Comment expliquer cette réalité au plus grand nombre?

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jeudi 22 octobre 2015

Hécatombe Dans l'Océan Pacifique

Depuis mai 2015, il y a tout le long de la côte ouest du continent Américain, de l'Alaska jusqu'à la pointe sud de la Baja Californienne, une éclosion d'algues toxiques qui fait des ravages sur la vie marine et aussi sur l'industrie des pêcheries. Ces algues rouges produisent de l'acide domoïque et le taux de cette acide est à un niveau record, parfois 30 fois plus élevé que tout ce qui a été précédemment enregistré en plusieurs endroits de la côte ouest ; comme dans la baie de Monterrey en Californie. C'est la plus importante éclosion jamais observée. On ne sait pas exactement ce qui a causé cette éclosion, mais la température élevée des eaux est certainement le facteur prédominant.

L'acide domoïque est connue pour contaminer les mollusques d'où l'interdiction d'en manger. Aussi, elle s'accumule dans les organismes qui consomment du phytoplancton, soit les fruits de mer, anchois, sardines et autres. Les oiseaux et mammifères marin qui mangent des poisson ou des mollusques contaminés deviennent malade et plusieurs en meurent. 

Chez les mammifères, homme inclus, l'acide domoïque agit comme une neurotoxine, causant la perte de mémoire à court terme, des dommages cérébraux, et la mort dans les cas les plus sévères. Source Wikipédia
En juin 2015, le Département des Pêcheries et de la Faune de l'état de Washington a déclaré que cet acide avait été responsable du décès de quelques individus et d'une bonne centaine de personnes plus ou moins sévèrement incommodées.

Déjà, plus de 25 baleines à bosse et rorquals commun de l'Alaska et de la Colombie Britannique sont décédés et l'éclosion d'algues toxiques est impliquée dans leurs décès. Dix-neuf variétés d'étoiles de mer en mourant se transforment en tas de gelée dégoûtante, en Californie et au Mexique, les oursins perdent leurs épines. C'est véritablement une hécatombe qui se produit tout le long de la côte ouest américaine ; impossible de tenir le compte de la quantité de victimes chez le mammifères marins comme les phoques ou les oiseaux de mer.

La bande rouge représente la partie affectée
Une portion de la côte ouest du Mexique à partir du nord de Culiacan  jusqu'au sud de Mazatlan est la plus récente zone a rapporté une hécatombe renversante ; les photos d'animaux morts comme des dauphins, des lions de mer et les tortues de mer ainsi que les possons sont horribles ; leurs peau est fortement décolorée et leur corps émacié. 

Poisson émacié et aux couleurs dénaturées trouvé mort dans la zone discutée

Au début de septembre 2015, le réacteur No1 de Fukushima, celui qui est complètement démoli, a relâché des centaines de tonnes de déchets radioactifs dans l'océan Pacifique lorsque le typhon Etau a balayé la région en septembre. En plus, la compagnie TEPCO, propriétaire des réacteurs de Fukushima, a commencé à  déverser une grande quantité d'eau des sols hautement contaminée, aussi au début du mois de septembre.

Évidemment, il y aura des études sur les cadavres de ces animaux pour savoir si les radiations de Fukushima y sont pour quelque chose. On sait que le taux de radiation augmente en plusieurs endroits sur la côte ouest américaine et que cela provient de Fukushima qui, rappelons-le, continuera d'émettre des radiations pour une centaine d'années avant que la technologie ne soit suffisamment développée pour commencer à retirer les tiges d'uranium qui, à cause de leur chaleur intense, se sont littéralement fondues un trou sous le réacteur et on ne sait au juste à quelle profondeur elles sont maintenant rendues. Fukushima est un désastre qui va durer plusieurs décennies, et fort probablement des siècles...

lundi 19 octobre 2015

De Nouvelles Recherches Surprenantes... Plus Une Rumeur Qui s'Intensifie

     Air et mer intimement liés


Circulation Thermohaline
Une nouvelle étude sur les relations entre les changements climatiques abruptes et les courants marins a révélé qu'ils sont étroitement liés, et que des changements dans les régions polaires peuvent affecter les courants et le climat  à l'autre bout du monde en 100 à 200 années. C'est presque dix fois plus rapidement qu'on le croyait auparavant.

En examinant les données provenant des carottes de glace et des coquilles de phytoplancton qui s'y trouvaient ; l'étude a trouvé que des variations dans les courants océanologique (notamment la circulation thermohaline) et des changements climatiques abruptes dans l'Atlantique nord étaient étroitement reliés dans le passé.

C'est la fonte de la glace et l'accumulation d'eau douce au dessus de la circulation thermohaline entre Terre-Neuve et l’Angleterre et qui l'a ralenti ou stoppé entrainant ces bouleversements climatiques. Il est à noter que cela se passe en ce moment même à cause de la fonte du Groenland. Pour cette raison on prévoit, dans les grandes lignes, un refroidissement du nord de l'Europe et de la province de Terre-Neuve au Canada.

