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samedi 25 juin 2016

Le Lien Entre Lune, Climat et Intelligence

J'ai décidé de sauter un tour et de ne pas parler du réchauffement climatique cette fois-ci ; je pense avoir besoin d'une pause... Ça fait bien longtemps (plusieurs années) que je pense à l'apparition de l'intelligence sur des mondes extraterrestres. Tout le monde veut y croire, j'y ai cru très longtemps : Star Trek et Star Wars nous ont montré tellement de planètes où l'intelligence s'était développée. Mais ces planètes ont été fabriquées à Hollywood, pas dans le cosmos, pas par la Nature.
Je viens de lire que la Terre a perdu 50% de sa biomasse, le poids de la vie... Qu'allons nous faire pour tenter de sauver le reste ; que vas-tu tenter pour essayer de sauver le reste? 
Avant de me lancer dans l'apprentissage des changements climatiques, qui sont explicables et démontrables par les lois de la physique, j'ai, pendant des décennies, occupé mon temps libre (j'en ai vraiment beaucoup) à lire, relire, écouter, réécouter, visionner, revisionner tout ce que j'ai pu trouver sur l’Astrophysique et la Cosmologie ; un millier d'heures au total, au moins... Bref, j'ai une certaine connaissance dans ces domaines. J'ai toujours aimé la physique et je serais peut-être astrophysicien si j'avais eu les opportunités nécessaires ; mais le hasard...
Le Ultra Deep Field (Champs ultra-profond) par le télescope Hubble. Chaque point de lumière (il y en a environ 2000) sont des galaxies contenant au moins 100 milliards d'étoiles chaque. Les plus lointaines galaxies sont à une distance d'environ 13 milliards d'années lumière, ce sont les plus rouge.La vidéo (en Anglais) qui l'explique

Les distances interstellaires sont inconcevablement immenses, (le Temps est tout aussi immense) et même l'utilisation d'antimatière ne fournirait jamais la puissance nécessaire pour franchir ces distances à la vitesse limite de l'Univers, qu'est la vitesse de la lumière (300 000 Km/secondes). En fait, les matières nécessaires (comme de la matière négative, qui n'est pas une forme d'antimatière) pour développer l'énergie nécessaire d'un engin assez puissant pour courber l'espace-temps (Warp Drive),  n'est encore qu'hypothétique, même pas théorique.

Les trous de vers eux, sont théoriques. Leur vrai nom est ponts de Einstein-
Rosen. Aucun n'a encore été observé, contrairement aux trous noirs dont les ondes gravitationnelles (lors de la collision/fusion de 2 trous-noirs) ont été très récemment observées. La vie des  ponts de Einstein-Rosen est probablement très courte et chaotique, s'ils existent.


Nous savons que la terre tourne sur son axe et que ce dernier est incliné à 23,5 degrés. C'est ce qui procure les saisons comme le montre cette vidéo, courtoisie de santemedias.



Mais que se passerait-il si nous n'avions pas la Lune que nous avons? C'est la Lune qui maintient, qui stabilise l'axe de rotation de notre Terre. S'il n'y en avait pas, la Terre basculerait erratiquement au fil des éons sur son axe de rotation, et pas juste un peu, le pôle Nord se retrouverait en bas, sur le côté ou dans n'importe quelle autre direction.
 

Ne pas confondre ceci avec l'inversion des pôles magnétiques (causé par des changements dans le bouillonnement du magma loin sous la croûte terrestre) dans qui s'est produite très souvent dans le passé de la Terre et qui ne cause aucun des cataclysmes que certains prétendent. 

Donc, la Lune maintient l'axe de rotation de la Terre et c'est ce qui permet au climat de demeurer relativement stable avec le passage des années.  Relativement, car il y a les cycles de Milankovitch : Milankovitch a démontré que le cycle de glaciation trouve son origine dans deux types de périodicité : des périodes longues, comprises entre 413 000 et 100 000 ans, et des périodes plus courtes de 40 000 ans et de 21 000 ans. Ces cycles sont liés à des variations régulières de l'orbite de la Terre autour du Soleil. Vérifiez sur Wikipédia FR
Dans un passé lointain, la Terre aurait été une boule de neige pendant une assez longue période.

La Terre est la seule planète du système solaire avec une Lune proportionnellement si grosse. La Lune est le résultat d'une collision fortuite entre la Terre et une petite planète (protoplanète) au tout début du système solaire il y a environ 4,5 milliards d'années. La vidéo suivante, courtoisie de Cedric Hombert montre comment notre Lune s'est formée.



Il s'agit d'une coïncidence exceptionnelle, un événement sans doute très rare dans le grand Cosmos. Mais quel est le lien entre Lune et Intelligence?

L'Évolution de la Vie requiert une certaine stabilité. Il y aurait certainement de la Vie sur Terre sans la lune, mais seulement de la vie bactériologique ou guère plus grosse. Voici pourquoi.

L'Évolution prends du temps, l'Évolution nécessite donc un climat relativement stable, les espèces ne vivent que dans une marge assez faible de la température, et l’évolution nécessite aussi des accidents qu'on nomme grands filtres. 

