PORTAIL D'INFORMATION SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES FRANCE/QUÉBEC –
Le phénomène des Changements Climatiques actuel est la plus importante histoire de toute l'Histoire.
"Dans cette lutte contre le réchauffement climatique, gagner lentement n'est qu'une autre façon de perdre."
C'est une menace qui nous affectera tous, il faut s'unir et se serrer les coudes.
Comment expliquer cette réalité au plus grand nombre?
Nous sommes la cause des Changements Climatiques, soyons la solution. Merci de partager nos articles, ils sont écrits dans le seul but d'informer.
La concentration de CO2 dans notre atmosphère progresse par bonds prodigieux ces dernières années et ce, même si les émissions de source énergétique sont stables depuis 2014. Pour la décennie 205 - 2014, le taux de CO2 a grimpé en moyenne de 2.11 ppm par année. Source : https://www.co2.earth/ De mars 2015 à mars 2016, le CO2 est passé de 401.52 ppm à 404.83 ppm. C'est la plus large hausse jamais observé. Note : Ça prend environ 10 ans pour que l'effet de réchauffement du CO2 se fasse sentir
D'abord, on se doit de mentionner que El Niño fait monter la taux de CO2, mais ça n'explique apparemment pas tout. La hausse de CO2 due au El Nino de 1998 n'a pas été aussi marquée que celui-ci même s'il sont quasi égal en intensité.
Le graphique ci-dessous montre les émissions de CO2 venant de combustion des combustibles fossiles a plafonné depuis 2014. (Si on se fie aux auteurs du présent document, mais apparemment, les données sont fiables à ce qu'on me dit.)
La croissance actuelle du niveau de CO2 dans notre atmosphère est 100
fois plus rapide que que la hausse extrêmement rapide qui s'est produite
sur une période de 6 000 ans entre 11 000 et 17 000 années dans notre passé, période au
cours de laquelle le CO2 a fait un bond fantastique de... 80 ppm. En
1750, il y avait 280 ppm de CO2 ; nous avons augmenté le taux de CO2 à
un peu plus de 405 ppm à ce jour. Une hausse fulgurante de plus de 120 ppm en seulement 235 années ; la Terre n'a jamais connu ça.
Ça fait longtemps qu'on sait qu'une rétroaction qui renforce le réchauffement se produirait quand les forêts brûleraient, quand les sécheresses et canicules seraient plus intenses et plus nombreuses, quand le pergélisol dégèlerait, quand l'érosion des sols serait plus importante. Tous ces événements directement causés par le réchauffement climatique relâchent du CO2 dans l'atmosphère, en plus de celui que nous émettons trop inconsciemment. C'est un bien mauvais signe ; plus ça va aller et plus la Nature va relâcher du CO2 dans l’atmosphère à un rythme croissant. Éventuellement, (presque) tous les arbres et (presque) toutes les plantes mourront de chaleur. Les changements climatiques se produisent à un rythme 10 000 fois plus rapide que celui auquel les organismes vivant peuvent s'adapter. Pour simplifier, on pourrait dire sans se tromper d'un iota que le climat. c'est la Zone Habitable.
Moyenne Mensuelle Globale Récente des émissions de CO2 (en parties par million)
La ligne pointillée rouge représente les variations saisonnières ; en
hiver, le taux de CO2 augmente parce que les plantes sont dormantes.
Quand les plantes renaissent au printemps on voie la ligne rouge
descendre car le CO2 est à nouveau capturé par les plantes. L'hémisphère sud
contient beaucoup moins de végétation et affecte donc très peu le
graphique, sinon, la ligne rouge serait régulière, sans les pointes saisonnières.
Comme nous l'avons vu dans mon premier article. nous émettons d'autres gaz à effet de serre en quantité... industrielle est un euphémisme, civilisationnelle est plus approprié. Ne faisons pas une fixation au CO2 comme beaucoup trop de climatologues. Apparemment donc, la boucle auto-amplificatrice du CO2 est enclenchée. Ce n'est évidemment pas mon avis, c'est celui de climatologues et je le partage. Règle générale, je n'ai pas d'avis, je rapporte ceux d'experts ce que ne font pas nos médias. Ils devraient nous informer davantage et nous divertir moins ; ça changerait le monde en pas long si tous savaient vers quoi on s'en va... Ça, c'est mon avis, et il est très largement partagé.
_____________________________
La boucle auto-amplificatrice du CO2, c'est quoi au juste? Les arbres meurent parce que :
Sécheresse
Insectes destructeurs d'arbres qui ne meurent plus en assez grand nombre l'hiver, car ceux-ci sont plus doux et plus court.
Feux de forêt/broussaille
Peut-on ajouter la déforestation intempestive faite par les humains?
Quand les arbres se mettent à mourir, ils relâchent du CO2 et n'en capturent évidemment plus ; ça fait donc beaucoup plus de CO2 dans notre atmosphère.
Aussi, quand les forêts brûlent, cela émet du CO2, du carbone noir (suie) et des cendres (oui, et du monoxyde de carbone aussi) ; le tout va se répandre jusque dans les glaces l'Arctique et du Groenland, ce qui y accélère le réchauffement et la fonte... Nous avons déjà vu que le CO2 acidifie les océans. Elles sont 30% plus acide qu'avant et cela a des conséquences désastreuses pour le phytoplancton (qui nous procure au moins 60% de notre oxygène), et dont le nombre a diminué de 40% depuis 1950. Les moules, huîtres et coraux sont aussi grandement affectés par l'acidification des océans qui rend la fabrication de leurs coquilles (ou structures) de composés de calcium/carbonate, et cela affecte aussi d'autres créatures marines. Récemment, on apprenait que certains poissons deviennent désorientés dans une eau plus acide. Le futur...
Le CO2 va augmenter de plus en plus rapidement dans notre
atmosphère et ainsi accroître de façon exponentielle la vitesse du
réchauffement, et va aussi accélérer l'acidification des océans. Il y a actuellement (5 mai 2016) des feux de forêt au Canada et dans l'Himalaya à la différence que dans l'Himalaya, ils n'ont pas d'eau pour les éteindre et que ça fait un mois que ça brûle ; il y fait très chaud et la mousson se fait attendre... Des feux de forêt au Canada à cette date, c'est vraiment exceptionnel. Avant l'an 2000, on n'en voyait jamais avant la mi-juin, et généralement plus tard en saison ; en ces temps et ces latitudes, il y neigeait souvent encore en juin.