Pour plus de détails. Utilisez Google Translate (ou autre) pour traduire l'article
https://translate.google.fr/

 http://www.sciencedaily.com/releases/2015/10/151014121111.htm


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     Encore du méthane !

 
Des panaches de bulles de méthane s'élèvent du fond marin du Pacifique au large des états de Washington et de L'orégon. Ce sont les hydrates de méthane à l'origine des ces bulles ; des molécules de méthane piégées dans des cages de glace plutôt complexes. 

Ce méthane qui remonte vers l'atmosphère laisse croire que le réchauffement climatique est à l'origine de ce phénomène, identique à ce qu'on retrouve maintenant dans certaines régions de l'océan Arctique, et principalement dans la mer de Laptev.

La molécule de méthane
au centre entourée de
molécules d'eau gelée
Les hydrates de méthane prennent 180 fois leur volume lorsqu'ils se réchauffent et fondent. La dilatation subite est comparable à une explosion et est ce qui créé les fameux cratères qui apparaissent en Sibérie et qu'on devrait bientôt voir apparaître en Alaska et dans la toundra canadienne selon le climatologue Paul Beckwith.

Pour plus de détails. Utilisez Google Translate (ou autre) pour traduire l'article https://translate.google.fr/
http://news.agu.org/press-release/bubble-plumes-off-washington-oregon-suggest-warmer-ocean-may-be-releasing-frozen-methane/



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     Notes au sujet des hydrates de méthane au fond de l'océan Arctique

 On en apprend tous les jours... Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la glace hivernale qui se forme sur l'océan Arctique ne refroidit pas l'eau, mais elle empêche la chaleur de s'évacuer de l'océan. Cette chaleur reste donc piégée et réchauffe le fond de l'océan, là où il y a les hydrates de méthane...

Il y a tellement d'hydrates de méthane au fond de l'Arctique que seulement 10% causerait une extinction massive comme l'extinction Permienne si une telle quantité de méthane se retrouverait dans notre atmosphère. C'est sans compter tout le méthane qu'il y a ailleurs au fond des océans comme autour de la Nouvelle Zélande et en Antarctique par exemple.

Voir ou revoir cet article au sujet du méthane
  
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      Animaux d'élevage et les changements climatiques ?


Une bonne raison pour devenir Vegan. L'élevage d'animaux pour la consommation : bovins, porcs, poulets contribue à 51% des gaz à effet de serre produits par notre civilisation...Il s'agit d'une étude américaine, il n'y a évidemment aucune mention de moutons.

Cette étude sert à corriger les lacunes du GIEC dans l'estimation des gaz à effet de serre... Ça devient plutôt fréquent les études et interventions pour corriger des lacunes (restons poli) du GIEC.

Explications relatives au tableau:
FAO : Organisation de la Nourriture et de l’Agriculture de l'ONU
GES : Gaz à Effet de Serre
CO2e : formule pour ramener tous les gaz à effet de serre à la valeur du CO2 ; e = équivalent.


Pour plus de détails. Utilisez Google Translate (ou autre) pour traduire l'article
https://translate.google.fr/ https://www.worldwatch.org/files/pdf/Livestock%20and%20Climate%20Change.pdf


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    Une analyse marine globale pointe vers l'écroulement de la chaine alimentaire océanique

Pensez-y un instant... ou même deux, plus aucun poisson ou mammifère marin ne sortirait des océans...

En commençant à lire cette étude, je me rappelle de une que j'ai vu il y a quelques jours à peine, elle titrait : Plus de corail dans les océans vers 2030. Pour qui comprend le moindrement l’écosystème océanique, les coraux sont comme les pays les plus riches, les plus productifs et les plus populeux. Pas de corail veut dire des océans en train de mourir... tout simplement, tout atrocement...

Une première mondiale ; une analyse globale de la réponse marine aux émissions croissantes de CO2 de cause humaine dépeint une sinistre image pour le futur des pêcheries et pour les écosystèmes océaniques.

Publiée dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), par des écologistes marins de l'Université d'Adélaïde en Australie qui disent que les prévisions du taux d'acidification et de réchauffement océanique vont très probablement (sinon certainement) causer une réduction de la biodiversité incluant de nombreuses espèces clés qui ébranlera les écosystèmes marins du monde entier.

C'est le CO2 qui cause l'acidification des océans

Cette simplification (réduction du nombre des espèces) de nos océans aura de profondes conséquences sur notre façon de vivre actuelle, plus particulièrement pour les populations côtières et leurs économies.

L'écroulement de la chaine alimentaire marine va, en général, se faire depuis les plus grandes espèces en allant vers les plus petites. L’étude révèle aussi qu'à cause du réchauffement et/ou de l'acidification, les impacts seront aussi dévastateurs sur les espèces qui créent des habitats, coraux, moules et huitres. Le moindre changement de l'état de santé de ces habitats aura de vastes impacts sur les nombreuses espèces qui s'abritent dans ces environnements.