L'évolution ne fait pas toujours progresser les espèces ; les requins par exemple sont quasi identiques à ce qu'ils étaient il y a 300 millions d'années. Les insectes nocturnes s'orientent grâce à la Lune ; un réverbère leur fera perdre le nord et ils tourbillonnent autour sans rien comprendre, jusqu'à épuisement total. L'Évolution ne garantit absolument pas l'émergence d'une intelligence qu'on dit supérieure.

Une Terre sans Lune

Il y a environ 65 millions d'années, soit environ 569 790 000 000 jours, une gigantesque météorite a laissé un cratère (cratère de Chicxulub) lorsqu'elle a frappé la Terre. Aussi, une activité volcanique intense aurait possiblement précédé l'impact. Pour plus de détails sur cette extinction : L'article sur Wikipédia FR

Certains petits mammifères, des rats en ce qui nous concerne, ont survécu à cette extinction massive et, après de multiples tribulations évolutives, les singes sont apparus et beaucoup plus tard, les humains (le genre homo), toujours via l'évolution bien sûr, ont émergé du lent processus évolutif il y a environ 2 millions d'années. Plus d'info : Wikipédia FR. 

Les grands filtres dont je parlais plus haut sont d'abord les collisions cosmiques qui, en ce qui nous concerne, a anéanti les dinosaures pour laisser la place à ce petit rat duquel nous avons laborieusement. et sans aucun plan, évolué. Ensuite, il y a les super et hyper-nova dont le souffle peut éteindre toute vie en un instant si l'explosion de l'étoile géante se produisait trop près de la planète où il y aurait vie. D'autres phénomènes cosmiques peuvent se produire, comme le passage une étoile qui passerait trop près et détruirait la planète et/ou son soleil par effet de marée trop intense. On peut aussi supposer qu'un trou noir errant engloutisse la planète avec vie et détruise son système solaire par la même occasion... Ce ne sont pas les possibilités qui manquent.

Il y a aussi d'autres grands filtres, mais qui proviennent de la planète ou de ses habitants, genre un cycle glaciaire, une guerre sans fin, des changements climatiques importants causés, comme c'est notre cas, par une espèce qui se présume intelligente, mais ça s'est déjà produit à cause d'intenses et longs épisodes volcanique qui ont émis des tonnes de CO2 pour causer un réchauffement climatique engendrant une extinction massive, l'apparition d'un virus apocalyptique, un surplus d'oxygène, la perte du champ magnétique qui protège des radiations... ces grands filtres sont aussi nombreux.

Si je voulais que mon article soit populaire, j'évaluerais statistiquement le nombre de planètes qui orbite à une distance juste assez confortable autour de leur soleil pour permettre l'eau liquide à leur surface, et j'obtiendrais un nombre artificiellement astronomique. Je préfère la rigueur scientifique à la popularité et je préfère comprendre à croire.

La zone centrale des galaxies est très probablement inhabitable (au moins à la surface des planètes) à cause des radiations intenses qui s'y trouvent, reste donc la banlieue galactique, là où les étoiles sont nettement moins nombreuses et où les collisions et accidents cosmiques sont probalistiquement beaucoup moins fréquentes.

Le télescope spatial Kepler
Les dernières analyses du télescope Kepler, dont la mission était de découvrir des exoplanètes, démontrent que les orbites des systèmes solaires qu'ils ont découverts sont erratiques, instables et irrégulières. Ces informations viennent de cette excellente vidéo en Anglais.  

Une déception amère pour ceux qui croyaient qu'il y avait des êtres intelligents un peu partout. Notre système solaire est de toute évidence, très unique, et le fait qu'il habite une vie (qui se croit intelligente) est une extraordinaire exception statistique.
La Terre est unique, et toi aussi...
La Vie comme nous la connaissons est vraiment rare, il faut la protéger

Une autre excellente source vidéo qui ma servi de référence : The Cross of the Moment
Série de 16 cours, en Anglais bien sûr : Physics 20E: Life in the Universe (Physique 20E : La Vie Dans l'Univers)
Gracieuseté de UCI Open (University of California, Irvine)
qui propose des cours sur You Tube, comme d'autres universités Américaines le font. J'en ai visionné plusieurs de l'université Stanford.

lundi 9 mai 2016

Réchauffement Climatique Pour les Nuls — et Pour Tous les Autres

     Vous vous reconnaissez?


Manifestation en Australie pour souligner que le gouvernement se met la tête dans le sable pour ignorer les changements climatiques
Source : https://executivesalad.com/2014/11/13/australians-put-heads-in-the-sand-for-bondi-beach-protest/
     Le climat, c'est la zone habitable par différentes espèces

Il y a trop de gaz à effet de serre, beaucoup trop, cela agit comme un isolant qui conserve la chaleur qui s'accumule constamment. Des extinctions massives se sont déjà produites car il y avait trop de CO2 et/ou de méthane et que la Terre s'est trop réchauffée pour supporter la vie qui s'y était adaptée. La dernière fois que la Terre a connu 400ppm de CO2 dans son atmosphère, c'était il y a plus de quarante millions d'années, lors d'une extinction massive....

