'aurait calculé que le gain en volume dû à l'expansion de l'eau car ils ne savaient pas comment évaluer la fonte de l'Antarctique et du Groenland. On parle maintenant de neuf mètres de hausse pour 2100 chez plusieurs scientifiques... et possiblement plus. À chaque article que je lis à ce sujet, c'est toujours la même rengaine : le niveau des océans monte, et montera, beaucoup plus vite que tout ce qu'on prévoyait il y a un seulement un an ou deux… Il est certainement très probable que le niveau des océans sera plus élevé de un à deux mètres pour 2050.


Presque tous ces réacteurs nucléaires sont évidemment situés très près du niveau de la mer (ou de grands cours d'eau) afin d'avoir accès à de l'eau en abondance pour permettre leur refroidissement. Ils disposent aussi d'une seule semaine de réserve de mazout pour alimenter les pompes servant au refroidissement... Une semaine sans électricité à cause du mauvais temps, j'ai vécu ça il y a quelques années et ce n'était même pas une tempête extraordinaire.


Imaginez maintenant une hausse rapide du niveau des océans combinée à de fortes vagues comme on en prévoit, ou des marées de tempêtes bien pire que celle de l'ouragan Sandy qui a été bien près de submerger le réacteur d'Indian Point à New York. Imaginez ceci pendant quelques secondes, un Fukushima en plein New York.

Imaginez aussi que le réseau de distribution électrique tombe en panne pour une semaine, ou plus ? Ce n'est pas parce qu'on n'a jamais vus ça que c'est impossible, loin de là. Nous entrons dans une ère de "jamais vu". À chaque désastre météo, il y a toujours quelqu'un qui dit "je n'avais jamais vu ça" ou "c'est inimaginable".


Donc, lorsque la société se sera écroulée et que les gens ne rentreront plus au boulot, ces réacteurs, certainement une partie d'entre eux, seront fort probablement laissés à eux-mêmes comme tout le reste ; il faut d'abord se trouver à manger. Les réacteurs seront éventuellement submergés et on peut entrevoir jusqu'à 400 "Fukushima" à l'horizon. Comment la Vie pourra-t-elle reprendre pied dans un monde radioactif?


C'est principalement le professeur Guy McPherson qui a parlé de cette idée vraiment pas dénuée de sens, et d'horreur. C'est un chercheur et biologiste qui se consacre à l'étude de notre extinction massive prochaine ; on le retrouve facilement sur You Tube, mais en Anglais évidemment… J'ai peine à croire ce qu'il prédit : l'extinction de l'humanité pour 2030. Ce n'est pas impossible, mais ça prendrait un enchaînement d'événements pas tous très probables. Disons que ça demeure une possibilité et ça devrait nous dire qu'il faut se débattre très fort, surtout contre les politiciens trop complaisants envers l'économie et pas assez envers la Vie.

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Nous le savons depuis longtemps, perdre une seule espèce a des répercussions sur l'ensemble de l'écosystème. Le phytoplancton est en voie de disparaître et il produit plus de la moitié de l’oxygène nécessaire à la vie et le reste du règne végétal terrestre décline rapidement. C'est comme les abeilles, on ne pourrait pas s'en passer.

85% du krill de l'Antarctique est disparu. C'est l'aliment de base de toute la chaîne alimentaire de l'Antarctique ; en plus des petits poissons, les pingouins et les baleines s'en nourrissent ainsi que l'homme qui en pêche des millions de tonnes par année, généralement pour nourrir ses animaux d'élevage ou de compagnie. Il y a même des "Krill Pills" (pilules de Krill) en Australie, une autre aberration...

Nous avons exterminé 90% des requins en 20 ans, ce qui permet aux poissons affaiblis et malades de survivre et ainsi de contaminer les autres poissons.

Avez-vous remarqué vous aussi, qu'il y a de moins en moins d'insectes? Pour terminer, je vous recommande cet excellent article en Français Enquête sur la Sixième Extinction

S.V.P Faites les bons choix. L'avenir est en péril!