______________________________
Mis à jour le 15 juillet 2016
C'est maintenant confirmé, l'Amazonie s'assèche et ses arbres ne capturent plus de CO2
C'est en partie ce que Sam avançait dans son article, sur lequel celui-ci est basé. Pas facile d’expliquer l'augmentation rapide du taux du CO2 autrement que par le ralentissement de ce qui emmagasine habituellement le CO2.
Dans
un prochain article, je vais parler du pergélisol en profondeur car le
dégel du pergélisol peut aussi expliquer une partie de la récente hausse
inattendue du taux de CO2.
Encore une fois, merci de partager au maximum sur tous les réseaux sociaux. Les gens manquent cruellement d'information.
Ceci est une traduction/adaptation de l'article "Ocean Heat Overwhelming North Atlantic." Merci à Sam Carana et Arctic news pour leur collaboration et leur accord donné pour la traduction et l'utilisation de leurs graphiques et images. Désolé, je ne peux traduire les graphiques.
N.B. Les passages en italiques sont des ajouts de ma part afin, je crois, de vous éclairer davantage.
_________________________
La superficie de la glace sur l'océan Arctique est au plus bas niveau jamais observé pour ce temps-ci de l'année.
Donnée la plus récente : 9,931,177 km carré (16 juin 2016)
Non seulement la superficie de la
glace sur l'Arctique est elle à son plus bas niveau (pour cette date),
mais aussi, la glace s'amincit très rapidement, elle est plus fragmentée, moins
concentrée et de couleur plus foncé. Les températures à la surface de
l'océan près de Svalbard atteignait 12,8°C dans le cercle vert le 14
juin 2016 ; c'est 10,9°C au dessus de la moyenne de 1981-2011 comme on
le voit sur l'image ci-dessous (avant 1981, c'était de la glace solide ou avec très peu d'eau, même au 16 juin).
L'image ci-dessus montre aussi
que l'étendue d'eau froide dans l’Atlantique Nord s'est passablement
rétrécie. Par contre, la zone froide dans l'océan Pacifique s'est
agrandie. Pourtant, beaucoup d'eau de fonte s'est écoulée du Groenland en 2016, tel que l'illustre cette image (à droite) du NSIDC.org.
L'écoulement depuis l'Alaska et la Sibérie semble moins important que
l’écoulement d'eau de fonte vers l'Atlantique Nord. Donc, comment se
fait-il que la zone froide dans le nord du Pacifique soit devenue plus
grande que celle dans l'Atlantique nord? Et comment se fait-il que le zone froide dans l'Atlantique nord se soit rétrécie autant?
La différence est très marquée,
surtout lorsqu'on considère l'intensité des anomalies froides. Si ce
n'est pas l'écoulement d'eau de fonte (froide), quelque chose d'autre
doit forcément influencer ces zones d'eau froide dans l'Atlantique comme
dans le Pacifique.
La différence est certainement causée par autre chose que le
Grand convoyeur mieux connu sous le nom de "circulation thermohaline" (thermo pour chaleur, haline pour salinité. Ce sont les différences de densité de l'eau qui font circuler ce grand courant).
Ce courant apporte de l'eau chaude dans l'Atlantique Nord et retourne
de l'eau froide vers le sud. Il fait exactement le contraire dans le
Pacifique nord : il y apporte de l'eau froide et retourne de l'eau
chaude vers le sud.
Le Grand Convoyeur réchauffe l'Atlantique nord, mais refroidit le Pacifique nord. Créé par Sam Carana pour Arctic-news. Note : cette animation est plutôt volumineuse et peut nécessiter un certain délai pour s'afficher complètement.
(Le but n'est pas de suggérer l'hypothèse d'un dysfonctionnement très anormal du "Grand Convoyeur", cela n'aurait pas de sens pour expliquer les observation dont nous parlons. La circulation thermohaline est une pièce importante du système climatique qui fait circuler le tiers de l'énergie thermique, le reste de la chaleur est transportée vers les zones froides par les courants atmosphérique, mais lentement.)
C'est fort probablement le réchauffement accéléré des océans qui a presque totalement annihilé ce qu'était la zone froide dans l'Atlantique nord. Pour ce qui est de la zone froide apparue dans le Pacifique nord, encore là le réchauffement accéléré des océans a pu modifier des courants marins moins connus, les vents, et la venue prochaine de La Nina alors qu'El Nino vient tout juste de se terminer sont des explications partielles mais qui sont qui prisent ensemble, sont les plus plausible quant à l'origine de l'apparition de cette nouvelle étendue d'eau anormalement froide.
L'image ci-dessous montre une autre comparaison. La partie du haut montre les anomalies de température du 1er juin 2015, et celle du bas du 1er juin 2016, mais par rapport à la moyenne 1961-1990 cette fois. (Notez la différence du bleu qui montre les eaux anormalement froides.) Même si le Grand Convoyeur peut ralentir (et a montré des signes importants de ralentissement), ce qui est encore plus important que sa vitesse, c'est la quantité de chaleur qu'il transporte dans l'Atlantique nord. Vers 2009-2010, une partie du Grand Convoyeur, le Gulfstream, a sérieusement ralenti à cause de l'étendue d'eau froide (provenant de la fonte accélérée du Groenland). Cela a ressemblé à un bouchon de circulation sur une autoroute avec, pour résultat direct, de causer une hausse du niveau de l'océan de 128 mm le long de la côte nord-est américaine et a aussi affecté la cote est Canadienne, plus particulièrement la Nouvelle-Écosse. Source en Anglais.
Anomalies des températures océanique de l’hémisphère nord selon la
moyenne 1901-2000 (le zéro). Données de janvier 1880 à mai 2016 avec une
courbe de tendance polynomiale ajoutée pour les prévisions futures.
Si une telle tendance se poursuivait, ou même se renforcerait, encore plus d'eau chaude se retrouverait dans l'Atlantique nord et dans l'océan Arctique. Vu que l'apport depuis l’Atlantique est d'environ 10 fois celui du Pacifique, cela ne va qu'accroître rapidement le réchauffement de l'Arctique.