Il faut savoir que l'atmosphère de notre planète est vraiment très mince. Si la Terre était réduite à la taille d'un pomme, l'atmosphère serait de l'épaisseur de la pelure de la pomme. C'est en parti pour ça que les gaz à effet de serre (et la pollution) ont un tel impact. Nous avons émis (environ, d'autres sources parlent de 40 milliards de tonne) 35,9 milliards de tonnes de CO2 en 2014 et autant en 2015.

Il n'y a pas de fenêtre qu'on puisse ouvrir pour rafraîchir la Terre. Si la Terre ne peut pas se refroidir dans les conditions actuelles, toute la chaleur : celle de nos autos, de nos industries, de notre chauffage, de nos lumières etc. reste prisonnière et participe au réchauffement global. Tout ajoute au réchauffement et pas seulement les gaz à effet de serre.

     Le concept de l'empreinte écologique



Si on se compare aux fourmis, nous sommes l'inverse : individuellement, nous sommes intelligent mais collectivement, nous sommes de parfaits imbéciles.
Dr. William Rees
Il nous faut devenir plus lucide, se conscientiser sur les conséquences de nos actions et de nos décisions. S'informer convenablement est la seule façon.

Petit calcul :

Un hectare = 10 000 mètres carrés.

L'empreinte écologique moyenne d'un Canadien est de 7 hectares
L'empreinte écologique moyenne d'un Américain est de 9.5 hectares
Pour les Français, c'est environ 5 hectares par habitant.

Cela veut dire que, si vous êtes au Canada et êtes dans la moyenne salariale, que 7 hectares sur la Terre sont réservés à votre seule consommation : eau, nourriture, énergie et tous les biens que vous achetez. La moyenne planétaire est de 2 hectares par personne. Il est facile de comprendre que les personnes plus riches ont une plus grande empreinte écologique, c"est à dire qu'ils utilisent (inconsciemment j'espère)  une plus grand superficie.

Si vous demeurez en Inde, félicitations, vous n'utilisez que 80% d'un seul hectare, mais vous êtes certainement beaucoup plus pauvre... Mais pas moins heureux en moyenne.

Globalement, il y a 12,5 milliards d'hectares au total dont on dit que c'est la bio-capacité, c'est à dire celle de produire des aliments, de l'énergie et les autres biens de consommation.
Le problème, c'est que nous consommons l'équivalent de 19 hectares. Cela signifie que nous puisons dans les réserves du futur ; c'est pour cela que les stocks de poisson s'épuisent si rapidement (ils n'ont pas le temps de se reconstituer), que la déforestation enlève plus d'arbres que les forêts peuvent en produire, que le sol cultivable se dégrade rapidement car sur-exploité, que les minéraux rares sont rendus beaucoup trop rare ; leurs prix a doublé plusieurs fois en quelques années seulement.


Si tous les habitants du monde, et c'est la tendance, se mettent à consommer comme les Américains, nous aurons besoin de 4 planètes comme la Terre pour suffire à la demande. Mais nous n'en avons qu'une seule, et à ce rythme, nous allons bientôt l'épuiser et y tuer la vie, la nôtre aussi.

Un immense merci au Dr. William Rees pour ses travaux et aussi pour sa présentation (en Anglais) ci-dessous.
 



La moitié de la production agricole (principalement céréalière) du Canada sert à nourrir des habitants ailleurs sur la planète, comme les Japonais qui n'ont qu'un très petit pays et sont incapables de suffire à la demande de leur population.


Pour mieux visualiser, imaginez que vous avez un long cordon ombilicale qui va partout sur Terre y puiser des ressources pour satisfaire à votre insatiable besoin de consommation.


Vous mettez une seule bactérie dans une boite de Pétri munie d'un substrat de culture (nourriture) pour la bactérie et celle-ci va se multiplier jusqu’à occuper tout l'espace et va (elle et sa descendance) y manger toute la nourriture (ressources pour les humains). Nous les humains agissons de la même façon, nous nous sommes répartis dans toutes les zones géographiques du globe et y épuisons toutes les ressources... malgré notre présumée intelligence.


Des bactéries qui ont, comme des humains, tout consommer envahis dans un plat de pétri.
     Le vrai problème sur Terre, c'est la richesse.
 

10% des gens, la tranche la plus riche, c'est à dire vous et moi, les Occidentaux, produisons 50% des gaz à effet de serre.

 


GAZSource
Co2 transport, industries, génération d'électricité
Méthane Élevage de bovins, culture du riz, sites d'enfouissements,extraction de gaz naturel (#fracking)
Oxyde nitreux agriculture
CFC industries et réfrigérants
Ozone troposphérique transport routier

Voir cet article antérieur pour plus de détails sur les gaz à effet de serre

Le réchauffement climatique s'accélère, nous flirtons déjà avec les 1,5°C de réchauffement et il est fortement probable que nous atteignions les très dangereux 2°C d'ici 2025 ; dans seulement 10 ans... 

