Comment expliquer cette réalité au plus grand nombre?

Nous sommes la cause des Changements Climatiques, soyons la solution.
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dimanche 16 août 2015

Les Mauvaises Nouvelles Climatiques de l'Été 2015... Partie 1


    Les incendies de forêt en date du 8 Août 2015 sur le continent Nord-Américain. 

Aux USA, ce sont au total 25 189.86 Km/2 qui ont brûlé en 2015 pour 37,894 incendies. C'est très près du record de 2011 alors que 25 578.22 Km/2 avaient brûlé à cette même date.
Au 10 août 2014, il y avait eu aux États Unis 35 429 incendies de forêt et/ou de broussailles pour un total de 9 856 Km/2
Source : http://www.nifc.gov/fireInfo/nfn.htm

Au Canada, il y a eu 6,071 et ce sont 39 188.24 Km/2 de forêt et de toundra qui sont partis en fumée en 2015 ; un record, mais 2014 était le précédent record avec 36957.55 Km/2 avec 4 230 feux.

Des pompiers dans l'enfer de la Californie. Les incendies étant de plus en plus violents et imprévisibles, les risques pour les pompiers sont inacceptables ; il y a 20 ans, les incendies étaient loin d'atteindre de tels niveaux de dangerosité.

Californie : un brave pilote combat un incendie dans des conditions de vol difficiles ;
l'air est très turbulent au dessus des feu
x.

Californie : 40 maisons détruites dans ce feu.

Un fait intéressant à ne pas passer sous silence : dans la province de Québec, seulement 383.27 Km/2 ont flambé en 2014, et c'est encore moins en 2015 avec seulement 49.85 Km/2. La cause des ces petits nombres en est évidemment les changements climatiques. Le Canada est nettement scindé en deux à cause des ondulation du courant Jet ; l'ouest est chaud et sec alors que l'est demeure anormalement frais et humide depuis disons 2011. En fait, on peut synchroniser tout ceci avec la sécheresse Californienne ; c'est depuis le début de cette dernière que les ondulations du courant Jet dont j'ai déjà fait mention (nommées RRR et TTT en Anglais) sont coincées dans la même position sur l’Amérique du Nord. Voir cet article svp. Ce sont ces ondulations anormalement fixes du courant jet qui sont responsables de la sécheresse en Californie et du climat canado/américain scindé en deux dans le sens est/ouest environ au dessus de la frontière entre l'Alberta et de l'Ontario.


Dans quelques années, le nombre d'incendies de forêt va certainement diminuer car plus ça va, moins il y a de forêt à brûler... Aussi, les feux de forêt sont beaucoup plus intenses qu'il y a une douzaine d'années et plus à cause du manque de pluie et des températures plus élevées résultant du réchauffement climatique. La férocité des ces feux brule ou stérilise même la terre souvent jusqu'au fond rocheux. Ces conditions rendent la repousse des arbres et arbustes très difficile ou voire totalement impossible sans des conditions climatiques favorables. 
Ci-dessus, une vidéo courtoisie de la CBC lors
d'un des feux de forêt dans le nord de la 
Saskatchewan au début de juillet 2015
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      El Niño et le "Blob"

Le El Niño qui est en train de se développer sur la ligne équatorial dans l'océan Pacifique vient de franchir une autre étape dans sa croissance pour atteindre le niveau "Monstrueux" et ile lui reste du temps et de l'énergie accessible pour grandir. Il atteint sa pleine maturité dans la semaine suivant Noël.

Ses conséquences sur la faune et la flore aquatique sont désastreuses ; les espèces qui ne peuvent fuir sont soumises à une eau trop chaude et donc aussi avec un faible niveau d'oxygène. Mais dans le contexte actuel des températures de l'eau tout le long de le long de la côte ouest du Pérou à l'Alaska, la survie devient très difficile...
Image depuis nullschool.net créé par A.Randomjack pour le Climatoblogue
Les impacts d'un El Niño sont nombreux et affectent une grande partie la planète ; les vents changent et transportent des averses diluviennes tout autour du globe, ou les sécheresses empirent, des vagues de chaleur dans des endroits inhabituels... Un El Niño monstre dans le contexte actuel des changements climatiques abruptes, bien malin celui qui saura prédire où, comment, quand et quels seront les impacts qui se feront ressentir.

Circulation Thermohaline (Le Grand Convoyeur)
Pour ce qui est du "Blob" (zone d’eau anormalement chaude le long de l’Alaska et de la Colombie Britannique), rien de majeur n'a changé. Par contre, le climatologue Paul Beckwith commence à comprendre comment il s'est formé. Sans entrer dans les détails, le Grand Convoyeur connu sous le nom de circulation thermohaline (courant alimenté par les différences de températures (thermo) et la densité supérieure de l'eau salée (haline) s'est modifié à cause des changements climatiques bien sur. Ces malencontreuses modifications poussent l'eau chaude vers la côte nord ouest de l’Amérique du nord là où elle s'accumule pour créer ce qu'on appelle le "Blob", mot qui veut dire masse informe et qui a aussi été le titre d'un film de fiction/horreur en 1988. Le "Blob" a un impact direct dur le climat ; la chaleur qui se transporte dans l'atmosphère et monte en altitude affecterait même le courant Jet et serait en partie responsable de ses ondulations presque figées sur place selon certains climatologue. Du point de vue de la Physique, cela se tient, reste à le démontrer avec des études scientifiques pour en avoir la certitude.

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      Le réchauffement se poursuit, et va s'accélérer

Juillet 2015 vient d'être déclaré le mois le plus chaud depuis que nous tenons des registres, soit 1850. Au train où c'est parti, août le sera aussi... préparez-vous des trousses de secours et des réserves de nourriture pour au moins 3 jours : c'est la norme. Ayez aussi un endroit en tête vers lequel vous pourrez vous évacuer en cas de coup dur, genre une panne d'électricité prolongée ou si votre résidence serait endommagée. Le risque d'événements météo violent ne fait que s'accroître, soyez prêts !

Si vous avez lu mes articles précédents, vous savez que nous avons atteint le 1°C au réchauffement global moyen et que nous passerons le 2°C vers 2030, mais ça pourrait bien être 4°C, tout dépend de quand et de combien le méthane s'échappera de la mer de Laptev. Même sans tenir compte du méthane, des experts comme Kevin Anderson prédisent 3 à 4°C pour  dans 25 ans, sans tenir compte de la disparition de la glace maritime Arctique.  Les climatologues ont chacun une spécialité, certains connaissent bien les gaz à effet de serre, d'autres l'Arctique, d,autre les nuages, etc. C'est pour cela que j'aime Arctic-news, c'est un groupe de différents spécialistes capables de communiquer un portrait plus juste et actuel de la réalité climatique.

Prédire exactement de combien de degrés et quand nous atteindrons tel ou tel niveau de réchauffement est virtuellement impossible car trop de facteurs imprévisibles entrent en ligne de compte. Ce dont nous sommes tous certain, c'est que l'emballement du réchauffement climatique s'accélère de façon exponentielle ; plus ça va, plus ça s'accélère rapidement alors que nos gouvernements dorment au gaz de schiste et sont sous l'influence d'un corruption sans fin...
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jeudi 6 août 2015

Dissidences Climatiques

     Qui dit vrai ?
 
