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lundi 20 juin 2016

Bouleversement : La Chaleur Océanique Envahit l'Atlantique Nord

Ceci est une traduction/adaptation de l'article "Ocean Heat Overwhelming North Atlantic." Merci à Sam Carana et Arctic news pour leur collaboration et leur accord donné pour la traduction et l'utilisation de leurs graphiques et images.
Désolé, je ne peux traduire les graphiques.

N.B. Les passages en italiques sont des ajouts de ma part afin, je crois, de vous éclairer davantage.
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La superficie de la glace sur l'océan Arctique est au plus bas niveau jamais observé pour ce temps-ci de l'année.

Donnée la plus récente : 9,931,177 km carré (16 juin 2016)
Image : JAXA

Non seulement la superficie de la glace sur l'Arctique est elle à son plus bas niveau (pour cette date), mais aussi, la glace s'amincit très rapidement, elle est plus fragmentée, moins concentrée et de couleur plus foncé. Les températures à la surface de l'océan près de Svalbard atteignait 12,8°C dans le cercle vert le 14 juin 2016 ; c'est 10,9°C au dessus de la moyenne de 1981-2011 comme on le voit sur l'image ci-dessous (avant 1981, c'était de la glace solide ou avec très peu d'eau, même au 16 juin).
Par Sam Carana de Arctic-news

L'image ci-dessus montre aussi que l'étendue d'eau froide dans l’Atlantique Nord s'est passablement rétrécie. Par contre, la zone froide dans l'océan Pacifique s'est agrandie.
Pourtant, beaucoup d'eau de fonte s'est écoulée du Groenland en 2016, tel que l'illustre cette image (à droite) du NSIDC.org


L'écoulement depuis l'Alaska et la Sibérie semble moins important que l’écoulement d'eau de fonte vers l'Atlantique Nord. Donc, comment se fait-il que la zone froide dans le nord du Pacifique soit devenue plus grande que celle dans l'Atlantique nord? Et comment se fait-il que le zone froide dans l'Atlantique nord se soit rétrécie autant?

La différence est très marquée, surtout lorsqu'on considère l'intensité des anomalies froides. Si ce n'est pas l'écoulement d'eau de fonte (froide), quelque chose d'autre doit forcément influencer ces zones d'eau froide dans l'Atlantique comme dans le Pacifique. 

La différence est certainement causée par autre chose que le Grand convoyeur mieux connu sous le nom de "circulation thermohaline" (thermo pour chaleur, haline pour salinité. Ce sont les différences de densité de l'eau qui font circuler ce grand courant). Ce courant apporte de l'eau chaude dans l'Atlantique Nord et retourne de l'eau froide vers le sud. Il fait exactement le contraire dans le Pacifique nord : il y apporte de l'eau froide et retourne de l'eau chaude vers le sud.  
Le Grand Convoyeur réchauffe l'Atlantique nord, mais refroidit le Pacifique nord.
Créé par Sam Carana pour Arctic-news.
Note : cette animation est plutôt volumineuse et peut nécessiter un certain délai pour s'afficher complètement.
(Le but n'est pas de suggérer l'hypothèse d'un dysfonctionnement très anormal du "Grand Convoyeur", cela n'aurait pas de sens pour expliquer les observation dont nous parlons. La circulation thermohaline est une pièce importante du système climatique qui fait circuler le tiers de l'énergie thermique, le reste de la chaleur est transportée vers les zones froides par les courants atmosphérique, mais lentement.)

C'est fort probablement le réchauffement accéléré des océans qui a presque totalement annihilé ce qu'était la zone froide dans l'Atlantique nord.

Pour ce qui est de la zone froide apparue dans le Pacifique nord, encore là le réchauffement accéléré des océans a pu modifier des courants marins moins connus, les vents, et la venue prochaine de La Nina alors qu'El Nino vient tout juste de se terminer sont des explications partielles mais qui sont qui prisent ensemble, sont les plus plausible quant à l'origine de l'apparition de cette nouvelle étendue d'eau anormalement froide.

L'image ci-dessous montre une autre comparaison. La partie du haut montre les anomalies de température du 1er juin 2015, et celle du bas du 1er juin 2016, mais par rapport à la moyenne 1961-1990 cette fois. (Notez la différence du bleu qui montre les eaux anormalement froides.)
 
Même si le Grand Convoyeur peut ralentir (et a montré des signes importants de ralentissement), ce qui est encore plus important que sa vitesse, c'est la quantité de chaleur qu'il transporte dans l'Atlantique nord.
 

Vers 2009-2010, une partie du Grand Convoyeur, le Gulfstream, a sérieusement ralenti à cause de l'étendue d'eau froide (provenant de la fonte accélérée du Groenland). Cela a ressemblé à un bouchon de circulation sur une autoroute avec, pour résultat direct, de causer une hausse du niveau de l'océan de 128 mm le long de la côte nord-est américaine et a aussi affecté la cote est Canadienne, plus particulièrement la Nouvelle-Écosse.
Source en Anglais.