On a entendu plusieurs histoires et prévisions sur ce que causerait l'immense zone d'eau froide qui s'était accumulée dans l'Atlantique nord. Apparemment, l'histoire est loin d'être terminée avec cette fluctuation d'eau froide de l'Atlantique nord et du Pacifique nord. Donc pas de longue période froide en vue pour l'est du Canada et l'Angleterre (pour le moment).
Je sais que cela prend environ un millénaire à une molécule d'eau pour faire le circuit complet de la circulation thermohaline, ce ne n'est pas la cause ; ce bouleversement demeure néanmoins un phénomène très étrange, inattendu, et qui s'est produit vraiment très rapidement.
Un océan Arctique plus chaud ne va qu'accélérer le déclin de la glace ce qui va permettre au soleil de réchauffer l'océan (et donc le climat) encore plus rapidement. (Sans oublier les impacts importants sur le courant Jet, le principal moteur météo de l'hémisphère nord). Le "Feedback" no14 (boucle de renforcement positif, donc qui amplifie/accélère le réchauffement) fait référence à la chaleur (latente) qui a d'abord fait fondre la glace sera maintenant absorbée par l'eau de l’océan Arctique.
À mesure que la glace maritime se réchauffe, 2,6 J/g (joules par gramme) va dans chaque degré C de réchauffement de la glace. À mesure que la glace fond, toute l'énergie (334J/g) sert à transformer la glace en eau tandis que la température de l'eau demeure à 0°C. Un fois que toute la glace a fondu, toute la chaleur subséquente va servir à réchauffer l'eau à 4,18 J/g pour chaque degrés C de réchauffement additionnel de l'eau. La même quantité d'énergie qui fait fondre la glace fait ensuite chauffer l'eau qui a résulté de la fonte à 80°C.
À la longue, l'eau de l'Arctique peut donc se réchauffer beaucoup... trop. Si les océans se réchauffent trop, l'évaporation sera tellement rapide que le vapeur d'eau pourrait, à la longue, quitter la Terre et la transformer en désert brûlant sans eau, et sans vie...)
24 juin 2012 | Prévision pour le 24 juin 2016
B
La superficie de la glace sur l'océan Arctique est en diminution rapide tel que démontré par cette comparaison.
Comme le montre l’image suivante, ce n'est pas seulement la superficie de la glace qui diminue, mais aussi son volume qui est comparé sur l'image ci-dessous entre le 16 juin 2012 et le 16 juin 2016. Elle est nettement plus mince en 2016. (Je rappelle que 2012 est l'année ou le volume et la superficie de la glace sur l'océan Arctique était à son plus bas niveau depuis des millénaires et qu'avant 1985 (environ), la glace atteignait plusieurs mètres d'épaisseur et sa couverture était quasi totale sur l'Arctique, même en été.)
Avant donc, l'épais couvercle de glace servait de tampon, de bouclier de protection au réchauffement. La chaleur était engloutie par la glace, mais cette dernière a fondu à un rythme impossible avant notre époque, la nature à elle seule aurait pris au moins un siècle pour la faire fondre. Le réchauffement actuel de notre planète se produit au moins 10 fois plus vite que ce que la nature pourrait le faire. Le bouclier qui protégeait du réchauffement l'océan Arctique est à toute fin pratique, presque entièrement disparu. Visualisation du bouclier qu'était la glace plus épaisse avant 2012 et nettement plus mince après le minimum record enregistré en septembre (fin de l'été) 2012. La chaleur qui s'accumule maintenant dans l'eau va finir par atteindre les hydrates de méthane, principalement dans les haut-fonds marin de l'océan Arctique. C'est ce méthane que craignent la majorité des climatologues car il pourrait être relâché très rapidement dans l'atmosphère et en grande quantité ; on suspecte avec un bon degré de certitude, que cela s'est déjà produit au cour d'extinction massive précédentes... Le résultat serait une hausse très rapide et substantielle du réchauffement pouvant facilement atteindre un catastrophique 4°C ou plus. Voir cet article antérieur : Le méthane : l'arme fatale des changements climatiques
Le danger est donc que l'eau réchauffée atteigne, probablement plus tôt que tard selon certains scientifiques, ces hydrates de méthane et que ces dernières s'éjectent avec force dans l'atmosphère... Nous sommes au seuil d'une catastrophe capable d'exterminer au moins 50% des espèces vivantes, dont la notre, et exige la mise en place d'un plan d'action d'ensemble et efficace comme décrit dans ce plan d'action climatique (en Anglais mais traduisible).
Merci de partager mes articles. C'est ma seule récompense, mais elle me fait bien plaisir.
Pour l'instant, je crois sérieusement que c'est la pire nouvelle climatique du siècle! On dirait bien que c'est le début de l'emballement climatique : de plus en plus chaud et de plus en plus chaotique.
Ceux qui se demandent si nous avons dépassé un point de non-retour dans le réchauffement climatique, c'en est définitivement un.
Nous nous sommes aperçus depuis quelque temps que le taux de CO2 augmentait plus vite que nos seules émissions (dans le contexte habituel) ; nous savons, avec une assez grande précision, ce que nous avons émis, juste à voir ce qui a été vendu sur les marchés boursiers. On se doutait que la cause était que la Terre (océans inclus) qui débutait son indigestion de CO2, mais il fallait en être sûr, scientifiquement sûr. On a évidemment blâmé El Nino, mais, ce n'était pas de sa faute, c'est de la nôtre.
Ayez une pensée pour nos gouvernements corrompus.
Récemment, on s'est fait passer une pub qui disait que la Terre n'avait jamais été aussi verte et que c'était à cause du CO2. Publicité très certainement commandée et payée par l'industrie des combustibles fossiles. Qui d'autre? En réalité, la Terre se meurt à cause du CO2, elle en fait une indigestion sévère, fort possiblement mortelle...
Mais c'est quoi le "maximum d’absorption carbone"? (Peak Carbon) Un petit retour dans l'histoire
Lors de la préparation de 4e rapport du GIEC, publié en 2007, les scientifiques ont fait des simulations pour savoir combien de carbone la Terre pourrait encore absorber avant d'en rejeter (exactement comme une indigestion). Ils avaient prévu que cela se produirait vers 2070... Remontons le temps un peu plus...