On entend toutes sortes de nouvelles et d’hypothèses farfelues au sujet des changements climatiques En gros, il y a quatre différentes sources qui parlent des changements climatiques.
  • Le GIEC : Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
  • L'industrie des combustibles fossiles et les complotistes
  •  Les scientifiques rattachés à des Universités
  • Les scientifiques sans attaches au financement industriel et au monde financier
Je vais faire le pont entre ces quatre sources...
Photo : Jac ~ Bo. C'est à dire moi-même.
N.B. Si vous aimez cette photo, elle peut vous servir de fond d'écran mais toute utilisation commerciale ou par des organismes est interdite sans mon consentement écrit.

     Qu'est-ce que le GIEC ?

C'est un organisme formé par l'ONU et qui signifie "Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat"
créé en novembre 1988, à la demande du G7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d%27experts_intergouvernemental_sur_l%27%C3%A9volution_du_climat

Ce sont des scientifiques bénévoles qui récoltent les données et font les premières analyses et aussi les modélisations climatiques ; cette période peut durée jusqu'à quatre ans. Au cours des deux années suivantes, le tout est évalué et synthétiser et est ensuite ré-évalué (et corrigé) par des représentants non élus de tous les gouvernements participants, et ce ne sont généralement pas des experts en Climatologie. Aussi, on nous fait croire que le tout est scientifique, mais que connaissent les économistes, juristes et autres sur le climat? Voilà pourquoi on s'est retrouvé avec l'absurde limite de 2°C proposée par un ou des économistes à Copenhague... Les vrais scientifiques prônaient 1°C, limite que nous avons malencontreusement atteinte après les 6 premiers mois de 2015. Déjà...


Un autre point sur le GIEC mais non le moindre. La grande majorité des scientifiques sont plutôt conservateurs dans leurs analyses, et si ces scientifiques sont des Académiciens comme une bonne parti de ceux qui travaillent non-bénévolement au GIEC, les prévisions sont donc les plus basses possibles, et ça c'est avant les corrections effectuées par les représentants non élus des différents pays qui eux retranchent encore des données et des prévisions pour "mieux paraître", ou pour mieux contrôler le débat.

Je sais avoir lu quelque part et de source sure, que le GIEC dans son rapport AR4 paru en 2007, dans lequel ils avaient établi le forçage radiatif à 72 fois celui du CO2 et le AR5 publié en 2014 dans lequel ils l'avaient réduit de moité, soit à 36 sans aucune justification scientifique avais-je lu. Si quelqu'un pourrait fouiller dans les AR4 et AR5 sur le forçage radiatif du méthane afin de vérifier ces dires, j’apprécierais grandement Quoiqu'il en soit, le méthane est l'arme fatale des changements climatiques.

En résumé le GIEC nous apporte les prévisions les plus optimistes possibles, mais aucune qui ne cadre avec la réalité immédiate... Aussi, ils ignorent tout ce qu'ils ne savent pas calculer avec précision, ce qui est un peu normal du point de vue scientifique, mais ils devraient au moins le dire ou soumettre une estimation ou un avis. Le silence est un accommodement déraisonnable.

 Comme on l'a lu sur ce blogue et d'autres, leurs données et prévisions sont loin derrière la science de pointe en climatologie et des autres percées effectuées par des physiciens par exemple. Qu'on pense à la vitesse à laquelle survient le réchauffement, il apparaît évident que le GIEC ne tient aucunement compte des presque 40 rétroactions qui amplifient le réchauffement et des autres turbulences climatiques comme le décrient beaucoup de scientifiques (souvent de haut niveau tels James Hansen, Natalia Shakhova et Kevin Anderson pour ne nommer que ceux-là), qui œuvrent dans ce domaine et critiquent très amèrement le GIEC sur plusieurs points scientifiques et moraux ; et avec raison.

Des exemples :

Alors que le méthane (CH4) s'échappe de plus en plus rapidement du pergélisol en Sibérie (voir la photo ci dessous) et sous marin dans l'Arctique, en particulier dans la mer de Laptev, (voir la vidéo à gauche) comme cela est révélé par des observations visuelles et des mesures directes in situ et via satellites, le GIEC s'est contenté de faire une simulation qu'ils ont nommés Sponge Bob (Bob l'Éponge) à partir de laquelle ils affirment que le méthane ne représente aucun danger pour au moins un millénaire. Mais dans leur simulation ils ont mis le fond de l'arctique à 200 mètres et plus de profondeur et concluent que l'eau chaude ne pourra se rendre à de telles profondeurs avant longtemps. Mais la mer de Laptev n'a guère plus de 70 mètres de profondeur maximale et la profondeur moyenne y est d'environ 50 mètres. Étant rattachée à la Sibérie là ou de nombreux cratères d'évents de méthane sont apparus depuis peu, le fond de la mer de Laptev regorge d'hydrates de méthane et seulement 1% de ce qui s'y trouve suffirait à réchauffer le climat d'au moins 3 à 4°C en peu de temps lorsqu'il s'en échappera... Et la première fois que cela se produira entrainera d'autres éruptions de méthane comme cela s'est produit lors de l'extinction Permienne par exemple.

L'évent d'éruption d'hydrates méthane près de Bovanenkovo dans la péninsule de Yamal en Sibérie du Nord (photographié par Mary Zulinova de l'agence de presse gouvernementale régionale de Yamal).
Image parue le 23 Février 2015 dans The Siberian Times"
Le GIEC a prévu que le ralentissement du courant surnommé Le Grand Convoyeur n'avait que 10% de chance de se produire avant 2100. Pourtant, son ralentissement a été observé et mesuré au printemps 2015 par une équipe de scientifiques dont a fait partie Michael Mann. Source : http://www.nature.com/nclimate/journal/v5/n5/full/nclimate2554.html

Le GIEC a aussi prévu que nous n’atteindrions pas les 2°C de réchauffement avant 2050. Nous en sommes déjà à 1°C et si le rythme d'accélération du réchauffement se maintient nous l'atteindrons avant 2035, et même fort probablement 2030 avec les anomalies climatiques qui se produisent cette année : le Blob (masse d'eau chaude) dans le Pacifique Nord tout près de l'Alaska, Le Super El Niño qui se prépare et va qui va relâcher dans l'atmosphère une bonne dose de chaleur et de turbulences météo intenses, et surtout la disparition de la banquise Arctique qui amplifie et accélère le réchauffement de l'atmosphère et des océans. C'est une autre prévision du GIEC qui sera devancée d'au moins cinq décennies. La montée du niveau global des océans que le GIEC avait prévu à environ 1 mètre pour 2100 sera d'au moins 15 mètres au train ou vont les choses et en 2075...Dans tout cela, il ne faut pas oublier le méthane qui s'échappe et dont un éruption massive à n'importe quel moment est fortement probable d'ici 2030.

La dé-carbonatation de l'atmosphère à laquelle ils font référence dans les scénario RPC du  GIEC, et qui devait débuter en 2025 n'est pas prête de se faire : la technologie n'y est pas et même si elle y était, il s'agirait d'une entreprise qui dépasserait de beaucoup en proportion tout ce qu'on fait, On n'extrait que 5 000 Gt de fer annuellement alors que nous avons produit 40 000 gigatonnes de CO2 en 2014 seulement. Voir cet article antérieur svp. De plus, dé-carboniser l'atmosphère ne règlerait rien au problème de l'acidification des océans comme cela a été démontré récemment par une autre étude scientifique.