Anomalies des températures océanique de l’hémisphère nord selon la moyenne 1901-2000 (le zéro). Données de janvier 1880 à mai 2016 avec une courbe de tendance polynomiale ajoutée pour les prévisions futures.
Si une telle tendance se poursuivait, ou même se renforcerait, encore plus d'eau chaude se retrouverait dans l'Atlantique nord et dans l'océan Arctique. Vu que l'apport depuis l’Atlantique est d'environ 10 fois celui du Pacifique, cela ne va qu'accroître rapidement le réchauffement de l'Arctique.
On a entendu plusieurs histoires et prévisions sur ce que causerait l'immense zone d'eau froide qui s'était accumulée dans l'Atlantique nord. Apparemment, l'histoire est loin d'être terminée avec cette fluctuation d'eau froide de l'Atlantique nord et du Pacifique nord. Donc pas de longue période froide en vue pour l'est du Canada et l'Angleterre (pour le moment).
Je sais que cela prend environ un millénaire à une molécule d'eau pour faire le circuit complet de la circulation thermohaline, ce ne n'est pas la cause ; ce bouleversement demeure néanmoins un phénomène très étrange, inattendu, et qui s'est produit vraiment très rapidement.
Un océan Arctique plus chaud ne va qu'accélérer le déclin de la glace ce qui va permettre au soleil de réchauffer l'océan (et donc le climat) encore plus rapidement. (Sans oublier les impacts importants sur le courant Jet, le principal moteur météo de l'hémisphère nord).

Le "Feedback" no14 (boucle de renforcement positif, donc qui amplifie/accélère le réchauffement) fait référence à la chaleur (latente) qui a d'abord fait fondre la glace sera maintenant absorbée par l'eau de l’océan Arctique.

À mesure que la glace maritime se réchauffe, 2,6 J/g (joules par gramme) va dans chaque degré C de réchauffement de la glace. À mesure que la glace fond, toute l'énergie (334J/g) sert à transformer la glace en eau tandis que la température de l'eau demeure à 0°C.

Un fois que toute la glace a fondu, toute la chaleur subséquente va servir à réchauffer l'eau à 4,18 J/g pour chaque degrés C de réchauffement additionnel de l'eau. La même quantité d'énergie qui fait fondre la glace fait ensuite chauffer l'eau qui a résulté de la fonte à 80°C.

À la longue, l'eau de l'Arctique peut donc se réchauffer beaucoup... trop. Si les océans se réchauffent trop, l'évaporation sera tellement rapide que le vapeur d'eau pourrait, à la longue, quitter la Terre et la transformer en désert brûlant sans eau, et sans vie...)
             24 juin 2012                   |   Prévision pour le 24 juin 2016
B
  La superficie de la glace sur l'océan Arctique est en diminution rapide tel que démontré par cette comparaison.
Comme le montre l’image suivante, ce n'est pas seulement la superficie de la glace qui diminue, mais aussi son volume qui est comparé sur l'image ci-dessous entre le 16 juin 2012 et le 16 juin 2016. Elle est nettement plus mince en 2016.
(Je rappelle que 2012 est l'année ou le volume et la superficie de la glace sur l'océan Arctique était à son plus bas niveau depuis des millénaires et qu'avant 1985 (environ), la glace atteignait plusieurs mètres d'épaisseur et sa couverture était quasi totale sur l'Arctique, même en été.

 

Avant donc, l'épais couvercle de glace servait de tampon, de bouclier de protection au réchauffement. La chaleur était engloutie par la glace, mais cette dernière a fondu à un rythme impossible avant notre époque, la nature à elle seule aurait pris au moins un siècle pour la faire fondre. Le réchauffement actuel de notre planète se produit au moins 10 fois plus vite que ce que la nature pourrait le faire. Le bouclier qui protégeait du réchauffement l'océan Arctique est à toute fin pratique, presque entièrement disparu.

Visualisation du bouclier qu'était la glace plus épaisse avant 2012 et nettement plus mince après le minimum record enregistré en septembre (fin de l'été) 2012. La chaleur qui s'accumule maintenant dans l'eau va finir par atteindre les hydrates de méthane, principalement dans les haut-fonds marin de l'océan Arctique. C'est ce méthane que craignent la majorité des climatologues car il pourrait être relâché très rapidement dans l'atmosphère et en grande quantité ; on suspecte avec un bon degré de certitude, que cela s'est déjà produit au cour d'extinction massive précédentes... Le résultat serait une hausse très rapide et substantielle du réchauffement pouvant facilement atteindre un catastrophique 4°C ou plus. Voir cet article antérieur : Le méthane : l'arme fatale des changements climatiques

 Le danger est donc que l'eau réchauffée atteigne, probablement plus tôt que tard selon certains scientifiques, ces hydrates de méthane et que ces dernières s'éjectent avec force dans l'atmosphère...

Nous sommes au seuil d'une catastrophe capable d'exterminer au moins 50% des espèces vivantes, dont la notre, et exige la mise en place d'un plan d'action d'ensemble et efficace comme décrit dans ce plan d'action climatique (en Anglais mais traduisible).

Merci de partager mes articles. C'est ma seule récompense, mais elle me fait bien plaisir.