Dans les années 1960-1970 le taux auquel la capacité de la nature à absorber du carbone avait augmenté, car effectivement, le CO2 aide à la croissance du règne végétal. S'ils ont basé leur simulation sur les données sur une moyenne qui inclut les belles années, les années 1960 à 1980, il est normal que la simulation aie un fort biais positif, ils ont surestimé la capacité de la planète à absorber du CO2. Observez le graphique ci-dessous. Le niveau de CO2 monte et redescend à chaque année. Quand l'été commence, le taux de CO2 diminue car la végétation se remet à en capturer du carbone et en enfoui aussi une partie dans sol. L'automne, les feuilles ne capturent plus de CO2 et par surcroît, en émettent en se décomposant.
Ce rythme est le reflet de ce qui se passe dans l’hémisphère Nord, car l'hémisphère Sud est principalement composé d'océans.
C'est en analysant de près ces données que le Professeur James Curran (réviseur scientifique du 4e rapport du GIEC "AR4"), a
découvert que la Terre absorbe de moins en moins de CO2 depuis 2006. Le CO2 est aussi un gaz à effet de serre et pas seulement quelque chose qui aide les plantes à pousser ; il réchauffe dangereusement notre planète.
"Seulement une seule étude approuvée par des pairs (c'est la norme en science,
sinon n'importe qui pourrait dire n'importe quoi sans preuve ou
démonstration) sur 581 attribue le réchauffement climatique à autre
chose que nos émissions de CO2." (Selon une étude évidemment révisée par des pairs.)
L'appétit de la planète pour le carbone décroît, les océans sont déjà très acides (30% plus acides) et selon les biologistes marins et océanographes, les océans ne peuvent presque capturer de CO2 . Avez-vous déjà fait de l'acidité dans votre estomac? Les océans s'en portent très mal, le phytoplancton (essentiel pour fabriquer l'oxygène planétaire) et les coraux se meurent, eux aussi... Voyez à quel rythme a progressé la concentration de CO2 dans l'atmosphère. Ça va se mettre à grimper de plus en plus rapidement avec l'indigestion de CO2 que nous fait la planète.
Remarque que la courbe 1950-2010 est exponentielle et non pas linéaire.
Les plantes et les arbres ont atteint le "peak carbon" il y a 10 ans : article en Anglais. Autre source qui a servi à cet article, l'entrevue sur : Radio Ecoshock La différence de ce que les plantes et les arbres n’absorbent plus ou rejettent du CO2 est l'équivalent des émissions de la Chine, soit environ 25% du total mondial. Mais avant de blâmer les Chinois, leur consommation par habitant est beaucoup moins élevée que la nôtre. Aussi, si la Chine pollue, c'est en grande partie pour fabriquer nos biens de consommation. Voyons les émissions en tonnes métriques par habitant de quelques pays.
Par quels mécanismes le CO2 augmente-t-il plus rapidement que nos émissions? Les températures qui augmentent rapidement et auquel les plantes ne peuvent s'adapter assez rapidement (après tout, les arbres ne peuvent pas se sortir les racines du sol pour migrer vers le Nord). Ça doit perturber leur croissance qui n'est plus assez rapide ou autant en santé comme avant. Gardez en tête que c'est une moyenne pour toutes les espèces végétales sur toute la surface de l'hémisphère Nord (ça fait beaucoup moins de CO2 de stocké par les plantes). Des sécheresses et canicules en nombre croissant dans certaines parties du monde (les États-Unis ont connu des sécheresses prolongées (qui se prolongent encore dans certaines régions), le Moyen-Orient aussi ainsi que l'Amazone par exemple) peuvent endommager sévèrement la végétation naturelle et les récoltes dans leurs capacités à se développer et à capturer du CO2. Les vents puissants qu'on prédit peuvent causer de sérieux dommages aux forêts et amplifier d'autres impacts négatifs. Les feux de forêts à grande échelle comme on en voit aux États-Unis, en Russie, en Indonésie, en Alaska et au Canada détruisent le couvert végétal et brûlent même le sol qui contient de grandes réserves de carbone qui se retrouve lui aussi dans l'atmosphère avec celui des arbres. Ces feux transforment ces grands capteurs de CO2 en monstres émetteur de CO2 et autres polluant (CO et SO2 entre autres) La sécheresse peut aussi transformer les tourbières en émetteurs de carbone, les tourbières craquellent, se fissurent perdant ainsi de la cohésion et s'effondrent soit pour, s'oxyder directement en CO2, et lors de pluies intenses s'écouler dans les rivières qui montrent certainement un taux croissant de carbone organique dissout dans l'eau dans plusieurs régions du monde : Alaska, Sibérie, Nord Canadien, Indonésie... et ailleurs.
Il n'y a pas que les sécheresses, les inondations et les pluies trop intenses peuvent aussi détruire la végétation et les récoltes en saturant les racines. Ça érode les sols et emporte parfois la végétation elle-même. À une échelle moins vaste, mais globale et certainement très importante elle aussi, c'est la façon dont fonctionne la biodiversité des sols. Nous n'en connaissons probablement pas assez sur comment la température, la quantité d'eau, les variations et les extrêmes affectent les écosystèmes des sols et leurs aptitudes à fonctionner efficacement et soutenir un écosystème végétal à leur surface. Nous savons (de plusieurs sources) que le pergélisol de l'hémisphère Nord (Il y en a vraiment très peu dans l’hémisphère Sud) ont commencé à émettre du CO2 (et du méthane) durant les mois d'été en quantités importantes (mais difficile à chiffrer avec précision car c'est un immense territoire complexe). Chose certaine, ces émissions provenant de la toundra (et du pergélisol sous-marin) ne peuvent qu'augmenter (de plus en plus rapidement) au fil des ans. (NDT : Jai lu quelques études et articles au sujet du pergélisol et des émissions de CO2 et de méthane qui peuvent s'en échapper ; quand les émissions vont devenir importantes (vraiment beaucoup plus de gaz à effet de serre que nous en émettons), alors, ce sera la pire nouvelle climatique du 21e siècle, et l'une des dernières...)