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     L'industrie des combustibles fossiles et les complotistes

Puissante, riche à outrance, influente et possédant de nombreux alliés dont des agences de marketing, des "think tanks" (cuves à penser) qui ont autrefois participé aux campagnes de désinformation sur les dangers de la cigarette, de l'essence au plomb et autres. Ils ont aussi des firmes d'avocats à leur service qui font du lobbying pour faire changer les lois et règlements des gouvernements et/ou de leurs institutions... En bref, le royaume de la corruption absolue.

Vu que l'industrie du pétrole commandite fortement les médias, ces derniers n'osent pas les pointer du doigt pour conserver les revenus de la publicité et c'est sans compter le phénomène de la convergence des médias dont l'industrie des combustibles fossiles possède souvent une grande quantité d'actions, sinon de réseaux d'influence capable de couper les recettes publicitaires des médias via les grandes agences de marketing entres autres.

Donc, pour brouiller les pistes et dans le but de se déculpabiliser aux yeux du grand public et le confondre, l'industrie des combustibles fossiles réussi à corrompre quelques scientifiques et pseudo-scientistes afin de faire circuler via les agences de presse, souvent inaptes à comprendre la science, ou motivés financièrement à passer outre leur présumé rigueur journalistique afin de faire circuler de fausses histoires. Difficile de connaître la réalité et de prendre les bonnes décisions dans l'incertitude pour le citoyen moyen
 
Selon ces sources corrompues, on tente de nous faire croire...
  1. Qu'on se dirige vers un mini âge glaciaire pour les années 2030, une impossibilité physique dans le contexte actuel des gaz à effet de serre ; de l'état de l'Arctique qui perd sa glace maritime toujours à cause des mêmes gaz à effet de serre dont le CO2 est la cause initiale hors de tout doute pour qui s'y connaît le moindrement.
  2. Que la cause des changements climatiques sont les cycles de Milankovitch : modifications combinées de l'orbite et de l'angle de la terre par rapport au soleil alors que nous ne sommes pas du tout près de ce point sur le cycle. En fait, nous venons presque de quitter ce point à l'échelle géologique.
  3. Ou que la cause est une magique perturbation de radiations électromagnétiques Soleil/Terre, ce qui est aussi Physiquement impossible.
  4. Ou encore que c'est le soleil qui s'est réchauffé alors que toutes les observations démontrent que le soleil s'est refroidit quelque peu au cours des récentes décennies.
Qui sème le doute récolte l'incertitude

Il y a des hypothèses encore plus farfelues du genre un planète totalement indétectable qui erre dans le système solaire Niburu, les chemtrails qui n’existent que dans l'imaginaire car si elles existaient vraiment, il y aurait des preuves et des influences autres sur le climat que celles qui sont observés et bien sur, ne pas oublier les extra-terrestres qui modifieraient notre climat pour faire de notre Terre un désert aride et presque sans vie, ce qui est en voie de devenir une réalité, mais à cause de nos émissions de gaz à effet de serre dont nous connaissons la cause et les conséquences. Mon opinion sur les chemtrails est tout sauf une opinion. Tous les scientifiques qui s'y connaissent vous le diront et si vous croyez que c'est une conspiration de leurs part, vous souffrez tout simplement de paranoïa ou vous vous êtes faits laver le cerveau par une propagande d'angoisse sans aucun fondement dans la réalité.

Bref, tout ce qui fait dévier notre attention de la cause réelle participe à la confusion et fait bien l'affaire de l'industrie des combustibles fossiles dont le seul but est de maximiser les profits dans les plus brefs délais. Ils sont intoxiqués aux profits et comme tous les intoxiqués, leurs conséquences sur la réalité n'existent pas dans leurs têtes. L'Homme se ment plus à lui même qu'aux autres question de s’auto-valoriser, rien de plus.
 

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     Les scientifiques sans attaches au financement industriel et au monde financier

Kevin Anderson qui fustige le GIEC pour ses prévisions ultra-conservatrices et le rêve qu'est la dé-carbonisation dont le GIEC tient compte dans ses prévisions mais qui demeure dans le domaine de la science-fiction, car sans technologie ni ingénierie applicable. Et il y en a de plus en plus qui parlent librement mais souvent avec réserves tels M. bâton de hockey lui-même, Michael Mann. Il y en a de nombreux autres qui élèvent leur voix dégoûtées par inefficacité du système et l'urgence extrême de la situation.

Il faut comprendre que le système climatique est une immense machine qui englobe tout l'atmosphère, tous les océans et les mers ainsi qu'un très grand nombre d'espèces vivantes, du phytoplancton aux arbres et sans oublier les baleines ; ralentir le réchauffement à ce stade-ci est... comparable à ralentir un train de marchandises lancé à toute vitesse à mains nues. C'est sans l'ombre d'un doute scientifique que nous les humains et notre mode de vie qui sommes la cause directe des changements climatiques qui nous menacent. Il faut cesser de vivre pour soi-même et vivre pour la Vie, sans pétrole, gaz ni charbon le plus tôt possible, nous sommes 10 à 20 ans trop tard pour éviter le pire, il s'agit donc de réduire au maximum nos impacts sur le climat par toutes les mesures possibles ; mieux vaut une période très creuse faite de sacrifices intenses que zéro avenir pour tout ce qui vit.


Notre très petite terre appartient à tout ce qui y vit. Vous croyez être propriétaire d'un morceau de terre, mais il n'est pas à vous malgré ce que dit le titre de propriété. Nous ne sommes que de passage, alors contentons nous de passer, de respecter et d'apprendre.

En vacances ?
  • Ne brûlez pas inutilement des combustibles fossiles
  • Ne laissez rien derrière sinon vos traces de pas
  • Ne tuez rien sauf le temps
  • Ne prenez rien d'autre que des photos et du bon temps
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     Réagissez vous aussi


Le contexte :
You Tube me recommande cette vidéo dont le titre se traduit par "Ce qu'ils ne vous ont pas dit au sujet des changements climatiques" et ça semble provenir d'un Université. La vidéo dit que le climat a toujours changé et que les humains n'y sont pour dans les changements climatiques actuels.


Je sais évidemment qu'il ment, je recherche le nom "Prager University" et ce n'est aucunement une université car ils ne donnent ni cours ni ne décernent de diplômes ; c'est de la grossière fausse représentation. Ça doit aussi être un mensonge que ce type est un co-fondateur de Greenpeace, il faudrait vérifier auprès de Greenpeace pour en avoir la certitude absolue. Pour ceux qui sont au courant des du Homeland Institute fortement financé par l'industrie des combustibles fossiles, ça vient très certainement d'eux selon un journaliste qui a laissé un commentaire sur la vidéo.


J'ai donc écrit et envoyé le commentaire qui suit à Google.