Notre futur est des plus sombre, il faut y faire face maintenant. C'est à dire cesser de financer globalement l’industrie des combustibles fossiles à hauteur de 5300 milliards de dollars US par année et qu'on transfère sans tarder ces sommes à la recherche et mise en place de systèmes d'énergies renouvelables, et surtout, que nous consommions moins, beaucoup moins. 

On n'a pas besoin de tout ça pour être heureux. À preuve les études démontrent qu'il y a 100 ans, que les gens étaient en moyenne plus heureux avec beaucoup moins. Servons-nous de notre intelligence collective, soyons comme les fourmis : tout pour le bien-être de la colonie et disons merde au reste et non pas au futur et à la Vie.


 Je vous demande de bien vouloir partager cet article. Je les écris pour informer, mais seul le partage permet d'informer plus de gens. Merci.

jeudi 5 mai 2016

Que se Passe-t-il Avec le CO2?

La concentration de CO2 dans notre atmosphère progresse par bonds prodigieux ces dernières années et ce, même si les émissions de source énergétique sont stables depuis 2014. 
Pour la décennie 205 - 2014, le taux de CO2 a grimpé en moyenne de 2.11 ppm par année. Source : https://www.co2.earth/

De mars 2015 à mars 2016, le CO2 est passé de 401.52 ppm à 404.83 ppm. C'est la plus large hausse jamais observé.
Note : Ça prend environ 10 ans pour que l'effet de réchauffement du CO2 se fasse sentir



D'abord, on se doit de mentionner que El Niño fait monter la taux de CO2, mais ça n'explique apparemment pas tout. La hausse de CO2 due au El Nino de 1998 n'a pas été aussi marquée que celui-ci même s'il sont quasi égal en intensité.

Le graphique ci-dessous montre les émissions de CO2 venant de combustion des combustibles fossiles a plafonné depuis 2014. (Si on se fie aux auteurs du présent document, mais apparemment, les données sont fiables à ce qu'on me dit.)
Source : article en Anglais
La croissance actuelle du niveau de CO2 dans notre atmosphère est 100 fois plus rapide que que la hausse extrêmement rapide qui s'est produite sur une période de 6 000 ans entre 11 000 et 17 000 années dans notre passé, période au cours de laquelle le CO2 a fait un bond fantastique de... 80 ppm. 
En 1750, il y avait 280 ppm de CO2 ; nous avons augmenté le taux de CO2 à un peu plus de 405 ppm à ce jour.
Une hausse fulgurante de plus de 120 ppm en seulement 235 années ; la Terre n'a jamais connu ça.

Ça fait longtemps qu'on sait qu'une rétroaction qui renforce le réchauffement se produirait quand les forêts brûleraient, quand les sécheresses et canicules seraient plus intenses et plus nombreuses, quand le pergélisol dégèlerait, quand l'érosion des sols serait plus importante. Tous ces événements directement causés par le réchauffement climatique relâchent du CO2 dans l'atmosphère, en plus de celui que nous émettons trop inconsciemment.

C'est un bien mauvais signe ; plus ça va aller et plus la Nature va relâcher du CO2 dans l’atmosphère à un rythme croissant. Éventuellement, (presque) tous les arbres et (presque) toutes les plantes mourront de chaleur. Les changements climatiques se produisent à un rythme 10 000 fois plus rapide que celui auquel les organismes vivant peuvent s'adapter. Pour simplifier, on pourrait dire sans se tromper d'un iota que le climat. c'est la Zone Habitable.
Moyenne Mensuelle Globale Récente des émissions de CO2
(en parties par million)
La ligne pointillée rouge représente les variations saisonnières ; en hiver, le taux de CO2 augmente parce que les plantes sont dormantes. Quand les plantes renaissent au printemps on voie la ligne rouge descendre car le CO2 est à nouveau capturé par les plantes. L'hémisphère sud contient beaucoup moins de végétation et affecte donc très peu le graphique, sinon, la ligne rouge serait régulière, sans les pointes saisonnières.
Comme nous l'avons vu dans mon premier article. nous émettons d'autres gaz à effet de serre en quantité... industrielle est un euphémisme, civilisationnelle est plus approprié. Ne faisons pas une fixation au CO2 comme beaucoup trop de climatologues.

Apparemment donc, la boucle auto-amplificatrice du CO2 est enclenchée. Ce n'est évidemment pas mon avis, c'est celui de climatologues et je le partage. Règle générale, je n'ai pas d'avis, je rapporte ceux d'experts ce que ne font pas nos médias. Ils devraient nous informer davantage et nous divertir moins ; ça changerait le monde en pas long si tous savaient vers quoi on s'en va... Ça, c'est mon avis, et il est très largement partagé.
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     La boucle auto-amplificatrice du CO2, c'est quoi au juste?