Le pergélisol recouvre environ 20% de la surface
terrestre du globe, principalement dans le nord de l'Amérique, au
Groenland et en Sibérie. Il recouvre près de la moitié du territoire
canadien. La superficie du pergélisol varie. Il peut être continu (100% du sol est gelé; en rose sur l'image ci-dessous), étendu (de 50 à 90% du sol est gelé; en bleu sur l'image ci-dessous) ou discontinu (de 10 à 50% du sol est gelé; en orange sur l'image ci-dessus). Image : site intéressante à lire.
Merci de partager cet article, il faut informer les gens.
Il a commencé à pleuvoir en Antarctique... Quand la réalité dépasse la fiction.
N.B.
Désolé si je laisse transparaître mon dépit ; je ne cesse de le lire ou
de l'entendre ailleurs ; il m'envahit depuis quelques semaines. Nous
n'avons plus le temps de tergiverser, de tester : il faut en terminer
pour de bon avec nos émissions de CO2 et nos petits caprices de
consommateurs invétérés et je viens d'apprendre que le climat se
réchauffe 140% plus rapidement que prévu... c'est littéralement la bourse ou la vie!
______________________
Le climat est désormais en territoire inconnu Robert Scribbler, chroniqueur climatique de longue expérience
Vous
avez remarqué toutes ces vagues de chaleur des dernières semaines?
Avez-vous comparé les températures enregistrées aux moyennes d'avant?
Avez-vous accès à des informations météo globales? Votre média vous
informe-t-il? Vous déforme-t-il? Que se passe-t-il ailleurs? Vous le
savez? Trop chaud, trop de pluie, trop sec, trop de nuages, trop
d'incendies de forêts ; trop d’anormalités!
Je passe ma vie sur ce sujet de pointe et qui concerne toute l'Humanité
et une grande partie de tout ce qui vit : les changements climatiques
abrupts et leurs conséquences, nos conséquences de nos actes
irréfléchis.
Nous venons d'assister à une vague de
chaleur exceptionnelle sur l'Europe et s'étendant jusqu'à la Sibérie, où
là aussi, il y a de terribles (ils le sont de plus en plus) incendies
de forêts.
Et nous continuons, malgré tous les
avertissements sévères, de mettre de l'huile (ou du gaz naturel) pour
alimenter le réchauffement climatique : quelle inconscience : ça aussi
dépasse la fiction, et de beaucoup. C'est là le propre des dépendants à
des substances très intoxicantes. Celle qui tue la Vie sur Terre est
notre dépendance à l'argent.
Je viens d'apprendre que le climat se réchauffe 140% plus rapidement depuis 1998. Je vous prépare un article à ce sujet.
Méfiez-vous comme de la peste du marketing et de la publicité car ce sont les pushers qui suscitent la surconsommation qui nous mène tous à notre perte..
Et si vous doutez que c'est bien le réchauffement climatique qui est la cause de la vague de chaleur sur l'Europe : voir cet article en Anglais.
Globalement, voici la répartition du nombre de catastrophes répartie en 4 :
Géologique = rouge (ça varie très peu)
Événement météo = vert (conséquence du réchauffement climatique)
Bleu = inondations (pluies diluviennes causées par le Réchauffement Climatique - erreur humaine)
Jaune = événements climatologiques (comme El Nino)
L'augmentation des dégâts occasionnés par le réchauffement climatique est flagrante.
Il est catégoriquement impossible de stopper ni même
ralentir de façon significative la fonte des 2 calottes glaciaires, le
Groenland et l’Antarctique ; et si on le tentait avec la géo-ingénierie
les conséquences sur la météo seraient "chaotiques" selon l'avis de
plusieurs scientifiques et plus particulièrement les spécialistes de la
discipline des "Sciences de la Terre" qui étudient le système au complet
et non seulement les effets du CO2 sur la température par exemple.
Une
des idées proposées pour refroidir temporairement le climat est
d'épandre du SO2, si possible dans la stratosphère, pour imiter les
volcans, mais SO2 + H2O = acide sulfurique. Vous vous souvenez des
pluies acides? Si c'est un problème moins grave (pour le moment), c’est
grâce au Clean Air Act de 1970.
Une seule certitude, leur fonte s'accélère, exponentiellement bien sûr.
Oubliez
le trop conservateur (et possiblement trop influencé) GIEC. En 2100 le
niveau global des océans aura grimpé de plus de 5 mètres à 9 mètres
selon l'étude du climatologue émérite James Hansen, et ça pourrait même
être plus... ou plus tôt ; personne ne peut prédire avec certitude : le
climat s'emballe et il ne peut que s'emballer encore plus rapidement.
Oubliez aussi qu'on ne peut pas car on ne veut pas limiter le
réchauffement à 2°C, ils seront certainement dépassés vers 2027...Non,
ce n'est pas planifié ; c'est à cause de nos seules dépendances.
Le
CO2 prend environ une décennie avant d'atteindre sont plein potentiel
de réchauffement et nous en émettons encore beaucoup trop ; comme un
fumeur cancéreux qui continue de fumer jusqu'à sa mort. Et nous émettons
plusieurs autres Gaz à Effet de Serre, et quand la température grimpe,
cela cause plus d’évaporation et la vapeur résultante double le
réchauffement causé par les seuls GES, ce qui est aussi la cause
principale des déluges des dernières années.
Pour simplifier : la Biosphère fait une indigestion de CO2, car nous avons brisé le très lent cycle du carbone
; elle ne peut plus en absorber, car il fait trop chaud et les arbres,
les sols, les rivières, les lacs chauffent et se meurent lentement en
exhalant du CO2. La chaleur cause aussi de terribles incendies de
forêts, de broussaille et de tourbières jusque dans le cercle arctique ;
il y a eu des feux de toundra. Même si nous cessions nos émissions de
CO2 demain matin, la Terre va continuer d'en vomir, mêlé à du méthane ;
CH4 pour les intimes.
Les
feux de forêts sont invariablement un autre feed-back climatique : plus
il y a de CO2, plus il fait chaud, plus il fait chaud, et plus il y a
de feux de forêts et plus ces feux émettent du CO2 (c'est pire qu'on ne le pensait, en Anglais). C'est un cercle vicieux qui s'amplifie de plus en plus rapidement au fil du temps.