Un autre effet est que l'acidification va mener vers un déclin en sulfure de diméthyle, un gaz produit par le plancton océanique qui participe à la formation de nuages et donc qui joue un rôle dans l'échange thermique de la planète...

Pour plus de détails. Utilisez Google Translate (ou autre) pour traduire l'article https://translate.google.fr/
http://www.sciencedaily.com/releases/2015/10/151012181037.htm 
 
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      La rumeur...

Plusieurs climatologues estiment que l’Humanité n'a que 50% de chance de se rendre à l'an 2100 et la grande majorité des biologistes affirme que nous sommes en plein dans la 6e extinction massive de l'histoire de la notre Terre ; leur pronostic n'est pas meilleur.


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Noubliez pas, la seule façon de changer le monde, c'est de l'informer.
Je vous demande donc de partager cet article et tous les autres de ce modeste blogue sur tous les réseaux sociaux s.v.p.
__________Merci

dimanche 16 août 2015

Les Mauvaises Nouvelles Climatiques de l'Été 2015... Partie 1


    Les incendies de forêt en date du 8 Août 2015 sur le continent Nord-Américain. 

Aux USA, ce sont au total 25 189.86 Km/2 qui ont brûlé en 2015 pour 37,894 incendies. C'est très près du record de 2011 alors que 25 578.22 Km/2 avaient brûlé à cette même date.
Au 10 août 2014, il y avait eu aux États Unis 35 429 incendies de forêt et/ou de broussailles pour un total de 9 856 Km/2
Source : http://www.nifc.gov/fireInfo/nfn.htm

Au Canada, il y a eu 6,071 et ce sont 39 188.24 Km/2 de forêt et de toundra qui sont partis en fumée en 2015 ; un record, mais 2014 était le précédent record avec 36957.55 Km/2 avec 4 230 feux.

Des pompiers dans l'enfer de la Californie. Les incendies étant de plus en plus violents et imprévisibles, les risques pour les pompiers sont inacceptables ; il y a 20 ans, les incendies étaient loin d'atteindre de tels niveaux de dangerosité.

Californie : un brave pilote combat un incendie dans des conditions de vol difficiles ;
l'air est très turbulent au dessus des feu
x.

Californie : 40 maisons détruites dans ce feu.

Un fait intéressant à ne pas passer sous silence : dans la province de Québec, seulement 383.27 Km/2 ont flambé en 2014, et c'est encore moins en 2015 avec seulement 49.85 Km/2. La cause des ces petits nombres en est évidemment les changements climatiques. Le Canada est nettement scindé en deux à cause des ondulation du courant Jet ; l'ouest est chaud et sec alors que l'est demeure anormalement frais et humide depuis disons 2011. En fait, on peut synchroniser tout ceci avec la sécheresse Californienne ; c'est depuis le début de cette dernière que les ondulations du courant Jet dont j'ai déjà fait mention (nommées RRR et TTT en Anglais) sont coincées dans la même position sur l’Amérique du Nord. Voir cet article svp. Ce sont ces ondulations anormalement fixes du courant jet qui sont responsables de la sécheresse en Californie et du climat canado/américain scindé en deux dans le sens est/ouest environ au dessus de la frontière entre l'Alberta et de l'Ontario.


Dans quelques années, le nombre d'incendies de forêt va certainement diminuer car plus ça va, moins il y a de forêt à brûler... Aussi, les feux de forêt sont beaucoup plus intenses qu'il y a une douzaine d'années et plus à cause du manque de pluie et des températures plus élevées résultant du réchauffement climatique. La férocité des ces feux brule ou stérilise même la terre souvent jusqu'au fond rocheux. Ces conditions rendent la repousse des arbres et arbustes très difficile ou voire totalement impossible sans des conditions climatiques favorables. 
Ci-dessus, une vidéo courtoisie de la CBC lors
d'un des feux de forêt dans le nord de la 
Saskatchewan au début de juillet 2015
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      El Niño et le "Blob"

Le El Niño qui est en train de se développer sur la ligne équatorial dans l'océan Pacifique vient de franchir une autre étape dans sa croissance pour atteindre le niveau "Monstrueux" et ile lui reste du temps et de l'énergie accessible pour grandir. Il atteint sa pleine maturité dans la semaine suivant Noël.

Ses conséquences sur la faune et la flore aquatique sont désastreuses ; les espèces qui ne peuvent fuir sont soumises à une eau trop chaude et donc aussi avec un faible niveau d'oxygène. Mais dans le contexte actuel des températures de l'eau tout le long de le long de la côte ouest du Pérou à l'Alaska, la survie devient très difficile...
Image depuis nullschool.net créé par A.Randomjack pour le Climatoblogue
Les impacts d'un El Niño sont nombreux et affectent une grande partie la planète ; les vents changent et transportent des averses diluviennes tout autour du globe, ou les sécheresses empirent, des vagues de chaleur dans des endroits inhabituels... Un El Niño monstre dans le contexte actuel des changements climatiques abruptes, bien malin celui qui saura prédire où, comment, quand et quels seront les impacts qui se feront ressentir.