Bonjour Vous m'avez recommandé ce lien https://www.youtube.com/watch?v=RkdbSxyXftc 2 fois ce soir De un il n'y a pas d’université Prager De deux, cette personne nie les changements climatiques, une attitude criminelle dans les circonstances actuelles des changements climatiques qui nous mènent droit vers une très prochaine extinction massive !!! Comment pouvez vous avoir le culot de supporter, et pire, de recommander ce genre de site qui vous a certainement payé avec de l'argent des combustibles fossiles, la cause directe des changements climatiques. Des millions de personnes dont moi-même sont devenues végétariens afin de réduire les gaz à effet de serre. Google, êtes-vous sérieusement prêt à sacrifier l'avenir de la Vie sur Terre pour quelques misérables dollars??? Au nom de la Vie, cessez de supporter ces CRIMINELS

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     Un mot tout personnel
J'aime bien parler de science et tenter d’éduquer et de prévenir les gens au sujet des changements climatiques. Cet article sort de mon ordinaire et me tremper l'esprit dans la corruption, le mensonge et la négligence crasse pour ne pas dire criminelle de la part de groupes qui sont sensés représenter savoir et dont le but est de diffuser de l'information juste alors qu'elle n'est que propagande pour plaire à ceux qui sont dépendants aux profits et accros au pouvoir m'a laissé un arrière goût très amer. J'avais l'impression de patauger dans du vomi ou dans des égouts sombres et pestilentiels... surtout en étant conscient de l’enjeu : la survie de la Vie sur notre petite planète. 
Si la paresse est la mère de tous les vices, la cupidité est la trop populaire prostituée de l'extinction massive qui nous guette de très près.

C'est principalement pour cette raison que je n'avais rien publié depuis début juillet, écrire cet article a été long et j'ai du passer outre ma récalcitrante envie de nombreuses fois. Je m'excuse de mon long silence, mais je sais que vous comprendrez. 
Merci à tous ceux qui me soutiennent de près ou de loin et qui partagent mon travail dur le Web.
Très amicalement
____Jack

jeudi 16 juillet 2015

Une Autre Très Mauvaise Nouvelle Climatique — Nous Sommes Déjà à Mi-Chemin du 2°C de la Limite au Réchauffement Global


Traduction/adaptation de l'article "Halfway to 2 C — According to NASA, We Just Blew Past an Ominous Milestone" parue ici: https://robertscribbler.wordpress.com/2015/07/16/halfway-to-2-c-according-to-nasa-we-just-blew-past-an-ominous-milestone/

Merci à Robert Scribbler auteur et propriétaire de ce blogue https://robertscribbler.wordpress.com pour l’accord donné à la traduction et l'adaptation de cet excellent article et à l'utilisation de ses images et graphiques.
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      2°C

     C'est la limite au réchauffement depuis le début de l'ère industrielle (1880) que le GIEC dit que nous ne devrions pas dépasser afin de prévenir les pires conséquences du réchauffement causés par notre civilisation alimentée aux combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz). On dit de cette limite de 2°C que c'est la limite sécuritaire, pourtant, rien n'est sécuritaire à cette limite (plusieurs scientifiques disent que 2°C est une garantie de cataclysme planétaire à plus ou moins long terme) et que nous devrions vraiment limiter le réchauffement à 1,5°C au maximum.

J'écoute une entrevue du Professeur Peter Wadhams, un expert du réchauffement de l'Arctique et de ses conséquences (https://www.youtube.com/watch?v=8xdOTyGQOso) qui dit que la limite de 2°C est une utopie et qu'en 2100, la planète se sera réchauffée de 4°C ou 5°C, surtout à cause de la fonte des glaces sur l'océan Arctique (voir cet article antérieur). Il dit aussi que la fonte du Groenland à elle seule va apporter au moins 5 mètres de hausse au niveau des océans. Plusieurs abondent dans son sens.

     1°C

C'est la quantité de réchauffement global atteinte depuis le début de l'ère industrielle au cours de la première moitié de l'année 2015 selon les dernières données de la NASA. En d'autres mots, les températures des premiers six mois de 2015 ont entrouvert la porte aux pires monstres climatiques en réserve...

Un bombardier de lutte aux feux de forêt Canadair CL 415 en plein travail sur un des 5105 feux de forêt au Canada en 2015, à la suite d'intenses vagues de chaleur et de longues périodes sans pluie. (Source inconnue)
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Selon le GISS de la NASA, juin 2015 égalait le record du mois de juin le plus chaud, celui de 1998, depuis les 135 années d'enregistrement des données climatiques mondiale, soit depuis 1880 et selon la moyenne du 20e siècle calculé par la NASA.
  • juin a été + 0,71°C au dessus de la moyenne
  • mai à + + 0,73°C (le 4e mois de mai le plus chaud)
  • avril à 0,71C (a égalé le 3e avril le plus chaud)
  • mars à + 0,91°C (le 2e plus chaud)
  • février à + 0,89°C (le plus chaud des février)
  • et janvier à + 0,81°C (le 2e janvier le plus chaud)

La  moyenne combinée de ces six premiers mois de 2015 est de 0,80°C supérieure à la moyenne du 20e siècle. Ça, c'est une incroyable quantité d'excès de chaleur — +0.18°C au dessus du niveau de 1998 (le dernier El Niño) et de + 0,05°C au dessus de 2014, l'année la plus chaude jamais enregistrée.

Mais le plus important, c'est la première fois qu'on se maintient à 1°C au dessus du niveau de 1880. Une mesure de mauvais présage à mi-chemin de la limite catastrophique du 2°C (proposée par des économistes) du GIEC, mais qui inquiète grandement la presque majorité des scientifiques qui travaillent sur le climat et la biodiversité. Nous devrions à tout prix éviter cette limite, mais est-il déjà trop tard?

     Juin montre déjà des signes de pattern de températures d'El Niño.
Anomalies de températures pour le record de chaleur de juin 2015
Source : GISS  NASA

En regardant cette carte des anomalies de température, nous voyons de larges zones de +2 à +4°C au dessus des moyennes qui s"étendent sur tout l’hémisphère Nord vers le pôle Nord. La première des ces zones se propage depuis l'Asie Occidentale (Ouest). Elle couvre la majorité de la région de la mer Caspienne vers le Nord, cette région montre deux zones d'anomalies de chaleur intense allant jusqu'à +4,7°C. La deuxième de ces zones découle du El Niño qui est en plein développement dans l'Est du Pacifique, passe au dessus du "Blob" (amas) d'eau chaude dans le Nord-Est du Pacifique, envahi l'Alaska et le Pacifique Nord-Ouest et pénètre dans les mers de Beaufort et des Tchouktches. Cette zone révèle aussi de larges étendues avec des températures de +2 à +4°C au dessus des moyennes.

Dans l'ensemble, la majeure partie de notre planète a montré des températures au dessus des moyennes avec seulement une zone tout juste au Sud du Groenland, une autre petite zone un peu à l'Ouest du "Blob" qui est situé tout près de l'Alaska (voir cet article sur le "Blob") ainsi qu'une zone un peu plus froide sur la partie Ouest de l’Antarctique.
Les anomalies zonales ont commencé à montrer la signature d'El Niño en juin. Noter que le gain de la chaleur équatoriale est presque égal à celui de l'hémisphère Nord.
Source : GISS  NASA
La planète est en voie de transition vers les conditions climatiques d'El Niño et nous devrions nous attendre à observer un réchauffement relatif dans la zone équatoriale et d'un léger refroidissement aux pôles. Durant le moi de juin, nous avons remarqué que l'équateur s'était réchauffé d'une anomalie substantielle de +1,2°C. L'Antactique (-90 à -60 sur le graphique) a suivi le pattern El Niño et s'est refroidi de -0,4 à -1,2°C alors qu'en Arctique (60 à 90 sur le graphique), la température s'est réchauffée de +0,9 à +1,4°C... Il est probable que l'Arctique se soit réchauffée à cause des gaz à effet de serre, CO2 et méthane qui s'y concentrent à cause des émissions de la toundra qui dégèle et du méthane s'échappant aussi du fond marin. C'est à suivre...