Les arbres meurent parce que :
  • Sécheresse
  • Insectes destructeurs d'arbres qui ne meurent plus en assez grand nombre l'hiver, car ceux-ci sont plus doux et plus court.
  • Feux de forêt/broussaille
  • Peut-on ajouter la déforestation intempestive faite par les humains?
Quand les arbres se mettent à mourir, ils relâchent  du CO2 et n'en capturent évidemment plus ; ça fait donc beaucoup plus de CO2 dans notre atmosphère.

Aussi, quand les forêts brûlent, cela émet du CO2, du carbone noir (suie) et des cendres (oui, et du monoxyde de carbone aussi) ; le tout va se répandre jusque dans les glaces l'Arctique et du Groenland, ce qui y accélère le réchauffement et la fonte...

Nous avons déjà vu que le CO2 acidifie les océans. Elles sont 30% plus acide qu'avant et cela a des conséquences désastreuses pour le phytoplancton (qui nous procure au moins 60% de notre oxygène), et dont le nombre a diminué de 40% depuis 1950. Les moules, huîtres et coraux sont aussi grandement affectés par l'acidification des océans qui rend la fabrication de leurs coquilles (ou structures) de composés de calcium/carbonate, et cela affecte aussi d'autres créatures marines. Récemment, on apprenait que certains poissons deviennent désorientés dans une eau plus acide.

     Le futur...

Le CO2 va augmenter de plus en plus rapidement dans notre atmosphère et ainsi accroître de façon exponentielle la vitesse du réchauffement, et va aussi accélérer l'acidification des océans.

Il y a actuellement (5 mai 2016) des feux de forêt au Canada et dans l'Himalaya à la différence que dans l'Himalaya, ils n'ont pas d'eau pour les éteindre et que ça fait un mois que ça brûle ; il y fait très chaud et la mousson se fait attendre... Des feux de forêt au Canada à cette date, c'est vraiment exceptionnel. Avant l'an 2000, on n'en voyait jamais avant la mi-juin, et généralement plus tard en saison ; en ces temps et ces latitudes, il y neigeait souvent encore en juin.

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     Mis à jour le 15 juillet 2016

 C'est maintenant confirmé, l'Amazonie s'assèche et ses arbres ne capturent plus de CO2

Source en Anglais : Drought caused the Amazon to stop storing carbon

C'est en partie ce que Sam avançait dans son article, sur lequel celui-ci est basé. Pas facile d’expliquer l'augmentation rapide du taux du CO2 autrement que par le ralentissement de ce qui emmagasine habituellement le CO2.
 

Dans un prochain article, je vais parler du pergélisol en profondeur car le dégel du pergélisol peut aussi expliquer une partie de la récente hausse inattendue du taux de CO2.

Encore une fois, merci de partager au maximum sur tous les réseaux sociaux. Les gens manquent cruellement d'information.

dimanche 4 octobre 2015

Surprise : Le Groenland Et l'Antarctique Fondent Plus Vite Prévu Il Y A Six Mois

     D'abord, la situation inquiétante au Groenland

Comparé à l'Antarctique, l'océan Arctique se réchauffe beaucoup plus rapidement ce qui a un impact direct sur la fonte du Groenland, car comme l'Antarctique, le Groenland repose sur un fond qui se trouve en grande partie sous le niveau de la mer. On parle de plus de 2km sous le niveau de la mer en certains endroits de l'Antarctique.

Source : NOAA.GOV
De nouvelles études confirment que les glaciers du Groenland reposent et sont accrochés au sol sous le niveau de la mer. Cela permet à l'eau plus chaude de faire fondre plus rapidement les glaciers par le dessous. Cette eau chaude et salée est amenée des tropiques par la circulation thermohaline à 350 à 400 mètres de profondeur et plus. C'est à l'aide d'instruments fixés à des bouées que Éric Rignot de la NASA et son équipe ont fait cette découverte et les résultats de leurs recherches ont été publiés sous le titre :
Undercutting of marine-terminating glaciers in West Greenland
Eric Rignot, Ian Fenty, Yun Xu, Cilan Cai, Chris Kemp
Dans le
Geophysical Research Letters DOI: 10.1002/2015GL064236

La configuration du fond sous la couche de glace qui atteint 3Km d'épaisseur du Groenland, combinée à cette eau chaude laisse présager une accélération du taux de fonte du Groenland avec la possibilité que de très larges pans de glacier se décrochent et tombent soudainement dans l'eau, risquant ainsi d'entrainer de significatives et subites hausses du niveau des océans, mais quand même beaucoup moins importantes que ce qui risque de se produire en Antarctique. Aucune estimation n'a été fournie, mais je serais surpris si la plus grande hausse venant du Groenland atteignait 30 à 60 cm, et fort probablement moins. On parle de 3 mètres de hausse du niveau des océans si cela se produit pour l'immense glacier Totten en Antarctique .