Circulation Thermohaline (Le Grand Convoyeur)
Pour ce qui est du "Blob" (zone d’eau anormalement chaude le long de l’Alaska et de la Colombie Britannique), rien de majeur n'a changé. Par contre, le climatologue Paul Beckwith commence à comprendre comment il s'est formé. Sans entrer dans les détails, le Grand Convoyeur connu sous le nom de circulation thermohaline (courant alimenté par les différences de températures (thermo) et la densité supérieure de l'eau salée (haline) s'est modifié à cause des changements climatiques bien sur. Ces malencontreuses modifications poussent l'eau chaude vers la côte nord ouest de l’Amérique du nord là où elle s'accumule pour créer ce qu'on appelle le "Blob", mot qui veut dire masse informe et qui a aussi été le titre d'un film de fiction/horreur en 1988. Le "Blob" a un impact direct dur le climat ; la chaleur qui se transporte dans l'atmosphère et monte en altitude affecterait même le courant Jet et serait en partie responsable de ses ondulations presque figées sur place selon certains climatologue. Du point de vue de la Physique, cela se tient, reste à le démontrer avec des études scientifiques pour en avoir la certitude.

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      Le réchauffement se poursuit, et va s'accélérer

Juillet 2015 vient d'être déclaré le mois le plus chaud depuis que nous tenons des registres, soit 1850. Au train où c'est parti, août le sera aussi... préparez-vous des trousses de secours et des réserves de nourriture pour au moins 3 jours : c'est la norme. Ayez aussi un endroit en tête vers lequel vous pourrez vous évacuer en cas de coup dur, genre une panne d'électricité prolongée ou si votre résidence serait endommagée. Le risque d'événements météo violent ne fait que s'accroître, soyez prêts !

Si vous avez lu mes articles précédents, vous savez que nous avons atteint le 1°C au réchauffement global moyen et que nous passerons le 2°C vers 2030, mais ça pourrait bien être 4°C, tout dépend de quand et de combien le méthane s'échappera de la mer de Laptev. Même sans tenir compte du méthane, des experts comme Kevin Anderson prédisent 3 à 4°C pour  dans 25 ans, sans tenir compte de la disparition de la glace maritime Arctique.  Les climatologues ont chacun une spécialité, certains connaissent bien les gaz à effet de serre, d'autres l'Arctique, d,autre les nuages, etc. C'est pour cela que j'aime Arctic-news, c'est un groupe de différents spécialistes capables de communiquer un portrait plus juste et actuel de la réalité climatique.

Prédire exactement de combien de degrés et quand nous atteindrons tel ou tel niveau de réchauffement est virtuellement impossible car trop de facteurs imprévisibles entrent en ligne de compte. Ce dont nous sommes tous certain, c'est que l'emballement du réchauffement climatique s'accélère de façon exponentielle ; plus ça va, plus ça s'accélère rapidement alors que nos gouvernements dorment au gaz de schiste et sont sous l'influence d'un corruption sans fin...
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dimanche 28 juin 2015

Sécheresses en Série

Traduction/adaptation de l'article "It’s Not Just Sao Paulo — Much of South America and Caribbean Swelters Under Extreme Drought"
paru ici: https://robertscribbler.wordpress.com/2015/06/26/its-not-just-sao-paulo-much-of-south-america-and-caribbean-sweltering-under-extreme-drought/

Merci à Robert Scribbler auteur et propriétaire de ce blogue https://robertscribbler.wordpress.com pour l’accord donné à la traduction et l'adaptation de cet excellent article et à l'utilisation de ses images et graphiques.

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      À Sao Paulo, une mégapole Latine de 20 millions d'habitants, vous ne le savez probablement pas mais il y règne une sécheresse tenace et le réseau d'aqueduc public est coupé parfois jusqu'à trois jours d'affilé. Imaginez-vous sans eau pendant trois jours plusieurs fois par mois. En dépit des ces coupures draconiennes, le Réservoir Cantareira est maintenant à 9% sous la limite utilisable. Un niveau tellement bas que les gestionnaires ont du installé des tuyaux supplémentaires pour pour y prendre l'eau. Une pratique controversée car le fait de puiser l'eau si bas dans le réservoir va non seulement tuer des poissons, mais cela va aussi envoyer plus d'eau polluée comme dans la mousseuse Rivière Tiete (assurez-vous de voir les 4 photos) ainsi que dans les réserves d'eau pour la bain et pour boire.

Le Réservoir Cantareira semble sec comme un vieil os depuis plus de 18 mois. Les restrictions sévères ont permis de stabiliser le niveau du réservoir.
Photo source: UOL.