En fin de compte, tout autour du globe depuis la latitude 50 et allant vers le Nord, les températures ont été largement au dessus de la moyenne dans la mesure zonale. Un signal clair et puissant de chaleur pour juin 2015.
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     Avec El Niño qui continue à gagner en force, on doit s'attendre à encore plus de chaleur

Avec les six premiers mois de 2015 derrière nous et El Niño qui continue d'amasser de l'énergie (chaleur) dans le Pacifique, il apparaît quasi certain que 2015 sera une autre année record de chaleur. Aussi, encore plus de réchauffement devrait être au rendez-vous.

L'El Niño en développement semble être passablement sur la même voie que celui de 1997-1998 en ce qui a trait au timing et à l'intensité probable. En se basant sur ces rudimentaires similitudes, nous sommes à peu près sur la même tendance, climatologiquement parlant, qu'en juillet 1997. Durant l'El Niño1997-1998, les températures globales n'ont pas vraiment commencé à grimper significativement avant l'automne 1997 jusqu'à l'été 1998. En se basant sur cette présomption, si le transfert de chaleur de l'océan vers l'atmosphère pour l'El Niño actuel se poursuit, on doit s'attendre à des températures (et des événements météo) encore plus extrêmes qu'actuellement à l'automne et se poursuivant pour les une ou deux premières saisons de 2016.
Les simulations faites par la NOAA projettent des résultats plutôt extrêmes. Si nous voyons des niveaux de températures aussi élevées dans le centre du Pacifique, les records de températures de 2014 et des six premiers mois de 2015 seront laissés loin derrière. Source : NOAA CPC

En regardant les prévisions pour juillet, il y a un genre d'avertissement ; ce mois est typiquement plus frais globalement car le forçage des gaz à effet de serre est moindre. Cela est du au fait que les gaz à effet de serre sont concentrés dans l'hémisphère Nord et ces gaz à effet de serre sont plus efficaces à piéger la chaleur pendant la nuit et durant l'hiver. Ainsi, on pourrait observer une légère baisse des des températures en juillet légèrement sous le seuil de celles de juin. Mais si cet El Niño s'en mêle comme les modèles le prédisent, il est probable qu'on verra d'autres records de chaleur tomber et cela fera monter les températures vers des limites dangereuses pour toute la période depuis août 2015 jusqu'au printemps 2016.

Souhaitons, car c'est tout ce qu'on peut faire, qu'on ne se rapprochera pas trop de la limite de 2°C. Ça devient vraiment effarant ce qui se passe...

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Il y a 18 mois, quand j'ai commencé à suivre de près les changements climatiques, le réchauffement global s'établissait  à 0,85°C.
Si la tendance actuelle se maintient (à moins qu'elle n'accélère comme d’habitude) à 0,3°C à chaque trois ans, nous aurons atteint la limite de 2°C dans dix à douze ans ouvrant toute grande la porte à ce qu'il y a de pire pour la Vie sur Terre.
Il faut appliquer ce plan le plus rapidement possible et mettre en place des mesures de Géoingénierie des que possible.

mardi 14 juillet 2015

Les Changements Climatiques en Vrai

     Un court article pour en faire la démonstration. 

On entend souvent les scientifiques du climat dire qu'il est impossible d'attribuer la cause de tel ou tel événement météo aux changements climatiques. C'est vrai, mais ce l'est de moins en moins avec certains événements, ou séquence d'événements, très exceptionnel. Le nombre d'événements météos intenses ou extrêmes augmente aussi constamment comme le montre le tableau ci-dessous.
À l'exception du rouge foncé (Événements Géophysiques), les trois autres catégories sont, sauf de très rares cas hydrologiques, causés par la météo. La grande majorité des cas liés aux inondations sont d'origine météo.

Donc, retenez ceci en regardant la vidéo :
le nombre de catastrophes naturelles globales a presque triplé depuis 1980, et la moyenne des événements météo est plus intense, cause plus de dégâts. C'est ce que disent les statistiques des assureurs et des gouvernements. Aussi, ces tendances continuent de croître.
Résumé des catastrophes majeures du mois de Juin 2015.
P.S. Vous pouvez ignorer les 2 clips d'OVNIS, ce sont des trucages ou méprises.

Merci à SOTT de produire ces résumés à chaque mois. Ne les manquez pas !

samedi 11 juillet 2015

Alerte : Le Courant Jet se Disloque


      Le courant Jet habituel
Dre. Jennifer Francis

En résumé, le courant Jet arctique est une rivière d'air qui circule autour du cercle Arctique. Avant disons 2005, le courant Jet présentait peu d'ondulations Nord-Sud et elles étaient beaucoup moins prononcées. Avec le réchauffement accéléré de l'Arctique, cela a diminué le gradient de température entre l'équateur et l'Arctique et c'est lorsque les écarts de température sont devenues trop faibles que les ondulations Nord-Sud du courant Jet sont devenues de plus en plus prononcées. La Dre. Jennifer Francis a démontré cela avec les travaux de recherche qu'elle et son équipe ont effectués il y a quelques années à peine ; et elle travaille encore sur ce sujet complexe qu'est le courant Jet dans l'ère des dérèglements climatiques.

Ils ont aussi démontré que ces oscillations se bloquaient dans des points relativement fixes et ordonnaient la météo de tout l'hémisphère Nord : sur l'Ouest du continent américain, il y a la "crête ridiculement  résiliente" (Ridiculously Resilient Ridge) et sur l'Est, le "creux terriblement tenace" (Terribly Tenacious Ttrough). Dans l'est, c'est généralement froid et nuageux et l'hiver c'est très froid anormalement longtemps ; certaines régions y sont affligées de fortes pluies ou de chutes de neige record, alors qu'à l'Ouest, c'est chaud et sec et c'est pourquoi il y a de si terribles incendies de forêt dans l'Ouest en ce moment ; la sécheresse en Californie en est aussi une des conséquences. 

À retenir : le courant Jet Arctique est le principal moteur de la météo de l’hémisphère Nord.

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     Mise à jour le 12 juillet 2015 

Je viens recevoir un réponse courriel par la Dre Jennifer Francis, qui m'affirme que le courant Jet, selon leur hypothèse de travail, se comporte comme ils le prédisent, elle complète en me disant que c'est au cours de l'été que le courant Jet est le plus désordonné. C'est donc normal que ce soit en été se produise la dislocation du courant Jet pour les premières fois.
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     La dislocation du courant Jet

Plus tôt ce mois-ci, il avait été prévu que le courant Jet allait de déplacer au-dessus de l'océan arctique au Nord de la Sibérie le 12 juillet à 12:00 UTC en un long et puissant courant de vent comme discuté dans cet article précédent (J'ai traduit dans la légende de l'image ci-dessous le texte auquel l'auteur fait référence) et comme on voit sur l'image ci-dessous.