Il est estimé que depuis 10 ans, le Groenland a contribué à une hausse de 8 mm du niveau des océans, et cela s'accélère exponentiellement. Dans 10 ans, la contribution du Groenland à la hausse du niveau des mers pourrait facilement dépasser les 20 mm. Le programme de la NASA s'appelle OMG (pas pour Oh Mon Dieu) pour "Ocean Melting Greenland" (l'Océan fait Fondre le Groenland).
NOTE 1 : Cela prend 380 Km3 pour élever le niveau des océans de 1mm.
NOTE 2 : Un Km cube de glace = 1 milliards (1 Gigatonne) de tonnes d'eau.

NOTE 3 : La même quantité d'énergie est nécessaire pour faire fondre un morceau de glace que pour chauffer la même quantité d'eau de 0°C à 80°C ; ça devrait inquiéter tous les cerveaux.
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      La surprise de l'Antarctique

La NASA entreprend un effort intensif pour mieux comprendre le problème de la montée des eaux causée par les changements climatiques (ce n'est malheureusement pas le seul problème). L'effort va inclure des satellites capables par exemple de discerner l'épaisseur d'une pièce de monnaie si l'instrument serait rattaché à un avion de ligne volant à 12 000 mètres selon le directeur Mike Freilich.

De récents rapports, comme celui ci-haut, démontrent la forte possibilité d'une accélération fonte du Groenland et la déstabilisation de la calotte glaciaire de l'ouest de l'Antarctique qui pourrait bien souffrir selon les scientifiques d'un cas d'instabilité marine. Cette étude a conclue que : ce secteur de l'ouest de l'Antarctique subie une déstabilisation marine de cette partie de la calotte glaciaire et pourrait contribué de façon significative à la hausse du niveau des océans. Si tout l'ouest de l'Antarctique venait à fondre, ce qui semble inévitable, la hausse potentielle serait de 3,3 mètres (très possiblement avant un siècle selon moi même) mais la NASA ne se prononce pas sur le temps nécessaire à cette fonte. N'oubliez pas que le Groenland lui aussi fond comparativement très vite pendant cette période.


En fait, le problème est le même qu'au Groenland, c'est un apport d'eau chaude qui fait fondre et déstabilise la calotte par en dessous. Certains glaciers comme le Pine Island, pourraient causer une hausse subite du niveau des océans s'il se décrochait de sa base rocheuse. Actuellement, la glace d'en dessous du glacier Pine Island fond d'un alarmant 6cm par jour! C'est  probablement aux environs du double au Groenland.

Les modèles informatisés de la fonte des glaces dont s'est servi le GIEC ne tiennent pas compte de certains mécanismes liés à la fonte des glaces, comme la fracturation hydraulique par exemple (l'eau qui s'infiltre dans les glaciers et les découpent littéralement).


Des scientifiques comme James Hansen pensent qu'il y a une grande marge d’incertitude en ce qui a trait à la modélisation des calottes glaciaires dont les estimations sont vraiment trop basses. En fait, je suis de l'avis de Paul Beckwith dont la solution simple est de multiplier le taux de fonte par la période auquel il double (ou triple) et qui donne quelque chose comme ceci.
Le taux de fonte du Groenland triple aux 10 ans à peu de chose près. Donc, à chaque 10 ans, la quantité de fonte (ou la hausse du niveau des mers) triple. Ce graphique
ne tient pas compte de la dilatation de l'eau quand elle se réchauffe.

Récemment, des Glaciologues ont sonné l'alarme au sujet du glacier Thwaites, lui aussi dans la partie ouest de l'antarctique le long de la mer d'Admundsen. Il est gigantesque et a perdu plus de 100 Gigatonnes de glace à chaque année au cours des dernières années. Le glacier est à la fois vaste et vulnérable ; il est exposé à de l'eau chaude et des particularités géographiques inhabituelles signifient que s'il commence à s’effondrer, sa chute dans l'océan sera inexorable.

On parle d'aller y faire de la recherche, mais il n'y a pas de base Américaine à proximité et les conditions météo sont extrêmement difficiles dans cette région. Malgré cela, les scientifiques veulent faire de son étude une priorité absolue.

En fait, personne ne semble savoir avec certitude de combien ni à quelle vitesse surviendra la hausse du niveau des océans. Je considère l’approche de Paul Beckwith la plus saine par sa simplicité comparée aux modèles numériques dont on ne sait pas encore au juste quelles particularités on doit tenir compte...

Mais la vitesse du taux de montée des eaux pourrait bien nous surprendre ; il peut se passer bien des choses qui risquent d'accélérer le réchauffement climatique et pas seulement le méthane qui risque de s'échapper de l'arctique. Il y a plus de 40 rétroactions à renforcement positif connues qui peuvent accélérer le réchauffement et dont on ne sait au juste calculer la puissance. Aussi, il en reste peut-être d'autres à découvrir, plusieurs ont été identifiées plutôt récemment. Évaluer des choses comme le rythme de fonte du pergélisol et établir quelle proportion de méthane ou de CO2 s'en échappera est encore plus difficile... 