Action - réaction
Le
taux de méthane dans l'atmosphère grimpe à une vitesse folle et par
bonds. Ne vous fiez pas sur la courte durée de vie "officielle" : ce
sont les hydroxyles le dégradent. C'est comme une sorte d'annulation et
donc, plus il y aura de méthane, moins il y aura d’hydroxyles ce qui
fera grimper la durée de vie du méthane dont la durée est plus longe
dans les régions plus froides, car plus il fait froid, moins il y a
d'hydroxyles, car les hydroxyles proviennent de l'évaporation de l'eau
et plus il fait froid, mois l'eau a tendance à s'évaporer.
Sous
cette eau profonde d'une cinquantaine de mètres seulement, se trouve du
pergélisol, qui avant la dernière déglaciation (il n'y a que 10 000 à
12 000 ans) et qui a naturellement fait monter le niveau des océans, ce
qui a submergé ce pergélisol. On sait que cette zone renferme beaucoup
de méthane, mais ce n'est pas la seule.
Cette couche de
pergélisol (qui risque de se fragiliser en fondant rapidement à cause
du réchauffement) scelle le méthane qui s'y est accumulé au cours de
millions d'années. Le sol y est aussi instable et un rien peut le faire
bouger et provoquer un glissement de terrain, ou un tremblement de terre
; d’importantes quantités de méthane pourraient alors se transférer en
un rien de temps vers l'atmosphère avec des conséquences si néfastes
pour notre mince biosphère (couche d'une vingtaine de kilomètres
entourant notre planète) que peu osent en parler ; j'ai même déjà vu des
climatologues (dont David Archer) nier ce risque (qui en terrorise plus
d'un) à ses étudiants dans une vidéo vue sur You Tube (et que j'ai
commentée). Le réchauffement pourrait être rapide et puissant et c'est
une des raisons pour laquelle on a surnommé ce risque "la bombe méthane" dont j'ai parlé à quelques reprises sur ce blogue (l'autre sont les cratères laissés derrière.
Les auteurs de l'étude, la
Dre Natalia Shakhova et le Dr Igor Semiletov (ainsi que d'autres
équipes) ont pris des mesures ces dernières années qui démontrent que de
plus en plus de méthane s’échappe en continu du Plateau Sibérien
Oriental. Cependant, les scientifiques doivent faire beaucoup plus de
mesures et de repérage des points chauds (d'où du méthane risque de
s'échapper en grande quantité) afin de faire des prévisions plus
fiables.
La "bombe méthane" est en réalité composée
de plusieurs bombes qui exploseront l'une après l'autre à mesure que les
océans se réchaufferont. Les réserves de méthane sous les 200 mètres ne
sont pas une menace... à moins que le pire des pires ne se produise
dans un futur un peu plus lointain. Nous avons déréglé (et continuons de)
le système de survie de la planète ; il y aura des conséquences pendant
des millions d'années à venir pour tout le Vivant... à cause d'une
foutue dépendance autodestructrice.
Pour
le moment, c'est très principalement du méthane libre qui s'échappe
Plateau Sibérien Oriental, et non pas des hydrates de méthane (qui
explosent littéralement en multipliant leur volume 168 fois).
Illustration d'un "point chaud" mentionné plus haut.
Monticule
distendu car le méthane, qui prend lentement de l'expansion à mesure
qu'il se réchauffe, (c'est le propre des gaz et de tous les autres
composés). Ailleurs, les hydrates dégèleront, il y aura dilatation
subite (explosion) laissant un cratère sur place.
Nous observons, à Mauna Loa (Hawaï), que
le taux de méthane grimpe à toute vitesse, fait des bonds, sans qu'on ne
connaisse sa source (mais ne tirez pas vos conclusions tout de suite).
______________________
Composition Chimique du gaz naturel
Méthane
95%
Éthane
3.2%
Propane
0.2%
iso - Butane
0.03
Je ne sais pas si vous avez lu il y
a environ 6 mois qu'on avait observé une importante croissance du taux
de méthane dans l’atmosphère, et on nous avait dit qu'on (mais c'est qui
ce "on"?) attribuait cette hausse à l'élevage... Je n'ai pas parlé de
cette nouvelle sur ce blogue car je me doutais bien que c'était encore
de la désinformation. Ça même parut dans des revues à caractère
scientifique... Pff! Le marketing c'est l'art(?) de mentir, tromper, manipuler. Point!
On voit très bien l’importante hausse de 2008 à 2016.
L'image qui suit résulte d'études menées de 2010 à 2014 et qui a été publiée en 2016 (étude en Anglais). Elle montre que l’Oklahoma émet autant de méthane que tous les états Américains réunis sur le continent.
C'est le fracking qui est directement responsable de cette anomalie, comme c'est le fracking
qui y a fait passer le nombre de tremblements de terre d'environ 3 par
an à plus de 500 en quelques années, et l'intensité des tremblements de
terre a aussi augmenté, et la cause ne fait pas l'ombre d'un doute. À de
maints endroits en Oklahoma, on peut mettre le feu à l'eau (à laquelle
s'est mêlée du méthane) du robinet, encore à cause du fracking.
Cette méthode d'extraction qu'est le fracking
provoque aussi des tremblements de terre. L'Oklahoma est passé d'une
moyenne de trois tremblements de terre par an à plus de 500 en 2016.
(Article et vidéo en Français)
Le gaz naturel n'est pas une énergie de transition Pas vers un futur sain...
Longtemps (et faussement) vanté comme étant "une énergie de transition", mais la façon dont nous l'extrayons et le distribuons, le gaz naturel accélère dangereusement le réchauffement climatique.
Mais il nous est facile de sauter dans le piège de la facilité ; de
croire sans comprendre; ça nous arrive à tous et trop souvent. Aussi,
ils maîtrisent bien l'art... maléfique de nous manipuler (malnipuler?).
Le
marketing est le corps de connaissances le plus tordu érigé par les
esprits les plus tordus: les psychopathes & sociopathes : A.
Randomjack
C'est pour tenter d'expliquer
ce bond dans le taux de méthane que des scientifiques sont partis à la
recherche des sources d"émission de méthane, malgré le mensonge
médiatique peint d'allusions pseudo-scientifiques et le propager au
grand public (un exemple et vérifiez la date).
Méfiez-vous de vos sources d'information ; contre-vérifiez, cherchez
ailleurs, mais dans les rapports scientifiques, presque tous en
Anglais...