     Liens en Anglais
- NASA Study Finds Atlantic 'Conveyor Belt' Not Slowing (March 25, 2010)
http://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?release=2010-101

- Arctic Ocean Circulation: Going Around At the Top Of the World, by Rebecca Woodgate (2013)
http://www.nature.com/scitable/knowledge/library/arctic-ocean-circulation-going-around-at-the-102811553

- Feedbacks
http://arctic-news.blogspot.com/p/feedbacks.html

- Climate Plan
http://arctic-news.blogspot.com/p/climateplan.html


Une référence supplémentaire dont je me suis servi pour compléter l'arcticle.
https://paulbeckwith.net/2016/06/16/new-podcast-melting-arctic-and-effect-on-gulf-stream/

mercredi 15 juin 2016

Des Orages Monstrueux en Afrique Lancent d'Énormes Haboob Vers l'Europe ; des Températures de Plus de 38°C Suivront

Traduction/adaptation de l'article "Monster African Thunderstorm Hurls Enormous Haboob at Europe, 100 + Degree (F) Heat to Follow ". Merci à Robert Scribbler auteur et propriétaire de ce blogue https://robertscribbler.wordpress.com pour l’accord donné à la traduction et l'adaptation de cet excellent article et à l'utilisation de ses images et graphiques. Son blogue possède un grand nombre d'articles. Si vous comprenez l'Anglais ou êtes capable de vous accommoder de https://translate.google.fr/ visitez le.
Notez que les passages en italique sont des ajouts de ma part : A. Randomjack

Un Haboob c'est un type de violente tempête de sable observée dans le désert du Sahara. Wikipédia Fr.

Une expansion du Sahara progressant vers le nord, donc vers l’Europe, semble inéluctable. Ce scénario inquiète depuis longtemps les scientifiques qui modélisent le potentiel de météo extrême et qui font aussi les projections climatiques qu'induisent le réchauffement climatique que nous, les humains, causons. Il apparaît cette semaine que l'Europe de l'est et le sud de l'Europe vont avoir un avant goût de la météo désertique Saharienne. Ça se déroule un peu plus dramatiquement que les scientifiques ne l'avaient cru. 
Je m'excuse de ne pouvoir traduire les images.

En haut de l'image, les 2 flèches jaunes pointent vers des tempêtes de sable (Haboob). Ensuite, on voit l'Afrique de l'Ouest et en rouge foncé, montré par une flèche jaune, ce sont de "monstrueux orages" sur le nord-ouest de l'Afrique.
Des orages monstre ont explosé sur le nord-ouest de l'Afrique la nuit dernière (nuit du 14 au 15 juin), ce qui a poussé de vastes Habood vers l'Europe. Image : The Met Office
Dans la nuit du 14 au 15 juin donc, un immense orage, assez vaste pour couvrir à la fois l’Angleterre, l'Écosse et l'Irlande s'est déchaîné au dessus de l'Afrique de l'ouest. Cet orage, plus grand que la majorité des ouragans, a attiré des vents forts et chauds depuis le désert du Sahara et du nord de l'Afrique. Ces vents ont emporté une grande quantité de sable qui a été soufflé par les forts vents s'écoulant des orages vers le nord formant un large front qui va traverser la Méditerranée pour se diriger vers l'Europe.

Tôt au matin du 15 juin, le large front du haboob d'environ 1 000 km de long a recouvert une partie du Mali, de l'Algérie et du Niger alors que les vents chauds du sud vont continuer de pousser le sable vers le nord. Au cours des prochains jours, on s'attend à ce que ces haboobs fassent rage sur l'Afrique du nord, l'Algérie, la Tunisie, qu'il traversera la Méditerranée pour ensuite frapper le centre de l'Italie et épuiser lentement sa furie sur la Pologne et les Balkans pour finalement mourir en Ukraine.

Centre de Prévision des Poussières de Barcelogne
Une gigantesque tempête de sable qui va traverser de l'Afrique du nord vers le sud-est de l'Europe est prévue. Une vague de forte amplitude du courant Jet et une forte crête ont engendré le canal par lequel se propulse le sable plus au nord que ce à quoi on est habitué. Source : Barcelona Dust Forecast Center.
Depuis ses origines en Afrique du nord jusqu'à ce qu'elle s'éteigne en Ukraine, cette tempête de sable très anormale de par sa taille et donc sa puissance, aura parcouru plus de 4 000 kilomètres! Cette tempête apportera aussi des températures anormalement chaude puisqu'elle prend en partie sa source dans le Sahara... 
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À Sofia en Bulgarie, on prévoit que la température atteindra 35°C au cours des prochains jours. À Bucarest en Roumanie on s'attend à 35.5°C samedi qui vient, alors que des parties de la Bulgarie verront des températures de 40°C d'ici samedi. À Athènes en Grèce, on prévoit 38.9°C pour samedi et 37,8°C pour dimanche. Plus haut dans la péninsule des Balkans, c'est 41,6°C qui est prévu. Ces températures sont de 8°C à  11°C supérieures à la moyenne pour ces régions et ce temps-ci de l'année. Des températures avoisinant les records de chaleur pour le sud de l'Europe mais qui ont plus en commun avec celles du climat typique de l'Afrique du nord. 
Au cours des trois prochains jours, les tempêtes de sable vont se propager le long d'un front associé à une (inhabituelle) vague de forte amplitude du courant Jet. Vers l'est, on s'attend à ce que des sections du sud et de l'est de l'Europe atteignent ou dépassent les records de chaleur. Source : Pivotal Weather. Les prévisions sont pour samedi le 18 juin.