Au moins, les coupures dramatiques pour l'utilisation de l'eau semblent avoir ralenti, sinon stoppé la baisse du réservoir clef. Le niveau s'est maintenu à environ -9% sous la limite minimale depuis la fin de la saison des pluies il y a deux mois. Mais Sao Paulo a encore au moins quatre mois de saison sèche à traverser alors que la météo pour la plus grande ville du Brésil ainsi que pour la plus grande partie du pays, de la Colombie et des Caraïbes demeure exceptionnellement sèche.

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        La sécheresse s'étend sur la majeure parti de l'Amérique du Sud et des Caraïbes

On a porté beaucoup d'attention à la sécheresse de Sao Paulo. Ceci est certainement du à la situation extrême qui met en danger immédiat les 20 millions de personnes qui y vivent avec un rationnement très sévère de l'eau et un risque accru de maladies transmises par l'eau. (Voir Dengue Fever strikes Sao Paulo La fièvre de Dengue frappe Sao Paulo). Cela stimule aussi la migration des gens vers des régions moins sévèrement touchées par les problèmes d'eau. Mais la vérité silencieuse, celle dont on entend peu parler, c'est que de vastes parties de l'Amérique Latine sont aussi aux prises avec la sécheresse extrême qui sévit.

La carte des déficits et ses surplus de précipitation des 6 derniers mois montrent une sécheresse sévère largement répandue.  Image source: NOAA’s Climate Prediction Center.

La sécheresse est centrée sur la forêt pluvieuse de l'Amazone, maintenant largement dépouillée d'arbres et envahie d'habitations humaines. À cet endroit, le déficit de pluie sur six mois est de 400 mm ou plus. C'est un niveau de sécheresse vraiment hors de l'ordinaire dans cette région qui alimente en eau essentielle états et pays environnants. Des années de coupage à blanc et à brûler de grandes superficies pour permettre, entre autres, l'élevage de bovins en plus des  températures à la hausse causée par nos émissions de gaz à effet de serre ont prélevé un lourd tribut à l'Amazone. Sa résilience est maintenant compromise par les sécheresses récurrentes au moment où des centaines de feux de forêts font rage dans le silence médiatique à chaque année.

Tous ces bouleversements accélèrent le rythme du réchauffement climatique ; d'un coté il y a un surcroit de CO2 d'ajouté à l'atmosphère quand ces immenses forêts brulent, et de l'autre, l'absence de ces millions d'arbres ne retire plus des millions de tonnes de CO2 de l'atmosphère.

Le climat qui se réchauffe et la perte massive d'arbres qui dérègle le cycle des pluies dans toute la zone affectée, tout cela dégrade davantage la forêt équatoriale et la fait lentement mourir. Les pires années sont les années El Niño quand les eaux surchauffées du Pacifique équatoriale favorise le potentiel de sécheresse de tout l'Amazone et du Nord du Brésil ; l'El Niño de 2015 accroit la sévérité des sécheresses et frappe le coeur, c'est à dire le bassin de l'Amazone et les forêts (qui étaient) pluvieuses environnantes.

 

La sécheresse qui prévaut et s'intensifie sur l'Amazone a des répercussions qui vont beaucoup plus loin. La région agit comme une immense réservoir d'humidité atmosphérique qui propage des rivières aériennes vers le Nord, le Sud et l'Est. De cette manière, un Amazone de forêts pluvieuses en santé génère des nuages sur de vastes régions, permettant ainsi la pluie sur la Colombie, les Caraïbes et sur tout le Brésil. Mais les forêts pluvieuses sont endommagées ; le réchauffement, les sécheresses étouffantes de chaleur et la déforestation (soit par les coupes à blanc, soit à bruler de grandes superficies), la forêt pluvieuse perd de son habilité à envoyer ces salvatrices artères aériennes d'humidité et de nuages ; à la place, c'est son coeur qui s'assèche.

Souvent visible depuis les air, les arbres de l'Amazone relâchent d'immenses nuages de vapeur d'eau dans l'atmosphère. Ces rivières aériennes sont  en voie de s'assécher à mesure que l'Amazone se réchauffe via nos gaz à effet de serre, brûle sans que personne n'en parle et est coupé à blanc sous prétexte de développement. Image source: Climate News Network.

Cela signifie qu'à quelques endroits en Colombie, des résidents ont souffert de sécheresse depuis plus de trois ans. À La Guajira, des résidents meurent par manque d'eau et de produits associés dans les magasins

Selon les chiffres officiels, 26 enfants sont morts de malnutrition à La Guajira en 2013, 48 en 2014 et 11 durant les six premiers mois de 2015.

La situation est complexe car la majeure partie de l'eau puisée dans le peu qui reste des réserves souterraines va maintenant vers les fermes (industrielles) internationales ou la plus vaste mine de charbon à ciel ouvert de la planète. Il en reste donc très peu pour les résidents et le peu qui reste est souvent de l'eau salée et/ou polluée. 