[... ces changements au courant Jet font que l'air chaud du Sud peut se déplacer plus facilement vers les latitudes nordiques, alors que l'air froid de l'Arctique peut se déplacer avec plus de facilité vers le Sud. Le résultat est que le gradient (différence) de température entre le pôle Nord et l'Équateur diminue, ce qui fait que ces changements au courant Jet produisent une rétroaction qui se renforce d'elle même ce qui dégrade la situation de plus en plus rapidement.]

Pendant ce temps, la situation a changé et une nouvelle prévision révèle que le courant jet se fracturera au-dessus de la Sibérie le 8 juillet 2015 12:00 UTC, ce qui résulte en une série de courants verticaux. Ceci est un tout nouveau développement dans la crise climatique qui était plutôt inconnue des modèles de prévision qui travaillaient en se basant sur un courant Jet qui se déplace horizontalement avec puissance en une mince rivière de vent autour du globe.


Une prévision plus lointaine a été ajoutée sur le panneau du bas pour le 12 juillet 2015 à 12:00 UTC et qui montre des parties du courant Jet à deux endroits : au dessus de la mer Sibérienne orientale, et au dessus de l'archipel Canadien.

La fracturation du courant jet et son alignement avec sur une longitude (verticale) au lieu d'une latitude (horizontale) est un autre développement inquiétant dans le système climatique. C'est la plus extrême des rétroactions en ce qui concerne l'Arctique, et donc de tout l'hémisphère Nord comme décrit à Feedbacks in the Arctic et nommé "Open Doors feedback" (Rétroaction Portes Ouvertes)

      "Porte Ouverte"
Le réchauffement accéléré de l'Arctique modifie le courant Jet et le vortex Polaire facilitant l'échange d'air chaud vers l'Arctique et l'échange d'air froid vers le sud.
"C'est comme laisser la porte du réfrigérateur ouverte."

Cela contribue à réduire la différence de température entre l'Arctique et l'Équateur (c'est quand cette différence était plus grande que le courant était "normal"). À mesure que l'écart va diminuer, le courant Jet sera de plus en plus disloqué et la météo de l’hémisphère Nord deviendra plus déréglée. 

D'une certaine façon, le courant Jet servait de barrière et prévenait le transfert de température. À mesure que le courant Jet se fracture, on doit en principe s'attendre à plus de vagues de chaleur, de sécheresses et à de la météo de plus en plus extrême. La rengaine habituelle que presque personne n'entend...

Le résultat est une poussée d'accélération au réchauffement de l'Arctique, déjà accéléré par la perte de glace maritime, les rivières chaudes, comme le Mackenzie, qui se jettent dans l'Arctique, à cause de la suie des incendies de forêt qui se dépose sur la neige et la glace dont le Groenland ce qui accélère leurs fonte, etc.

L'image ci-dessous révèle l'impact des rivières à l'eau chaude. Au large de la côte d'
Anadyr en Sibérie orientale (Est) les eaux on atteints une température de 15,4C le 5 juillet 2015, une anomalie particulièrement élevée de +9,2°C.


L'image ci-dessous montre elle aussi les impacts des rivières chaudes en Alaska. Une fonte rapide a eu lieu sur l'île St-Lawrence le 2 juillet 2015, comme le démontre les températures froides des eaux de surface environnantes (panneau de gauche), alors que rendu au 6 juillet 2015, la plus grande partie de cette eau froide s'est mélangée à l'eau plus chaude et remonte le détroit de Béring depuis l'océan Pacifique avec l'eau chaude venue de Sibérie et d'Alaska.

Panneau de gauche : on voit l'île en blanc entouré d'eau froide violette.
À droite, on voit que l'eau de fonte froide s'est dissipée.

L'animation du Laboratoire de Recherche Naval montre la réduction drastique de l'épaisseur de la glace maritime (en mètres) sur l'Arctique sur 30 jours à compter du 15 mai 2015.


La date est à droite en haut ==> 20150615
La bande verticale montre l'épaisseur de la glace codée en couleur


Ci-Dessous, l'image montre les températures de surface de l'océan Arctique au 7 juillet 2015.


Avec des températures si élevées sur l'océan Arctique, le danger c'est qu'à mesure que les températures augmentent, plus d'hydrates de méthane sur le fond océanique seront perturbés et les émissions de méthane continueront de s'accroitre dans l'Arctique. Des niveaux élevés de méthane sont observés depuis des années au dessus de l'océan Arctique ce qui démontre que le méthane s'échappe des hauts-fond de l'Arctique.


L'image ci-haut nous montre qu'au 6 juillet 2015 (en avant-midi) des concentration élevées de méthane au Nord du Groenland (ovale jaune). Cela peut être causé par la fonte intensive de la glace sur le Groenland, exposant ainsi des hydrates de méthane qui sont  contenues dans la glace. La déstabilisation des hydrates de méthane au Groenland est mentionné en tant que feedback#21 (Rétroaction #21) . La quantité de glace du Groenland a diminué dramatiquement au cours des dernières années, et ça semble s’accéléré  comme le démontre le graphique ci-dessous.

À un moment donné, vers 2040, le niveau des mers va se mettre à monter beaucoup plus rapidement. Le taux de fonte du Groenland triple à tous les 10 ans comme celui des immenses glaciers en Antarctique ; nous n'en sommes qu'au début.

Au cours des prochains mois, les eaux de l'océan Arctique vont certainement continuer à se réchauffer et la glace maritime accélérer son déclin. La situation ne peut que s'aggraver !
[ NDT : De plus, c'est l'été là-bas et le soleil plombe sur l'eau sombre et la chauffe au lieu que sa lumière soit réfléchie par la glace ; mais il reste très peu de glace sur l'Arctique à cause du réchauffement, ce qui va encore accélérer le réchauffement, disloqué davantage le courant Jet ce qui va aussi accélérer le réchauffement, réchauffement qui va libérer encore plus de méthane qui va encore accélérer le réchauffement. En bref, attendez-vous à beaucoup plus de réchauffement et ne vous fiez pas au GIEC qui est presque 10 ans derrière la science actuelle et dont les prévisions sont toujours les plus conservatrices et donc bien en dessous de ce que la réalité nous réserve...]

Il faut appliquer un plan le plus rapidement possible, comme ce plan-ci :  Climate Plan.

mercredi 8 juillet 2015

Malgré le Climat, la Vie Est Belle

     Es-tu d'accord avec cet énoncé? Penses-tu vraiment que la Vie est belle? Le sais-tu que la Vie est belle?

Non ! Oui ! Pas tant que ça... Peut-être ne l'as-tu pas découvert encore ; c'est très possible dans ce monde de fous où l'on court toujours sans jamais savoir vraiment après quoi... Serions-nous à ce point insatiable?

     De quoi sommes-nous faits?

Vidéo réalisée par l'Université Harvard montrant la vie à l'intérieur de la cellule (leucocyte dans ce cas).