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vendredi 3 juin 2016

Les Déluges du Réchauffement Climatique et une Invasion de Sauterelles Voraces en Russie

Traduction/adaptation de l'article "The Rains of Climate Change, Voracious Locust Swarms Wreck Crops in Russia". Merci à Robert Scribbler auteur et propriétaire de ce blogue https://robertscribbler.wordpress.com pour l’accord donné à la traduction et l'adaptation de cet excellent article et à l'utilisation de ses images et graphiques. Son blogue possède un grand nombre d'articles. Si vous comprenez l'Anglais ou êtes capable de vous accommoder de https://translate.google.fr/ visitez le.
Notez que les passages en italique sont des ajouts de ma part. A. Randomjack

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Il y a eu plusieurs événements de pluies diluvienne dans le monde récemment, Europe, Texas, (mais si on remonte à 6 mois, il faut inclure le Moyen-Orient, la Chine, l'Afrique et d'autres régions aux USA) et maintenant, il y en a aussi en Russie... Le réchauffement climatique fait que l'atmosphère peut contenir plus d'humidité et quand celle-ci tombe en pluie, il pleut parfois beaucoup plus intensément et/ou plus longtemps. Aussi, le courant Jet polaire, maintenant tout déformé, fait que la météo peut rester coller sur place et au lieu d'avoir une seule journée de pluie, ça peut facilement s'étendre sur une semaine, voire plus. 
Vidéo d'une terrible inondation éclair qui s'est produite tout récemment dans le sud de l'Allemagne

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2016 devait être une année record pour la production céréalière en Russie. Mais ça, c'était avant qu'un creux dans le courant Jet polaire ait littéralement propulsé tempête après tempête vers l'Ukraine et au travers du centre et de l'ouest de la grande Russie tout en battant les records de pluie tombée et brisant ainsi tout espoir d'atteindre leur objectif record de récolte.


La saison d’ensemencement sévèrement perturbée par les pluies extrêmes

Un vaste creux dans le courant Jet (méconnaissable) causé par le réchauffement très rapide de l'Arctique, s'est installé au dessus du centre et de l'ouest de la Russie ; c'est ce qui a déclenché les pluies diluviennes en mai, mettant ainsi en péril la saison agricole. Image : Earth Nullschool
Mai 2016 s'est donc révélé une terrible période pour semer dans ces parties de la Russie ; il faut bien que les récoltes aient le temps de pousser. Le réchauffement de l'Arctique a participé à la génération de vagues successives  de fortes amplitude dans le courant Jet. Ce sont ces vagues qui ont engendré le creux qui s'est installé sur ces parties de la Russie.

Comme c'est souvent le cas maintenant, puisque le réchauffement climatique a déjà modifié tant de choses, dont le courant Jet, le creux est demeuré en place et la météo pluvieuse a fait du sur-place. Puis une série de d'orages, voire de tempêtes de pluie a fait tomber entre 2 et 6 fois (selon les régions) plus de pluie que la moyenne sur les zones les plus productives de la Russie.


Les pluies ont empêché et/ou ralenti, le rythme auquel les semences se font normalement. Sur le centre de la Russie, ensemencer était impossible. Maintenant, les estimations tendent à montrer que la Russie n'atteindra pas son objectif de record de récolte céréalière.  Andrey Sizov Jr., gérant directeur chez le consultant SovEcon à Moscou a affirmé à AGWeb today que :
Il y a trop de pluie. L'ensemencement a cessé dans le centre (de la Russie). Si la pluie continue le record de production céréalière ne sera pas atteint. (Et peut-être même pas la moyenne.)
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    Des nuées de sauterelles dévorent 10% des plantations de maïs dans le sud de la Russie

Une immense nuée de sauterelles noircit le ciel dans le sud de la Russie. Cette nuée est arrivée tôt dans la saison et a déjà dévoré une partie importante des récoltes de maïs y forçant les responsables à déclarer un état d'urgence.

De nouveaux doutes sur la récolte céréalière Russe ont aussi émergé après que les médias aient rapporté que 10% ou 170 000 acres (688 Km2) de production de maïs dans le sud de la Russie ont été dévoré par l'invasion des sauterelle à la fin mai et au début de juin. La nuée fait partie d'une migration annuelle depuis le nord de l’Afrique. Mais cette année, une météo plus chaude que la normale, attirée par la dépression (les zones de  haute pressions atmosphérique sont attirées par et vers les dépressions) qui cause les pluies aurait stimulé la multiplication des insectes ce qui a gonflé la taille de la nuée de plusieurs millions de sauterelles et a aussi permis à celle-ci d'arriver beaucoup plus tôt dans la saison. C'est le genre de choses auquel on doit s'attendre avec le réchauffement climatique, qui ne cesse par ailleurs, de s'accélérer.