 

Aux Caraïbes, plus de 1 500 000 habitants sont maintenant affectés par la sécheresse et plusieurs font face à un rationnement stricte de l'eau. Manque d'eau, récoltes qui dépérissent, bétail mort et impacts sur l'industrie touristique ont eu des répercussions négatives sur les îles de Puerto Rico en passant par Sainte-Lucie et puis Cuba jusqu'à la République Dominicaine. 

Justement, en République Dominicaine la situation se dégrade rapidement, les ingénieurs civils clament qu'il ne reste même pas 30 jours de réserve d'eau pour plusieurs villes du pays. Des rapports provenant d'autres régions, comme Haïti sont incomplets mais les indications sont qu'Haïti est aussi touché. Haïti est presque complètement dépourvu d'arbres et cela résulte en une résilience très atténuée à n'importe quelle sorte de météo extrême.

Avec El Niño qui prend encore de la vigueur et aussi avec les températures globales qui continuent de grimper grâce à nos émissions de gaz à effet de serre, elles aussi toujours en croissance et maintenant à plus de 400 ppm de CO2 pour la première fois en au moins 3 millions d'années.

Le réchauffement s'accélère car les rétroactions climatiques se sont engagées : qu'on pense à la perte de glace maritime sur l'océan Arctique, au pergélisol qui dégèle et relâche de plus en plus de CO2 et de méthane, aux incendies de forêt qui envoie des résidus sur le Groenland qui le fait fondre plus rapidement, aux océans surchauffés qui font de plus en plus d'évaporation ce qui fait aussi grimper le réchauffement car la vapeur d'eau est un puissant gaz à effet de serre...
Au cours de 2015, les conditions de sécheresse pour l'Amazone, le Brésil, la Colombie et pour les Caraïbes vont très probablement s'aggraver pour au moins les six prochains mois. À ce stade, il est essentiel de rappeler que la terrible sécheresse n'est pas confinée qu'à Sao Paulo, mais s'étend à depuis l'Uruguay, passe par le Brésil, le Venezuela, la Colombie et à travers la majeure partie de l'archipel des Caraïbes.

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     Les autres endroits sur la planète où une sécheresse sévit : 
 
- Europe de l'Est et Grande Bretagne, la sécheresse gagne du terrain.
- Asie, la sécheresse continue dans les parties Est et plus sévèrement encore au Sud-Est.

- Indes, la canicule qui a tué plus de 1 700 personnes a aussi mené à des pénuries d'eau.
- Afrique, la sécheresse se poursuit sur la région équatoriale et dans le Sud.
- Pakistan, pour réduire l'intensité de la canicule, le gouvernement Pakistanais songeait sérieusement à ensemencer les nuages pour tenter de faire pleuvoir.
- Amérique du Nord, il y a évidemment la Californie en situation quasi désespérée et la partie Ouest des USA et dans des parties sont affectées dans les prairies Canadienne, les Grand-Lacs et la nouvelle Angleterre.
- Australie, la sécheresse s'acharne sur le continent. À la mi-Mai dans le Queensland, la sécheresse affectait 80% du territoire, un triste record! 

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      En terminant, Sécheresse en Alaska...

... Pas vraiment, mais il y a faut très chaud et l'hiver a été de loin le plus doux jamais enregistré. Résultat de la modification du climat, des feux de forêt en série. Il y en avait 319 en activité le 28 Juin. seulement en Alaska!



  Merci de m'avoir lu et svp. penses aux autres : partages...

vendredi 5 juin 2015

Le Réchauffement Global n'avait pas Ralenti

J'ai décidé de faire un court article sur ce sujet parce que même s'il semblait démontré, cet hiatus, ou ce ralentissement du réchauffement de 1998 à 2012 m'a toujours paru suspect, car la physique du climat ne semblait pas le justifier.
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Une nouvelle recherche parue il y a quelques jours dans la revue Science et donc approuvé par des pairs, démontre qu'il n'y a pas eu de ralentissement dans le Réchauffement Global comme on l'avait d'abord cru, même si le GIEC en avait mention dans son 5e rapport publié en 2013/2014.

Source : NOAA
Dans ce rapport, le GIEC affirmait  que la tendance à la hausse des températures de 1998 à 2012 était notablement inférieur à la tendance de 1951 à 2012. Depuis ce rapport du GIEC, les scientifiques de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration
ont apportés des améliorations significatives dans le calcul des tendances, et utilisent maintenant des données de températures de surfaces globales qui incluent les données des 2 années les plus récentes, 2013 et 2014 - l'année la plus chaude enregistrée à ce jour.

Les calculs ont aussi utilisés des versions améliorées des données de surface océanique et terrestre. Une des améliorations les plus remarquables est une correction qui tient compte de la différence des données collectées par les bouées et par les navires.