Nous sommes un assemblage très complexe de très complexes cellules vivantes dont chacune a sa propre vie intérieure. Une cellule, c'est une organisation aussi complexe qu'une ville : il y a des génératrices pour l'énergie, des réseaux de transport pour la nourriture et les déchets, la banque centrale qui renferme le code génétique avec des systèmes de garde, d'alertes et unités combattantes pour lutter contre les invasions de virus qui veulent s'attaquer au code génétique afin d'y copier leurs propres codes. C'est une véritable guerre interstellaire digne de "Star Wars" qui se joue constamment à l'intérieur de tes milliards de milliards de cellules.
À une échelle des milliards de fois plus petite que les cellules (10-15 m), il y a les atomes : carbone, fer, oxygène, calcium (ce qu'on appelle les éléments). Le plus fabuleux dans tout cela, c'est que ces atomes dont tu es fait, dont la Terre et le système solaire sont faits, ont été produits à l'intérieur d'étoiles géantes qui ont explosé avec une force titanesque en Super Nova à la fin de leur relativement courte vie, et ont été projeté dans le cosmos, où après des centaines de millions d'années au moins et sous l’action structurante de la gravité, se sont rassemblés et organisés pour former un nouveau soleil et les planètes.

Nébuleuse nommée "Les Piliers de la Création" Dans ces nuages se forment des systèmes solaires.
Source : NASA - APOD
Après la formation chaotique de la Terre il y a environ 4,5 milliards d'années, la vie est apparue sous forme de microbes ; mot qui signifie "petite vie" il y a à peine 500 millions d'années. De multiples espèces de microbes se sont développés et ont évolué. La Terre n'a eu que des microbes comme habitants pendant 3 milliards d'années. Un jour, certains microbes se sont associés à d'autres et ont commencé à structurer une vie plus complexe. Les premiers animaux sont apparus il y a à peine 500 millions d'années (soit 0,00011 de l'âge de la Terre  ; les dinosaures, c'était il y a 230 millions d'années.

Tu es fait de poussière d'étoiles. Tous tes atomes ont été recyclés des milliards de fois par le processus de la vie. Tu es aussi tout ce qui a été vivant avant toi ; ton code génétique le prouve, nous sommes reliés à tout ce qui a vécu et vit, des premières bactéries, aux arbres et aux ours polaires ; et aussi aux champignons.

Crédit photo : Jac~Bo
Si cela ne te fascine pas, relis lentement et prend une pause ici pour y réfléchir une soirée ou plus... Tu aurais pu naître n'importe où et ta peau être de n'importe quelle couleur. Personne n'a rien choisi, ni famille, ni culture. Tu aurais pu mourir n'importe quand jusqu'à ce jour, ou encore, ne jamais être né. T'aurais pu devenir aveugle ou infirme à n'importe quel moment. Tu aurais pu aussi perdre la tête ou bien un membre... T'es vraiment chanceux ou chanceuse d'être ici et de lire ceci, prends en bonne note. Si les miracles existent, ça c'en est un vrai !

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     Pourquoi j'ai choisi ce titre?

C'est simple, je pense vraiment que la Vie est belle, malgré les problèmes. Et je suis un peu blasé d'annoncer des cataclysmes et la fin du monde dans un avenir pas trop lointain à cause des changements climatiques. C'est parce que je comprends un peu la Vie et que je sais apprécier sa rareté, son caractère éphémère et tous les hasards et l'Évolution qui ont fait, et font encore de moi ce que je suis, ce que je deviens... ce que je deviendrai.

Les changements climatiques et l'acidification des océans causés principalement par le CO2 mènent la Terre vers une extinction massive ; il n'y a aucun doute, nous somme déjà dans le processus. Si vous en doutez, c'est simplement parce que vous manquez d'informations. Ça fait bien 36 mois que je suis de très près les nouvelles sur le climat d'un pôle à l'autre, que je lis des articles scientifiques sur le sujet, que j'écoute des entrevues de climatologues et autres scientifiques sur le dérèglement climatique et ses conséquences, que j'analyse des graphiques, que je regarde les événements météo violents et les replace dans le contexte des changements climatiques... J'y passe la plus grande partie de mon temps.

Le cosmos nous a offert un cadeau extrêment rare, possiblement unique à notre époque dans la Voie Lactée ;
une planète propice à la vie, et pas seulement à la vie de bactéries

La Vie est belle, il ne faut pas la laisser tomber. Elle est aussi très rare et chacune des vies et chacun des individus sont Unique.

Faites votre devoir d'humain et combattez pour l'avenir de la Vie et celle des génération futures. Qu'y a-t-il de plus mieux à faire?

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Hey ! et toi en bas : la vie est belle?
-- "scie scie...mais je pris suis dans un aquarium"
Crédit Photo : http://mattsoniak.com

mardi 7 juillet 2015

Sommes-nous Condamnés à Subir le Dérèglement Climatique?

Je ne vous ferai pas l'affront de vous expliquer ce qu'est le dérèglement climatique. C'est un terme de plus en plus connu et médiatisé. Certains parlent de réchauffement climatique. Je préfère de loin le premier terme qui englobe plus largement tous les changements que notre climat subit localement ou plus globalement : canicules, tempêtes, précipitations et même (contrairement aux idées reçues) périodes de grands froids et tempêtes de neige extrêmes.

Le climat présente de plus en plus d'anomalies. C'est-à-dire que des records sont plus régulièrement qu'auparavant sont battus. Les dégâts dont parlent de temps en temps les média ne sont pourtant que la face cachée de l'iceberg qui nous menace.

Qui est responsable ?

L'Homme. Oui, c'est bien l'Homme. Évidemment, il est question dans mon propos uniquement de l'effet de serre additionnel, c'est-à-dire de la part incombant à l'Homme. Contrairement à certains débats qui avaient encore lieu il y a quelques années (voire mois), les plus sceptiques se taisent à présent devant l'évidence. Cherchez sur n'importe quel moteur de recherche le terme "changement climatique sceptique". Vous serez surpris du résultat. Je vous conseille les liens suivants :

Heureusement cette période est aujourd'hui terminée (ou à peu près). Le problème est que pendant que la plupart des personnes s'intéressant au sujet se "chamaillaient", le problème n'était pas réglé. La situation a empiré et le phénomène ne fait que s'emballer.

Les conséquences ?

L'effet de serre additionnel est un problème majeur d'enjeu planétaire à plus d'un titre.

  • Tout d'abord, et cela ne date pas d'hier, depuis la révolution industrielle au cours du XIXème siècle et puis surtout à partir du XXème siècle, les émissions de gaz à effet de serre explosent. Regardez deux secondes ce graphique :


    Observez la corrélation qu'il y a sur 800 000 ans entre le taux de CO2 dans l'atmosphère et la température. Imaginez l'évolution de la température dans les prochaines années.

  • Au-delà de la température, tous les paramètres météorologiques sont perturbés. S'il ne pleut plus certaines zones deviendront désertiques ou des incendies se propageront plus facilement. S'il pleut trop, certaines régions connaîtront des coulées de boue ou des inondations plus fréquentes. Avec ces changements brutaux du climat, beaucoup d'espèces animales et végétales disparaîtront purement et simplement. Tentez de deviner le nombre d'espèces qui disparaissent chaque année : http://www.planetoscope.com/biodiversite/126-disparition-d-especes-dans-le-monde.html. Oui, c'est impressionnant. 26 000. Avec leur disparition, nous perdons la possibilité de nous soigner, de nous nourrir et de vivre dans un monde plus clément.