En 2015, le sud de la Russie a vu une portion importante dévoré par les sauterelles, mais c'était du milieu de l'été jusqu'à sa fin. Malheureusement, l'invasion de cette année commence très tôt ce qui signifie que la nuée va prendre de l'ampleur au cours des semaines, et même des mois à venir.

Les fermiers ont bien essayé de combattre ce fléau en utilisant des insecticides et en allumant des feux dans les champs envahis. Mais les sauterelles, qui peuvent atteindre la taille d'un petit oiseau, mangent l’équivalent de leur poids à chaque jour et sont à la fois coriaces et résilientes. L'invasion est si importante cette année que (je me répète encore, mais l'article original est écrit ainsi) les autorités ont déclenché l'état d'urgence. 


     Le contexte des conditions


Le réchauffement climatique que nous avons induit a le potentiel pour déclencher des pluies diluviennes (et les vagues de chaleur par exemple) avec la possibilité que la météo face du sur-place pendant de longues périodes de façon, entre autre, à ce que les invasions de nuées d'insectes telle les sauterelles dévastatrices puissent se déplacer et se multiplier. La chaleur qui s'étend de plus en plus vers le nord étend aussi la zone d'activité des nuées de sauterelles alors que les vagues de chaleur et les événement de pluie intense peuvent accroître la tendance des insectes à se tenir en vastes groupes au lieu d'aller brouter individuellement, chacun dans leur direction.
 
Au cours des dernier mois, de nombreux creux du courant Jet ont causé des pluies extrêmes, et parfois record, qui sont indéniablement liées au réchauffement climatique de cause humaine. (On peut le nier, mais rien d'autre ne peut l'expliquer.) Les pluies intenses en Russie ne font que s'ajouter à celles qu'on a vu en France, en Allemagne, dans le sud-est du Texas et à bien d'autres endroits. Nous sommes dans un contexte de dérèglements climatiques global. (Selon le spécialiste du système climatique, Paul Beckwith, le monde devrait déclaré dès maintenant un état d'urgence climatique. Ce qu'on observe aujourd'hui n'est qu'un pâle reflet de ce qui se produira dans un futur plutôt proche.)


Au cours des dernières semaines seulement, ces dérèglements ont inondé des centaines de résidences, ont blessé des douzaines de personne et ont aussi occasionné des décès. Une nouvelle sorte dangers météo qui se dérègle et qui devient de plus en plus chaotique, de plus en plus intense et qui s'est combinée en Russie, cette fois avec une invasion de sauterelles, elle même amplifiée par le dérèglement climatique menacent maintenant les récoltes en Russie. (N.B. Les récoltes en Inde ont été récemment dévasté par deux très intenses vague de chaleur qui a dépassé les 50°C à l'ombre! Il y aura donc famines.)
 
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mercredi 1 juin 2016

Combien de Réchauffement Avons-Nous Vraiment Causé?

Ceci est une traduction/adaptation de l'article "How Much Warming Have Humans Caused?" publié ici sur Arctic-news. Merci à Sam Carana et Arctic news pour leur collaboration et leur accord donné pour la traduction et l'utilisation de leurs graphiques et images.
N.B. Les passages en italiques sont des ajouts de ma part afin, je crois, de vous éclairer davantage

     Différences selon les lignes de base

 Quand on calcule le réchauffement climatique, le point de comparaison choisit, c'est à dire l'année ou la période de référence depuis laquelle on mesure le taux de réchauffement peut faire une très grande différence. Les températures au cours des six derniers mois ont été de 1,05°C supérieures à la moyenne de la période de 1961 - 1990 comme montré sur la carte de gauche ci-dessous. Par contre, la carte de droite montre que les températures ont été de 1,48°C supérieures par rapport à la période 1880 - 1910. La différence est évidente!

De novembre 2015 à avril 2016, la température moyenne a été de 1,09°C supérieure à la moyenne de 1880-1910
Méfiez-vous quand les non-spécialistes (et même des spécialistes) vous parlent de réchauffement climatique, car la cible de 2°C est basée sur la température moyenne de l'an 1880. Je remarque souvent des erreurs de ce type. 

Afin de calculer combien de réchauffement nous les humains avons vraiment causé, nous devons reculer plus loin dans le temps. Le graphique qui suit montre comment, au cours des 400 000 et quelques années précédentes les températures (et les niveaux de CO2 et de méthane) ont fluctué. Les températures ont (lentement) fluctué d'environ 10°C en accord avec les cycles de Milankovitch. (Wikipédia FR)



Ce graphique (à droite), créé par Jos Hagelaars, montre que, pendant la majeure partie du cycle (la partie en bleue du graphique), que les températures ont atteint un sommet il y a environ 7 000 années et qu'elle a chuté par la suite.