De nouvelles analyses avec ces données démontrent qu'une couverture spatiale incomplète
avait aussi amené à des sous-estimations de la valeur réelle du changement de température global rapporté antérieurement par le GIEC en 2013. L"intégration de douzaines de séries de données ont amélioré la couverture spatiale sur plusieurs zones, incluant l'Arctique où les températures ont rapidement monté ces dernière décennies.

Donc, le ralentissement présumé de la hausse des températures était dû à des analyses qui manquaient de données, de corrections à faire sur les méthodes de mesure entre navires et bouées et l'ajout des années 2013 et 2014 qui permettent de mieux compléter le casse tête.

En se basant sur ces recherches, on constate que le taux de réchauffement de la température moyenne du globe  0,086°C par décennie de 1998 à 2012 alors que le GIEC avait calculé 0,039C.


À moins d'un imprévu majeur, comme un gros volcan qui enverrait des tonnes de poussière dans la haute atmosphère pour bloquer une partie du rayonnement solaire (un effet toujours temporaire), 2015 sera fort probablement une autre année record de température élevée. La période de Janvier à Avril est déjà la plus chaude jamais enregistrée et El Niño est en ville. Attendez-vous donc à une fin d'année chaude et turbulente. Aussi, l'océan Arctique connaîtra très probablement un record minimum de couverture de glace maritime ; ce qui laisse présager un avenir encore plus incertain et houleux.
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Un note finale, je viens d'écouter une (autre) conférence sur le climat, et en particulier le GIEC. Le consensus au sein du GIEC est un consensus de minimum. Si un pays dit que le niveau des océans ne montera que d'un mètre, alors un mètre de hausse du niveau des mers se retrouvera dans le rapport. C'est une des raisons qui fait que le GIEC arrive avec des chiffres et des mesures vraiment très en dessous de ce que la réalité risque apparemment d'apporter.

Le GIEC viendrait de diminuer leur limite de 2°C au réchauffement climatique à 1,5°C. La raison majeure, c'est que les pays pauvres, comme le Bangladesh et tous ces petits pays des îles du Pacifique entre autres ne pourraient survivre à 2°C de hausse de température moyenne globale. Mais il ne faut pas oublier que pendant que la moyenne globale est près de 0,9°C, l'Arctique s'est réchauffée d'au moins 5°C et l'Antarctique de 3°C, et c'est de là que viendra la hausse annoncée du niveau des océans d'au moins 7 mètres en 2070, n'en déplaise au consensus minimaliste GIEC et aux pays qui en disparaîtront...

La bille (verte) dans la moité de gauche représente tout l'air qu'il y a dans notre atmosphère et la bille (rose) dans la moitié de droite représente toute l'eau qu'il y a sur Terre, même celle qui est congelée au Groenland et en Antarctique
Merci à http://planet3.org/2012/05/10/if-you-put-all-the-water-on-earth-in-one-place/

jeudi 7 mai 2015

El Niño 2015 Apparemment en voie de devenir un monstre redoutable

 Article original paru sur : https://robertscribbler.wordpress.com/2015/05/06/steaming-equatorial-pacific-sees-winds-blowing-toward-monster-el-nino/
Merci à Robert Scribbler auteur et propriétaire de ce blogue pour l’accord donné à la traduction et l'adaptation de cet excellent article et à l'utilisation de ses images.

Vu l'urgence, l'importance et la fraîcheur des données ainsi que la qualité de l'article à traduire, j'ai rapidement décidé de reporter mon article sur le méthane de 4 ou 5 jours. 
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     L'an dernier, certains climatologistes nous ont prévenu que cet El Niño pourrait devenir un monstre... Cela semble bien se confirmer.

Tout au long de la large ceinture de Pacifique Équatorial, les températures de surface maritime vont de chaudes à extraordinairement chaudes, Depuis le Nord et l'Est de la Nouvelle Guinée, des anomalies de +1°C jusqu'à la ligne où la date change et où l'on rencontre des anomalies dans la fourchette entre +2,6°C à +3,1°C au dessus de la normale. En poursuivant vers l'Est, ces anomalies diminuent progressivement pendant 8 000 Km entre +1,4°C et +1,7°C jusqu'à la côte Ouest de l’Amérique du Sud où elles atteignent des pointes de +3°C à +4°C au dessus de la moyenne.

 Du jamais vu qui fait dans l'incroyable! Voyez cette immense zone d'eau anormalement chaude sur presque tout le Pacifique. 

L’océan Pacifique montre de fortes anomalies de température sur la majorité des régions.
Merci à https://robertscribbler.wordpress.com/  pour son accord à utiliser
ses images, Source primaire : earth.nullschool.net
Des eaux anormalement chaudes sur l'ensemble du Pacifique allant du bord du cercle Arctique à celui de l'Antarctique et des rives de l'Asie aux côtes des Amériques. Un ensemble de records de températures élevées capable de causer la nausée chez tous ceux qui connaissent bien les conséquences d'un pareil événement. C'est à dire un océan montrant peu de zones avec des lectures inférieures à la norme et qui sont en déclin. Des océans qui montent en température subissant des pertes massives d'animaux de toutes sortes occasionnées par la chaleur accrue qui favorise la diminution de la saturation en oxygène et le développement de toxines produisant des microbes qui prospèrent allègrement dans ces eaux plus chaudes.