Une seule chose est certaine, plus ça va et plus le réchauffement climatique s'accélère. Les prévisions de réduction des gaz à effet de serre fournies pour le COP21 démontrent que les cibles de réduction sont nettement insuffisantes pour ne pas dépasser les 2°C de limite au réchauffement. Comble du malheur, ces évaluations sont faites selon le dernier rapport du GIEC (AR5) et qui dit que nous en sommes à 0,8C de réchauffement alors que nous sommes déjà à 1,26°C comme démontré dans cet article. Comment des gens peuvent-ils être si aveugle? À croire que leurs têtes sont enfoncées dans leurs nombrils!


La légende de cette image disait que l'Angleterre sera submergée si le réchauffement climatique se poursuit... Mais voilà, il est impossible d'arrêter le réchauffement climatique, et en plus, il s'accélère de plus en plus rapidement...

mardi 14 juillet 2015

Les Changements Climatiques en Vrai

     Un court article pour en faire la démonstration. 

On entend souvent les scientifiques du climat dire qu'il est impossible d'attribuer la cause de tel ou tel événement météo aux changements climatiques. C'est vrai, mais ce l'est de moins en moins avec certains événements, ou séquence d'événements, très exceptionnel. Le nombre d'événements météos intenses ou extrêmes augmente aussi constamment comme le montre le tableau ci-dessous.
À l'exception du rouge foncé (Événements Géophysiques), les trois autres catégories sont, sauf de très rares cas hydrologiques, causés par la météo. La grande majorité des cas liés aux inondations sont d'origine météo.

Donc, retenez ceci en regardant la vidéo :
le nombre de catastrophes naturelles globales a presque triplé depuis 1980, et la moyenne des événements météo est plus intense, cause plus de dégâts. C'est ce que disent les statistiques des assureurs et des gouvernements. Aussi, ces tendances continuent de croître.
Résumé des catastrophes majeures du mois de Juin 2015.
P.S. Vous pouvez ignorer les 2 clips d'OVNIS, ce sont des trucages ou méprises.

Merci à SOTT de produire ces résumés à chaque mois. Ne les manquez pas !

jeudi 25 juin 2015

Un "Blob" S'attaque à la Glace

Article original "Hot Blob #2 Takes Aim at Sea Ice — Abnormally Warm Waters Invading the Arctic Through Bering and Chukchi" paru ici: https://robertscribbler.wordpress.com/2015/06/23/hot-blob-2-takes-aim-at-sea-ice-abnormally-warm-waters-invading-the-arctic-through-bering-and-chukchi-seas/
Merci à Robert Scribbler auteur et propriétaire de ce blogue https://robertscribbler.wordpress.com pour l’accord donné à la traduction et l'adaptation de cet excellent article et à l'utilisation de ses images et graphiques.

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     On a observé avec beaucoup d'attention un "Blob' (masse d'eau anormalement chaude) sur la surface Nord-Est du Pacifique et pour d'excellentes raisons. Ce "Blob" causé par le réchauffement du à nos émissions de gaz à effet de serre a  des impacts négatifs sur la vie marine et la météo. Maintenant, il y a un second "blob" dans la Mer de Béring et la Mer des Tchouktches ( Chukchi en Anglais). Ce "Blob" ci pourrait avoir d'autres effets significatifs à mesure que l'été 2015 se poursuit... On va l'appeler le "Blob No2 car le No1, l'original, est juste sous l'Alaska.

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     De l'eau anormalement chaude se rue vers la glace Arctique

Le "Blob" No2 est une vaste étendue d'eau chaude s"étendant de la Mer des Tchouktches à la Mer de Béring entre l'Alaska (où il y a actuellement plus de 160 feux de forêt)  et le Kamtchatka. Il englobe une vaste région d'environ 1 300 km de diamètre d'eaux de surface normalement très froides qui sont maintenant de 3°C à 5,5°C au-dessus de la normale. Ces 'Blobs" sont anormalement chauds jusqu'à une profondeur de 100 mètres ou plus. Ce "Blob" No2 d'eau trop chaude est alimenté par des courants venant du Sud et par les masses de terre surchauffées par des vagues de chaleur des dernières semaines qu'ont subi la Sibérie et l'Alaska.

Le "Blob" d'eau chaude No2 se forme dans la Mer de Béring et il est poussé vers le Nord en direction de ce qui reste de glace maritime dans l'Arctique. La carte ci-dessus des anomalies de température de surfaces maritime montre de l'eau de surface anormalement chaude faisant son chemin dans le cercle arctique par les courants dominants.
Source de l’image :
Earth Nullschool.

Un des courants qui transporte cette eau chaude est le Courant Côtier de l'Alaska qui sort directement du "Blob" No1 dans le Nord-Est du Pacifique. Ce courant s'écoule le long du Plateau Continental de l'Amérique du Nord, passe la chaine des îles Aléoutiennes pour se retrouver dans la Mer de Béring. Un second courant, le Courant Côtier Sibérien  lui aussi se déverse dans la Mer de Béring depuis le Plateau Continental Asiatique. Ces deux courants se combinent et poussent ensuite l'eau de la Mer de Béring vers la Mer des Tchouktches au Nord, via le Détroit de Béring.