Cet autre graphique basé sur les travaux de Marcott et al. se concentre strictement sur la période en bleue du graphique que nous venons de voir. Cependant, il utilise la moyenne de 1961 à 1990... Les températures ont atteint, comme on le sait, un pic il y a près de 7 000 ans et ont descendu par la suite pour atteindre un plancher quelques centaines d'années seulement avant l'an 0.
Le point le plus bas du graphique (montré en rouge), suggère une chute de plus de 0,7°C.

Donc, il y a quelques centaines d'années, les températures chutaient et auraient continué de chuter, toujours en accord avec les cycles de Milankovitch si bien sur, le réchauffement que nous avons causé ne se serait pas produit.


À partir de ce point le plus bas, les températures ont d'abord grimpé d'environ 0,4°C, contrecarrant avec force la descente amorcée qui aurait continuer de faire chuter les températures. Ensuite, il y a eu un réchauffement supplémentaire d'au moins ,03°C entre 1800 et 1900. De1900 jusqu'à ce jour, on a réchauffé la surface de la planète d'un 1,05°C supplémentaire.

Le réchauffement global que nous avons causé depuis 300 ans avant JC est au total de 1,45°C.

       Les humains ont causé encore plus de réchauffement

La situation semble encore pire que ce que les graphiques ci-dessus montrent. Le point le plus bas sur le graphique de Marcott et al serait encore plus bas si le réchauffement, on parles toujours de celui que nous causons) n'avait pas inversé la descente en montée.

Le fait que les humains ont rajouté un réchauffement substantiel entre 1800 et 1900 est illustré dans le graphique qui suit, extrait d'un article récent par le Dr. Michael Mann (en Anglais) lequel ajoute environ 0,3°C de réchauffement causé par nos émissions de gaz à effet de serre entre 1800 et 1900.

Les humains ont aussi forcé un réchauffement bien avant 1800 comme le montre cette recherche par faite par Dull et al., qui propose que les forêts Néotropique (l'écozone néotropique comprend la totalité de l'Amérique du Sud et l'Amérique centrale jusqu'au sud du Mexique) que les humains ont brûlé avec une intensité croissante dans les Amériques jusqu’au (triste) moment où les Européens ont débarqué vers la fin du 15e siècle. En 1650, 95% de la population indigène avait disparu (à cause des massacres et des maladies apportées par les blancs). Les forêts ont pu repousser et elles ont alors capturer 2 à 5 Pg C (petagramme de carbone)

     L'accord de Paris #COP21
 
Les données de la NASA montrent que le réchauffement atteint déjà 1,48°C par rapport la moyenne de 1880-1910. Il faut noter que cette moyenne est bien après le début l'ère industrielle en 1750 (pour simplifier les choses). Il faudrait ajouter environ 0,35°C au 1,48 = disons 1,80°C au total pour être conservateur).  

L'accord de Paris (article en Anglais) nous avait promis de maintenir la température sous les 1,5°C de réchauffement (si possible). Sur les terres de l'hémisphère Nord cependant (Amérique, Europe, Asie, Inde), c'était 1,99°C au dessus de la moyenne 1880-1910 (ajoutez encore 0,35°C = 2,34°C de réchauffement total moyen sur les terres de l’hémisphère Nord).

Le réchauffement global que notre civilisation a causé dépasse les garde-fous émis pas la COP21, et dépasse largement les 2°C  sur les terres... Par surcroît, nous avons, comme nous l’avons vu plus haut, commencé à réchauffer la planète bien avant le début de l'ère industrielle. (Le CO2 reste dans l'atmosphère pendant environ 100 000 ans.)

  
De novembre 2015 à avril 2016, le températures moyenne globale (terres et océans) était de 1,48°C au dessus de la moyenne de 1880-1910 (partie de gauche). Sur les terres, c'était 1,99°C de réchauffement (carte de droite) toujours comparé à la moyenne 1880-1910. Vu que 0,3°C de réchauffement s'était produit entre 1800 et 1900, toujours à cause de nos émissions de gaz à effet de serre, lors de la COP21 à Paris, le réchauffement avait déjà substantiellement dépassé les 1,5°C qu'ils nous en promis qu'on "essaierait de ne pas dépassé les 1,5°C depuis l'ère pré-industrielle. (Personnellement, je crois que c'est impossible qu'ils (COP21) ne le savaient pas déjà...)


     Résumons la situation

en sommes nous? D'un côté, il y a la hausse des températures que nous observons (∆O). Cette hausse est la différence entre température actuelle comparée à une moyenne de base. (les fameux 2°C de limite proposé par le GIEC (et les COP) est basé sur la température moyenne de 1880, bien longtemps après le début de l'ère industrielle en 1750).

Toute fois cet  ∆O ne reflète pas l'impact total des émissions de cause humaine ; les températures seraient plus basses s'il n'y avait pas ce réchauffement que nous avons causé. Donc, le plein réchauffement que nos émissions de gaz à effet de serre que nous avons causé est ∆E. Cet ∆E est donc supérieur à la hausse des températures puisque la moyenne de base de comparaison ne contiendrait aucun réchauffement initial de cause humaine.