Ce Pacifique surchauffé a de quoi angoisser ; c'est un étrange océan, un auquel nous ne sommes pas habitués et qui est déjà dans les griffes d'un El Niño de force modérée. Un El Niño qui lorsque combiné avec la quantité immense de nos émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent la Terre de plus en plus et qui a fait de 2014 l'année la plus chaude ainsi que les trois premiers mois de 2015 l'ont été. Nous sommes bel et bien entrés dans l'ère des changement climatiques abruptes. Préparons nous pour un El Niño en voie de devenir monstrueux...
"Onde de Kelvin" : une onde de gravité océanique (marée par exemple) de taille spécifique que "l'effet de Coriolis" (force qui fait tourner l'atmosphère ou l'eau dans le sens de rotation de la terre ; c'est le même effet qui fait tourner l'eau dans un sens quand on chasse une toilette, et en sens opposé de l'autre côté de l'équateur) dirige vers une côte.
Une puissante onde de Kelvin donc apporte de la chaleur à la surface équatorial après avoir été stimulé par de forts vents générés par une très forte Oscillation Madden-Julian (phénomène anormal de fortes précipitations le long de l'équateur à la grandeur de la planète). Un engin thermique rugissant qui draine encore plus d'énergie d'un second ensemble de vents dominants venant de l'Ouest cette semaine.

L'Oscillation Madden-Julian à l'oeuvre dans L’océan Pacifique le 6 mai 2015
Merci à https://robertscribbler.wordpress.com/  pour son accord à
utiliser ses textes et images, Source primaire : earth.nullschool.net
Ces forts vents d'Ouest vont probablement amplifier l'El Niño 2014-2015

Dans le résumé ci-haut du GFS (Global Forecasting Service) le Service de Prévisions Globales, nous voyons des vents soutenus de 50 km/h accompagnés de rafales dans une région le long et juste au Nord de l'Équateur près de la Nouvelle Guinée. Les vents sont associés à un cyclone qui se développe et deviendra typhon plus tard cette semaine selon ce qu'indique les modèles. Les vents d'Ouest de déplacent vers l'ouest le long de la Nouvelle Guinée vers les Philippines. Là, ils sont stimulés par un autre cyclone — la tempête tropicale Noul. Le résultat est qu'un ensemble de vifs vents d'Ouest remontent pendant des centaines de kilomètres contre les Alizés. Un genre d'événement qui a le potentiel de renforcer El Niño qui est déjà d'une remarquable intensité

Cette semaine encore, les modèles de prévision CFSv2 de la NOAA (Agence Américaine Nationale Océanographique et Atmosphérique) continuent d'indiquer un El Niño extrêmement puissant plus tard dans le courant de l'année. Les modèles, une fois  pondérés, montrent des pointes de +2,5°C au dessus de la normale pour Niño 3.4 Une région du Pacifique (que je n'ai pu situer mais qui doit être sur ou près de l'équateur). Des modèles non-pondérés eux montrent des pointes normalisées de +3,1°C. Ceci est un accroissement de ce qu'avaient révélé les prévisions CFSv2 d'il y a une semaine. Un autre ensemble qui montre une tendance continue pour une intensité supérieure d'El Niño.


Image courtoisie de https://robertscribbler.wordpress.com/ Source original NOAA
Traduite et adaptée par le présent traducteur.

Les prévisions modélisées par le NOAA montrent un potentiel pour un El Niño extrême débutant en Juin pour se poursuivre jusqu'en Janvier 2016...

Si un tel événement devait  se produire, ce serait bien pire que le Super El Niño de 1998. Cela pousserait les températures globales dans un bien pire régime. Cela réduirait aussi la capacité naturelle d'absorption du carbone et empirerait sécheresse et précipitations sur-abondantes dans des régions variées et déjà vulnérables du globe. On n'a qu'à penser à l'Australie, l'Angleterre, le Moyen-Orient, l'inde et le Nord-Est Américain pour ne nommer que celles-là.

 Avec les modèles qui continuent de montrer des valeurs de plus en plus élevées, et avec autant de chaleur, et donc d'énergie disponible pour nourrir El Niño, et les forts vent d'Ouest qui continuent de renforcer l'El Niño actuel, ceci est une situation qui exige une surveillance continuelle et précise.
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Liens externes en Anglais
Monster El Nino Emerging From the Depths
NOAA’s Climate Prediction Center
Earth Nullschool
March Shows Strongest Madden Julian Oscillation on Record
Starving Sea Lion Pups and Liquified Starfish