La propagation vers le Nord de ces courants au printemps et en été joue un rôle critique en ce qui concerne le taux de récession de la glace maritime dans les mers de Béring, desTchouktches, de Beaufort et dans la mer Mer de Sibérie orientale. Les eaux réchauffées par le soleil et par les masses continentales surchauffées par les vagues de chaleur successives s'amplifient dans le Détroit de Béring avant de faire contact avec la glace et d'accélérer sa fonte.
Un Morse en perte d'habitat dérive en mauvaise posture sur la Mer des Tchouktches.

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     Les impacts sont déjà visible le long de la côte

Cette année, les eaux dans le détroit y sont extraordinairement chaudes atteignant 5,4°C au dessus de la moyenne. Cet amas d'eau de 5°C au dessus de la norme arrive dans la région au moment où le soleil frappe les mers avec la plus forte intensité de l'année lorsque la Sibérie, mais surtout l'Alaska ont subi les températures les plus chaudes jamais enregistré. 

Ces eaux d'une température de 7°C à 8°C sont plus que suffisamment chaudes pour s'attaquer à la glace maritime et la faire fondre très rapidement ; et elles foncent droit dessus.
Ce qui manque à cette photo, c'est de la neige et la glace qui normalement devrait monter sur la berge. La glace y fond rapidement et on voit son recul ; au large, on voit de  vastes étendues d'eau libre. Rien n'est moins normal... Source de l'image :  Barrow Ice Cam.

Autre fait inhabituel, l'eau et l'air chaud du 22 Juin ont grandement accéléré la fonte, car hier, sur l'image ci-haut, la glace se rendait à la berge et on ne voyait pas d'eau libre au loin mais il y avait des flaques d'eau sur la glace. Un changement plutôt extrême pour la glace maritime à Barrow en Alaska et un retrait rapide vers le pôle Nord du couvert de glace.

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      Les simulations numériques montrent une forte tendance vers un retrait substantiel du couvercle de glace maritime


Quand on regarde le cercle arctique, on voit que le condition du couvert de glace s'est aminci de beaucoup et qu'il y a de vastes flaques d'eau de fonte à sa surface ainsi que des flux de glace de plus en plus déstructuré dans les mers mentionnées plus haut. La glace près des rives de la Mer se Sibérie orientale on pris une éclatante teinte bleutée à l'apparence de verre indiquant là aussi la formation de grandes flaques d'eau de fonte. Des crêtes de glace compactée s'amoncellent dans la Mer de Sibérie orientale selon un axe pointant vers le Nord. Dans la Mer des Tchouktches, la glace maritime s'amincit de plus en plus et son recul s'accélère là aussi alors que la glace sur la Mer de Beaufort se brise et se disperse tout en fondant lorsqu'elle entre en contact avec de l'eau de surface chaude apportée par le fleuve Mackenzie, comme nous l'avons dans cet article traduit de Arctic-news.

 Ci-dessous, une visualisation de l'amincisssement des glaces sur l'océan Arctique du mois de mai 2015, on voit la date (en format Anglais : année, mois, jour) qui défile à en haut à droite.
Ci-dessous une
La simulation ARCc montre un amincissement accéléré dans les Mers de Beaufort et celle des Tchouktches jusqu'au 30 Juin 2015. Source : US Navy
Index : le noir montre 5 mètres d'épaisseur de glace et le blanc 0


La simulation historique et de prévision ARCc de la Navy montre l'amincissement rapide de la glace maritime du 30 mai au 30 juin, et les prévisions pour la semaine qui vient montrent que l'amincissement va s'accélérer, et probablement de beaucoup.

Dans l'ensemble, en tenant compte des tempêtes qui font rage sur une bonne partie de l'Arctique, cela va accroître le rythme de dispersion et cela va rendre les pertes plus difficiles à analyser d'ici fin juin, début juillet. En dépit des conditions météo qui vont affecter la vitesse de la disparition des glaces, le fait demeure qu'une immense nappe d'eau chaude se dirige vers les glaces et que son impact sera important.

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     Pourquoi cela alarme-t-il tant la communauté scientifique?
 
La perte de glace sur l'océan Arctique va grandement accéléré le réchauffement de l'atmosphère et des océans, et surtout celui de l'océan Arctique ce qui aura des répercussions encore plus importantes sur le dérèglement climatique. Mais surtout, sur le fond de l'océan Arctique se trouve des milliards de tonnes d'hydrates de méthane, un très poussant gaz à effet de serre, à court terme, et qui se relâche déjà dans l'atmosphère du cercle Arctique à un rythme qui, lui aussi, s'accélère. À un certain point, il y aura une (ou plus) vaste éruption de méthane ; une faille s'ouvrira quand la glace qui le scelle fondra suffisamment et ne pourra plus résister aux pressions.
Voir : Le méthane, l'arme fatale des changements climatiques.


Pensez à alerter vos familles et vos amis, vos voisins ainsi que votre gouvernement municipal et tous les autres des changements climatiques. Ce n'est pas lorsque le train des changement climatiques frappera notre petit village global et nous propulsera vers l'extinction de l'espèce qu'il sera temps de le faire.