Au même moment, une partie du réchauffement est masqué à cause de ce qu'on appelle les aérosols (particules fines) (∆A) qui bloquent une partie du rayonnement solaire. Ces particules fines proviennent principalement de la combustion des combustibles fossile et de celle de la biomasse (tel que le chauffage au bois). Il ne fait aucun doute que ces émissions devraient être réduites (principalement par ce qu'elles causent maladies respiratoires et cancers), mais il n'en demeure pas moins qu'une fois cette pollution éliminée, que cela ferait grimper le réchauffement actuel d’à peu près 50%.

Ainsi, le réchauffement climatique sans ce masque de particules et sans tenir compter du réchauffement pré-industriel. Donc,  ∆E + ∆A atteindrait au moins les 3°C et dépasserait peut-être même les 5°C. 

Pour combler le tout, il y a déjà du réchauffement en réserve dans le système climatique (∆F). Certaines rétroactions ne se font pas encore sentir, puisque que ces changements s’opèrent lentement, tel la fonte des glaces de l'Arctique, et qu'ils ont aussi non linéaires ; mais ces rétroactions ont déjà un effet amplificateur qui vont aller en... s'amplifiant de plus en plus rapidement. 

De plus, le plein effet de réchauffement du CO2 prend une dizaine d'années avant de se faire sentir complètement après avoir été émis, et malgré les plus vaillants efforts, les humains vont continuer de brûler des combustibles fossiles pendant au moins une décennie (certainement plus). Tous ces facteurs réunis ∆E + ∆A, la variation (réchauffement) de température ∆F pourrait bien ajouter un 5°C à la température moyenne actuelle d'ici une seule décennie. Pour résumer, le réchauffement total que nous avons causé, incluant celui d'avant l'ère industrielle (∆E + ∆A + ∆F) pourrait atteindre les 10°C au total dans une décennie en supposant qu'aucune géo-ingénierie ne soit entreprise d'ici là. Mais un 5°C de réchauffement possible dans 10 ans, cela serait catastrophique pour toute la Vie sur Terre ; même 2°C les serait.


La situation est des plus critique et commande un ensemble d'actions concertés et efficaces comme décrites dans le Climate Plan (en Anglais) (Plan climatique en Anglais mais très intéressant).


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     Commentaires supplémentaires


La Terre ne s'est jamais réchauffée aussi rapidement qu'elle ne la fait depuis le début de notre ère industrielle, soit depuis 1750. On en sait déjà beaucoup sur le climat ancien de la Terre grâce aux études de carottes de glace, de sol ou de sédiment. On connaît avec une très grande précision les températures et les niveaux de gaz à effet de serre. Par exemple, on sait que ça fait 41 millions d'années qu'il n'a pas fait aussi chaud et qu'il y a eu autant de CO2 qu'il y en a aujourd'hui, mais cette montée du taux de CO2 s'est effectuée sur des milliers d'années et pas seulement en 200 ans ; le niveau des océans avait aussi monter de plusieurs dizaines de mètre.

Et ces dix dernières années, le réchauffement a été spectaculaire, au moins 10 fois plus rapidement que ce que le passé de la Terre nous raconte ; notre seule et unique planète ne s'est jamais réchauffée si rapidement. S'il n'est pas trop tard pour prévenir le pire, c'est à dire une extinction massive accompagnée de tempêtes inimaginables, de famines, de guerres, de la disparition des arbres et plantes, de cruauté et de souffrances...

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Merci de partager cet article, écrit pour informer.

lundi 9 mai 2016

Réchauffement Climatique Pour les Nuls — et Pour Tous les Autres

     Vous vous reconnaissez?


Manifestation en Australie pour souligner que le gouvernement se met la tête dans le sable pour ignorer les changements climatiques
Source : https://executivesalad.com/2014/11/13/australians-put-heads-in-the-sand-for-bondi-beach-protest/
     Le climat, c'est la zone habitable par différentes espèces

Il y a trop de gaz à effet de serre, beaucoup trop, cela agit comme un isolant qui conserve la chaleur qui s'accumule constamment. Des extinctions massives se sont déjà produites car il y avait trop de CO2 et/ou de méthane et que la Terre s'est trop réchauffée pour supporter la vie qui s'y était adaptée. La dernière fois que la Terre a connu 400ppm de CO2 dans son atmosphère, c'était il y a plus de quarante millions d'années, lors d'une extinction massive....

Il faut savoir que l'atmosphère de notre planète est vraiment très mince. Si la Terre était réduite à la taille d'un pomme, l'atmosphère serait de l'épaisseur de la pelure de la pomme. C'est en parti pour ça que les gaz à effet de serre (et la pollution) ont un tel impact. Nous avons émis (environ, d'autres sources parlent de 40 milliards de tonne) 35,9 milliards de tonnes de CO2 en 2014 et autant en 2015.

Il n'y a pas de fenêtre qu'on puisse ouvrir pour rafraîchir la Terre. Si la Terre ne peut pas se refroidir dans les conditions actuelles, toute la chaleur : celle de nos autos, de nos industries, de notre chauffage, de nos lumières etc. reste prisonnière et participe au réchauffement global. Tout ajoute au réchauffement et pas seulement les gaz à effet de serre.