  • Tous les paramètres indiquent que la température augmente plus vite que prévue dans certaines zones notamment en Arctique. Les conséquences connues sont catastrophique. Amusez-vous à visitez certains secteurs de la planète sur ce site : http://sboisse.free.fr/planete/simulateur-de-montee-des-oceans.php. Vous serez étonnés du nombre de zones littorales englouties. Avec cela, la majorité des Hommes seront contraints à quitter leur lieu de vie. Pour aller où si d'autres secteurs deviennent inhabitables ? Notez que l'élévation du niveau de la mer tient également compte de la dilatation du volume des océans qui est lié à la température moyenne de la planète.

  • Certains phénomènes ont tendance à s'amplifier. L'augmentation de la température fait fondre les glaciers, ce qui participe à l'élévation du niveau des océans. Idem pour la dilatation du volume des océans. Tout En se réchauffant, les océans s'acidifient à cause du CO2 et une grande partie du phytoplancton meurt. Il ne peut plus absorber le CO2 de l'air. L'effet de serre s'amplifie. Au-delà de réduire la chaîne alimentaire et de supprimer la possibilité de se nourrir de la mer, la température augmente encore plus ce qui augmente les émissions de méthane piégé au fonds des océans dont l'impact sur l'effet de serre est 32 plus puissant que celui du CO2 sur un siècle. Vous l'avez compris. Là encore, cela participe à emballer la machine du dérèglement climatique.

  • Les conséquences sont très nombreuses. Mon propos n'est pas de toutes les présenter. Ce serait bien trop long et une perte de temps. Pour bien comprendre, imaginez le monde en 2075. https://youtu.be/F5pZwD8zd0Y. Ce n'est pas si loin. Un adolescent de 15 ans aujourd'hui aura alors 60 ans. Ce monde est possible compte tenu des observations actuelles : plus de zones désertiques, moins de terres arables, famines, réfugiés climatiques, guerres, problèmes de santé, catastrophes climatiques, appauvrissement des économies... Ce monde n'est pas celui que l'on souhaite pour nos enfants... Pour les plus sceptiques, ces hypothèses ne sont que des déductions logiques de phénomènes déjà observés à l'heure actuelle.

Pourquoi ne changeons-nous pas ?

Je vais tenter d'analyser plusieurs éléments :

  • Les solutions. Elles existent. Il suffirait de réduire les émissions de gaz à effet de serre et à augmenter tous les pièges à CO2 (océans, forêts). Ces solutions coûtent de l'argent mais elles existent. Faudrait-il revenir à l'âge de pierre ? Non, un retour à ce que les Hommes émettaient dans l'atmosphère dans les années 1970 serait suffisant. Voilà de quoi rassurer.

  • Les solutions sont complexes à mettre en œuvre ? Oui, c'est le cœur du problème. Bien qu'elles soient simples sur le papier, elles nécessitent la mobilisation et la coordination de près de 7 milliards d'être humains. Certains plus que d'autres bien sûr (les Nord-Américains, les Chinois, les Indiens et les Européens). Cela fait beaucoup, surtout dans un monde où les États, les régions, les Villes sont en concurrence. Cela fait une multiplicité d'acteurs et de dirigeants incalculable. Comment passer du "il faut qu'on" au "allons-y" ?

  • L'Homme est globalement attentiste et passif. Nous attendons de nos dirigeants qu'ils prennent les bonnes décisions. Celles qu'on ne prend pas. Ces mêmes dirigeants attendent de nous que nous les réélisons (ou que nous les laissons à leur poste pour ceux qui échappent au système démocratique). Il y a donc ici un hiatus immense. La divergence d'objectif entre les peuples et leurs dirigeants rend la solution très complexe. Faut-il d'ailleurs que les réponses viennent de nos dirigeants ?

  • Autre élément d'analyse : la capacité des hommes à changer. Le changement fait peur. C'est une tautologie. Changer nos comportements est d'autant plus difficile que notre mode de vie s'inscrit dans une continuité sur plusieurs générations. Ce changement est d'autant plus difficile que l'on avance dans l'âge. Les adultes (à l'inverse des enfants qui acceptent facilement le changement) ne consentent qu'à de petits changements et encore il faut qu'ils y trouvent un avantage direct (importance de la notion de confort et de qualité de vie). Comment alors accepter une forme de "retour en arrière" ? Au regard des conséquences qui nous pendent au nez, on ne devrait pourtant pas hésiter une seule seconde. Ce sont nos enfants et petits-enfants qui seront concernés. Dans une société toujours plus égoïste, la notion d'intérêt général et de principe de précaution devraient l'emporter sur la notion de profit immédiat.

  • Enfin, j'ose poser la question. A qui profite le crime ? Prenez le temps de regarder cette vidéo : https://youtu.be/ipe6CMvW0Dg Lorsqu'on se pose la question, la réponse vient tout de suite. On trouve plein d'exemples. L'argent et le profit sont des vecteurs de dérèglement climatique. Toute la question est : faut-il supprimer la finance ou faut-il changer le système et s'en servir pour lutter contre le dérèglement climatique ?

Quelles perspectives d'avenir ?

Il faut donc des garde-fous. Il faut inculquer, éduquer, faire comprendre... Tout cela prend malheureusement du temps. On ne change pas une société en trente secondes. Rappelez-vous quand vous étiez adolescents. Vous avez pris conscience d'un certains nombre de malheurs : la mortalité, la méchanceté... Vous vous êtes très probablement révoltés contre vos parents ou vos proches. Vous n'avez rien pu changer. Vous êtes rentrés dans le rang. Avons-nous le choix ? A l'évidence, non mais il faut en passer par là : éduquons nos enfants.

Il faut peut-être également des changements brutaux organisés : changement de normes, nouvelle technologie. Il faut imposer, obliger. La coercition permet d'avancer vite. Malheureusement elle est le contraire de l'éducation. Lorsque vous supprimez la coercition, l'Homme non éduqué revient à la situation initiale. Il faut avoir le courage de la coercition. Ce sont nos politiques qui doivent prendre leur bâton de pèlerin. Certains pourraient crier au loup et montrer les pertes de liberté. Nous ne sommes malheureusement plus libres de notre destin collectif si nous ne changeons pas. Nous sommes contraints d'en passer par là.

Incontestablement, seuls trois scénarios s'offrent à nous sont :
  • scénario 1 : rien ne change, les conséquences les plus dramatiques se produisent et on s'en accommode avec toutes les conséquences décrites plus haut,

  • scénario 2 : une catastrophe naturelle ou une modification majeure de nos conditions de vie nous fait prendre conscience que nous devons changer nos comportements et nous arrivons à inverser la tendance sur le long terme - c'est ce scénario que j'ai choisi dans mon roman Renaissance qui est paru aux éditions ABCD'r,

  • scénario 3 : nous modifions progressivement nos comportements, grâce à une prise de conscience globale des peuples et de leurs dirigeants, pour un intérêt commun et nous arrivons à inverser la tendance sur le très long terme.

Je pense qu'il est encore aujourd'hui possible de profiter du monde que nous connaissons. Il suffit juste de le vouloir. Les clefs sont entre nos mains, nos 14 milliards de mains.

Nicolas Duffaud
Auteur de Renaissance, le roman publié aux éditions ABCD'r