Le Français était jadis la langue des sciences, mais ça déjà été l'Arabe, le Grec, le Latin...
La puissance de réchauffement du méthane (CH4)
Durée de vie (variable) : 12,4 ans
NOTE
: vous avez peut-être déjà lu que le méthane n'était que 28 fois plus
"réchauffant" que le CO2, mais cette mesure compare une molécule de CH4 à
une de CO2. Ce n'est utile que dans les labos de chimistes mais ce
chiffre ne reflète aucunement la réalité.
L'effet
de serre du méthane se produit immédiatement ; pas de délai d'une
décennie comme pour le CO2. On comprend facilement pourquoi ça stresse
passablement scientifiques et chroniqueurs climatiques.
L'industrie gazière clame que seulement 1% de son gaz naturel s'échappe...
Des scientifiques sont naturellement allés vérifier ;
c'est dans leur nature. Ce qu'ils ont observé et rapporté est pétrifiant
et ça explique la hausse fulgurante du taux de méthane qui, je le
répète, avait faussement été attribué à l'élevage de bovins et les
vaches laitières. qui émettent beaucoup de méthane.
Pensez
au végétarisme ; c'est une raison de plus pour transiter et ça ne fait
pas mourir. C'est même le contraire : je ne me suis jamais senti aussi
vivant et libre, car plus de morts ni de cruauté sur "ma" conscience.
Peut-être est-ce aussi pour ça que je dors beaucoup mieux...
Les
scientifiques avaient quelques tours équipées de renifleurs de méthane,
et les taux de méthane à ces tours indiquaient qu'il y en avait
vraiment trop. Mais d'où vient donc tout ce méthane?
Ils
ont équipé des fourgonnettes de renifleurs de méthane adaptés, ont
embarqué des ordinateurs et d'autres accessoires high-tech ; puis ils
ont pris la route et ils ont remonté des pistes, comme les chiens
pisteurs savent le faire : on renifle bien dans tous les coins.
Sur la piste du méthane
Ils ont récolté des données plus qu'alarmantes, c'est
terrifiant, même en considérant un avenir proche du genre... "dans 25
ans".
En considérant le potentiel radiatif,
c'est-à-dire en quelles proportions le CO2 et le méthane (CH4)
réchauffent-ils respectivement notre climat? Le potentiel de réchauffement est établi en tant que moyenne par watts au mètre carré de la surface terrestre.
Bien
qu'il y ait beaucoup moins de méthane que de CO2 dans notre atmosphère,
le méthane compte pour un peu plus de 50% du réchauffement climatique observé.
Éventuellement, les scientifiques sont passés près
des sites d'exraction et leurs senseurs ont montré des concentrations
dépassant de très loin le "1%" crié haut et fort par les gazières
Américaines plus concernées par leur l'image que par la réalité qu'elles
détruisent.
Si vous comprenez l'Anglais, tout est dans cette vidéo.
Nous
savons maintenant, avec une certitude sans failles que le gaz naturel
est une transition vers un futur bien pire et qui va se pointer le nez
beaucoup plus tôt que prévu, encore une fois, que tout ce qui a été
prévu... Nous devons à tout prix abandonner le gaz naturel.
Le
cercle Arctique est défini par la latitude N66,33°. Cependant, les
données récoltées allaient plus au sud, soit jusqu'à la latitude N60,00°, ce qui diminuait
suffisamment le réchauffement moyen de l'Arctique pour faire une
différence notable.
Pour
expliquer l'erreur du 60°, un des auteurs de l'étude dit : «Nous les
scientifiques (climatologues) avons tendance a diviser les hémisphères
en tiers».
Les scientifiques parlent de «climat» pour une moyenne d'au moins trois décennies, parce qu'il y a des cycles irréguliers au cours de décennies tel El Nino.
Cette
étude se concentre sur les trois dernières décennies car c'est depuis
1990 que le réchauffement (moyen) de l'Arctique s'est accéléré par
rapport au reste de la planète.
Rappelons
que c'est en 1984 que le signal du réchauffement global est
devenu discernable des variations normales du système climatique. C'est
donc depuis 1984 que le climat a cessé d'être «normal» et toutes les
décennies depuis sont de plus en plus chaudes, et conséquemment la météo devient de plus en
plus chaotique...
3e Masqué un type de pollution
Les aérosols soufrés réfléchissent une partie de la lumière du soleil vers l'espace,
provoquant un refroidissement de l'Arctique. La majorité de cette
pollution est émise dans l’hémisphère nord et la circulation
atmosphérique tend à déplacer cette pollution vers l’Arctique, y
refroidissant la température.
Cette pollution a diminué à cause de normes établies dans des législations du genre «Clean air Act» établies aux USA et en Europe pour contrer la mortelle pollution urbaine (smog), ce qui explique pourquoi l'Arctique était plus froid avant 1990.
Nornickel, le plus important pollueur de l'Arctique, rejette plus de dioxyde de souffre (SO2) que les USA, soit 2 millions de tonnes par an. Vendu dans 37 pays, ses produits servent à la production de voitures électriques, stations électriques et panneaux solaires. The Moscow Times
Les principales conséquences de l'amplification Arctique :
Augmentation
de CO2 et de méthane (CH4) qui vont s'échapper du pergélisol qui va
dégeler de plus en plus rapidement, accélérant le réchauffement global
Moins de glace sur l'Arctique et moins d'enneigement, accélérant le réchauffement global
Augmentation de feux dans l'Arctique, ce qui accélère aussi le réchauffement global
Des
perturbations du courant-Jet et du Vortex polaire plus importantes et
plus fréquentes, amplifiant et accroissant les événements météo
extrêmes
Évaporation
croissante = précipitations dont la probabilité d'être plus fréquentes
et intenses augmente aussi, même si ça s'assèche ailleurs.
«2021 a été bourrée d’événements météo extrêmes et imprévisibles, une fois de plus...»
Dans un échange avec Zack Labe de l'Université du Colorado, il dit : «Au cours des dernières décennies, le cercle Arctique se réchauffe presque quatre fois plus vite que la moyenne mondiale...