     Le concept de l'empreinte écologique



Si on se compare aux fourmis, nous sommes l'inverse : individuellement, nous sommes intelligent mais collectivement, nous sommes de parfaits imbéciles.
Dr. William Rees
Il nous faut devenir plus lucide, se conscientiser sur les conséquences de nos actions et de nos décisions. S'informer convenablement est la seule façon.

Petit calcul :

Un hectare = 10 000 mètres carrés.

L'empreinte écologique moyenne d'un Canadien est de 7 hectares
L'empreinte écologique moyenne d'un Américain est de 9.5 hectares
Pour les Français, c'est environ 5 hectares par habitant.

Cela veut dire que, si vous êtes au Canada et êtes dans la moyenne salariale, que 7 hectares sur la Terre sont réservés à votre seule consommation : eau, nourriture, énergie et tous les biens que vous achetez. La moyenne planétaire est de 2 hectares par personne. Il est facile de comprendre que les personnes plus riches ont une plus grande empreinte écologique, c"est à dire qu'ils utilisent (inconsciemment j'espère)  une plus grand superficie.

Si vous demeurez en Inde, félicitations, vous n'utilisez que 80% d'un seul hectare, mais vous êtes certainement beaucoup plus pauvre... Mais pas moins heureux en moyenne.

Globalement, il y a 12,5 milliards d'hectares au total dont on dit que c'est la bio-capacité, c'est à dire celle de produire des aliments, de l'énergie et les autres biens de consommation.
Le problème, c'est que nous consommons l'équivalent de 19 hectares. Cela signifie que nous puisons dans les réserves du futur ; c'est pour cela que les stocks de poisson s'épuisent si rapidement (ils n'ont pas le temps de se reconstituer), que la déforestation enlève plus d'arbres que les forêts peuvent en produire, que le sol cultivable se dégrade rapidement car sur-exploité, que les minéraux rares sont rendus beaucoup trop rare ; leurs prix a doublé plusieurs fois en quelques années seulement.


Si tous les habitants du monde, et c'est la tendance, se mettent à consommer comme les Américains, nous aurons besoin de 4 planètes comme la Terre pour suffire à la demande. Mais nous n'en avons qu'une seule, et à ce rythme, nous allons bientôt l'épuiser et y tuer la vie, la nôtre aussi.

Un immense merci au Dr. William Rees pour ses travaux et aussi pour sa présentation (en Anglais) ci-dessous.
 



La moitié de la production agricole (principalement céréalière) du Canada sert à nourrir des habitants ailleurs sur la planète, comme les Japonais qui n'ont qu'un très petit pays et sont incapables de suffire à la demande de leur population.


Pour mieux visualiser, imaginez que vous avez un long cordon ombilicale qui va partout sur Terre y puiser des ressources pour satisfaire à votre insatiable besoin de consommation.


Vous mettez une seule bactérie dans une boite de Pétri munie d'un substrat de culture (nourriture) pour la bactérie et celle-ci va se multiplier jusqu’à occuper tout l'espace et va (elle et sa descendance) y manger toute la nourriture (ressources pour les humains). Nous les humains agissons de la même façon, nous nous sommes répartis dans toutes les zones géographiques du globe et y épuisons toutes les ressources... malgré notre présumée intelligence.


Des bactéries qui ont, comme des humains, tout consommer envahis dans un plat de pétri.
     Le vrai problème sur Terre, c'est la richesse.
 

10% des gens, la tranche la plus riche, c'est à dire vous et moi, les Occidentaux, produisons 50% des gaz à effet de serre.

 


GAZSource
Co2 transport, industries, génération d'électricité
Méthane Élevage de bovins, culture du riz, sites d'enfouissements,extraction de gaz naturel (#fracking)
Oxyde nitreux agriculture
CFC industries et réfrigérants
Ozone troposphérique transport routier

Voir cet article antérieur pour plus de détails sur les gaz à effet de serre

Le réchauffement climatique s'accélère, nous flirtons déjà avec les 1,5°C de réchauffement et il est fortement probable que nous atteignions les très dangereux 2°C d'ici 2025 ; dans seulement 10 ans... 

Notre futur est des plus sombre, il faut y faire face maintenant. C'est à dire cesser de financer globalement l’industrie des combustibles fossiles à hauteur de 5300 milliards de dollars US par année et qu'on transfère sans tarder ces sommes à la recherche et mise en place de systèmes d'énergies renouvelables, et surtout, que nous consommions moins, beaucoup moins. 

On n'a pas besoin de tout ça pour être heureux. À preuve les études démontrent qu'il y a 100 ans, que les gens étaient en moyenne plus heureux avec beaucoup moins. Servons-nous de notre intelligence collective, soyons comme les fourmis : tout pour le bien-être de la colonie et disons merde au reste et non pas au futur et à la Vie.


 Je vous demande de bien vouloir partager cet article. Je les écris pour informer, mais seul le partage permet d'informer plus de gens. Merci.