(Traduction) Figure 1Projections de l'amplification Arctique du au réchauffement climatique futur. Les
tendances de changement de température sont dérivées des projections de 31
simulations CMIP5 pilotées par RCP8.5, mises à l’échelle à 1°C du
réchauffement de la température moyenne globale à la surface. Les
tendances ont été projetées en calculant les moyennes sur 20 ans à la
fin des 21e (2080-2099) et 20e (1981-2000) siècles, en prenant leur
différence et en la normalisant, grille par grille, par le changement de
température moyenne mondiale. La moyenne entre les modèles est effectuée avant la normalisation, tel que recommandé par Hind et al. (2016). L’échelle de couleurs représente les degrés Celsius par 1 C de changement de température moyenne mondiale. Les
moyennes zonales des schémas géographiques sont indiquées pour chaque
modèle individuel (rouge) et pour la moyenne d’ensemble multi-modèle
(noire).
Ça
veut donc dire que l'amplification Arctique va continuer de s'accélérer
pour un temps. (Je prépare un autre article expliquant limites et
processus.)
Basé sur l'article (pas une traduction) "Gigantic Gravity Waves to Mix Summer With Winter? Wrecked Jet Stream Now Runs From Pole-to-Pole" et aussi basé sur l'excellente présentation vidéo de Paul Becwith. Merci à Robert Scribbler auteur et propriétaire de ce blogue https://robertscribbler.wordpress.com pour
l’accord donné à la traduction et l'adaptation de cet excellent article
et à l'utilisation de ses images et graphiques. Son blogue possède un
grand nombre d'articles. Si vous comprenez l'Anglais ou êtes capable de
vous accommoder de https://translate.google.fr/ visitez le.
Les
vents zonal équatoriaux de haute altitude, (c'est-à-dire ouest-est) basculent sauvagement depuis des
records d’anomalies positives vers des records d'anomalies négatives (Oscillations quasi biennales) en seulement 3 mois,ce que démontre ce graphique. Des variations si extrêmes peuvent engendrer de ces vagues gravitationnelles atmosphériques encore plus puissante, ce qui va accroître la propagation de l'air tropical vers les pôles ; enfin, surtout vers l'Arctique.
Les
vagues de gravité (celles du type des grandes vagues atmosphériques qui
tendent à déplacer l'air depuis les tropiques vers les pôles sont très
puissantes) et deviennent de plus en plus grandes à mesure que le réchauffement semble s'amplifier.
Ainsi, le courant Jet redéfinit toutes ses frontières. Il traverse maintenant l'équateur à trois endroits (au moment ou je rédige cet article), Incroyable, inconcevable, et s'unit avec le courant Jet Antarctique. Comme plusieurs qui connaissent le climat et la météo, j'en suis estomaqué.
Le courant Jet Arctique traverse l'équateur à 3 endroits (29 juin 16:00) Image : Earth Nullschool
Le système climatique est devenu instable et je crois qu'on vient de franchir la première étape vers la phase de climat chaotique. Il faut cependant noter que ce dérèglement du courant jet se produit en été, moment au cours duquel l'écart des températures entre l'Équateur et l'Arctique est à son plus bas.
C'est aussi cette année que la glace sur l'océan Arctique est à son plus bas niveau record et c'est idem pour les surfaces enneigées. Ce n'est donc pas une coïncidence si le courant Jet est à ce point disloqué. Du temps où il y avait de la glace à l'année longue sur l'Arctique, cela ne pouvait se produire.
L'air plus chaud monte plus haut que l'air froid, donc, l’Équateur devrait servir de barrière. Mais l'Arctique s’étant réchauffée, la barrière n'est plus assez haute pour contrer l'air Arctique maintenant plus chaud. Aussi, le phénomène La Nina commence à se former dans le Pacifique. La Nina, c'est le contraire d'El Nino ; c'est une zone d'eau froide qui s'étend au même endroit, à l'ouest de l'Amérique latine. Ces deux phénomènes sont en fait une oscillation, mais plus plutôt irrégulière.
On comprend donc que là où il y a de l'eau froide, que l'air est donc moins chaud et monte donc moins haut, réduisant ainsi la hauteur de cette barrière équatoriale dont je parlais plus haut. Voyons donc où le courant traverse maintenant l'équateur... Les encerclements en rouge sur l'image ci-dessous montrent les zones où l'eau est plus froide, et c'est plus ou moins au-dessus de ces zones d'eau plus froide que la moyenne que le courant Jet traverse l'Équateur.
La Nina, c'est cette longue zone bleue (eau froide) à l'ouest de l'Amérique latine. Image : Earth nulschool
Cela devrait grandement affecter les saisons, éventuellement ; des bouts d'été pendant les hivers et vice-versa. D'ailleurs, il fait anormalement frais dans la région du Québec où je demeure, un creux du courant Jet nous surplombe et c'est ce qui apporte de l'air frais venu de l'Arctique.
Cette image-ci à deux fonctions ; la première est de vous montrer ce que le flux zonal (horizontal) par rapport au flux méridional (vertical). Aussi, le rouge peut servir à démontrer la trajectoire du courant Jet avant que l'impact des réchauffements climatique ne devienne sévère, et l'orangé démontre comment il ondule nettement plus du nord au sud.
La modification du courant Jet est une de ces nombreuses boucles à rétroaction positive, c'est-à-dire accélère le réchauffement puisque les zones froides, les pôles, ne sont plus protégé par ces barrières que ce sont les courants Jet ; ils se réchauffent beaucoup plus rapidement que le reste. L'Antarctique s'est réchauffé de 3°C depuis 1960 et c'estaux environs du double pour l'Arctique.
Un courant Jet si déstructuré ne peut que rendre la météo encore plus chaotique, ce qui va impacter les récoltes, accroître le nombre et l'intensité d'événements météo violents ; bref, les courants Jet sont les principaux moteurs météo et s'ils sont à ce point disloqué, nous en subirons les conséquences... Après tout, c'est de notre faute, volontaire ou non.
Merci de partager mes articles :je les écris pour informer les gens et j'ai besoin de vous pour en informer davantage.
________________________
Nous sommes au seuil d'une catastrophe
capable d'exterminer au moins 50% des espèces vivantes, dont la nôtre,
et afin de tenter de contrer le réchauffement climatique, cela exige la mise en place d'un plan d'action d'ensemble et efficace
comme décrit dans ce plan d'action climatique (en Anglais mais traduisible).